Ven 1 Mar - 10:51
Quel curieux goût, celui que laisse le sel sur le fond de la langue. La trahison aurait presque ce goût là, aussi. Elle pique, noie la gorge dans l’amertume, tout en laissant les neurones fumer. Alors qu’au fond du long couloir disparaissent les lueurs des torches, sentez-vous également le sel sur le fond de vos langues?
Tromperie habile, voilà que vous avez tous les trois atteint le fond du couloir grâce aux manigances de Keshâ - le ton doux et mielleux de sa voix résonne encore au-dessus des dalles qu’il a habilement trompées. Néanmoins, la manœuvre s’est clôturée en victoire, et ainsi lui, Seraphah et Maelström sont parvenus à faire fi de l’épreuve pour continuer leur chemin. Une façon de ralentir de nouveaux ennemis, de tromper l’ennui, d’éliminer la concurrence ou de simplement amuser la galerie? Il faudra percer ce secret à jour, à moins que le groupe ne soit éternellement morcelé.
Tout juste est-il que vous êtes maintenant séparés en deux groupes, et la première moitié continue d’avancer le long de ce qui semble être un escalier qui mène aux profondeurs. Sur les murs, des gravures anciennes évoquent toujours ce même culte, cette figure supplantant les autres, des croyants prosternés… Les croyances d’Ader’rhazak barbotent dans vos pensées avec insistance. A mesure que vous descendez, l’obscurité vous enveloppe, tout juste dégagée par vos torches. Jusqu’à ce que…
Une branche vous barre la route. Puis deux - une liane - non, un tronc. D’épaisses feuilles vertes qui vous abritent de la lumière diffuse d’un ciel couvert et gris, que vous ne parvenez pas à distinguer sous la canopée. Est-ce possible, une jungle? Vous étiez pourtant dans l’escalier il n’y a pas une seconde. En regardant derrière vous, il n’y a aucune trace de l’escalier que vous descendiez une seconde plus tôt. Si de murs, d’ailleurs. Ni d’une sortie…
Illusion, réalité? Un petit cri familier attire votre attention. Jarouk? Un narangpe assis face à vous vous regarde, serein. Mais ses poignets ne montrent aucun signe de marque… Avant que vous ne puissiez réagir, une meute d’une dizaine de ces petits primates s’enfuient avec vos affaires - vous pouvez les suivre de leur cris rieurs et de leur odeur marquée, ils s’élancent de branche en branche en vous narguant presque. Est-ce seulement avisé de les poursuivre?
Pendant ce temps, Arno et Violette, vous voilà piégés… Encore et toujours. Violette, aurais-tu joué d’orgueil en laissant aux autres le travail et le raisonnement? Keshâ s’est joué de toi, de vous.
Le couloir s’étend toujours devant vous, plus sombre que jamais. Il y a pourtant une façon de faire, d’atteindre le fond de celui-ci - vous en avez eu la preuve, après tout. Jarouk vous appelle - son cri semble si triste dans l’obscurité.
Comment piéger le piège? Quel test, quelle expérience n’avez-vous jamais tentée?
Tromperie habile, voilà que vous avez tous les trois atteint le fond du couloir grâce aux manigances de Keshâ - le ton doux et mielleux de sa voix résonne encore au-dessus des dalles qu’il a habilement trompées. Néanmoins, la manœuvre s’est clôturée en victoire, et ainsi lui, Seraphah et Maelström sont parvenus à faire fi de l’épreuve pour continuer leur chemin. Une façon de ralentir de nouveaux ennemis, de tromper l’ennui, d’éliminer la concurrence ou de simplement amuser la galerie? Il faudra percer ce secret à jour, à moins que le groupe ne soit éternellement morcelé.
Tout juste est-il que vous êtes maintenant séparés en deux groupes, et la première moitié continue d’avancer le long de ce qui semble être un escalier qui mène aux profondeurs. Sur les murs, des gravures anciennes évoquent toujours ce même culte, cette figure supplantant les autres, des croyants prosternés… Les croyances d’Ader’rhazak barbotent dans vos pensées avec insistance. A mesure que vous descendez, l’obscurité vous enveloppe, tout juste dégagée par vos torches. Jusqu’à ce que…
Une branche vous barre la route. Puis deux - une liane - non, un tronc. D’épaisses feuilles vertes qui vous abritent de la lumière diffuse d’un ciel couvert et gris, que vous ne parvenez pas à distinguer sous la canopée. Est-ce possible, une jungle? Vous étiez pourtant dans l’escalier il n’y a pas une seconde. En regardant derrière vous, il n’y a aucune trace de l’escalier que vous descendiez une seconde plus tôt. Si de murs, d’ailleurs. Ni d’une sortie…
Illusion, réalité? Un petit cri familier attire votre attention. Jarouk? Un narangpe assis face à vous vous regarde, serein. Mais ses poignets ne montrent aucun signe de marque… Avant que vous ne puissiez réagir, une meute d’une dizaine de ces petits primates s’enfuient avec vos affaires - vous pouvez les suivre de leur cris rieurs et de leur odeur marquée, ils s’élancent de branche en branche en vous narguant presque. Est-ce seulement avisé de les poursuivre?
Pendant ce temps, Arno et Violette, vous voilà piégés… Encore et toujours. Violette, aurais-tu joué d’orgueil en laissant aux autres le travail et le raisonnement? Keshâ s’est joué de toi, de vous.
Le couloir s’étend toujours devant vous, plus sombre que jamais. Il y a pourtant une façon de faire, d’atteindre le fond de celui-ci - vous en avez eu la preuve, après tout. Jarouk vous appelle - son cri semble si triste dans l’obscurité.
Comment piéger le piège? Quel test, quelle expérience n’avez-vous jamais tentée?