Mar 1 Nov - 13:02
Je n’en serais pas si sûr, voulut répondre Artémis en observant Cardan s’éloigner. Leurs chemins avaient toutes les chances de se croiser un jour, il le savait, malheureusement. Pour l’heure, il apprécia avec beaucoup de plaisir le départ du chevalier. Les tensions étaient redescendues et Amara semblait bien plus disposée à papoter. Par exemple, elle répondit sans mal à la question concernant les habitudes alimentaires des hommes du désert. Cela n’avait pour but que de faire la discussion, le vagabond connaissait déjà plus ou moins les habitudes de ce peuple. Etonnamment, il avait constaté que ceux ayant les plus petits revenus étaient ceux qui offraient le plus grand couvert. Mais globalement, l’hospitalité des aramillens était incomparable dans le monde connu.
Les discussions fusaient, le dessert arrivait bientôt à sa fin et Artémis pensa au long chemin qui attendait la fratrie. Il ne pouvait continuer égoïstement de s’accaparer la présence de cette demoiselle. Pis, aussi surprenant que celui puisse paraître, il s’en voulait de laisser ce pauvre Cardan seul. Ainsi, sa compote de fruits terminée, il s’essuya et prit la parole : « Ce fut pour moi un réel plaisir de vous rencontrer, Amara. Je ne vais vous retarder davantage, la route et votre frère vous attend depuis longtemps. », dit-il en se levant et en tendant sa main à Amara. Debout, l’un en-face de l’autre, il hésitait. Il n’était pas intimidé mais ne voulait pas blesser sa nouvelle amie. Cependant, il se sentit obligé de le faire et décida d’aller au bout de son idée.
« Encore une fois, je tenais à m’excuser pour les tensions avec votre frère. Mon apparence peut effrayer, mais il n’est pas aisé de le raisonner non plus. Vous devriez prendre votre indépendance, voler davantage de vos propres ailes. Vous méritez d’avoir toute l’attention d’une personne sans être parasitée par les humeurs de frère. Beaucoup de personnes aimeraient faire votre connaissance, mais elles sont certainement découragée à l’approche du pit-bull. Ce ne fut pas mon cas aujourd’hui car j’ai l’habitude de chasser des bêtes sanguinaires. », conclut-il en souriant derrière son masque.
Tout en l’accompagnant vers la sortie, ils continuèrent leur discussion. Avant de franchir le seuil de la porte, Artémis reprit : « J’accepte votre invitation avec grand plaisir. Lors de mon prochain passage sur Aramila, je demanderai à vous trouver. »
Cela, Cardan ne devait pas l’entendre, c’est pourquoi il ouvrit la porte après avoir terminé. « Cardan », fit-il en guise de salutation. Il attendit patiemment que la fratrie s’installa sur leurs montures et les salua d’un geste de la main quand ils démarrèrent le trot. Si l’on faisait fi de la présence du chevalier, ce fut aujourd’hui une belle chance que d’avoir croisé le chemin de la jeune médecin. Pour une raison qu’il ignorait encore, Artémis sentait qu’il aurait encore des choses à vivre avec cette drôle de fratrie. Du bon comme du moins bon.
Une fois hors de sa vue, il prit la route vers sa forêt adorée, heureux, le ventre plein.
Les discussions fusaient, le dessert arrivait bientôt à sa fin et Artémis pensa au long chemin qui attendait la fratrie. Il ne pouvait continuer égoïstement de s’accaparer la présence de cette demoiselle. Pis, aussi surprenant que celui puisse paraître, il s’en voulait de laisser ce pauvre Cardan seul. Ainsi, sa compote de fruits terminée, il s’essuya et prit la parole : « Ce fut pour moi un réel plaisir de vous rencontrer, Amara. Je ne vais vous retarder davantage, la route et votre frère vous attend depuis longtemps. », dit-il en se levant et en tendant sa main à Amara. Debout, l’un en-face de l’autre, il hésitait. Il n’était pas intimidé mais ne voulait pas blesser sa nouvelle amie. Cependant, il se sentit obligé de le faire et décida d’aller au bout de son idée.
« Encore une fois, je tenais à m’excuser pour les tensions avec votre frère. Mon apparence peut effrayer, mais il n’est pas aisé de le raisonner non plus. Vous devriez prendre votre indépendance, voler davantage de vos propres ailes. Vous méritez d’avoir toute l’attention d’une personne sans être parasitée par les humeurs de frère. Beaucoup de personnes aimeraient faire votre connaissance, mais elles sont certainement découragée à l’approche du pit-bull. Ce ne fut pas mon cas aujourd’hui car j’ai l’habitude de chasser des bêtes sanguinaires. », conclut-il en souriant derrière son masque.
Tout en l’accompagnant vers la sortie, ils continuèrent leur discussion. Avant de franchir le seuil de la porte, Artémis reprit : « J’accepte votre invitation avec grand plaisir. Lors de mon prochain passage sur Aramila, je demanderai à vous trouver. »
Cela, Cardan ne devait pas l’entendre, c’est pourquoi il ouvrit la porte après avoir terminé. « Cardan », fit-il en guise de salutation. Il attendit patiemment que la fratrie s’installa sur leurs montures et les salua d’un geste de la main quand ils démarrèrent le trot. Si l’on faisait fi de la présence du chevalier, ce fut aujourd’hui une belle chance que d’avoir croisé le chemin de la jeune médecin. Pour une raison qu’il ignorait encore, Artémis sentait qu’il aurait encore des choses à vivre avec cette drôle de fratrie. Du bon comme du moins bon.
Une fois hors de sa vue, il prit la route vers sa forêt adorée, heureux, le ventre plein.