Mer 20 Juil - 17:56
Une belle matinée, lumineuse et verdoyante dans cette belle forêt. Artémis était debout et en activité depuis l’aube. La nature n’attendait pas les fainéants et il l’avait appris à ses dépens bien rapidement. Pour la chasse, c’était indispensable. Les animaux se déplaçaient rarement en plein jour, surtout le passage d’étrangers dans la forêt. Aux aurores, ou à la tombée de la nuit, quand on savait où chercher, puis sans doute avec un peu de chance, on pouvait tomber sur de belles proies. Heureusement, la chasse n’était nécessaire tous les jours. Un bon butin pouvait durer une semaine, voire deux s’il avait petit appétit.
« Que diable me veux-tu ? Je t’ai déjà dit d’arrêter d’apparaître comme ça dans ma tête. Foutue Nebula, tu n’écoutes donc jamais rien ? Je nous pensais amis. Eh oui, garçon, un ami ne parasite pas la tête de son ami. C’est une règle FON-DA-MEN-TA-BLE, dit très calmement le vagabond. »
Des migraines, une voix qui lui parlait, la raison pour laquelle ce jeune monsieur se trouvait à l’écart de toute civilisation. Voilà des années qu’ils se battaient pour ne pas sombrer de l’autre côté, mais la lutte était bien rude. Cependant, il prit la décision de dominer ce parasite en lui, par tous les moyens possibles et imaginables. Ne sachant réellement par où commencer, il décida de se documenter. Le motif de ses récentes apparitions sur Opale n’était dû qu’à la richesse de sa bibliothèque. Il n’y avait hélas que des théories, plus que des solutions réelles. L’une d’entre elles consistait justement à passer des épreuves avec sa Nebula.
« Je sais que tu veux prendre possession de mon corps, mais j’ai encore tant de choses à faire, à régler. Et j’ai besoin de toi. Nous ne formons qu’un depuis longtemps, sauf que nous ne sommes pas encore tout à fait rodés… Eh ! Psst ! T’as entendu ? Ah oui, j’oubliais que t’entendais tout ce que j’entends, fit-il en tapant son front de la paume de sa main. »
Il ajusta son masque, dégaina sa lame et partit à la recherche de ce bruit étranger. Les animaux ne venaient pas si proche de chez lui, ils se savaient en danger en sa présence. Ce n’était pas le plus grand prédateur pour rien. Il se rapprocha à pas de loup, tout doucement. Il remarqua rapidement une petite silhouette, manifestement féminine, en train de cueillir certaines herbes. À en juger ces herbes, Artémis comprit rapidement pour quels intérêts cette personne les cueillait. Se trouvant maintenant à un pas, épée à la main, il l’observa sans rien dire. Mais son bras se leva, prêt à faire abattre la lame sur le sommet de sa tête.
« Mais que diable fais-tu, Nebula ? La tuer ? Mais tu rigoles ou quoi ? Elle est complètement inoffensive. Enfin, tu sais bien que ces herbes servent le plus souvent à faire baisser la fièvre, quel danger vois-tu ? Arrête tes conneries, retourne te coucher. »
Cette véritable discussion, de l’extérieur, ressemblait plus à une scène de théâtre ou tout simplement à un dégénéré en pleine crise d’identité. C’était raté pour l’effet de surprise. L’heureuse inconnue se retourna et put observer la terrible chauve-souris en pleine discussion avec son parasite, qu’elle ne pouvait évidemment pas voir. Quelle vie de merde, pensa Artémis en constatant une nouvelle fois qu’il passait pour un imbécile. Dans ses moments, il se demandait justement s’il existait un remède, une solution pour pallier à cette malédiction. Il perdait immanquablement la lucidité. En réalité, il l’a perdu depuis bien longtemps mais ne le savait pas encore.
Sans s’en rendre compte, il partit dans un rêve en restant éveillé, face à cette personne. Le chevalier noir se trouvait dans les rues d’Opale, sautant d’immeubles en immeubles, à la poursuite d’un groupe de criminels ayant commis des atrocités sur de pauvres innocents. Enragé, en quête de justice, Artémis ne faisait pas dans la demi-mesure avec ce genre d’individu. Au moment de sauter dans le vide pour attraper ses proies, il se réveilla. Sonné, bien que ce ne fut pas la première fois, il mit du temps à réaliser que tout cela n’était qu’un rêve. L’intrus se trouvait toujours en-face de lui, cette fois-ci complètement retournée, et visiblement intriguée par ce qu’elle venait de voir.
« Que diable me veux-tu ? Je t’ai déjà dit d’arrêter d’apparaître comme ça dans ma tête. Foutue Nebula, tu n’écoutes donc jamais rien ? Je nous pensais amis. Eh oui, garçon, un ami ne parasite pas la tête de son ami. C’est une règle FON-DA-MEN-TA-BLE, dit très calmement le vagabond. »
Des migraines, une voix qui lui parlait, la raison pour laquelle ce jeune monsieur se trouvait à l’écart de toute civilisation. Voilà des années qu’ils se battaient pour ne pas sombrer de l’autre côté, mais la lutte était bien rude. Cependant, il prit la décision de dominer ce parasite en lui, par tous les moyens possibles et imaginables. Ne sachant réellement par où commencer, il décida de se documenter. Le motif de ses récentes apparitions sur Opale n’était dû qu’à la richesse de sa bibliothèque. Il n’y avait hélas que des théories, plus que des solutions réelles. L’une d’entre elles consistait justement à passer des épreuves avec sa Nebula.
« Je sais que tu veux prendre possession de mon corps, mais j’ai encore tant de choses à faire, à régler. Et j’ai besoin de toi. Nous ne formons qu’un depuis longtemps, sauf que nous ne sommes pas encore tout à fait rodés… Eh ! Psst ! T’as entendu ? Ah oui, j’oubliais que t’entendais tout ce que j’entends, fit-il en tapant son front de la paume de sa main. »
Il ajusta son masque, dégaina sa lame et partit à la recherche de ce bruit étranger. Les animaux ne venaient pas si proche de chez lui, ils se savaient en danger en sa présence. Ce n’était pas le plus grand prédateur pour rien. Il se rapprocha à pas de loup, tout doucement. Il remarqua rapidement une petite silhouette, manifestement féminine, en train de cueillir certaines herbes. À en juger ces herbes, Artémis comprit rapidement pour quels intérêts cette personne les cueillait. Se trouvant maintenant à un pas, épée à la main, il l’observa sans rien dire. Mais son bras se leva, prêt à faire abattre la lame sur le sommet de sa tête.
« Mais que diable fais-tu, Nebula ? La tuer ? Mais tu rigoles ou quoi ? Elle est complètement inoffensive. Enfin, tu sais bien que ces herbes servent le plus souvent à faire baisser la fièvre, quel danger vois-tu ? Arrête tes conneries, retourne te coucher. »
Cette véritable discussion, de l’extérieur, ressemblait plus à une scène de théâtre ou tout simplement à un dégénéré en pleine crise d’identité. C’était raté pour l’effet de surprise. L’heureuse inconnue se retourna et put observer la terrible chauve-souris en pleine discussion avec son parasite, qu’elle ne pouvait évidemment pas voir. Quelle vie de merde, pensa Artémis en constatant une nouvelle fois qu’il passait pour un imbécile. Dans ses moments, il se demandait justement s’il existait un remède, une solution pour pallier à cette malédiction. Il perdait immanquablement la lucidité. En réalité, il l’a perdu depuis bien longtemps mais ne le savait pas encore.
Sans s’en rendre compte, il partit dans un rêve en restant éveillé, face à cette personne. Le chevalier noir se trouvait dans les rues d’Opale, sautant d’immeubles en immeubles, à la poursuite d’un groupe de criminels ayant commis des atrocités sur de pauvres innocents. Enragé, en quête de justice, Artémis ne faisait pas dans la demi-mesure avec ce genre d’individu. Au moment de sauter dans le vide pour attraper ses proies, il se réveilla. Sonné, bien que ce ne fut pas la première fois, il mit du temps à réaliser que tout cela n’était qu’un rêve. L’intrus se trouvait toujours en-face de lui, cette fois-ci complètement retournée, et visiblement intriguée par ce qu’elle venait de voir.