Jeu 7 Sep - 18:53
Les premières lueurs de l’aube étiraient leurs doigts roses à travers les cieux au-dessus d’Aramila. Le fleuve, habituellement paisible, reflétait les teintes pastel du matin. Pour Atahara, prêtresse de Tohorâ, cette journée avait commencé comme n’importe quelle autre. Elle avait allumé les lampes votives et avait récité ses prières matinales, écoutant le murmure de la déesse Baleine dans le vent qui caressait les murs de son humble temple.
Cependant, alors que la prêtresse se plongeait dans ses méditations, un son sourd parvient à ses oreilles, un grondement lointain semblable à un écho de tonnerre dans les montagnes. Son cœur s’emballa, une inquiétude profonde s’insinuait en elle. Se levant d’un bond, Atahara se précipita vers la fenêtre.
Ses yeux s’écarquillèrent alors que la tritonne observait le fleuve. Les eaux, d’ordinaire calmes et prévisibles, avaient pris un caractère fougueux, se gonflant au-delà de leurs berges. Une vague de panique la submergea. Le fleuve débordait, et ce n’était pas un phénomène naturel. Quelque chose n’allait pas.
Atahara se hâta de descendre les escaliers de pierre qui menaient au hall principal du temple. Là, elle fut accueillie par les lueurs vacillantes des cierges et par l’odeur apaisante de l’encens. Parmi les ombres dansantes, elle distingua un visage familier, celui de Kaelan, un fidèle dévoué à Tohorâ depuis de nombreuses années.
- Kaelan, viens, il se passe quelque chose avec le fleuve. Nous devons agir rapidement.
Sa voix se faisait urgente et Kaelan se tourna vers la prêtresse, ses yeux empreints de surprise et d'inquiétude
- Atahara, je n’ai que rarement vu le fleuve se comporter ainsi. C’est comme si ces vagues nous étaient destinées…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, car un grondement sourd résonna à nouveau, faisant trembler les murs du temple. Atahara et Kaelan échangèrent un regard résolu.
- Nous devons sauver ce qui peut encore l’être. Rassemble les autres fidèles et apportez des récipients vides. Nous allons préserver les offrandes et objets sacrés.
Kaelan acquiesça et se hâta de mettre en œuvre les instructions d’Atahara. Bientôt, d’autres membres du culte de Tohorâ se joignirent à eux, portant des récipients de toutes tailles pour récupérer l’eau qui menaçait d’envahir le sanctuaire.
Ils n’étaient pas nombreux, mais ils travaillèrent avec ferveur, se relayant pour transporter les précieux objets (précieux par leur symbolique, car ils ne valaient rien financièrement) et les offrandes vers l’étage supérieur du temple, les plaçant hors de portée des flots déchaînés. Chaque mouvement était empreint d’une dévotion profonde envers la déesse Tohorâ, mais surtout d’une amitié solide envers Atahara, cette tritonne qui était là pour chacun.
Alors que le temps passe et que le fleuve continue de gronder, la prêtresse et les fidèles tentent de répondre à cet événement avec détermination. Ils étaient unis dans cette mission, même face à ce phénomène mystérieux et menaçant. Était-ce la Déesse qui s’exprimait ? Une autre divinité jalouse et destructrice à l'œuvre ? Est-ce que le fleuve allait enfin s’arrêter de les mettre à l’épreuve ? Dans le mouvement continu de l’eau, la prêtresse n’entendait plus sa Déesse, et ça, c’était pour le moins très inquiétant.
Cependant, alors que la prêtresse se plongeait dans ses méditations, un son sourd parvient à ses oreilles, un grondement lointain semblable à un écho de tonnerre dans les montagnes. Son cœur s’emballa, une inquiétude profonde s’insinuait en elle. Se levant d’un bond, Atahara se précipita vers la fenêtre.
Ses yeux s’écarquillèrent alors que la tritonne observait le fleuve. Les eaux, d’ordinaire calmes et prévisibles, avaient pris un caractère fougueux, se gonflant au-delà de leurs berges. Une vague de panique la submergea. Le fleuve débordait, et ce n’était pas un phénomène naturel. Quelque chose n’allait pas.
Atahara se hâta de descendre les escaliers de pierre qui menaient au hall principal du temple. Là, elle fut accueillie par les lueurs vacillantes des cierges et par l’odeur apaisante de l’encens. Parmi les ombres dansantes, elle distingua un visage familier, celui de Kaelan, un fidèle dévoué à Tohorâ depuis de nombreuses années.
- Kaelan, viens, il se passe quelque chose avec le fleuve. Nous devons agir rapidement.
Sa voix se faisait urgente et Kaelan se tourna vers la prêtresse, ses yeux empreints de surprise et d'inquiétude
- Atahara, je n’ai que rarement vu le fleuve se comporter ainsi. C’est comme si ces vagues nous étaient destinées…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, car un grondement sourd résonna à nouveau, faisant trembler les murs du temple. Atahara et Kaelan échangèrent un regard résolu.
- Nous devons sauver ce qui peut encore l’être. Rassemble les autres fidèles et apportez des récipients vides. Nous allons préserver les offrandes et objets sacrés.
Kaelan acquiesça et se hâta de mettre en œuvre les instructions d’Atahara. Bientôt, d’autres membres du culte de Tohorâ se joignirent à eux, portant des récipients de toutes tailles pour récupérer l’eau qui menaçait d’envahir le sanctuaire.
Ils n’étaient pas nombreux, mais ils travaillèrent avec ferveur, se relayant pour transporter les précieux objets (précieux par leur symbolique, car ils ne valaient rien financièrement) et les offrandes vers l’étage supérieur du temple, les plaçant hors de portée des flots déchaînés. Chaque mouvement était empreint d’une dévotion profonde envers la déesse Tohorâ, mais surtout d’une amitié solide envers Atahara, cette tritonne qui était là pour chacun.
Alors que le temps passe et que le fleuve continue de gronder, la prêtresse et les fidèles tentent de répondre à cet événement avec détermination. Ils étaient unis dans cette mission, même face à ce phénomène mystérieux et menaçant. Était-ce la Déesse qui s’exprimait ? Une autre divinité jalouse et destructrice à l'œuvre ? Est-ce que le fleuve allait enfin s’arrêter de les mettre à l’épreuve ? Dans le mouvement continu de l’eau, la prêtresse n’entendait plus sa Déesse, et ça, c’était pour le moins très inquiétant.