Mar 29 Aoû - 16:44
Une vieille radio cassette dans un coin de la pièce, si proche du petit lit que je chauffais seul en ce moment, dévora l'objet rectangulaire, avant de lancer une musique entraînante. Ah, ça sentait la bonne journée, celle ou tout allait changer. Enfilant son bleu de travail, et un débardeur blanc -déjà utilisé la veille mais ne sentant pas trop mauvais, je me dirigeai vers la salle de bain pour faire mes ablution du matin. J'enfilais mes chaussures, en titubant un peu. La bouteille de Whiskey, vide, sur la table de chevet improvisée, me rassure quand à mes problèmes d'équilibre ... Je n'ai pas choppé une saloperie, juste avoir trop bu la veille et une gueule de bois d'enfer.
Et comme je suis un gars malin, je combat pas le mal par le mal, je m'hydrate. J'en suis a ma troisième bouteille d'eau, quand le téléphone que j'ai bidouillé avec quelque pièces rapportés de par et d'autre ne sonne. Tiens, c'est rare qu'on m'appelle, personne n'a mon numéro ou presque.
Ca doit être important, pour m'appeler à l'heure à laquelle on est. Midi sonne le glas de ma vie d'innocent mercenaire et jeune coq plein de fierté.
- Zanetti, j'écoute
- Salut Sirius, c'est Roger ...
- ... Rabbit ?
- Lui même ...
- Et que me veux tu sale fripouille ? Je me souviens de la dernière fois, tu m'as laissé tout seul face à tout une équipe prête à me faire couler dans le port le plus proche, lesté de parpaing !
- Aeumh oui ça... Tu t'en souviens alors .... Bon, je suis désolé. Mais tu t'en est sorti hein... Pas vrais ?
- Parce que tu crois que je m'en tamponne pas de tes excuses ... Va te faire voir ! Que je lâche à deux doigts de raccrocher.
- Attends, je veux me rattraper. J'ai un bon coup pour toi.... Du genre à rapporter gros pour peu d'efforts.
- Je t'écoute mon bon Roger, je t'écoute ... Que je lâche sans ambague, sans sympathie ou quoi. Mes airs avenants, je les réserve à la clientèle féminine, et à mes amis.
Rendez vous dans un bar miteux, qui sent le cigare, et la vieille fille négligée. Le sol est plus crade que la rue par laquelle y accéder, et je vous parle pas des table qui colle aux coudes. Mais bon, le bizness c'est le bizness et je vais pas me laisser demonter par le manque d'entretiens. C'était même un gage de qualité, dans le milieu. Plus c'était pourris, meilleur était le coup, en tout cas c'est l'impression que j'avais. Je m'allume une cigarette, la fumée va rejoindre celle qui gravie en dessous du plafond, comme un essaim d'abeille attendant de nous fondre dessus.
- Salut Roger, c'est qui lui ? Que je fais en designant un autre gars, blond bien appareillé et à la mise en plis parfaite, comparé à ma coiffure en pétard, et à mes habits de mécano.
Et comme je suis un gars malin, je combat pas le mal par le mal, je m'hydrate. J'en suis a ma troisième bouteille d'eau, quand le téléphone que j'ai bidouillé avec quelque pièces rapportés de par et d'autre ne sonne. Tiens, c'est rare qu'on m'appelle, personne n'a mon numéro ou presque.
Ca doit être important, pour m'appeler à l'heure à laquelle on est. Midi sonne le glas de ma vie d'innocent mercenaire et jeune coq plein de fierté.
- Zanetti, j'écoute
- Salut Sirius, c'est Roger ...
- ... Rabbit ?
- Lui même ...
- Et que me veux tu sale fripouille ? Je me souviens de la dernière fois, tu m'as laissé tout seul face à tout une équipe prête à me faire couler dans le port le plus proche, lesté de parpaing !
- Aeumh oui ça... Tu t'en souviens alors .... Bon, je suis désolé. Mais tu t'en est sorti hein... Pas vrais ?
- Parce que tu crois que je m'en tamponne pas de tes excuses ... Va te faire voir ! Que je lâche à deux doigts de raccrocher.
- Attends, je veux me rattraper. J'ai un bon coup pour toi.... Du genre à rapporter gros pour peu d'efforts.
- Je t'écoute mon bon Roger, je t'écoute ... Que je lâche sans ambague, sans sympathie ou quoi. Mes airs avenants, je les réserve à la clientèle féminine, et à mes amis.
Rendez vous dans un bar miteux, qui sent le cigare, et la vieille fille négligée. Le sol est plus crade que la rue par laquelle y accéder, et je vous parle pas des table qui colle aux coudes. Mais bon, le bizness c'est le bizness et je vais pas me laisser demonter par le manque d'entretiens. C'était même un gage de qualité, dans le milieu. Plus c'était pourris, meilleur était le coup, en tout cas c'est l'impression que j'avais. Je m'allume une cigarette, la fumée va rejoindre celle qui gravie en dessous du plafond, comme un essaim d'abeille attendant de nous fondre dessus.
- Salut Roger, c'est qui lui ? Que je fais en designant un autre gars, blond bien appareillé et à la mise en plis parfaite, comparé à ma coiffure en pétard, et à mes habits de mécano.