Ven 11 Aoû 2023, 16:12
- Je ne suis pas une tueuse à gage, Mav, et je ne suis pas non plus la chienne bien dressée de ses abrutis des gangs Xandriens… Fit-elle en repoussant l’affiche sur laquelle figurait une cible, ainsi que son nom et adresses connues. Ils avaient mâchés le travail, se disant probablement que la jeune femme serait plus encline à traquer un être humain simplement par … Facilité ? Ils ne savaient pas tout, elle ne leur en voulait pas. Pas trop. Elle était à sec en ce moment, les expéditions dans la brume se faisant de plus en plus rares, et de moins en moins bien payées. Il fallait le dire, après des décennies à craindre la mort à chaque instant dans le ventre de la brume, les humains s’étaient adaptés, avaient changés leur habitudes, et upgrader leur équipement. Ils en avaient de moins en moins la trouille, l’idée de traverser la brume semblait moins fantaisiste, et si l’on s’attachait les services d’un aventurier de la guilde, s’était par simple commodité. Rien de plus.
- Eh, calme toi, je te signale qu’ils sont justes derrière moi, ils vont t’entendre … Il se tourna vers un gars couvert de piercing et de tatouages en tout genre, le genre de molosse qui faisait peur aux ménagères. Mais Aelis n’avait rien d’une ménagère. Et le molosse lui sourit, montrant ses dents en métal, comme si cela allait arranger les choses … Elle ne pensait pas ce qu’elle disait, mes amis, laissez moi essayer de la convaincre. Fit-il en levant les mains de manière fort conventionnelle, dans le but d’apaiser son client qui commençait à monter en pression, voyant Aelis continuer de déguster son rôti à l’ail, sans la moindre envie de lui porter attention. Elle fit glisser son couteau le long de la viande, plantant de sa fourchette le morceau ainsi découpé, et le portant à sa bouche, dégusta chacune des saveurs de ce plat.
A n’en point douter, l’Auberge du paon qui fane, était la meilleure pour ses mets, en tout les cas, dans un prix abordable, se figurait elle.
- C’est toujours non, Mav, un Warg oui, ou une autre bestiole, c’est dans mes attributions. Un être humain, C’est NON. Fit-elle assez fort pour que tout le monde entende, mirant de son regard émeraude ce qui semblait être le chef de gang. Un silence de quelques secondes tomba dans l’auberge, avant que les conversations ne reprennent de plus belles, assourdissante et incompréhensible, comme d’habitude.
- Et j’espère que t’es pas assez débile pour penser pouvoir me forcer la main, coco, parce que des comme toi, j’en mange à tous les repas. Fit-elle en clignant de l’œil. Le gars aux tatouages et à la coupe de cheveux extravagante, au visage de vieux criminel qui s’est trop drogué, se retourna vers ses amis, en quête d’un soutien qu’il ne trouva pas. Dos au mur, c’est la colère qui prit le dessus. Il attrapa la crosse munie de piques dans son dos, Mav eut juste le temps de se décaler, et la crosse termina dans l’assiette d’Aelis, faisant gicler les haricots plats tendres et juteux, ainsi que le succulent rôti. Alors là, mon coco, grossière erreur.
- Tu sais combien coûte une assiette ici mon p’tit gars ? Fit la jeune femme aux cheveux d’albâtre, se relevant tandis que les hommes de mains ne se placent tous de manière à lui barrer toute sortie.
- On va voir s’tu fais encore l’maligne sans tes dents, idiote … Fit le chef, si fier de sa tirade, qu’il en quitta de quelques instants Aelis du regard.
Quand il revit celle-ci, elle était derrière lui, son glaive dans sa combinaison feutré de cuir, elle asséna un coup dans ses parties sensibles, si fort qu’il s’en tordit de douleur sur le sol, les joues rouges, les yeux révulsés.
- Quelqu’un d’autre veut danser ? Fit elle en souriant férocement, regard de feu, fièvre au corps.
- Att- ….. Attrapez-la …. Réussit à articuler l’homme au sol, mais ne put faire grand-chose de plus.
Tout se passa en un éclair. Quelques secondes d’horreur, ou tout semblait figé. Elle apparaissait et disparaissait. Comme par magie. La lame au clair, elle occit quelques uns des plus fidèles, avant que tout le monde ne cri et ne s’agite, autant clients lambdas que « gangstes », si l’on pouvait appeler comme ça.
Eh merde, ils vont attirer le Guet … Bon, filons à l’opalienne …
Et c’est comme ça que commença notre aventure, et comme ça qu’elle s’enfuit direction un endroit plus calme, ou on ne lui demanderait pas de tuer pour de l’argent. Par précaution sans doute, avait elle garder la fiche de renseignement fournie par le gang. Il y’avait de forte probabilité qu’elle soit en danger, et Aelis –peut être par solidarité féminine, se dit qu’elle devait la prévenir.
Enfin, si elle la trouvait avant les autres.
- Eh, calme toi, je te signale qu’ils sont justes derrière moi, ils vont t’entendre … Il se tourna vers un gars couvert de piercing et de tatouages en tout genre, le genre de molosse qui faisait peur aux ménagères. Mais Aelis n’avait rien d’une ménagère. Et le molosse lui sourit, montrant ses dents en métal, comme si cela allait arranger les choses … Elle ne pensait pas ce qu’elle disait, mes amis, laissez moi essayer de la convaincre. Fit-il en levant les mains de manière fort conventionnelle, dans le but d’apaiser son client qui commençait à monter en pression, voyant Aelis continuer de déguster son rôti à l’ail, sans la moindre envie de lui porter attention. Elle fit glisser son couteau le long de la viande, plantant de sa fourchette le morceau ainsi découpé, et le portant à sa bouche, dégusta chacune des saveurs de ce plat.
A n’en point douter, l’Auberge du paon qui fane, était la meilleure pour ses mets, en tout les cas, dans un prix abordable, se figurait elle.
- C’est toujours non, Mav, un Warg oui, ou une autre bestiole, c’est dans mes attributions. Un être humain, C’est NON. Fit-elle assez fort pour que tout le monde entende, mirant de son regard émeraude ce qui semblait être le chef de gang. Un silence de quelques secondes tomba dans l’auberge, avant que les conversations ne reprennent de plus belles, assourdissante et incompréhensible, comme d’habitude.
- Et j’espère que t’es pas assez débile pour penser pouvoir me forcer la main, coco, parce que des comme toi, j’en mange à tous les repas. Fit-elle en clignant de l’œil. Le gars aux tatouages et à la coupe de cheveux extravagante, au visage de vieux criminel qui s’est trop drogué, se retourna vers ses amis, en quête d’un soutien qu’il ne trouva pas. Dos au mur, c’est la colère qui prit le dessus. Il attrapa la crosse munie de piques dans son dos, Mav eut juste le temps de se décaler, et la crosse termina dans l’assiette d’Aelis, faisant gicler les haricots plats tendres et juteux, ainsi que le succulent rôti. Alors là, mon coco, grossière erreur.
- Tu sais combien coûte une assiette ici mon p’tit gars ? Fit la jeune femme aux cheveux d’albâtre, se relevant tandis que les hommes de mains ne se placent tous de manière à lui barrer toute sortie.
- On va voir s’tu fais encore l’maligne sans tes dents, idiote … Fit le chef, si fier de sa tirade, qu’il en quitta de quelques instants Aelis du regard.
Quand il revit celle-ci, elle était derrière lui, son glaive dans sa combinaison feutré de cuir, elle asséna un coup dans ses parties sensibles, si fort qu’il s’en tordit de douleur sur le sol, les joues rouges, les yeux révulsés.
- Quelqu’un d’autre veut danser ? Fit elle en souriant férocement, regard de feu, fièvre au corps.
- Att- ….. Attrapez-la …. Réussit à articuler l’homme au sol, mais ne put faire grand-chose de plus.
Tout se passa en un éclair. Quelques secondes d’horreur, ou tout semblait figé. Elle apparaissait et disparaissait. Comme par magie. La lame au clair, elle occit quelques uns des plus fidèles, avant que tout le monde ne cri et ne s’agite, autant clients lambdas que « gangstes », si l’on pouvait appeler comme ça.
Eh merde, ils vont attirer le Guet … Bon, filons à l’opalienne …
Et c’est comme ça que commença notre aventure, et comme ça qu’elle s’enfuit direction un endroit plus calme, ou on ne lui demanderait pas de tuer pour de l’argent. Par précaution sans doute, avait elle garder la fiche de renseignement fournie par le gang. Il y’avait de forte probabilité qu’elle soit en danger, et Aelis –peut être par solidarité féminine, se dit qu’elle devait la prévenir.
Enfin, si elle la trouvait avant les autres.