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Bury the Light [PV Solem]

Bury the Light [PV Solem] Brandw10
Mer 19 Juil - 1:31
Il doit apprendre.

Il veut apprendre, mais surtout, il doit. Il doit apprendre Gabriel, incarner Gabriel, devenir Gabriel. Mais surtout, il doit transformer Gabriel. Un jouet entre ses doigts : cette identité arrachée à même la peau d'un corps désormais sans vie. Désormais, il est le Scientifique, il est l'Ancelac. Incarné, dans la chair, dans l'esprit : une enveloppe concrète, guidée par un esprit pensant. C'est étrange, comme sentiment.

Il se sent si libre, si grand, si supérieur, comparé à avant...
Et pourtant, il y a les chaînes. Pourtant, il est plus fragile, par certains aspects.

Il doit apprendre.

Il doit apprendre pour se défaire des chaînes, il doit apprendre pour que ce corps soit une force, plutôt qu'une faiblesse. Il doit apprendre, encore et toujours, sans discontinuer, sans s'arrêter. Alors il lit, alors il parle, alors il vit. Reclus dans sa tente depuis le retour de l'équipe, il a limité les contacts avec les autres, pour mieux comprendre le monde avant de le vivre. Mieux comprendre Gabriel, mieux comprendre les humains. Ça n'étais pas bien difficile de justifier un Gabriel qui s'isole : Ils ont été attaqués, ils ont failli perdre la vie.
Plus que failli, dans le cas de l'Ancelac. Mais ça, ils n'ont pas besoin de le savoir.

Naître Gabriel Ancelac n'est pas sans risques, mais ça n'est pas sans avantages et facilités non plus. Son nom est important, sa position lui donne une place de choix pour apprendre, pour découvrir. Le Scientifique aimait écrire, sur lui, sur les autres, sur son quotidien. « Journal intime », qu'ils appellent ça. Une aubaine : une perspective de premier choix sur la vie de l'homme qu'il doit devenir. Sans parler des livres, sans parler des études, sans parler des choses du monde scientifiques. Là aussi, il est curieux. C'est grisant, enivrant, effrayant : Il va devoir apprendre tant en si peu de temps, pour pouvoir tromper même ceux qui connaissaient Gabriel. Il sent cette drôle d'adrénaline qui lui court sous la peau, à l'idée de découvrir Opale, de découvrir sa nouvelle existence. Angoisse et désir se mêlent et se répondent.

Tout est si différent, dans la peau d'un homme.

Mille et une questions à l'esprit, mille et uns réflexes à adopter. Pléthore de pensées, montagne de droits et devoirs soudainement siens par la simple force d'un nom et du titre qui va avec. Il est là, dans sa tente personnelle. Et il sourit, les yeux rivés sur le journal de Gabriel.

Ce jeu l'amuse déjà.

- M'sieur Ancelac?

Une voix, au dehors. Il lève les yeux, et il voit à l'entrée close de sa tente : Les contours d'une silhouette masculine, grande, imposante. La voix est forte, la voix est rocailleuse : La voix est familière. Jones, le chef du groupe de mercenaires que Gabriel a engagé pour la descente dans les souterrains.

- Oui?
- J'aimerais vous parler un moment.
Un silence. Un songe. - J'arrive.

Il ferme le journal, le range, puis il se lève et il ouvre la tente pour en sortir.
D'un côté, l'homme en habits paramilitaires, armé, droit comme un I, plus d'une arme sur soi. De l'autre, le scientifique en habits civils. Lui aussi, il est grand, mais sa silhouette n'est pas aussi imposante. Les mains dans les poches, une certaine nonchalance, il avise du regard le mercenaire.

- C'était pour quelque chose en particulier?
- J'vais vous proposer qu'on marche un moment.
Nouveau silence, une oeillade qui s'éternise. - M'okay.

Les deux hommes commencent à marcher, s'éloigner des multiples tentes aglutinées dans la zone sécurisée. « La Fondation », l'endroit porte bien son nom, et à plus d'un titre : d'une certaine façon, l'endroit est inachevé, la base d'un quelque chose de plus grand qui verra le jour plus tard. Un véritable institut de recherche sur la Brume, sur le mystère par-delà le voile.

Ils progressent, et leur marche les mène petit à petit vers la périphérie de la Fondation. Non loin d'une des entrées, à vrai dire.

- J'vais pas y aller par quatre chemins, Monsieur Ancelac : la dernière expédition m'a prouvé ce que je craignais : cet endroit est encore trop dangereux. Enfin, là où vous voulez aller, pour être précis. Vous voulez creuser plus loin, j'comprends, tout ça... Mais moi et mes gars on va pas pouvoir suivre si vous allongez pas un bonus pour la prime de r-
- Je n'ai pas l'intention de retourner dans les souterrains jusqu'à nouvel ordre.
Une pause, une surprise sur les traits du mercenaire. - Huh. Quoi?
- Je n'ai pas été clair?
- Oh, uh, si, si si m'sieur, juste que... Vous aviez l'air pas mal décidé quoi..
- Exact. Sauf qu'entre le moment où j'étais « pas mal décidé » et maintenant, j'ai frôle la mort plusieurs fois d'affilée en à peine quelques jours. Et je ne suis pas le seul, d'ailleurs. Il avise le vétéran. - J'ai réfléchit, depuis le retour. Je reprendrait cette entreprise plus tard, mieux préparé. Vous pourrez négocier votre salaire à ce moment, si vous êtes toujours dans l'aventure à l'instant dit.
- Je... Je comprends, ouais. C'était ça, hein ? Les derniers jours. Il regard en arrière vers les tentes. - Vous avez vu la mort là-dessous. D'assez prés pour y réfléchir à deux fois.

Il le fixe longuement. Puis, il sourit.

- Quelque chose du genre, oui. Il le dit, et ça sonne étrange dans sa voix. L'espace d'un instant, il y a cet éclat, dans son regard... - C'est une cause qui continue de me tenir à cœur. Cependant... L'on ne s'est de toute évidence pas assez préparés. Et vous savez : difficile de réaliser ses ambitions folles depuis un sac mortuaire.

Il est reconnaissant envers Gabriel. Quand bien même il a serré son cou jusqu'à ce que le corps s'éteigne, il n'oublie pas à qui il doit sa liberté nouvelle.

Le Scientifique était obsédé par la brume. Le hasard fait bien les choses : Ombre est curieux de son origine, aussi. Alors il reprendra les recherches de l'Ancelac, en son nom, dans sa peau.

À mi-chemin entre hommage, intérêt personnel et calcul pragmatique.

Jeu 20 Juil - 12:44
Tu es sûr, Solem ? lui demanda la Sentinelle.

Oui. répondit l’Elémentaire.

Il devait apprendre.

Les règles, les sociétés, les religions, les nations, la politique, l’histoire, la géographie, les sciences et la Brume. Surtout la Brume.

Il devait apprendre, oui, pour sa sécurité, mais aussi parce qu’il ne pouvait en être autrement. Solem était un être infiniment trop curieux pour laisser les choses lui échapper sans même tenter d’y jeter un bref regard. Tel le soleil dans le ciel, il aimait tant cela que s’en passer serait insupportable.

Et pour apprendre, il devait partir. Pas pour toujours, mais un peu quand même. Avant de devenir pleinement une Sentinelle lui aussi, plusieurs étapes allaient devoir être franchies. Se comprendre soi-même. Comprendre les autres. Comprendre le monde. Et pas nécessairement dans cet ordre, même s’il était le plus logique dans l’esprit encore frais de Solem.

Alors il partit.
Mais pas en catimini.

Seulement après une petite fête organisée à l’improviste avec ses frères, ses sœurs, tous ceux qui avaient témoigné ne serait-ce qu’une ombre d’affection à son égard. Petite dans le projet, mais grande dans la réalisation. Alors autour d’un grand feu sous les étoiles du ciel, ils mangèrent, rirent, parlèrent et dansèrent jusqu’à tomber d’épuisement.

Et au matin, il était parti.
Nourri de leur grandeur d’âme et drapé dans leurs atours.

Où cela ? Vers le nord du continent, à des dizaines, centaines, milliers de kilomètres de là. Même au milieu du désert, des rumeurs circulaient autour des nouvelles du monde, notamment sur Dainsboug. Ville maudite, ville embrumée, ville malmenée, elle avait été au centre de remous informes ces derniers temps. Bien des choses se disaient, parfois vraisemblables, souvent incroyables, dans tous les cas invérifiables sans avoir été sur place.

Dévoré par la curiosité d’avoir le fin mot de cette histoire, Solem ne tarda guère à diriger ses pas vers la source de ces on-dit. Un long trajet l’attendait, l’amenant à traverser de nombreuses localités toutes plus nouvelles les unes que les autres à ses yeux.

Après être sorti du désert de Saleek, tout ce qu’il avait jamais connu jusque-là, il gagna la petite ville fluviale de Katorrin. Il resta bouche-bée de découvrir le fleuve éponyme, cet immense serpent d’eau plus profond en apparence qu’un gouffre et au moins aussi large que deux dunes géantes mises côte à côte. C’était presque indécent de trouver autant de ce liquide vital à quelques centaines de lieues de terres qui en manquaient cruellement.

S’il ne posa pied sur les dalles de la cité, il l’observa de loin, un peu, avant de continuer sa route.

Le gigantesque Mont Adriane tout d’arêtes rocheuses vêtu le stupéfia, mais toujours moins que les forêts d’émeraude qui se déployèrent au fur et à mesure qu’il entrait sur les terres d’Opale. Le summum à ses yeux fut la vision lointaine de cet arbre solitaire, unique, gigantesque, perdu dans les nuages (était-il possible de monter si haut dans le ciel ?!) défiant l’imagination auquel le commun des mortels associait l’adjectif de Dieu. Mais les cénotaphes et la sensation oppressante d’être constamment épié le mirent mal à l’aise, comme s’il flottait quelque chose de malsain entre les racines, sous les frondaisons.

Sans jamais cesser de jeter des regards derrière lui, il accéléra le pas, quitte à davantage se fatiguer. Après tout, il était mortel désormais, un concept difficile à appréhender quand on était encore une Nebula il y a trois mois de cela.

Une fois sorti des bois de l’Arbre-Dieu, il fit face à une nouvelle étendue de verdure, bien différente de la précédente. Déjà, il y avait du blanc froid. Plus solide mais aussi friable que du sable, et qui faisait mal à la peau, la rougissait comme un coup de soleil et fondait entre les mains. Etrange, très étrange. Très amusant, aussi !

Heureusement que son épaisse tenue du désert le protégeait un peu des rigueurs du climat.

Arrivé aux portes de la grande cité d’Oman, la plus grande et grosse ville qu’il avait jamais vu, il lui fut difficile de ne pas les franchir. Certain de s’y perdre des semaines durant, il préféra toutefois l’esquiver… pour mieux y revenir plus tard, évidemment !

Lorsque son père le Soleil entama sa course descendante, Solem se glissa dans un camp de voyageurs. Là-bas, parmi quelques Portebrumes en route vers Lavill et autres mercenaires, il se présenta comme Sentinelle de la Brume. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Il en venait, il portait certains de leurs symboles, il connaissait leur jargon (c’était à vrai dire le seul jargon qu’il connaissait), et son intérêt pour la Brume s’avérait gargantuesque !

Bien vite accepté, il écouta longuement parler ces aventuriers de tout poil, parce qu’il ne pouvait pas échanger aussi bien qu’il le voudrait avec eux, faute de choses à dire, mais aussi pour en apprendre davantage. L’éducation sous toutes ses formes, mesdames et messieurs !

Cette soirée lui rappela un peu celles qu’il avait connu au fort des Sentinelles, ce qui lui mit du baume au cœur. Il avait vu tant de nouveaux panoramas, tant de nouveaux environnements en si peu de temps qu’il subissait un mal du pays express. Le calme de ses compagnons autour du feu l’aida toutefois à canaliser ces sensations nouvelles, à apprendre à les gérer.

Le lendemain matin, en compagnie de son père le Soleil, il reprit sa route.

Peu de temps après, Dainsbourg était en vue.

Pour lui, le voyage avait été on ne peut plus normal. Une journée et demie à parcourir les fantastiques terres d’Uhr l’avait laissé abasourdi. Quelle merveille ! Que de choses à découvrir, à approfondir, à révéler !

Pour les gens qui avaient eu la chance d’être au bon endroit au bon moment, et il y en eut, ils ne virent qu’une silhouette de lumière passer à toute allure sur les chemins de campagne, dans les champs, laissant dans leur esprit de nombreuses questions, et sûrement des réponses toutes plus farfelues les unes que les autres.

Du matériau propice aux rumeurs, ça oui !

Une flèche de lumière qui traversait la moitié du continent, depuis le désert d’Aramila jusqu’aux brumes de Dainsbourg, ça avait de quoi exciter l’imagination. Et puis en voyant plus souvent ses pouvoirs, on allait cesser de le trouver exceptionnel et il aurait moins à se cacher, non ?

Quoi qu’il en soit, Solem arriva bientôt en vue des structures abandonnées de la grande ville du Nord, nimbées de ce brouillard persistant et familier, si familier. Ralentissant, reprenant une forme matérielle plus confortable pour les échanges, il n’hésita pas une seconde avant de s’élancer à pas de chat dans les ruelles, extatique mais prudent.
Dim 23 Juil - 22:07
- Enfin. Vous passerez le message à vos hommes. J'ai besoin de prendre l'air.
- Hum.... « prendre l'air?

Sourcil haussé, une question dans le regard, le mercenaire n'est pas sûr de comprendre... Ou plutôt, il pense comprendre, mais il n'y croit qu'à moitié. Il doit se tromper, oui ?

- Oui. Prendre l'air. Dit-il en regardant par-delà les installations de la fondation.
- J'dois vous préparer une escorte?
- Non, ça ira.
- Vous êtes sûr ? Après ce qui s'est passé la dernière fois...
Un silence, un regard qui fixe. Un sourire impersonnel, sur les traits de Gabriel. - Oui, je suis sûr.

Parce qu'il n'a pas peur de la Brume. Parce qu'il est curieux, même. Curieux de ses souvenirs, quand il n'avait pas de peau, pas de corps. Rien, sinon une conscience et une forme matérielle brumeuse.

- Je n'ai pas attendu cette expédition pour explorer les lieux, Jones. Je sais me débrouiller seul dans la Brume, pourvu que je ne m'y éternise pas.
- Sûr, j'en doute pas. Faites comme vous le sentez.

Ultimement, il s'agit surtout d'Ombre qui veut s'acheter un moment de tranquillité dans un environnement plus familier. Alors il se détache de Jones, le salue d'un signe de tête, puis s'éloigne, passe les frontières de la Fondation. La démarcation est abrupte : les installations humaines, éclairées et protégées, puis un pas plus loin, la mélasse obscure des rues englouties par la Brume, des ruines et leurs mystères, leur silence.

Il savait déjà comme ils ont peur, dans la Brume. Il a vu quand il n'était qu'un fragment du Grand Voile. Lui, il n'a jamais eu peur. Comment pourrait-il avoir peur de ce qu'il est ? Avant d'être Lui, il a été le Fragment, et avant d'être le Fragment, il a été le Tout. Peut-être qu'aujourd'hui, le Tout ne le considère pas comme part de soi... Peut-être. Il ne sait pas, il n'est pas sûr.

Mais peu importe la volonté du Tout. Sa nature est inchangée, inchangeable : Il reste une âme née de la Brume.

Elle est là, omniprésente, comme l'obscurité qui est elle aussi son origine. Les ruines de Dainsbourg sont le plus proches de ce qu'il pourrait considérer un foyer, une terre familière, presque symbiotique. Il s'y sent.... à sa place. Un sentiment qui n'est pas encore vrai parmi les humains. Pour l'instant, il se sent étranger à leurs mœurs, leurs codes, leurs sentiments. Il apprend vite, mais l'apprentissage est mécanique, cérébrale. Il manque... Il manque de ce quelque chose qui anime son cœur.

Alors pour l'instant, il se contente d'être doué à faire semblant, à défaut de réellement se sentir homme parmi les humains.

Et pourquoi je me sentirais comme eux ? Je suis meilleur qu'eux.
Sacs de chair, nés de l'union entre deux autres sacs de chair. Vous êtes le fruit de l'évolution, vous êtes les mortels qui se multiplient, parce que s'ils ne le faisaient pas, personne ne le ferait pour eux. Moi, je suis la Brume. Je n'ai ni père ni mère, j'ai une Origine. Deux, en fait. J'ai vu le jour sous l'impulsion d'une entité qui dépasse tout ce que vous pourrez jamais construire.

Enfant de la Brume, enfant des Ombres. Et toi ? T'es qui ? Enfant de Janette et de Bertrand ?

Je n'ai pas besoin de me sentir comme eux. Ils sont divertissants, ils sont intéressants, ils sont... Vivants. J'irais vivre leur monde au travers de la peau d'un des leurs, je découvrirais les plaisirs simples, les moins simples, les vicissitudes d'une vie humaine... Mais je n'oublierai pas. Jamais, même si je le voulais, je ne pourrais pas oublier.

Je suis différent de vous.


Les songes se font leur chemin dans son esprit... Il avance mains dans les poches, les yeux qui vagabondent ça et là dans ces ruines à la fois sinistres et majestueuses, à leur façon. Il peut voir. Même alors qu'elle est engloutie par la Brume, détruite par le Temps, il peut deviner la majesté de Dainsbourg, avant qu'elle tombe. Il la voit au travers des fissures, des bâtiments en moins, des gravats en trop.

Mais il ne voit pas que ça. Il voit aussi une forme inhabituelle, qui se dessine plus loin. Une forme étrangère... Ou l'est-elle vraiment ?

Une silhouette. Un homme. Cheveux d'or, peau de terre, vêtements de sable. C'est... étrange. Il fait tâche dans la noirceur des lieux, avec toutes ces couleurs pimpantes. Mais d'un autre côté, qui d'autre qu'un résident pourrait marcher Dainsbourg avec une telle aisance ?

Même lui, il fait semblant. Il porte ces vêtements qui trahissent son rôle de scientifique, cet équipement supposément adapté à l'exploration dans la Brume... Ce alors qu'il n'a pas besoin de tout ça. Alors il voit l'autre. Et naturellement, il est curieux... Alors naturellement, il approche.

- Bonjour? Il regarde l'heure sur sa montre. - Ou soir. Difficile à dire ici, parfois. Il sait dire. - Vous devriez rejoindre la Fondation. Je ne sais pas ce qui vous amène ici, mais c'est dangereux.

Pas pour toi. La Brume n'est pas dangereuse pour lui, parce qu'il n'a pas peur.

- Gabriel Ancelac, scientifique du Magistère. Vous êtes?

Parait-il que c'est d'usage, se présenter à la première rencontre.