Ven 14 Avr - 23:39
- Je vous remercie et que la paix de la Déesse Tohorâ vous accompagne.
Il faisait beau et chaud dans ce village d’Afila. Atahara venait de vendre quelques babioles de la mer qu’elle avait trouvées en nageant. Quelques poissons, des algues et quelques coquillages, rien d’extraordinaire, mais suffisamment pour pouvoir rester quelques nuits supplémentaires sous un toit couvert. Le marchand lui donna sa monnaie et la prêtresse n’avait plus qu’à profiter de la longue journée qui se profilait devant elle. Une belle journée pour tenter d’amener un peu de spiritualité dans cette ville victime de la brutalité de certains commerçants qui ne pensent qu’à un profit bien égoïste.
Loin de son temple d’Aramila, elle n’était nullement inquiète pour la petite communauté qui l’entourait. Libre et confiante, elle avait laissé les clés à des voisins pour qu’ils puissent venir communier à leur convenance et en toute simplicité. De toute façon, il n’y avait pas grand chose de valeur à récupérer dans le temple voué à une déesse du culte d’Améthyste, alors elle pouvait bien faire confiance aux gens du quartier. Et puis sa promesse avait été faite de revenir avec un objet d’Afila, quelque chose qui améliorerait les séances de méditation en groupe. En effet, l'encens se vendait très bien par ici et Atahara était persuadée que cramer quelques bâtons d’encens améliorés à base d’algue permettraient une meilleure conscience vers la Déesse baleine. Enfin, c’est ce que sa facette spirituelle et légèrement loufoque aimait à penser.
Malheureusement pour notre prêtresse, sa recherche n’avait pas encore porté ses fruits. Les étals des commerçants étaient abondants en de multiples ressources diverses et variées, mais les encens proposés ne lui convenaient guère. Optimiste, l’évidence était tout de même très claire dans son esprit, cet encens était là quelque part à l’attendre. Alors, elle se promenait depuis quelques jours avec curiosité dans la ville, visitant les boutiques, les marchands, mais aussi les temples dédiés aux divers cultes. Parfois, le goût lui prenait de prêcher la paix et la sérénité de la Déesse baleine, parfois sur une petite place à l’ombre des habitations, et le plus souvent sur les plages attenantes à la bourgade. Bref, elle vivait sa meilleure vie de prêtresse en vagabondage dans une cité qui ne lui voulait évidemment que du bien.
Pour en revenir à cette chaude matinée, Atahara faisait rouler les pièces de monnaie dans sa main en marchant en direction de la plage. La Déesse l’appelait pour communier, ou peut-être avait-elle simplement envie de bronzer un peu au soleil ? L’un allant souvent de pair avec l’autre dans les cultes d’Améthyste, il était difficile de savoir quelle était la source réelle de sa motivation. C’était sans compter sur la présence d’un autre prêcheur qui s’était installé sur sa plage tant convoitée. Ce dernier appelait à prier pour un quelconque Dieu tempétueux qui amènerait le fléau marin sur la cité si personne ne daignait lui faire d’offrande. La prière par la terreur horrifiant Atahara qui s’éloigna pour finalement s’installer à l’ombre d’un grand arbre. Une source torpeur s'empare de la prêtresse qui s'endormit avant d’être réveillée par un cri. Une vieille femme venait de se faire voler ses effets personnels et appelait à l’aide. Qui irait bien aider cette femme-là ?
Il faisait beau et chaud dans ce village d’Afila. Atahara venait de vendre quelques babioles de la mer qu’elle avait trouvées en nageant. Quelques poissons, des algues et quelques coquillages, rien d’extraordinaire, mais suffisamment pour pouvoir rester quelques nuits supplémentaires sous un toit couvert. Le marchand lui donna sa monnaie et la prêtresse n’avait plus qu’à profiter de la longue journée qui se profilait devant elle. Une belle journée pour tenter d’amener un peu de spiritualité dans cette ville victime de la brutalité de certains commerçants qui ne pensent qu’à un profit bien égoïste.
Loin de son temple d’Aramila, elle n’était nullement inquiète pour la petite communauté qui l’entourait. Libre et confiante, elle avait laissé les clés à des voisins pour qu’ils puissent venir communier à leur convenance et en toute simplicité. De toute façon, il n’y avait pas grand chose de valeur à récupérer dans le temple voué à une déesse du culte d’Améthyste, alors elle pouvait bien faire confiance aux gens du quartier. Et puis sa promesse avait été faite de revenir avec un objet d’Afila, quelque chose qui améliorerait les séances de méditation en groupe. En effet, l'encens se vendait très bien par ici et Atahara était persuadée que cramer quelques bâtons d’encens améliorés à base d’algue permettraient une meilleure conscience vers la Déesse baleine. Enfin, c’est ce que sa facette spirituelle et légèrement loufoque aimait à penser.
Malheureusement pour notre prêtresse, sa recherche n’avait pas encore porté ses fruits. Les étals des commerçants étaient abondants en de multiples ressources diverses et variées, mais les encens proposés ne lui convenaient guère. Optimiste, l’évidence était tout de même très claire dans son esprit, cet encens était là quelque part à l’attendre. Alors, elle se promenait depuis quelques jours avec curiosité dans la ville, visitant les boutiques, les marchands, mais aussi les temples dédiés aux divers cultes. Parfois, le goût lui prenait de prêcher la paix et la sérénité de la Déesse baleine, parfois sur une petite place à l’ombre des habitations, et le plus souvent sur les plages attenantes à la bourgade. Bref, elle vivait sa meilleure vie de prêtresse en vagabondage dans une cité qui ne lui voulait évidemment que du bien.
Pour en revenir à cette chaude matinée, Atahara faisait rouler les pièces de monnaie dans sa main en marchant en direction de la plage. La Déesse l’appelait pour communier, ou peut-être avait-elle simplement envie de bronzer un peu au soleil ? L’un allant souvent de pair avec l’autre dans les cultes d’Améthyste, il était difficile de savoir quelle était la source réelle de sa motivation. C’était sans compter sur la présence d’un autre prêcheur qui s’était installé sur sa plage tant convoitée. Ce dernier appelait à prier pour un quelconque Dieu tempétueux qui amènerait le fléau marin sur la cité si personne ne daignait lui faire d’offrande. La prière par la terreur horrifiant Atahara qui s’éloigna pour finalement s’installer à l’ombre d’un grand arbre. Une source torpeur s'empare de la prêtresse qui s'endormit avant d’être réveillée par un cri. Une vieille femme venait de se faire voler ses effets personnels et appelait à l’aide. Qui irait bien aider cette femme-là ?
- Pour MORD:
Dernière édition par Atahara le Lun 25 Déc - 18:39, édité 1 fois