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[Animation] ALIX in wonderland

[Animation] ALIX in wonderland Brandw10
Mar 21 Fév - 21:59

ALIX in wonderland

Projet ALIX

D'abord, c'est une lumière aveuglante qui vous surprend. Vous ne venez pas de vous réveiller non, c'est comme si vous étiez déjà là, mais à présent vous voyez. Vous constatez : les murs blancs en placo, le matériel de bureau un peu partout. La décoration n'est pas vraiment le point fort de ces Epistopolitains. Vous voilà à un étage de cette tour dont on vous a parlé, un immeuble que vous n'avez probablement jamais visité. Vous vous rappelez qu'il fait dix étages, reliés par une cage d'escaliers et deux ascenseurs. La nuit vous environne et, en vous rapprochant des vitres ,vous ne constatez rien d'autre que l'obscurité à l'extérieur, sinon quelques lumières floues au loin tentant d'imiter des éclairages ? un trafic routier ?

Tout est silencieux... ou presque. Des bruits et des voix au-delà des boxes environnants vous rappellent que vous n'êtes pas seul(e). Une dizaine de personnes doit avoir atterri avec vous à cet étage. Et dans le lot, il peut y avoir des ennemis, il peut y avoir des jokers qui vont essayer de vous arracher votre unique secret. Et pour ceux qui souhaiteraient employer la force, il semblerait rien ne puisse les en empêcher. Vous voici dans un enfer dont vous ne pourrez sortir que lorsque vous aurez gagné... ou bien perdu.

Bang !

Ce n'est pas un coup de départ. Un coup de feu a bien été tiré. Des armes existent dans cette simulation ou bien s'agit-il d'avantages offerts aux complices ? En vous réfugiant sous un bureau, vous trouvez un couteau dans la corbeille. Non, c'est bien un coup des développeurs... et ils ont jugé que tous les moyens seraient bons pour rendre ce petit jeu plus amusant.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour soutirer les informations qui vous intéressent... ou empêcher les autres de le faire pour vous.

Hors-RP : Votre personnage ne peut mourir, même s'il est grièvement blessé. Sa blessure se refermera au bout d'un certain temps, dépendamment de sa gravité. Par contre vous pouvez ressentir la douleur. Pour ceux qui aimeraient en jouer : Trigger Warnings obligatoires + spoilers ! Par ailleurs les possessions et pouvoirs du monde réel ne sont pas utilisables !


Dernière édition par Uhr le Mar 27 Juin - 20:26, édité 1 fois
Mer 22 Fév - 0:34
Jisène ouvrit de nouveau les yeux sur l'épouvantable décors monotone. Titubant dans les couloirs jusqu'à déboucher sur un espace ouvert, il pesta devant le dédale bureaucratique et ses petits boxes éparpillés. Mais il changea bien vite d'attitude à l'approche d'une présence dans son dos.
Volte-face.

- Ah ! Jeune homme, vous tombez à pique ! J'ai du m'égarer… Comment retourner à la réception ?
- La… la réception ? Hoqueta l'autre, comme prit en faute, cachant précipitamment ses mains dans son dos avec maladresse.
- Hé bien… suite à cette étrange cérémonie nous devions bien être mené quelque part… En ma qualité de performeur, je crains qu'il n'y ait eu erreur, pensez-vous que ce soit là une scène appropriée !
- Oh… *Silence* bien évidement monsieur ! Si vous voulez bien me rappeler votre carte ? Il souriait, le malicieux, flairant le coup facile.
- Ma carte ? Vous également vous êtes dans l'erreur ! Je ne suis pas membre, mais simple invité. Enfin… je le saurais tout de même… Non ? Il y a bien une limite au secret d'un cercle.
- Je… euh, c'est que les invités, également, ont reçu une carte en guise de carton d'invitation.

C'était tout à son honneur, celui-ci ne se laissait pas déstabiliser et s'hasardait à l'improvisation.

- Mais vous avez parfaitement raison… en admettant que je sois de la partie mais que ma carte ait malheureusement finit calcinée et que ma mémoire défaille, que proposeriez vous ?

L'acteur sorti une cigarette de son étui et l'alluma prestement à l'aide d'un petit briquet plastique qu'il avait déniché il ne savait plus où. Le goût nostalgique du tabac sanctain l'envahit alors que l'homme perdait patience.

- Bon… arrête tes conneries ! Ta couleur, ta valeur, c'est tout ce qui importe !

Déclic de cran d’arrêt. Si peu d'imagination. Stress et importance de l’enjeu avait suffit ; qu'il était triste de voir tant de précipitation.
Jisène expira un nuage de fumée avant de se détourner, sans saluer.

- Ne vous donnez pas cette peine, je trouverais bien seul.

L'homme hoqueta de nouveau alors qu'il découvrait, sous un néon, l'arrière du crâne glitché de l'acteur.
Il ne lui avait pas fallut longtemps pour agacer un participant peu patient. Brûler carte et enveloppe face à lui avait été un déclencheur... peu fatal au final.
Un instant, il s'était même sentit accordé.
Étrange impression lorsqu'il y pensait.
Mer 22 Fév - 11:36
Une lumière. Peu de temps après, un bruit. Au moins, elle en était certaine, ses sens lui avaient été rendus. Peu impressionnée, Elvira préféra explorer les lieux. Il serait toujours temps de s'inquiéter plus tard. Après tout, elle se trouvait vraisemblablement dans une pièce assez petite. Autrement dit que, malgré le peu de luminosité, elle aurait parfaitement pu s'en rendre compte si elle n'était pas seule. Les mouvements, il n'était pas nécessaire de bien voir pour les percevoir. À partir de là, deux solutions : soit elle était vraiment seule, soit l'autre personne, s'il y en avait une, ne bougeait pas... Ce qui voudrait dire qu'elle savait qu'Elvira était présente et voulait la surprendre... Il était bien plus rassurant de se dire qu'elle était seule. Oui, il fallait s'en convaincre.

En explorant les lieux, elle fit une découverte. Posé là, innocemment, sur une table, se trouvait... Un scalpel ? Vraiment ? Que faisait-il là ? On n'était pas dans un hôpital... Ou peut-être que si ? Après tout, personne ne leur avait dit à quoi servait ce bâtiment. Quoi qu'il en soit, elle ne savait pas à quoi s'attendre, donc, partir armée, même si son arme n'avait pas l'air d'en être une, ne serait que de la pure prudence. Alors, elle s'en saisit, cachant la lame dans ses vêtements, puis se décida à sortir de cette pièce vide. Qu'allait-elle trouver dehors ? Seul l'avenir le dirait...
Mer 22 Fév - 11:46
Elle n'avait absolument rien suivi de ce qu'il s'était passé. Pour la jeune forestière, la technologie était assez proche de la magie. Mais, en tant que magicienne elle-même, elle savait que la meilleure solution était de ne pas chercher à comprendre. Alors, elle se contenta d'observer. Lorsqu'elle entendit et ressentit à travers tout son être ce fameux coup de feu, elle sut. Elle sut qu'elle ne voulait lus participer. Il lui fallait trouver un moyen de partir, de s'enfuir, et de préférence sans être vue.

Alors, elle observa les lieux... Et avisa rapidement ce qui semblait être une canalisation. Hum... Elle n'était pas très grande, peut-être qu'elle pourrait aller s'y cacher ? Aussitôt pensé, aussitôt fait. Elle passait tout juste, mais cela était suffisant. Se faisant la plus petite possible, elle suivit le boyau. En le suivant jusqu'au bout, peut-être finirait-elle dans un égoût, autrement dit, hors du bâtiment ? Mais il y avait également un autre avantage : si elle parvenait à rester silencieuse, personne ne la détecterait, et elle pourrait entendre de nombreuses conversations, car un tel boyau devait passer un peu partout dans le bâtiment. Alors, peut-être pourrait-elle finalement gagner sans menacer qui que ce soit ? En toute discrétion, en espionnant sans que personne ne réalise sa présence, comme d'habitude ?
Mer 22 Fév - 15:39
  Instructions : Collecter des données sur la nouvelle technologie WR. Faire durer la partie un maximum de temps.

  Commentaire de Dr.Machin : "Ces hurluberlus de chez Crystech pensent vraiment pouvoir garder leur projet pour eux seuls ? Ils ont refusé toute présentation à nos investisseurs les plus belliqueux sous prétexte qu'il n'y avait là aucune application militaire. Cette affirmation est évidemment fausse car il y a TOUJOURS une application militaire aux nouvelles technologies, ce n'est que dans l'ordre des choses. PAMFA-00, collecte le plus de preuve possible et nous les recracherons aux investisseurs qui feront ensuite pression sur eux. Tous les moyens sont bons."


- - -

  Autour d'elle, Pamyfja découvrit le chaos. Coups de feu, cris de rage et de peur, hurlements en tous sens, et même une chaise volante ! Décidément, les gens étaient motivés aujourd'hui.

  L'automate imprima dans sa mémoire ce spectacle des plus pittoresque et décida de prendre le rôle qu'elle s'était imaginée. Naviguant nonchalamment au milieu d'une mer déchainée, elle sautillait comme un cabri sur ses deux jambes et s'approcha avec un grand sourire de deux personnes terrorisés, cachés derrière un banc. L'un d'eux la menaça avec un cutter, mais hésita face à l'apparence étrange de cet automate. En était-elle seulement un ?

  -Salutations joueurs ! Comment appréciez-vous ce petit divertissement organisé par notre chère Ethan Kreed ?

  -C'est une horreur ! Cria l'un.

  -Tu nous veux quoi d'abord ? Demanda l'autre.

  -Je suis Estelle, un personnage non joueur mis à votre disposition durant ce jeu. Souhaiteriez-vous avoir un indice concernant votre âme sœur ?

  -C'est trop beau pour être vrai, non ?

  -Vous avez parfaitement raison, réagit "Estelle", et c'est pour ça qu'il y a une petite condition. Vous devez être en présence d'un binôme qui aura aussi connaissance de l'indice que vous recevrez.

  -Comment ça marche exactement ?

  Pamyfja désigna une porte donnant sur une petite pièce qui n'avait pas encore été saccagé.

  -Après vous.
Mer 22 Fév - 18:37

ALIX in wonderland

Avec Des fous



Comment m’étais-je retrouvé embarqué dans cette expérience technologique ? Je soupçonnais ma Sapiarque de sœur d’y avoir fourré le bout de son nez. Des fils me sortaient de partout, je m’allongeais sur le transat avant de me retrouver dans un bureau. Quelle drôle d’impression. J’étais seul, le coup d’une arme à feu résonna. Mon cœur accélérait, je m’accroupis par réflexe trouvant une lame servant sûrement d’ouvre-courrier pour le bureaucrate qui travaillait là … Non, tout cela était faux. Je me touchais le bras, le torse … Tout paraît si réel. Sauf ce petit carré dans ma vision, ma carte secrète. Où qu’aille mon regard je ne pouvais l’ignorer.
La porte s’ouvre :

- Et bien l’ami ! Bienvenu dans le jeu, j’espère que tu ne comptais pas y rester longtemps. Révèle moi ta carte et tu sortiras du jeu sans douleur. Sinon …

Il tenait un couteau aussi. Tout ceci n’était pas du hasard et je commençais à comprendre le but réel de ce “jeu”. Voir jusqu’où sont capables les participants pour gagner. Pouvoir blesser, tuer ? Sans impunité, assouvir ses désirs de violence sans aucun blâme. Qui étaient les plus tordus, les créateurs ou ceux qui se prêtaient au lugubre jeu ?

- Je vois que tu préfères la douleur !

Il se jeta sur moi, d’une esquive j’évitais que la lame se plante entre mes yeux, elle ripa sur ma peau en arrachant un bout au passage. L’adrénaline m’empêcha de sentir la souffrance de la blessure dans les premières minutes. Je n’étais pas homme à me battre, je n’avais ni la technique, ni la force. Je repoussais l’homme comme je pus avant de lui jeter tout ce qui me passait entre les mains. Il rit.

- Tu crois vraiment que …

Une balle transperça son épaule. Il se tourna, une autre traversa son crâne. Une femme apparue alors sur le pas de la porte.

- Toi bouge pas si tu ne veux pas finir pareil. T’inquiète, il va revenir à lui, je le cuisinerai quand il rouvrira les yeux. Dis moi tout, quelle est ta carte ?

J’étais en enfer …
Mer 22 Fév - 19:44

ALIX in wonderland

Les joie de l'immortalité (et non immoralité)



Le premier réflexe de la scientifique est de tenter de se protéger de la lumière qui passe par la fenêtre du bureau où elle se trouve, pour finalement se rendre compte… Qu’elle ne lui fait rien, elle n’a pas mal et ses yeux ne la brûlent plus. Un espoir fou né en elle, elle regarde ses mains espérant les retrouver blanche et lisse comme autrefois, mais son espoir est bien vite brisé, ses mains sont rouge et couverte par de nombreuses balafres.

- Évidemment, ça ne pouvait pas être si simple…

Elle est déçue, mais elle se contentera de la perte de sa photosensibilité pour le moment.
Un coup de feu retentit la faisant sursauter. La scientifique rouge fronce les sourcilles. Il y a des armes dans ce “jeu”? Elle remarque l’arme blanche et la ramasse, cela pourra lui être utile.
Rassurée par le couteau, elle décide de s'aventurer à l'extérieur du bureau où elle se trouve.

La, elle trouve un homme, effondré dans une mare de sang, il est manifestement mort, on peut mourir dans ce “jeu” ? Comme pour répondre à sa question muette dans une grande inspiration, le joueur reprend vie.
Surprise, Krista agit par réflexe et le poignarde en pleine gorge, lui sectionnant la carotide.

- Oups. Mauvais réflexe.

Désireuse de comprendre comment tout cela fonctionne, elle décide d’attendre et là l’homme se réveille de nouveau. Son regard se braque sur elle.

- Salope ! Tu m’as buté ! Je vais te le faire payEUUURGGBL !!!

N’ayant aucune envie de l’entendre cracher son venin, Krista lui tranche de nouveau la gorge et le regarde mourir en s'étouffant avec son sang.

- Merci pour ta contribution.

Krista se relève et laisse le cadavre derrière elle. Elle ne peut pas mourir ici, c'est intéressant. Puis elle s'arrête. Quand est-il de la douleur ? La scientifique se retourne et fixe le “mort”, elle va devoir attendre qu’il se réveille pour tester ça. La mutante sourit. Ce jeu promet d'être amusant finalement.
Mer 22 Fév - 19:58
Epistoli, une fois de plus, enflammait la jalousie d'Ekaterina IV.

D'abord l'éveil après chargement de sa nouvelle réalité, comme il était étrange de poser le regard sur cet univers mathématique.  Ses sens s'activèrent, sans qu'Ekaterina IV ne puisse déduire une latence programmée.  Ce jeu lui semblait à tout point extravagant et son esprit foncièrement scientifique s'activa, listant les différentes règles qui lui étaient connues, comme celles inconnues.

D'abord la pièce, le coup de feu, l'isolement.  Point de départ ?  Comme pour l'exploration une fois perdue au sein de la brume, elle se devait d'établir un périmètre.  L'air lui semblait plus lourd que dans la réalité et son corps moins vif...  Ainsi, ce bijou de technologie ne parvenait point à représenter la biologie raciale ?  Une règle qu'elle prit soin de garder auréolée au néon dans son esprit cartésien.

Et si ?...

Sujet sensible:

Elle se trouvait désormais dans le long couloir qui donnait entre les boxes, nonchalante : mains aux poches, l'immaculée de sa tenue encore entachée par sa petite expérience.  Regard bas, faciès fermé, elle lançait gaiement aux autres de son étage :

Âme sœur, âme sœur, vous êtes en retard pour le thé !
Ven 24 Fév - 16:24
Ils pénétrèrent dans un bureau vitré avec une magnifique vue sur le vide virtuel. Une simple chaise accompagnée d'un bureau totalement épuré trônait au milieu de la pièce. Comme si cela faisait partie de ses protocoles, Pamyfja contourna gracieusement le contreplaqué de piètre qualité et s'assit avec précaution. Sans ciller, elle sourit de nouveau à ses deux proies.

  -Laissez-moi réitérer ma proposition. Je peux vous donner à chacun un indice, mais votre binôme ici présent devra être mis au courant, vous mettant ainsi un peu plus en danger tout en vous rapprochant de votre but.

  -Je prend ce risque, déclara le plus crédule, dis-moi tout.

  -Très bien. Dans ce cas, venez me souffler votre carte à l'oreille pour recevoir votre indice.

  Celui-ci allait s'exécuter sans protester, mais son ami de fortune ne gobait pas cette histoire aussi facilement. Il l'arrêta en le retenant par le bras.

  -Ça ne fait aucun sens, pourquoi une IA devrait nous demander notre carte ? Tu n'es pas censé avoir accès à ce genre d'information ?

  -Votre inquiétude est fondée, mais en vérité, l'explication est très simple.

  "Estelle" commença à parler de cyber sécurité avec des termes extrêmement pointus et à une vitesse inhumaine. N'importe qui serait largué par un tel charabia et même un développeur vétéran lui aurait demandé en rougissant de répéter plus lentement. Cependant, cette réponse ne sembla pas satisfaire le sceptique et il se contenta de se jeter sur elle avec son cutter. La lame entra profondément dans son épaule, mais avec le stoïcisme des machines sans âme, elle le regardait droit dans les yeux avec toujours le même sourire, bien qu'intérieurement, elle souffrait terriblement. Stupéfait par ce manque de réaction, le sceptique recula et laissa son compagnon approché l'IA.

  Dans un souffle, il lui révéla sa carte.
Sam 25 Fév - 11:27
Alors qu'elle progressait dans l'étroit boyau, comme prévu, elle antendit des voix. Décidemment, comment en était-elle arrivée là ? Tout ce qu'elle entendait parlait de violence, de meurtre, même ? Quelle horreur... D'un autre côté... Elle ne pouvait nier le soulagement induit par le fait de ne plus ressentir les émotions de tout le monde autour d'elle. Nul doute que, si tel était encore le cas, elle n'y aurait pas survécu...

Toute à ses réflexions, elle oublia de faire attention à son itinéraire, et ne réalisa pas que le conduit changeait soudain d'inclinaison. Alors, elle glissa. Néanmoins, elle eut la présence d'esprit de ne pas tenter de se rattraper à quoi que ce soit, ce qui, en plus d'être impossible, l'aurait sûrement brûlée, en raison du frottement contre le métal de la canalisation.

Sa chute lui sembla interminable, jusqu'à ce que, soudain, elle quitte sans le réaliser tout de suite son toboggan de fortune, pour atterrir sur le sol dur d'une autre pièce. Sonnée, elle mit un moment à réaliser où elle se trouvait... Et surtout, dans quelle situation. Néanmoins, elle trouva le temps de se demander combien d'étages elle avait descendus, jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre, dans un ricanement.

- Eh bien, en voilà une qui est bien pressée de vouloir venir nous révéler sa carte ! Allez, Mademoiselle, je t'écoute.

- Euh...

Elle se releva tant bien que mal pour faire face à la femme, avant de lancer :

- Vous parlez de ce carré blanc avec des choses dessinées dessus ? J'aimerais beaucoup vous aider, mais je ne sais même pas comment décrire ces dessins, pour commencer...
Sam 25 Fév - 11:40
Elle était donc sortie de sa pièce. Mais elle n'était pas plus avancée. Apparemment, le but était de trouver d'autres joueurs, non ? Alors, où aller pour les croiser ?

Elle en était là de ses réflexions lorsqu'elle vit une lame passer à un cheveu d'elle. Hum ? Elle n'avait même pas cherché à esquiver, et n'était pas blessée ? Elle se retourna alors, se retrouvant face à face avec une jeune femme, visiblement déstabilisée par son échec.

- Euh... Ta... Ta carte !

Tel un professeur déçu de son élève, Elvira secoua la tête, puis se saisit de la lame, qu'elle secoua un peu. Cela la blessa, mais eut l'effet escompté : la poignée échappa des mains de son opposante. Se donnant des airs d'experte, Elvira lança alors :

- Lorsque l'on veut lancer un combat, l'évidence est de ne pas rater sa cible, surtout lorsqu'elle est aussi facile à abattre, et, surtout, s'accrocher à son arme. Je n'aurais pas dû pouvoir vous désarmer aussi facilement.

Puis, d'un geste qui fut plus efficace que prévu, tentant de ne pas laisser percevoir sa surprise, elle plaça la poignée de l'épée plutôt que sa lame dans sa main et vint placer la pointe de la lame sur la gorge de la femme, dans une posture classique de menace.

- Ensuite, on menace, et on demande : "Ta carte, ou je te tue !"

L'autre hocha la tête, semblant s'étre prise au jeu et incarner son rôle d'élève... Elvira soupira.

- Donc ? La carte ?

Pour toute réponse, elle eut droit à un bafouillage incompréhensible. Mais franchement, qui lui avait donné quelqu'un d'aussi nul ? Elle ne valait même pas la peine de servir de cobaye pour que la strigoi sache si elle était capable de tuer.

- Enfin, allez-vous-en. Trouvez-vous une arme que vous savez manier si vous en voulez une, je garde celle-là. Et, par pitié, SOYEZ PLUS CONVAINCANTE !

Sur ces mots, elle s'éloigna. Elle disposait à présent de deux armes... Mais était-ce utile ? Elle ne savait pas les manier aussi bien qu'elle le prétendait...
Dim 26 Fév - 11:52
“ Rien ne sera réel, petite Prune. ”

Les mots résonnent encore dans ta tête, la voix chaleureuse de Papa et la douceur de ses doigts effleurant ta joue lorsqu'il fut temps pour toi de gagner les dispositifs de "mise en veille". Tu te souviens avoir trépigné, les prunelles débordant d'étoiles lorsque tu as eu vent de cette nouvelle création. Sublime ! Merveilleuse ! Magique ! Une réalité alternative ?? Une nouvelle façon de remettre en question la légitimité de l'existence ?? La possibilité que toi, lui, tout le monde, ne soient qu'une création farfelue, une simulation d'univers ?? Tu n'as jamais été autant excité de ta vie, pas même quand tu as allumé IAN pour la première fois — pardon IAN, tu le sais qu'elle t'aime, hein ??

Rien n'est réel. Pas même cette odeur iodée qui vagabonde dans les couloirs. Ni les cris de douleur, de peur, de rage. Une simulation... Un peu comme une pièce de théâtre à taille humaine, finalement ? Et donc, ce petit groupe d'énergumènes qui te cavale après, scandant ton prénom en t'ordonnant de leur filer ta carte, n'existe pas non plus, pas vrai ??? Tant de questions. Toujours, toujours des questions.

Ça t'apprendra à ouvrir des portes au hasard, on t'a toujours dit de faire attention à toi ! Mais bon, rien n'est réel, alors Papa ne devrait pas trop t'en vouloir...?

Tu envisages d'user d'un petit œuf ornant ta ceinture. Cinq œufs sombres, à dégoupiller, puis lancer à la main, ou bien avec ce... Pistolet ? C'est bien un pistolet-petitœufs, non ? C'est-à-dire que t'envisageais pas de faire la course avec qui que ce soit, toi tu voulais surtout observer cette simulation, en chiner les secrets pour ressortir de là comme une enfant après un après-midi entier à la foire. Il va bien falloir leur faire comprendre que c'est pas très poli, de te courir après comme ça.

Et que tu dégoupilles, te retournes d'un bond, déposes le petit œuf à tes pieds. Ils s'arrêtent, enfin, le souffle aussi court que le tien. Ah ! On fait moins les malins ! Silence. Et qu'on s'observe en chien de faïence. Les secondes s'étirent, tu envoies l'œuf dans la foule avec le pied, ta main se hasarde sur une poignée (c'est dingue ça, t'apprendras donc jamais ?!) et tu disparais dans une nouvelle pièce tandis que derrière toi, les gredins s'envolent et s'éparpillent en hurlant.

Efficace, ce petit œuf, tu devrais en chercher plus.

Soupir. Tu te laisses glisser contre la porte, jusqu'à t'asseoir sur le sol. Respiration courte, mais soulager. Enfin. Jusqu'à ce que tu prennes conscience que tu n'es — toujours pas — seule, dans cette pièce.

« Milles excuses ! Je ne voulais pas vous déranger en pleine... Experience ?? »
Lun 27 Fév - 10:41

ALIX in wonderland

Avec Des fous



La mort du joueur fut rapide sous l'arme à feu de la femme. Sa résurrection fut lente est douloureuse. Elle se délecte de ce moment en s'approchant du corps qui se tortillait, le plomb sortait doucement du front arrachant des cris à la victime.

J'observais la scène comme hypnotisé, crispé sous la tension de l'événement. C'était irréel. Littéralement certes, mais je ne pouvais croire qu'en l'espace de quelques minutes le jeu prit cette tournure. L'homme ne connait donc que la violence pour résoudre ses problèmes ?
J'entendis l'homme révéler sa carte. La femme sourit et lui retira une balle au même endroit. Je sursautais devant cette brutalité.

- De toute façon il est éliminé du jeu, il va se dématérialiser. A ton tour !

Elle s'approcha et tira. Avais-je une bonne étoile ? Un cliquetis se fit entendre, elle n'avait plus de munitions. Toujours compter ses balles.
Un bruit sourd se fit longuement attendre, nos sens en alerte, une masse finit par tomber d'une grille d'aération. La femme readit aussitôt, braquant son arme déchargée vers le corps nouvellement arrivé, lui ordonnant d'annoncer sa carte.
La jeune femme répondit une phrase candide qui déplu à la joueuse. Profitant de la diversion je me jetais sur la femme armée pour lui planter le couteau de bureau derrière le genou. Elle s'écroula en lâchant son arme déchargée que je récupérais sans vergogne. Je ne cherchais même pas à lui faire révéler sa carte, je savais que je perdrais mon temps. Attrapant la main de la jeune hespéride je l'invitais à me suivre.

- Faut partir !

Mar 28 Fév - 22:38
Tout s'était passé beaucoup trop vite. Alors qu'Halie réalisait trop tard qu'elle avait été menacée de ce qui semblait être une arme, quelqu'un vint se jeter sur la propriétait de cet objet et la blessa... Ce qui la choqua d'autant plus, c'était qu'elle connaissait cette personne ! Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait. Lors de leur rencontre, il lui avait en effet prouvé qu'il en fallait peu pour l'émouvoir, et elle assistait à présent à une nouvelle démonstration.

Mais d'un autre côté, s'il était vraiment si insensible, pourquoi donc l'entraînait-il dans sa fuite ? Il y avait décidemment quelque chose qu'elle ne comprenait pas chez les humains... Et chez les autres êtres en général, d'ailleurs.

Quoi qu'il en soit, elle se laissa entraîner. Où allaient-ils ? Elle n'en avait aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'ils "partaient"... Et cela l'arrangeait bien. Elle avait de nombreuses questions à lui poser, mais, même elle, elle se rendait bien compte que ce n'était ni le lieu, ni le moment pour cela.

Alors, elle continua à le suivre. Il leur fallait quitter cet enfer avant toutes choses. Finalement, elle resserra sa prise sur la main de l'humain : après tout, même si elle avait l'habitude de courir, c'était dans les branches. Sur la terre ferme, elle avait l'agilité d'un nouveau-né... Sans compter qu'elle avait l'impression que, depuis son entrée dans ce lieu étrange, elle avait perdu, en plus de ses pouvoirs, la plupart de ses capacités physiques. En résumé, elle avait eu de la chance de se trouver un allié, car seule, elle ne servirait à rien. D'un autre côté... Peut-être était-ce l'occasion de faire de ses cornes autre chose qu'un ordnement encombrant ? Si jamais ils croisaient quelqu'un d'hostile, elle voulait tenter de les défendre. Pas par bravade ou autre fierté mal placée, non... Mais plutôt pour se prouver à elle-même qu'elle était encore bonne à quelque chose.
Mer 1 Mar - 19:41
Les règles étaient clairs. Celui qui révélait sa carte à un autre était automatiquement disqualifié. Fatalement, ce fut ce qui arriva au crédule qui disparut avec une expression ahurie.

  -Sale garce ! Cria l'autre, révolté.

  -Tous les moyens sont bons… Marmonna Pamyfja.

  Dans un assaut sauvage, l'autre lui sauta dessus une nouvelle fois avec son fidèle cutter, mais cette fois ci, l'automate se défendit. Pris au dépourvu, il fut rapidement désarmé et à la merci d'"Estelle". Celle-ci bloqua la porte avec une chaise ; le temps était venu pour vérifier la précision de l'anatomie et des entrailles des avatars. Avec une sombre expression, elle démarra son autopsie.

  -Je suis désolée.

- - -

  Dans un fracas monstrueux, Pamyfja passa au travers du plafond et chuta un étage plus bas. Elle était recouverte de poussière et plusieurs parties de son corps étaient grandement abîmées. Au moins, elle n'aurait pas eu besoin de se mutiler elle-même pour faire des observations sur les douleurs générées par la simulation. Après avoir essuyée autant de coup, elle pouvait affirmer sans douter que cette technologie WR pourrait servir d'instrument de torture.

  L'automate se retourna pendant que son corps se régénérait comme par magie et elle découvrit une femme qui avait eu la joie de la voir traverser le plafond. L'automate s'épousseta et la salua avec un sourire.

  -Bonjour ! Si j'étais vous, j'éviterais l'étage du dessus. Quelqu'un à récemment mis la main sur un lance grenade et semble grandement s'amuser.

  Pamyfja observa la femme de haut en bas, apparemment curieuse ou intéressée par quelque chose.

  -Cela peut vous sembler indiscret, mais j'ai une question. En qu'elle matière vos vêtements sont-ils faits ?
Mer 1 Mar - 21:51
Alors qu'elle parcourait les couloirs, plus encombrée qu'autre chose par l'arme récemment volée, mais refusant de s'en séparer, simplement parce que, dans son esprit, elle la rendait plus menaçante et donc permettait qu'on la laisse tranquille, une masse s'écrasa devant elle, très clairement venue du plafond. Surprise, elle laissa échapper un cri et lâcha son arme alors qu'elle faisait quelques pas en arrière.

Et voilà que la personne se levait et s'époussetait tranquillement... Elvira ne s'en sentait que moins à l'aise. L'épée hors de portée, elle se saisit discrètement du scalpel, qu'elle gardait pour l'instant caché dans sa manche. Au moins, elle n'était pas sans défense... Mais il était inutile de se montrer menaçante si la créature ne l'attaquait pas. Si elle finissait par prendre part à un combat, il ne fallait absolument pas que ce soit elle qui l'ait déclenché ! Elle, son arme, c'était les mots. Inutile de se ridiculiser en lançant une offensive qu'elle ne saurait pas mener.

Et voilà que l'être devant elle se mettait à parler comme si de rien n'était. Comme s'il ne venait pas de traverser le plafond. Mais enfin ! Aucun être normalement constitué ne pouvait survivre à une telle expérience ! Alors, agacée, et probablement plus agressive qu'elle ne l'aurait voulu, elle lança comme seule réponse aux mots qu'elle n'avait pas écoutés :

- Pourquoi êtes-vous encore en vie ?
Sam 4 Mar - 16:03

ALIX in wonderland

Projet ALIX

La moitié du temps s’est écoulé et déjà plusieurs ont succombé aux pièges qui leur ont été tendus, donnant des indices trop parlants ou dévoilant carrément leur carte sous un coup de bluff, entrainant de ce fait leur âme sœur avec eux. Près de la moitié des joueurs ont désormais été éliminés. À l’extérieur, les spectateurs sont sur le qui-vive et les paris vont de bon train. Comme les joueurs, ceux-ci tentent de déterminer les couples possibles, profitant des multiples écrans pour accumuler des indices et spéculer sur les gagnants du jeu. De leur côté, on sait qu’il ne reste aucune carte de Pique en jeu.  

Le chaos règne dans la simulation. Des explosions ont causé des trous béants dans les planchers et les murs, des meubles ont volé dans tous les sens et des portes ont été détachées de leurs gonds. Peu à peu, les joueurs comprennent que la violence n’est qu’une façade et qu’il n’y a que la ruse pour parvenir à leurs fins. Ici et là, des alliances se créent et des indices se diffusent. Certains acceptent de dévoiler la couleur de leur carte afin d’apprendre celle de leur voisin, d’autres tentent d’intimider d’autres joueurs pour soutirer des confidences, d’autres encore se cachent en espérant glaner des indices sans se faire voir. Au travers des tactiques toutes plus originales les unes que les autres, différentes rumeurs sur la valeur des cartes encore en circulation commencent à se propager parmi les joueurs.  

– Provoquons un peu les choses, exprima gaiement Ethan Kreed.  

Il se pencha vers l’avant, donna des indications à un technicien et se releva, tout sourire.  

– Dix étages, c’est bien trop. Et si nous réduisions cela ? demanda-t-il, galvanisé par l’enthousiasme de la foule.  

Soudain, le plancher des étages pairs s’ouvre sous les pieds des participants, les précipitants à l’étage inférieur. Déjà, des joueurs ne s’étant jamais croisés ont l’occasion d’interagir pour la première fois. Ceux blessés dans leur chute se relèvent rapidement, tout comme ceux ayant reçu un participant sur la tête. Puis, des murs disparaissent. Des participants isolés dans une pièce se retrouvent soudainement au centre d’une grande aire ouverte, les prenant au dépourvu et mettant en péril la stratégie de certains.  

Moins de joueurs, moins d’espace.  
Les confrontations sont imminentes.
Dim 5 Mar - 0:21
Pamyfja cligna deux fois des yeux ; l'on avait ignoré sa question.

  -Le jeu ne laisse pas les participants mourir et ceux-ci se régénèrent rapidement après avoir subi des dégâts, qu'importe la gravité de leur blessure. Cependant, la douleur subsiste bel et bien. Je vous recommande d'éviter les coups pour votre bien être mental.

  Répondre à sa question semblait futile, mais l'automate arrivait à une impasse et ne pouvait plus suffisamment expérimenter au sein de la simulation pour avoir des résultats intéressants. Après avoir testé de nombreux matériaux, elle avait souhaité trouver des produits chimiques pour provoquer des réactions intéressantes, mais la seule chose qui semblait exister ici était la poudre à canon.

  Soudainement, une voix retentie et amena avec elle du changement dans le bâtiment. Le plafond disparu d'une bien étrange manière et les participants du dessus finirent par tomber un à un à cet étage, un peu comme Pamyfja un peu plus tôt. Elle reconnue d'ailleurs l'homme au lance grenade et s'approcha de lui avec un sourire alors qu'il se relevait péniblement.

  -Vous "tombez" bien.

  Elle lui décocha un coup de sabot phénoménal qui l'envoya valser plus loin dans la pièce. Pamy ôta les deux grenades qui restaient à l'intérieur, en ouvra une et lança son contenu sur celui qu'elle venait de dégommer. D'une main experte, elle réarma l'engin avec la dernière munition et tira sur le pauvre homme qui hurlait maintenant au travers des flammes qui le couvraient.

  L'automate se retourna vers la femme qu'elle venait de rencontrer et lui servit le sourire dont elle seule avait le secret.

  -La situation a changée. Le chaos ambiant va grandement limiter notre champ d'action à partir de maintenant. Je vous propose une alliance, ensemble nous limiterons les agressions physiques qui sont des plus désagréables.
Dim 5 Mar - 21:42
Il avait vu terreur et résignation se muer en désintégration numérique.
Gueule ta carte un bon coup pour une analgésie instantanée.
Des rumeurs clapotantes qui se réverbèrent sous le sinciput avant qu'il n’éclate à nouveau à la lumière en plasma giclé.

Il ne parlait pas.
Il était en repentance. Une poignée l'avait suivit, en ses mots avait crus ou bien avait simplement prit opportunité d'un petit groupe paisible. Il n'avait rien fait lorsque le venin s'était déclaré, sa gorge s'était simplement nouée.
Il ne parlait pas.
Rien n'était beau dans ce ''jeu''. Ainsi l'autre l'appelait. Un jeu sinistre qui l'amusait grandement.

- Et, à nouveau, tu pourrais parler, faire cesser le calvaire, retrouver ton corps là au-dehors et laisser cette vile illusion derrière toi. Et ton choix ? Ton choix ? Encore ce regard désolé ? N'avais tu pas de grande tirade à nous proposer ?

Savait-il son répit s'en venir ? Que cette fois la masse le manquerait ? Que son bourreau déstabilisé par la disparition soudaine du sol serait hors d'état alors que de son coté la volatilisation du radiateur contre-lequel il était menotté le rendrait à nouveau libre ?

La mise à niveau avait été si rapide.
Instantanée pour ainsi dire.
Il ne s'en étonna pas.

- Un nouvel horizon ! Grand et dégagé. À nouveau, tu pourrais me suivre, profiter de la scène, la laisser t'emplir. Ton rôle est dans le macabre, tu t'en es si bien saisis. Une routine éculé pourtant… comment peux-tu ne pas t'en être lassé ? Tes méthodes ont beau varier, il manque cette profondeur, cet intérêt, ce but ultime, ce plus pour déborder. Il ne faut pas chercher une victoire aveugle. C'est d'un casque de soumission qu'on nous a coiffé, le tout est d'en trouver la faille, non de ci-laisser engouffrer.

Il y avait cette douleur qui demeurait après la mort. Jiséne la sentait encore alors qu'il quittait les lieux. Pourtant, un instant après, la sensation s’apaisait. Ce monde, cette création, ne devait pas être réduit à un simple jeu, il était bien plus.
Mar 7 Mar - 11:26

ALIX in wonderland

Avec Des fous



Il me suffisait de révéler ma carte pour quitter ce monde virtuel où toutes les pulsions étaient permises. Je ne le fis pas … La récompense m’en empêchait. Sans le rond pour poursuivre mes expéditions dans la Brume ma participation au “jeu” était une aubaine. Voir les progrès de ma patrie, une fierté enfouie.

Actuellement j’étais loin d’être fier et le cœur n’était pas à la fête. Je réfléchissais à vive allure pour élaborer un stratagème. Comment récolter les informations nécessaires pour gagner sans souffrir des travers des concurrents ? Comment en révéler assez pour trouver son âme sœur sans se dévoiler des autres …

Je n’eus le loisir de plus y réfléchir, Halie toujours à mes côtés, que le plafond disparu et les murs cloisonnant l’étage avec.

-  Et voilà qu’ils se jouent de nous … soufflai-je

Des corps se relevèrent avec plus ou moins de difficultés, et nous n’avions aucun moyen de nous cacher.

- Halie, le meilleur moyen de quitter le jeu sans souffrir est de révéler nos cartes. Il n’y a qu’un gagnant. Nous serons obligés de nous affronter à un moment donné sauf si nos cartes sont identiques. Que souhaites-tu faire ? Poursuivons nous ensemble pour le moment ?

Je ne voulais duper l’hespéride et bien lui faire comprendre les enjeux. Si elle souhaitait quitter l'aventure, autant en tirer avantage. Sinon, nous avions toujours plus de chance en groupe, jusqu’au moment crucial … Avais-je réellement envie de gagner coûte que coûte ?

Une femme marcha droit sur nous …