L'Antégriffe
La péninsule oubliée
Grâce à son positionnement et à sa très faible démographie — personne ne vit sur l’Antégriffe ailleurs que dans le village d’Afila — elle abrite en son sein une faune et une flore endémique qui attire occasionnellement quelques botanistes et éthologues étrangers. Entre ses vastes prairies vert émeraude, sa fausse forêt d’ombre et l’abondance de ses buissons fruitiers, l’Antégriffe aurait tout d’une petite corne d’abondance si elle n’était pas majoritairement envahie par la Brume. Si au sud et au nord l’accès à la mer est rendu difficile par d’imposantes falaises de calcaire, le haut-plateau descend en pente douce jusqu’au cap des Deux Griffes où est installé le petit village de pêcheurs d’Afila. Cette minuscule langue de terre est un des rares endroits de l’Antégriffe épargnés par la Brume. Miracle maudit, les Hommes ont pu s’y installer, sacrifiant ce faisant leurs relations avec le monde extérieur. Longtemps épargnée, Afila est aujourd’hui victime de tempêtes de Brume régulières, rendant la vie dans le village oublié plus difficile qu’autrefois.
Moins étouffante que les déserts qui l’entourent, l’Antégriffe contraste avec les côtes de Rheel qui lui font face au nord. Si elle est moins dangereuse que bien des endroits, ses prédateurs peuvent se montrer agressifs en réaction à une activité humaine trop importante.
Le village d'Afila
La forêt d'ombre
Le sanctuaire
Évènements
An 802 - Établissement d'Afila
Poussé par la brume envahissante tout au bout de la péninsule de l'Antégriffe, un peuple de nomades découvre le Cap des Deux Griffes et décide de se sédentariser au bout de la baie de Rheel. De cette première colonie naîtra le village d'Afila.
An 1787 - Premiers échanges commerciaux
Coupée du monde par la brume des siècles durant, l'Antégriffe est découverte par un navire marchand pris dans une tempête. Conquis par l'hospitalité des habitants et les ressources du territoire, ces derniers reviennent commercer régulièrement avec Afila.
An 1892 - Le temp des naufrages
Connue pour son calme, la baie de Rheel a commencé à se déchaîner à cette date, rendant sa traversée pénible. D'Afila, on peut voir les nombreuses épaves échouées au pied des gigantesques falaises de Rheel, ce qu'on appelle aujourd'hui la Côte des Squelettes.