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“La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” [PV Alexander]

“La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” [PV Alexander] Brandw10
Sam 2 Nov - 15:58
“La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” PV Alexander
15 Demephor 1900 / Haut-quartier Opale

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Des strigois pur-sang, alors que, dans le mien, se distille encore ce précieux médicament. Ils sont présents parmi les humains et race plus lambda. Je revenais seulement, à chaque fois, il fallait justifier à la haute mon absence. C’était lassant, encore plus de devoir se méfier de toutes ces vipères aux crocs à peine dissimulées. Ils buvaient tous comme si leur vie en dépendait, parfois jusqu’à l’ivresse de ce vin qui devait valoir bien plus que n’importe quels pauvres gens pouvaient à peine s’offrir. Cela me dégoutait, j’observais, droit, dépassant la plupart des têtes, j’avais bien un verre pris par politesse dont je ne faisais que remuer le liquide rouge à l’intérieur. Bien sûr, hors de question d’enlever mon masque parmi ces frelons alors que la seule barrière entre eux et moi est cette fine couche de métal. Cette apparence que je présente depuis quelques années maintenant.
La capuche sur la tête, ne laissant voir que quelques cheveux blancs rebelles et surtout un masque métallique cornue ressemblant à un crane, détaillé, raffiné. Le manteau noir long (allant presque jusqu’au sol) aux épaulettes de plumes rouges tout comme le bord des longues manches arborant la même fantasy. Des bottes de cuir tout comme le pantalon sombre disposant d’une chainette dorée. Redingote cendre dessous aux bordures et bouton rouge. Encore en dessous, pour couvrir le peu de peau que l’on pourrait encore apercevoir, un simple haut en cuir fermer par des lanières. Petits gants fin et doux en peau, un signe rouge ressemblant à un œil sur le dessus. La soirée était déjà bien débutée, certains venaient me parler, m’obligeant à sortir élégamment un petit carnet et un stylo pour leur répondre, je ne parlais pas beaucoup. Je disais que cela ne m’était pas agréable, que cela me faisait souffrir, si bien que mes paroles relevaient d’une certaine importance. Ils pensaient tous que quand ma voix que je rendais grave (ça fatigue vraiment de faire ça, vivement que je trouve un moyen de faire ça autrement que naturellement) devenait perceptible, c’était pour partager des mots d’une certaine importance. Ainsi, de manière futile, ceux à qui je prenais la peine de répondre vocalement se sentaient parfois honorés. Leur expression disant de lui-même « ça y est, j’ai réussi à me le mettre dans la poche », c’était certes léger, mais on n’apprend pas à un comédien à jouer de la comédie. Des poignets de mains, des demandes sur ma performance que je donnerais ce soir. Aucun soupir pour trahir à quel point je trouvais ces gens si vénaux, si arrogants. À s’empiffrer d’apéritif alors que leur ventre, déjà si rond, peinait à rester dans leur vêtement, le moindre bouton menaçant de partir à tout moment. Quand d’autre de corpulence normale, c’était là à juger les premiers comme de luxueux cochon de ferme.

Au final, ils étaient tous pareils, à manger en une fois la quantité de nourriture qui aurait pu rendre moins misérable une famille pauvre entière durant une semaine entière. Bien de cette nourriture serait jetée également alors que tant de ceux dans la rue n’auront encore rien cette nuit. De par la culture certainement, les dames se montrent plus raisonnables que leur collègue masculin, je fais presque figure d’exception. Mais d’autres ne mangent rien également et ce n’est pas, car ils ont un masque, plus occupé à répandre des commérages. Aucune des sept familles n’est présente, je n’en vois aucun en tout cas. De nouveau, des gens, je ne montre pas ma lassitude, laissant un message bienveillant et reconnaissant sur le papier. Une révérence à chaque fois, aucun geste brusque, ne laissant que l’élégance paraitre. Encore des questions sur ma longue absence, vérité mélangée au mensonge. Dire qu’à cause de l’incendie, il m’arrive de devoir aller chercher des traitements pour soulager ma douleur à la douce Epistopoli, mais que je serais honoré d’y aller avec eux la prochaine fois pour qu’il introduise mon talent à quelques-uns de leurs amis de là-bas. Certains me redemandent le blason familial alors que je l’ai déjà présenté à l’entrée. Bubulle me dit qu’ils ont l’air grotesques, il est seul, mes pensées que peu parasite. Mais je suis d’accord, pour autant, la bienséance m’empêche de simplement et directement les envoyer chier. Donc le carnet est noirci de nouveau, mettant l’évidence en premier, que c’est une des rares choses qu’il me reste de ma défunte famille et que je serais donc embêté de le perdre. Quels bande d’hyènes décérébrées, ils sont toujours là, leurs cerveaux est déjà tellement gorgé d’alcool qu’ils ne comprennent pas le message sous-jacent ? Je les fixe un instant de mes iris rouges perçant à travers les deux trous pour voir de mon masque. Ils ont un frisson, mettre du poids dans ses propos est tout un art. J’ajoute donc que je leur saurais gré de ne pas insister davantage. Enfin, je sous-entends que telle ou telle famille que je sais ennemis avec ces rats m’ont déjà invité et qu’il serait regrettable que j’aie à rapporter leur comportement à eux ou au mécène de cette réception. Cela suffit légèrement, leur teint devenu aussi blanchâtre qu’un strigoi en dit long. Une révérence pour clore la discussion, il ne leur en faut pas plus pour enfin me lâcher la grappe. Bien sûr, en lançant de jolies insultes à peine dissimulées en repartant, faisant fit de ce que leur impose leur prétendu rang. Je n’ai pas le temps de reprendre mon verre que j’avais posé sur la table derrière moi, ayant besoin de mes deux mains pour rentrer dans leur bêtise commune.

C’était à moi, les lumières s’éteignent pour mettre en valeur la zone au-dessus de la fontaine, une tape dans le dos, un peu bourrue de celui qui pouvait se le permettre pour me souhaiter bonne chance. En réalité, il est surtout bien content d’avoir Rodevick Mileck pour jouer la première musique de cette réception grotesque puant le luxe à chaque meuble, à chaque décoration, à chaque ornement doré. Pas loin de ce chef de famille reconnu, son fils qui ne peut pas me saquer et qui là où un garçon des rues se serait déjà jeté sur son adversaire avec grande sauvagerie, se contente de me dévisager en sirotant son propre verre. Je fais une révérence au chef de famille puis en sa direction, le comédien se montrant plus noble que le noble lui-même. Je prends mon violon pas loin, passe facilement au travers des gens grâce à ma taille, ne montant les marches ni trop vite ni trop lentement. Une première révérence devant tous ces riches, le violon tenu dans le dos, l’autre bras devant le ventre. Je me place enfin, puis je me lance. Un morceau qui me leur semble approprié…


Des applaudissements, la lumière ne se remet pas à la normale, je suppose que je dois jouer un deuxième morceau ? Peut-être plus approprié à cette réception. Je vois dans un coin de l’œil, plus gêner par la lumière sur ma gueule que l’obscurité ambiante, que ça s’agite. Le fils semble aller voir. Une question de livraison ? Pendant ma performance, je vois bien que la crapule regarde en ma direction, esquissant un sourire de mauvais augure. Et avant même la fin de ma deuxième et dernière performance de la soirée, je sens qu’il va me faire un coup foireux que la bienséance et la position à laquelle je prétends m’enpéchera de refuser. J’en suis déjà ennuyé.


Enfin la lumière se remet à la normale, dernière révérence, de sortie. Avant qu’un orchestre dans un autre coin de la salle prenne le relais, le moment des balais, des danses. Et moi, à peine descendues des marches, sans que je puisse reposer mon instrument, voilà que le fils vient avec un sourire que je décrirais presque de maléfique, ses intentions étant clair comme de l’eau de roche. Si ma queue était à l’air libre et non dissimulée autour d’une de mes jambes, elle serait sans doute déjà en train de fouetter l’air. Il me mène à un pauvre livreur sans doute complètement paumé, ma mission ? Li indiqué où poser son colis qui a l’air assez lourd, encore de l’alcool, je suppose ? Je sais théoriquement ou c’est, ou cas où, il me reprécise, il me pousse quasiment vers le pauvre malandrin, rajoutant de nouveau que de toute façon, j’ai fini ceux que j’avais à faire, autant me rendre utile. Je me retourne vers lui, l’envie de lui enfoncer mon violon bien profond, là où je pense, étant plutôt forte. Au lieu de ça, comme un bon toutou, n’ayant pas trop le choix, je lui fais une révérence avant de présenter mes 1m92 à ce gaillard, écrivant sur mon carnet, coinçant mon instrument sous le bras droit ;
"Suivez-moi."
Est-ce que j’aurais pu parler ? Certainement, mais le faire avec autant de gens autour pour une chose si insignifiante aurait trop de conséquences sur mon image.



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Dim 3 Nov - 9:15
masquarade






  • L'avantage des livraisons nocturnes, c'est qu'il y a une mini prime. Pour les fins de mois difficiles, ce n'est pas mal. N'étant pas non plus un couche tôt, ce n'est pas une gêne. Tu pourrais en faire plus souvent, mais sincèrement, à quoi bon ? Tant que tu finis à zéro, pas besoin d'être dans le vert. Le désavantage, c'est qu'il y a deux types de clients pour ces sorties nocturnes. Option une, des petits jeunes qui ne sont pas en état de se réapprovisionner. Option deux, des personnes trop riches pour prendre la peine de le faire. La deuxième option a un atout incroyable; les pourboires. Faire quelques courbettes par-ci par-là, bien rappelez le nom de la boîte, avoir une bonne appréciation et voilà; les patrons seront heureux.

    Toi, tu seras tout simplement tranquille. Comme d'habitude.

    Tu arrives sur place. Une demeure beaucoup trop grande pour quelques personnes. Tu n'imagines même pas le temps que cela doit prendre de faire le ménage. Pire, une envie pressante ? Tu oses espérer les sanitaires sont à côté des chambres. Tu sonnes, et tu te demandes combien de temps tu vas attendre. Après tout, le temps qu'ils arrivent à la porte, cela doit être l'équivalant d'une rue complète à traverser. Ce n'est pas comme si tu étais chargé. A peine.

    Heureusement, tu n'as rien parié. Parce qu'on vient t'ouvrir beaucoup plus rapidement que ce à quoi tu t'attendais; petit moqueur. Alors, c'est parti. Ton enjoué, pas besoin de faire semblant de sourire.

    Amyston prime; des livraisons dont on ne revient pas !

    Sauf que ce n'est pas ton client, c'est le majordome. Et que visiblement celui-ci ne compte pas te débarrasser. Il faut que tu le suives. Dans une cacophonie de paroles et de lumière. Agréable; un régale. Pas du tout. Heureusement, le commanditaire n'est pas là. Un jeune noble, visiblement, dont tu n'as pas entendu le nom.

    Amyston prime; des livraisons dont on ne revient pas !

    Allez, maintenant, qu'ils prennent leur carton de tu ne sais quoi et qu'ils te laissent tranquille. Mais non, ils traînent. Super. Parce que lui non plus ne veut pas t'en décharger. C'est vrai que tu es l'homme le plus musclé de la terre. Des vrais muscles de fer. Cela se voit sur ton visage; n'est-ce pas ?

    N'est-ce pas ?

    Cela doit se voir à peu près autant que sur le visage de la personne qu'on te présente. Ou qu'on ne te présente pas. Qui t'écrit de le suivre. Tu ne redis même pas l'horrible phrase d'accroche de la boîte, même si jamais deux sans trois. Tu fixes juste le mot, silencieux.

    Pourquoi personne ne veut prendre ce colis ?

    C'est une bombe, c'est ça ?

    Si tu étais de nature violente, tu l'aurais juste lâché au sol et serais parti. Mais ce n'est pas le cas. On pourrait te marcher dessus que tu continuerais de demander si le service livraison est à la hauteur. Parce que c'est un métier tranquille, où on ne te demande rien. Sauf de porter un carton pendant des heures. Parce que tu sens que ce n'est pas fini. Tu n'oses même pas soupirer, bien que personne ne t'entendra avec tout ce bruit.

    Alors, tu hausses juste les épaules, faisant un signe de tête pour indiquer que tu es prêt à suivre.
    Et s'il t'amène à une tierce personne ? Tu continueras de suivre. Après tout, tu n'es pas assez payé pour te révolter; et cela te va très bien.

    Jawn pour EPICODE


    Dim 3 Nov - 14:16
    “La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” PV Alexander
    15 Demephor 1900 / Haut-quartier Opale


    Habit simple, masqué, cheveux noirs, il se démarque parmi tout ce luxe dégoulinant, suintant de chaque personne, de chaque mur, même de moi qui n’est pourtant pas les plus chères. Dire que je dois maintenir mon rôle, à peine un regard de plus dès qu’il me fit signe qu’il me suivait, pas un soupire, juste ses pas derrière les miens. S’éloigner du vacarme que la musique du bal parvient à peine a masqué, le calme reviendra quand une majorité des convives dansera. Mais cela se fera sans moi, brulant dans mon dos, un dernier sourire moqueur. Mais si on veut voir le positif, ayant mon violon avec moi, ça évitera qu’il tente de me l’abimer ou je ne sais quelle autre supercherie. Ce mot ne semble pas approprié alors qu’il l’est pourtant. Les nobles n’assument pas leurs fautes, ils ne font qu’accuser un de leur employé, menaçant parfois de le renvoyer pour couvrir leur propre honte alors que ces petites gens dépendent parfois de cet unique salaire pour nourrir toute leur famille. Ainsi, cette place si bien gardée, ces mêmes petites gens feraient tout pour la garder quitte à écouter les pires ordres de leur maitre. Alors ce n’est pas là ou toutes les vipères sont réunies qui est le plus dangereux quand l’une d’entre elles vous a dans le pif, surtout si c’est son propre nid, non, c’est bien le reste de la demeure presque vide ou seuls les employés circulent…. Mais tout cela, le pauvre livreur dont les pas suivent les miens n’a pas besoin de le savoir. Je vais d’abord trop vite, pas besoin de se retourner pour le confirmer, juste la distance entre les deux pairs de sons, ralentir, adapté sa vitesse lentement. Je pourrais faire comme tous ces crapauds bavant leur pognon, simplement me retourner, l’engueulé qu’il n’aille pas assez vite. Mais aucun noble n’a qui montrer cette pièce de théâtre alors quel intérêt ?

    Pourquoi se montrer arrogant et hostile sans aucune raison ? Non, il est plus simple de ralentir, de tendre l’oreille, avoir une idée de la situation, s’adapter sans un mot, sans un signe, prendre en compte la lourdeur de ce que l’autre a entre les bras. Après tout, cela ne peut pas être autrement, l’excès étant la norme. Quelques employés passent, aucun ne propose, risque de froisser leur costume ridicule pour servir d’autre au costume plus cher. Certains ne cachent même pas leur regard dédaigneux, semblant alors évident de l’identité de leur maitre entre le chef de famille, sa femme ou justement, leur fils. Certains seront jetés au malheureux derrière moi je le sais, associé sans son consentement a ma personne, comme un simple instrument, peut-être même plus a un être vivant. Non, le voilà simplement étiqueter comme le "porteur de colis". À chaque intersection un doute, mais mon pas élégant ne le trahit pas, il faut avoir l’air assuré quitte à se tromper. Putain, la blague, c’est que la salle de stockage qu’il m’a parlé est à l’opposé de la réception, c’est ça ? C’est assez compliqué de récolter des informations utiles dans la gueule de tous ces connards, mais là, vraiment, c’est se foutre de moi. Est-il trop tard pour repartir lui faire manger mon violon, et ce qu’il y a dans ce colis tant qu’on y est ? Trahisons, sans doute mon énervement a rendu mon regard plus menaçant, seule chose perceptible à travers mon masque, car un groupe de petites gens me croisant semble prendre peur, pressant le pas pour nous dépasser. Calme-toi, tu t’y attendais non ? La bassesse des nobles est à la hauteur de leur luxure et de leur arrogance. Tiens ? Enfin cette putain de porte, il est possible qu’on ait fait quelques détours dans ce labyrinthe, dans un autre lieu, dans une autre identité, je me serais surement excusé, j’aurais probablement expliqué que je ne suis également qu’un invité… Mais actuellement je suis Rodevick Mileck donc je ne le peux pas. D’ailleurs pourquoi il y a une cale qui maintient la salle ouverte ? Non, j’ai plus envie de réfléchir à tous les délires chelous des nobles, faisant une pause.

    Je me contente de simplement lui ouvrir grand ladite porte, me retournant enfin vers lui sans geste brusque, faisant simplement signe avec mon carnet tenu dans l’autre main, violon toujours coincé sous le bras, d’entrer. J’allume bien entendu, surtout qu’il y a une marche, ça serait con qu’en plus d’avoir eu la corvée de porter les conneries de l’autre pendant je ne sais combien de temps, je n’ose même pas l’estimer, il se vautre lamentablement pour finir par se faire engueuler par le maitre des lieux. On n’est pas tous nyctalopes. Une grande salle, plein de cartons, certains ouverts d’autres non, un coin avec l’alcool entreposé, quelques chaises et meubles en trop. Oui bon, mission accomplie, ne faisons pas durer le plaisir plus longtemps. Une fois qu’il est entré, j’entre à mon tour, je ne fais même pas gaffe que le cale n’est plus là, sans doute l’un de nous deux qui l’a shooté. Quand la porte se ferme derrière moi non plus, je n’y fais pas plus attention que ça sur le coup, ne faisant en réalité pas le lien. Je pourrais poser mon violon pour écrire, ça serait plus pratique, mais pas envie de perdre du temps.
    "Poser le carton où vous voulez, ce n’est pas la place qui manque"
    Simple, directe. Une fois fait, se retourner, sortir…. Sortir j’ai dit. J’insiste un peu sur la porte, tapant même dessus en espérant que l’on nous entende. C’est vrai que vers ici, je n’ai vu aucun employé passé bizarrement. On se fout de ma gueule c’est ça ? Je me mords la lèvre, imperceptible sous le masque, ma queue heureusement dissimulée autour de l’une de mes jambes, enroulé, s’agite. Il se peut que ça m’énerve un peu. Rien montrer, aucun geste ne pouvant le trahir, le comédien doit garder son rôle en toute circonstance. Je me retourne, mes pupilles rouges fixant le malheureux qui je pense doit avoir compris la situation.

    Malgré tout, je redescends la marche, pose mon violon sur une pile de carton pas loin et avec cette magnifique écriture que j’associe à cette identité, donne l’évidence ;
    "Il semble que nous soyons malencontreusement enfermés."
    Encore moi, bon, c’est chiant, mais on ne peut pas dire que je ne m’attends pas à la misère que peut me mettre les nobles bien portants. Autant lui, je pense que niveau poisse, il est bien dedans là. Pas la peine de rajouter que je ne sais pendant combien de temps cette situation va perdurer, il semble que personne ne passe à proximité de cette salle, pas souvent en tout cas. Donc ça risque juste de le déprimer.



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    Dim 3 Nov - 20:35
    masquarade





  • Il y a une règle tacite quand on est en livraison : ne jamais rien prévoir après. On ne sait jamais ce qui peut arriver, après tout. La preuve, tu aurais pu te commander une petite pizza trois fromages grâce au pourboire que tu allais potentiellement gagner ce soir et tu aurais pu arriver pile quand le livreur serait à ta porte. Sauf que, si tu l'avais vraiment fait, et bien ta pizza serait froide et le livreur peu content de perdre son temps. Toi, typiquement, tu n'aurais pas aimé être ce livreur. Pourtant, tu es celui actuellement bloqué dans un cellier.

    Inspire un peu, Alexander.

    Ah. Visiblement, pas besoin. Tu aurais pourtant dû être un tant soit peu paniqué, mais finalement, cela ne te fait ni chaud ni froid. Tu avais pressenti que cette histoire de carton n'était pas fini. D'ailleurs, tu ne l'avais même pas encore posé que la porte posait déjà soucis. La malédiction de la livraison. Soit, qu'il en soit ainsi. Tu déposes enfin la caisse quelque part. Sur une table, visiblement, prenant soin de ne pas déranger l'accès aux autres produits présents ici.

    Et tu ne perds pas le nord, Alexander. Tu n'as pas le temps de rire, après tout. Alors que la personne en face de toi écrit de nouveau sur son carnet, alors qu'elle a parlé plus tôt, tu sors de ta sacoche deux feuilles. Pas besoin du stylo, il en a visiblement un.

    Il me faudrait deux signatures, s'il vous plaît.

    Une sur chaque feuille. Il aura le temps de les lire s'il le veut, visiblement, mais toi, tu veux une preuve écrite que la livraison a bien été effectué.

    La première page est la preuve de livraison. Vous en garderez un duplicata. La deuxième est une close de retard et d'empêchement, prouvant qu'en ce moment même je ne suis pas capable d'intervenir sur d'autres lieu. Puisque nous sommes bloqués ici.

    Pas de critique, juste un fait. Pas de jugement, cela arrive. Mais tu veux être couvert. Après tout, tu n'as pas appris à te téléporter et tu sais très bien qu'une livraison peut vite en amener une autre. Ce serait dommage qu'on te prive de salaire tout simplement car tu étais en incapacité de sortir d'ici. En plus, cela ne coûte rien aux employeurs et aux clients. Si elle n'est pas belle, la vie.

    Alors, tu lui laisses là, tranquillement. Deux gribouillis et on en parle plus. De toutes façons, il ne parle plus. Cela va être long. Tu n'as pas forcément envie de faire la conversation tout seul. Tu visualises la scène; tu poses une question et tu attends silencieusement la réponse qui s'écrit sur le carnet. Puis tu lis. A voix haute, bien sûr. Puis tu réponds. Et toujours le silence. Pourtant, il parle. Tu l'as entendu. Mais s'il ne veut pas, tu ne vas pas le forcer.

    Pour éviter cela, tu fais un rapide tour de la pièce, espérant trouver une sortie en attendant qu'il lise les quelques lignes, s'il ne te fait pas confiance. Peut-être y a-t-il une fenêtre. Une trappe à linge. Une sortie de poubelles.

    Jawn pour EPICODE


    Dim 3 Nov - 21:38
    “La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” PV Alexander
    15 Demephor 1900 / Haut-quartier Opale

    Il n’a pas l’air plus paniqué que ça, beaucoup le serait pourtant, surtout ces nobles pas habitués à ce qu’une embrouille leur tombe sur le coin du museau. À moins qu’il se soit déjà résigné ? Mon regard rougeoyant le scrute tout entier, il est sans doute juste professionnel, ayant même posé son colis sur une table, ne géant rien d’autre. La pièce n’a vraiment qu’un seul accès, il semble, actuellement fermé, le temps va être long, très long, cela en est presque énervant, malvenu aussi. Rhaa, le maitre des lieux se posera sans doute des questions que son invité fétiche ne reparte pas à la fin de la réception et enverra des employés chercher, même par simple suspicion.
    Nan, en fait, il va certainement penser que je suis partie en avant, plusieurs nobles font ça, avoir le même nombre d’invités à la fin qu’au début est rare. Journée pourrie, soirée pourrie, noble à chier avec leur magouille digne d’ordures. Voilà que le livreur le plus zen du monde sort deux feuilles, accompagné de parole, je suis à deux doigts de lui demander s’il a l’habitude de se retrouver enfermer comme un con pour être si peu agité.
    « - Il me faudrait deux signatures, s'il vous plaît.
    La première page est la preuve de livraison. Vous en garderez un duplicata. La deuxième est une clause de retard et d'empêchement, prouvant qu'en ce moment même je ne suis pas capable d'intervenir sur d'autres lieux. Puisque nous sommes bloqués ici. »

    Je prends les feuilles, un instant figé, pourquoi je me retrouve dans ce genre de situation moi ? Je ne suis même pas le proprio, juste le mouton noir qu’on a envoyé en espérant s’en débarrasser même juste quelques minutes pour l’humilier au passage. Signer, ne pas signer alors que l’autre part en exploration, la violence dans les veines, très envie de la décharger sur l’innocent devant moi. Mais je ne le fais pas, il ne faut pas, ce n’est pas assommer un pauvre livreur avec son violon qui me fera sortir d’ici. Par contre, m’apporter des ennuis, ça oui.

    Que compte-t-il trouver seulement, je vois bien qu’il n’y a rien même dans les endroits les plus sombres, hors de portée des lampes. Il y en a une qui clignote d’ailleurs, je sens que ma poisse n’est pas finie. C’est une salle de stockage, pour préserver les aliments, c’est construit de façon à éviter que la température ne change trop, donc aucun risque d’avoir une fenêtre ou quelque chose dans ce style. Non tout ce qu’il va trouver, c’est juste de l’alcool et encore de l’alcool, bien sûr, des marques que probablement, son misérable salaire ne pourrait se payer. Bubulle revient, me charrie, ho, ta gueule toi, pas besoin que vos voix commencent a brouillé mon esprit. Le respect au mort ? Je les respecte, mais ce n’est pas pour cela que leurs paroles sont toujours bienvenues, au contraire, surtout dans cette situation. Il va bien revenir en voyant que je n’esquisse aucune signature sur ces papelards, les posant à côté de mon violon. Non, je ne lui cours pas après, j’attends simplement qu’il soit de nouveau devant moi, s’agiter je ne ferais pas très noble, ce titre si pimpant, mais qui m’est d’une utilité vitale. Trop de gens sont tombés pour que je me contente d’arrêter et de fuir mon passé, mes responsabilités et l’avenir que Charco a vu à travers moi.
    Je reste là figé, commençant à écrire quand les pas ont arrêté leur exploration, que ce livreur se rende compte de lui-même de la fatalité de la situation. Lui présentant l’écriture soyeuse.
    "Je vous prie de m’excuser, ce n’est pas que mes intentions envers vous sont mauvaises, mais que mes responsabilités au sein de cette bâtisse m’empêchent de répondre à votre requête"
    Une révérence ? Non, j’ai hésité, mais la haute ne se baisse pas fasse au bas de l’échelle, pas de manière si formelle en tout cas. Il se contentera donc de ma main libre près de mon torse et d’un signe de tête avant que j’écrive de nouveau, ayant profité de ce court répit pour réfléchir aux prochaines phrases. De la forme à mettre surtout, je pourrais bien sûr me relâcher, mais même la voix la plus faible peut faire partir le feu que sont les rumeurs. Alors de nouveau, les lignes sont ridiculement soignées, telle une œuvre d’art à chaque lettre, fruit d’un entrainement dur, une étiquette que je n’ai apprise auprès d’eux.
    "Je suis Monsieur Rodevick Mileck, à l’origine, ce qui m’a valu ma présence, ce sont mon ascendance noble et mes talents de violoniste. Ainsi, un simple invité ne saurait signer en lieu et place du maitre des lieux ou de tout membre de sa famille. J’appuierais mon témoignage de notre malheureuse situation au chef de cette famille néanmoins, je ne pense pas que les signatures seront retardées une fois sorties d’ici. Je vous prie de nouveau de m’excuser."
    Je jette un œil à la caisse préalablement posée. Un sourire imperceptible derrière le métal du masque, repensant au crétin qui a permit cette situation. Je vais élégamment prés de cette dernière, la montrant avant de nouveau écrire, sans doute une douce vengeance était perceptible à travers mes yeux rouges. Attestant aussi surement que je n’étais vraiment en rien à cette situation.
    "Par la présente, je peux vous inviter à boire une bouteille de votre dur labeur, je dirais que c’est de mon fait, ainsi il n’y aura aucun problème. Je peux au moins faire cela pour vous rendre notre enfermement moins inconfortable. Je n’ai point besoin d’avoir cette caisse ouverte pour en savoir le contenu après tout, il est clair qu’il s’agit de bouteille d’alcool qui viendra accompagner les nombreuses autres de cette pièce."
    Après, je ne savais pas la nature de l’alcool et en soi, ça pourrait être interprété comme une invitation de se bourrer la gueule. Mais autant profiter des faveurs du père pour emmerder le fils, quelle douce vengeance que voici, typique du jeu de ces gens en plus. Moi ? Je ne gâcherais pas ma couverture en retirant mon masque juste pour picoler, à l’évidence.



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    Lun 4 Nov - 7:31
    masquarade





  • Il est bien décidé à ne pas te reparler. Soit, très bien. Ce n'est pas pour autant que tu accours dès que tu entends le stylo qui roule sur le papier. Après tout, dans ce silence, tu es presque sûr que ce n'est pas deux gribouillis qui ont été tracés. Alors, tu prends le temps. Tu regardes un peu partout, sans pour autant être stressé de cette affaire. Parti comme c'était, ils ne devraient sûrement pas tarder à venir faire le plein de boissons, de toutes façons.

    Ayant découvert que tu étais visiblement dans un bar et non pas une demeure, tu reviens vers le grand homme. En effet, il ne t'a pas signé tes papiers. Tu peux comprendre pourquoi et tu ne lui en tiens pas rigueur.

    Je comprends tout à fait. Mais vous pouvez tout de même signer la deuxième; ce n'est pas en lien avec la livraison actuelle, mais plus avec les prochaines.

    Ce qui est vrai. Au contraire, mieux vaut faire signer au témoin qu'un commanditaire. Ce n'est même pas une ruse; juste de la logique. Ce n'est pas une fois sorti qu'il faudra prouver que tu étais coincé. Pour celle de la bonne livraison, tu entends et comprends bien. Pas besoin de frauder pour parvenir à avoir la griffe. Tu reprends donc la première feuille mais laisses la deuxième en évidence.

    Et tu étais prêt, Alexander, à attendre tranquillement, tout en toquant de temps en temps sur la porte bloquée afin de faire signe. Sauf que quelque chose te fait tiquer. Quelque chose que tu n'aimes pas. Ce Rodevick ne veut pas signer mais il veut boire. Dans ton carton de livraison. Qui n'est toujours pas sensé être livré puisqu'aucun document le prouve. Tu te dépêches donc de le rejoindre. Et de poser tes deux mains sur la caisse.

    Hélas, monsieur, tant que le document lié à la bonne réception de ce carton n'a pas été signé par le commanditaire, je ne peux vous laisser ouvrir ce colis qui est encore sous ma supervision.

    Cela te semble être une évidence. Mais visiblement, ce n'est pas le cas.

    De plus, dans le cadre du travail, je suis dans l'obligation de refuser.

    Tu n'es ni assez riche ni assez important pour boire pendant tes créneaux. C'est littéralement un autre monde, totalement fou, qui se présente à toi et tu n'as pas vraiment envie d'en faire parti. Tu ne sais pas ce qui a pu porter à confusion; peut-être le tour que tu as fait de la salle. Sauf que tu ne regardais pas les bouteilles.

    Je ne pourrais néanmoins rien dire si vous souhaitez boire une bouteille en dehors de celles qui se trouvent dans ce colis.

    Parce que tu n'es pas là pour juger de la merde des autres. Et que tu ne veux pas qu'on se plaigne au client que tu es un rabat-joie. Mais tout ce que tu viens de dire te semble être du bon sens, que toi seul possède.
    Jawn pour EPICODE


    Lun 4 Nov - 21:47
    “La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.” PV Alexander
    15 Demephor 1900 / Haut-quartier Opale


    Gêner ? Nullement, disons plutôt que bien que la logique soit certaine, il ne m’est pas assuré qu’elle ne me portera pas préjudice plus tard. Ravos dits que je ne devrais pas être ainsi devant un simple homme du peuple faisant tout au plus, son boulot. Je rétorque alors que ce n’est pas de la mauvaise considération, mais que notre but est plus grand et mettre en péril ce que j’ai pris tant de temps à construire est stupide.
    « - Je comprends tout à fait. Mais vous pouvez tout de même signer la deuxième ; ce n'est pas en lien avec la livraison actuelle, mais plus avec les prochaines »
    Pas de soupir, rien de tout ça. Je ne pourrai visiblement pas me dérober cette fois-ci. Bubulle dit que ce n’est qu’une simple signature. J’enverrais presque la simplicité presque naïve de cette voix-là. Je reste en quelque sorte en territoire ennemi et il vaut mieux une prudence démesurée que se faire attraper bêtement et tout foutre en l’air. Mais là, il est vrai que le choix n’est plus entre nos deux masques bien que le mien soit intégral. Je finis donc par acquiescer, résigner. Je prends le papelard, me posant où je peux pour le signer.

    Finalement je lui ai proposé de boire une bouteille de son dur labeur, en vrai surtout pour emmerder l’autre con qui ma envoyer la comme un vulgaire domestique. Mais ça le livreur n’aime pas, même en taquinerie, arrivant vite et montrant fermement son professionnalisme autant par les gestes que les paroles.
    « - Hélas, monsieur, tant que le document lié à la bonne réception de ce carton n'a pas été signé par le commanditaire, je ne peux vous laisser ouvrir ce colis qui est encore sous ma supervision.
    De plus, dans le cadre du travail, je suis dans l'obligation de refuser. »

    Je vois dommage, mais je ne compte pas insister. Cela en serait suspect non dans le but, mais dans les manières, pour un noble. Il s’agissait après tout d’un jeu ou chacun ne devait pas aller trop loin. L’homme était raisonnable en tout ça, mais il me surprit par sa supposition. Ha sans doute cela pouvait être pris ainsi, mais même si je n’avais pas ma sale gueule et pouvais me le permettre sans me faire griller, je ne suis pas sûr que retrouver son invité ivre mort enfermé dans la salle de stockage n’entraîne pas mauvaise réputation autant pour l’un que l’autre. Je fis par réflexe quelques gestes des mains devant moi, confus avant de me ressaisir et noter, faisant un effort pour le pas me précipiter, garder la même écriture soigneuse.
    « - Je ne pourrais néanmoins rien dire si vous souhaitez boire une bouteille en dehors de celles qui se trouvent dans ce colis. »
    "Je suis navré de la confusion, j’invitais uniquement votre personne à boire, par égard à vos efforts et la situation actuelle. Étant défiguré depuis ma jeunesse suite à un incendie, parler m’est déjà douloureux, donc boire de l’alcool serait une tache encore plus ardue"
    Justifiais-je directement, évitant ainsi des questions qui auraient pu être posées à ce propos, plus tard. Finalement le silence, oui bon, on se fait chier et ce n’est pas toquer de temps en temps à la porte qui va nous apporter plus de chance. Bon, par contre je note qu’il ne ce n’est pas présenté.

    Je jette un coup d’œil à la porte. Mouais, pas comme s’il était pressé du coup, un peu comme moi. Espérons que l’on viendra nous ouvrir avant que l’un de nous ai envie de passer ou de chier, car autant pour le premier, il y aura matière à se débrouiller, mais le second… je regarde le livreur, j’espère pour nous deux qu’il n’a rien mangé de trop conséquent juste avant. Je reprends le calepin,
    "Et vous messire ? Comment vous nommez-vous ? La situation ne vous est-elle pas trop inconfortable ?"
    Sans doute essayé je de trouver une note de panique dans cette impassibilité, mais de toute manière, ce n’est pas comme s’il y avait grand-chose d’autre à faire ici. Il y a bien une boîte d’échec qui traine dans un coin, mais vu la poussière et l’état qui laisse présager qu’il manque des pièces, c’est sûrement un objet oublié. Cela arrive souvent chez les nobles, simplement acheté et jeter, comme si rien n’avait de la valeur, changeant parfois de maison comme on change de slip. Finalement, le temps se prolongeant sans certitude que l’attente finirais par prendre fin, je me dirige vers mon violon, posant mon calepin à côté. Cela sera surement plus joli que simplement tambouriné la porte et plus efficace aussi. Après tout, la mélodie durera dans le temps, augmentant les chances que l’on nous trouve, plutôt que faire du bruit par intermittence.


    Ainsi, je laissai un instant mon esprit naviguer au fil de la musique, accompagné par une voix que j’entends rarement, me retrouvant dans ces instants, Eterine me donnant son avis sur chaque note, sur chaque accord. Un air qui pouvait traduire bien des sentiments, qui, tout comme la vie, a des hauts et des bas. Un unique spectateur de la tragédie de cette mélodie, mais a-t-il mieux à faire qu’écouter après tout ? Est-ce que ce livreur se verra à travers ces notes que beaucoup apprécie ou cela lui fera autant chaud que froid que d’être enfermé à l’improviste ? J’avoue en le voyant, être curieux de ce que cache son masque, mais c’est risqué qu’il demande d’enlever le mien alors, je me contente de jouer, simplement. Eterine continue de me murmurer des mots doux, elle fait partie de ces voix les plus douces dans ma tête, loin de celles m’assommant de reproche ou de celles se moquant simplement de mon sort. Ma rappelant cette époque ou je chantais avec Ava dans notre cage, solitaire, en attendant que la mort nous cueille.



    La couleur avec laquelle je parle ici#EB361D
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