Ven 4 Oct - 17:17
la brèche du savoir qui s’effrite
il n’en restera plus rien à la fin des temps
Les rumeurs étaient allées bon train – passant à travers les oreilles intéressées des chercheurs, des docteurs. Les expériences pourraient aller plus loin ; plus vite.
L’avancée pourrait être plus rapide qu’elle ne l’était – stagnante, à l’heure actuelle.
L’épée de Damoclès n’était qu’à un cheveu, un centimètre de ton cou ; tu le sais, le sens.
À tout moment elle bascule, et c’en est fini de toi ; celle de l’extérieure, celle d’Epistopoli.
(mais tu dois te concentrer, les yeux rivés sur ton but et ne pas te laisser aller)
Les rumeurs étaient allées bon train – assez pour que tu te rendes, toi-même, dans cette ville anciennement jumelle de ta terre natale ; Aramila.
En retard sur tout, contrainte à ne pas suivre ni survivre à la technologie, foyer de ceux qui n’avaient plus le choix ; tu la vois comme un repère de désespoir, là où toute fin se rencontre.
Et Aramila (aussi) te verrait comme une hérétique ; non pas que ça te changera, désormais.
Tu t’étais mise en route rapidement, assez pour prendre un sac pour le voyage qui t’attendait, des changes si nécessaires et une bonne dose d’objets et d’argents pour pouvoir avoir les informations que tu souhaitais. Et si les informations étaient fructueuses alors…
Peut-être que tu reviendrais victorieuse.
Peut-être qu’enfin on reconnaîtrait ta valeur.
Peut-être qu’enfin, tu y accèderais, à cette place…
L’heure n’était pas aux rêveries, la ville arrivait enfin à se discerner, terres arrachées depuis des années entre les deux factions.
La chaleur ; insoutenable.
Les paysages ; toujours aussi fous et violents que les descriptions de tes paires.
La ville ; mangée de l’intérieur par sa propre société.
Renon n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait été, déchiquetée par les années et l’histoire qui s’était construite avec elle.
Mais tu es en ville, dans le son continue des passants, ceux qui y vivent et ceux qui s’y arrêtent l’instant d’une nuit. L’instant qu’un repos que l’on s’accorde, car le voyage peut être long, pour certain.
Un soupir qui s’échappe ; long et lourd, trahissant ta fatigue, aussi bien physique que mentale.
Renon n’est certes qu’arrêt, qu’une parenthèse pour Aramila, mais elle est aussi ton premier objectif.
Glâner et trouver des informations qui t’amènerait là où tu le souhaitais.
L’avancée pourrait être plus rapide qu’elle ne l’était – stagnante, à l’heure actuelle.
L’épée de Damoclès n’était qu’à un cheveu, un centimètre de ton cou ; tu le sais, le sens.
À tout moment elle bascule, et c’en est fini de toi ; celle de l’extérieure, celle d’Epistopoli.
(mais tu dois te concentrer, les yeux rivés sur ton but et ne pas te laisser aller)
Les rumeurs étaient allées bon train – assez pour que tu te rendes, toi-même, dans cette ville anciennement jumelle de ta terre natale ; Aramila.
En retard sur tout, contrainte à ne pas suivre ni survivre à la technologie, foyer de ceux qui n’avaient plus le choix ; tu la vois comme un repère de désespoir, là où toute fin se rencontre.
Et Aramila (aussi) te verrait comme une hérétique ; non pas que ça te changera, désormais.
Tu t’étais mise en route rapidement, assez pour prendre un sac pour le voyage qui t’attendait, des changes si nécessaires et une bonne dose d’objets et d’argents pour pouvoir avoir les informations que tu souhaitais. Et si les informations étaient fructueuses alors…
Peut-être que tu reviendrais victorieuse.
Peut-être qu’enfin on reconnaîtrait ta valeur.
Peut-être qu’enfin, tu y accèderais, à cette place…
L’heure n’était pas aux rêveries, la ville arrivait enfin à se discerner, terres arrachées depuis des années entre les deux factions.
La chaleur ; insoutenable.
Les paysages ; toujours aussi fous et violents que les descriptions de tes paires.
La ville ; mangée de l’intérieur par sa propre société.
Renon n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait été, déchiquetée par les années et l’histoire qui s’était construite avec elle.
Mais tu es en ville, dans le son continue des passants, ceux qui y vivent et ceux qui s’y arrêtent l’instant d’une nuit. L’instant qu’un repos que l’on s’accorde, car le voyage peut être long, pour certain.
Un soupir qui s’échappe ; long et lourd, trahissant ta fatigue, aussi bien physique que mentale.
Renon n’est certes qu’arrêt, qu’une parenthèse pour Aramila, mais elle est aussi ton premier objectif.
Glâner et trouver des informations qui t’amènerait là où tu le souhaitais.