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Fiche de lieu : Oxenfurt

Fiche de lieu : Oxenfurt Brandw10
Dim 15 Sep - 15:36

Oxenfurt

Carrefour commercial d'antan 

Située au sud de la grande cité d'Ipsen, Oxenfurt est moins imposante et mécanique que sa voisine. Son architecture, est marquée par la créativité gnome, ces premiers fondateurs, mais elle s'est parée, au fil des âges et des investissements extérieurs, de touches multiculturelles. Carrefour commercial incontournable du temps du prestigieux Empire d'Yfe, Oxenfurt était renommée pour la qualité et la quantité des marchandises transitant par son gigantesque marché. On vendait là des produits venus de tout l'empire et vous pouviez toujours compter sur les commerçants pour vous faire les meilleurs prix, pour eux sans doute plus que pour votre porte-monnaie. On s'y arrachait les plus fines créations des artisans d'Ipsen, des œuvres d'art qui, pour certaines, auront peut-être traversé les âges ?

Vous qui vous avancez aujourd'hui dans les rues pavées d'Oxenfurt, saurez-vous reconnaître les vestiges de cette glorieuse époque ? Entendrez-vous résonner les voix chaudes et avenantes de ceux qui vous auraient hélé autrefois, vous invitant à venir voir de plus près ces choses magnifiques et bientôt indispensables qu'ils auraient aimé vous vendre ? La végétation a envahi la ville, jusque dans les maisons et les échoppes ; elle déchausse les pavés, abime la mémoire de ce lieu de vie, pourtant ces fleurs multicolores à chaque fenêtre laissent dans l'air comme un parfum d'antan. À moins que ce ne soient les fragrances des plantes médicinales ayant envahi l'ancienne officine de l'apothicaire ? On y trouvait des plantes venues de tout l'empire, le climat tempéré et la terre fertile d'Ox aidant à leur implantation, elles ont aujourd'hui pris le dessus sur tout le reste. Située en périphérie du centre-ville, l'apothicaire ne devait pas jouir d'une place d'honneur à l'époque, on lui préférait certainement les mécaniques ipsiennes ou les lumières et musiques de la fête foraine installée non-loin.

Pourtant, si vous vous contentez d'arpenter ses pavés, vous n'aurez rien vu de la cité ! La rumeur est devenue légende et peut-être est-ce elle qui vous amène ici : à chercher l'entrée de cette Oxenfurt cachée, souterraine, mystérieuse. Certains disent qu'il y a un trésor, enfoui dans les réseaux souterrains de la ville. Les riches marchands y stockaient peut-être leurs plus précieux produits ? Ou les montagnes d'or que le marché engendrait chaque jour ? Un tel trésor attise les convoitises. Mais, s'il existe, sans doute n'aura-t-il pas été laissé si aisément accessible. On murmure, du bout des lèvres, que son gardien ne serait autre qu'un dragon ! Vérité ou mythe, il ne tient qu'à vous de le découvrir.

Ajouté par Chāyā Lelwani

Les arcades

Le marché d'Oxenfurt fait à lui seul la renommée de la ville. C'est son rayonnement commercial qui a fait traverser les âges au nom de la cité : Oxenfurt rime avec richesse et son marché en est le cœur. Il battait avec effervescence, à l'époque de sa grandeur. Du matin au soir, la nuit durant, le marché vivait, chantait, fourmillait d'une vie florissante et pressée. Aujourd'hui, les fleurs ont remplacé les étales et les délicieuses odeurs des légumes marinés tout juste grillés sont devenus parfums floraux. Il reste pourtant des marques, ici et là, pour les yeux aguerris, de cette glorieuse époque. Des mosaïques aux couleurs désormais pastel, des gravures dans la pierre, bas reliefs qui vous laisseront deviner les fonctions des échoppes se trouvant là. Mais aussi - et surtout, pour les plus avares d'entre vous - des trappes, souvent dissimulées, par des mécanismes astucieux ou simplement par les décombres laissés par le temps. Des petites ouvertures, qui vous mèneront à des caches souvent vidées à la hâte. Peut-être y reste-t-il encore quelques trésors de valeur ? À moins que l'une d'elles ne puisse ouvrir un chemin vers les souterrains ? Il vous faudra chercher longtemps. La brume ne vous laissera peut-être pas ce loisir.

Ajouté par Chāyā Lelwani

L'apothicaire

Toutes sortes de marchandises transitaient par le marché d'Oxenfurt et les Arcades n'étaient pas le seul lieu d'échange de la cité. L'apothicaire était certainement un collectionneur et, de son temps, il devait certainement pouvoir vous fournir n'importe quelle plante médicinale du royaume. Une précieuse pharmacie qui se trouvait pourtant éloignée du centre-ville. Peut-être les habitants de la ville avaient d'autres moyens de se soigner ou bien l'apothicaire lui-même n'était pas apprécié ou aimait le relatif isolement ? Toujours est-il qu'aujourd'hui, outre sa position excentrée, il vous faudra affronter une véritable forêt d'herbes et de fleurs vénéneuses ; le poison et la guérison sont bien souvent les deux faces d'une même pièce. Il faudrait être un peu fou pour s'aventurer dans cette jungle empoisonnée. Fou ou savant. Car dans cette jungle, il y a peut-être des plantes médicinales rares, capable de prodiges ?

Ajouté par Chāyā Lelwani

La fête foraine

En périphérie de la cité, une fête foraine s'était installée. Elle devait être particulièrement resplendissante et vous ne sauriez douter de son attractivité. Aujourd'hui encore, malgré la végétation envahissante et la brume omniprésente, vous pourriez lui trouver du charme. De faibles lueurs, violacées et roses, colorent par endroits le brouillard, comme si la fête n'était pas tout à fait finie ici. Les manèges sont parfois pris de soubresauts, mécanismes antiques et pourtant encore fonctionnels ? Bientôt la musique murmure à votre oreille et il vous semble que la brume se lève, juste un peu, juste assez, pour que vous puissiez aller vous amuser. Faites un pas vers les attractions et la vie reprend. Car vous êtes là. Spectateurs tant attendus ! Alors venez, amusez-vous, riez, dansez, chantez ! Avec vous, la fête peut continuer. Et la fête veut se poursuivre. Alors, vous ne partirez pas de sitôt. Mais vous n'avez aucunement l'intention de partir : une barbe à papa brumeuse dans la main, vous êtes prêts à rester pour l'éternité.

Ajouté par Chāyā Lelwani

Les plantations sous-terraines

Partout dans l'enclave, on reconnaît aux gnomes leurs talents de bâtisseurs hors du commun. Peu nombreux sont ceux, même au sein de la race naine, à se souvenir qu'autrefois, ils étaient également de grands agriculteurs. Visionnaire agronome, voulant sans doute permettre aux gnomes de pouvoir subvenir seuls à leurs besoins en cas de conflit, Irkh Mizin profita de la végétation abondante des environs d'Oxenfurt pour développer un système d'agriculture suspendue sous les pavés même de la ville. Du temps de leur exploitation, ces immenses jardins enterrés voyaient pendre en leur sein des racines tentaculaires, au bout desquelles poussaient pêle-mêle des tubercules farineux et toutes sortes de champignons colorés. Armés de longues perches-paniers, les agriculteurs récoltaient tout ce que leur offrait le sous-sol, permettant au passage à leurs congénères de mettre au point une gastronomie aussi innovante qu'étonnante. Ces parcelles, désormais en jachère, n'ont plus que peu à offrir aux visiteurs de passage.

Ajouté par Lillie Moynihan

Les labyrinthes d'Oxenfurt

Il n'est pas de gnome sans fortune jalousement gardée. Ceux d'Oxenfurt ne dérogeaient pas à la règle. Gâtés par les richesses accumulées au comptoir, les nains de la cité s'organisèrent rapidement en syndicat pour créer une banque de dépôt sous les remparts qu'ils avaient eux-même bâtis. Craignant les invasions étrangères et les querelles intestines avec la même force, ils décidèrent d'enfouir les coffres au plus profond de la terre. Le chemin d'accès changeait chaque semaine, les architectes ayant pensé à parsemer ce dernier de portes qu'un seul et unique employé ouvrait ou fermait selon un plan qu'il détruisait ensuite. Travailler au crédit d'Oxenfurt était aussi excitant que frustrant pour un bon nombre de salariés qui pouvaient approcher la fortune mais ne jamais la posséder. Le dernier ouvreur du labyrinthe n'est jamais revenu parmi les siens, mourant sans doute en modifiant une dernière fois le chemin, sa carte à la main...

Ajouté par Lillie Moynihan

Évènements

An impérial 2016 - La Brume

La Brume s'est abattue sur les terres d'Ox comme une vague inéluctable et inarrêtable, obligeant les habitants à fuir plus au sud, pour ceux qui en avaient les moyens. Les autres, se barricadèrent dans les sous-sols de la cité. Les plantations souterraines et l'ingéniosité des gnomes permirent à une partie de la population d'endurer l'adversité.. jusqu'à ce que la Brume finisse par trouver sa voie jusqu'à eux.

Ajouté par Chāyā Lelwani

An panthéiste 1900 - Le remède universel

À la recherche d'un remède à la maladie incurable de sa chère et tendre, un magnat opalin aurait monté une expédition pour Oxenfurt après avoir entendu des histoires fabuleuses sur les plantes de l'apothicaire. Il aurait été le seul à en revenir, affichant un visage épanoui, lacunaire sur la disparition de son équipe ou sur leurs découvertes. Le gentilhomme serait apparu heureux, en paix, quand bien même on lui aurait annoncé le décès de sa bien-aimée. Il se serait contenté d'un « Ce n'est rien, tout va bien ! » avant de réassembler les jolies fleurs rouges dans ses cheveux. On raconte qu'il aurait ensuite disparu soudainement et qu'on aurait depuis oublié jusqu'à son nom. Rien d'étrange si cela ne s'était pas déroulé il y a quelques mois...

Ajouté par Chāyā Lelwani

1901 - Les enfants rieurs

L'expédition épistote était pourtant fort sérieuse : une équipe d'hommes et de femmes formés et entrainés aux situations les plus difficiles. Ils ne craignaient pas le danger, armés et qualifiés, prêts à affronter les pires abominations de la Brume.. ils ne pénétrèrent jamais en Oxenfurt. Leurs pas s'arrêtèrent et se perdirent dans les allées éclairées de la fête foraine. Ils y restèrent piégé quinze jours. Deux semaines qui eurent raison de leur équipement et de leur santé mentale. Personne ne les avait préparer à affronter des enfants. Ils rient. Ils rient encore. En permanence, dans leur tête.

Ajouté par Chāyā Lelwani