Fiche de lieu : Terres d'Ox

Dim 15 Sep - 15:11

Les terres d'Ox

Botanique sous stimulants

Fleurs immenses, couleurs chatoyantes, fruits inconnus aux arômes délicieux, les terres d'Ox sont fructueuses. Elles auraient été le berceau d'une agriculture riche et foisonnante du temps où les hommes et femmes d'Ox les cultivaient avec amour et savoir-faire. Deux milles ans de jachère ont transformé les paysages agricoles en un méli-mélo chaotique mais luxuriant d'arbres fruitiers et de plantes invasives. Une jungle nourricière, du moins si vous osez croquer dans cette étrange tomate luminescente qui fait la taille d'une pastèque. Oh oui, elles sont magnifiques, ces fleurs hautes comme des maisons et c'est vrai qu'elles ont l'air particulièrement appétissantes ces fraises multicolores au pied de ce pommier rouge et or mais, est-ce bien raisonnable ? La formidable richesse des terres d'Ox et les températures clémentes sont-elles les seules à l’œuvre derrière ces créations incroyables ? Ou bien la Brume qui a tapissé le sol pendant des siècles, pourrait être à l'origine de ces excentriques transformations ?

Il vous faudra faire preuve de détermination, pour ne pas céder à l'appel des fruits exotiques mais aussi, et surtout, pour tracer votre chemin à travers la végétation dense. Jusqu'à trouver les berges de l'Ox, la rivière vous offrira un peu de répit dans cet environnement oppressant. Enfin vous verrez le ciel, si la brume vous le permet. Longez les rives vers l'ouest et vous trouverez la rade de Saba et l'île d'Ox, là vous pourrez contempler les yeux d'Ox, s'ils scintillent, vous pouvez être certains que la chance vous sourit. Longez les rives vers l'est et vous serez accompagné à votre gauche par le haut mont d'Ispen et à votre droite par le plus modeste pic d'Ox, jusqu'à votre arrivée à Oxenfurt.

Si vous entendez d'autres pas que les vôtres ? Vous ne pensiez tout de même pas être seul ici, n'est-ce pas ? Vous avez vu des fruits et des légumes transformés, une flore gigantesque, flamboyante certes mais parfois un brin inquiétante.. que pensez-vous qu'il soit arrivé à la faune locale ?

Ajouté par Chāyā Lelwani et Lillie Moynihan

Les réseaux cachés de la rade

“Même la plus déchaînée des mers se repose sur la plus imperturbable des terres” Ce dicton, si tout le monde le prononce encore aujourd’hui à Ankh Drolzin, personne ne peut réellement ni le dater ni le comprendre. Il est pourtant bien d’origine gnome, et remonte aux temps immémoriaux de la glorieuse Sabacourt. Certains de leur génie et curieux de l’île qu’ils voyaient flotter au sud de leur capitale, les nains les plus obstinés passèrent plusieurs décennies à tenter de creuser sous les eaux de la rade de Saba. Nombreux furent les ouvriers à y laisser la vie, et l’entreprise fut longtemps considérée, même chez les nains les plus obtus, comme une folie. Pourtant, en 2020 av. Pan., le premier tunnel sous-marin gnome atteignit son but, sur le rivage septentrional de l’île d’Ox. D’autres furent plus tard créés, pour relier, notamment, la forêt d’Ox, au sud. Aujourd’hui encore, ce réseau de tunnels sous-marins est une des plus grandes prouesses de la race naine.

Ajouté par Lillie Moynihan

Les perce-ciel d’Ox

Était-ce pour pouvoir jouir de la lumière du soleil après des années passées à creuser ou par simple amour du paysage insulaire, personne ne saurait aujourd’hui le dire. Mais une fois l’île d’Ox atteinte, les gnomes entreprirent d’y construire une cité comme nulle autre en Uhr. Bien sûr, ils creusèrent là aussi la terre humide pour s’installer en sous-sol. Mais, en plus de leur traditionnelle cité-caverne, ils érigèrent en surface des bâtiments plus hauts que la plus profonde de leur construction. Ces tours rondes d’argile blanc, qu’ils nommèrent perce-ciel, n’avaient pas qu’un intérêt esthétique. Elles servaient aussi de tour de guet, et permettaient bien souvent aux nains d’avertir Sabacourt d’un quelconque danger venant du large, ou du sud. L’œil de Sabacourt, au nord, et l’oeil d’Ox, au sud, bâties tous deux à flanc de falaise, faisaient toute la splendeur de la colonie naine de l’île. Les gnomes du monde entier se pressaient pour voir scintiller les lumières de l’une ou de l’autre. “La guerre sera perdue quand les yeux seront fermés”, murmuraient-on lors de la guerre contre les Grigoris pour garder l’espoir d’une victoire bien incertaine.

Ajouté par Lillie Moynihan

La forêt d'Ox

Elle est à couper le souffle, la forêt d'Ox. Elle resplendit de couleurs et de formes inédites, de champignons qui s'élancent jusqu'au ciel, de fleurs carnivores hautes de plusieurs mètres, de fruits délicieux aux sublimes effets psychotropes. La forêt d'Ox est un paradis pour botaniste en herbe et tout amateur de découvertes végétales ou d'aventures exotiques. Si la brume vous fait le cadeau de se lever, vous verrez à quel point vous êtes minuscule. Cependant la brume fait rarement ce genre de présents, alors, à votre niveau, vous vous émerveillerez certainement de ce magnifique déploiement de couleurs mais, si il vous reste un peu d'instinct de survie, alors vous les verrez peut-être. Au coin de vos yeux, ils bougent, ces arbres, ces champignons, ces hautes herbes. Vous n'êtes pas seul ici.

Ajouté par Chaya Lelwani

Évènements

An panthéiste 1850 - Les graines d'abondance

Les sentinelles aramilanes redécouvrent les riches terres d'Ox et sa foisonnante forêt. Échouant à se frayer un chemin jusqu'à la cité d'Oxenfurt, elles préférèrent redescendre la rivière, à la recherche d'une entrée pour les réseaux souterrains de la Rade. Elles ne parvinrent malheureusement pas à trouver ce qu'elles cherchaient, manquant de ressources à mesure que les hommes tombaient aux mains de la Brume, elles durent rebrousser chemin. Elles rapportèrent cependant des graines et des pousses d'arbres fruitiers particulièrement prolifiques qui auraient du être plantés en Renon. Trois ans plus tard, la guerre entre Epistopoli et Aramila éclatait dans la région et on perdit la trace des graines d'Ox.

Ajouté par Chāyā Lelwani

An panthéiste 1901 - Les fresques de l'oeil d'Ox

Arrivés en zepelin, les derniers explorateurs à poser les pieds dans le perce-ciel d'Ox, découvrirent à son pied de formidables fresques. Relativement bien conservées pour certaines, elles décrivaient, en plusieurs volets, les combats contre des êtres ailés particulièrement féroces. Un historien n'aura aucun mal à voir ici le récit de la guerre contre les Grigoris. Certains bas reliefs semblent avoir été vandalisés, ajoutant des détails incohérents, des ailes supplémentaires, des cornes, comme si un enfant avait voulu réécrire l'histoire. Plus étonnant, ces dégradations semblent récentes.

Ajouté par Chāyā Lelwani