Lun 19 Aoû - 18:02
Steppe d'Epistopoli / Forêt
Pthelior 1875
NON NON NON ET NON !
Avec un ton particulièrement colérique, je croisais les bras exprimant ma rage, ce qui était disons le en parfait contraste avec mon visage souriant figé dans le marbre à tout jamais.
M’avançant sur une table sur laquelle était posée une grande carte qui détaillait le nord d’épistopoli en matière de topographie, j’en faisais le tour pour pointer du doigt la rivière la Céleste.
On ne peut pas faire un bassin de rétention à partir de là ! C’est beaucoup trop haut pour être efficace et fiable ! Il faut le faire après Marie-du-val ! Vous avez déjà fait de la gestion hydraulique ou de la mécanique des fluides pour me sortir des bêtises pareilles ?!
Tsss… J’avoue que la bêtise des organiques continuait chaque jour à me surprendre davantage. La gestion des eaux au sein d’un territoire était particulièrement stratégique pour l’avenir d’une nation et surtout son développement. Assécher les marais et les zones humides afin de permettre d’augmenter les terres agricoles, gérer les rivières, les fleuves et les lacs pour éviter les crus et les inondations qui pouvaient être particulièrement destructeurs et meurtriers au sein des cités qui vivaient sur ces points d'eau.
Malheureusement, encore une fois, et comme cela était toujours coutume j’étais en avance sur mon temps en tant que grande génie de ce monde. Je ne pouvais pas vraiment en vouloir aux autres… après tout ils n’étaient pas stupide, ils étaient juste normaux. Mais il est vrai qu’on pouvait souffrir rapidement de la comparaison lorsque l’on était en face de moi. Je n’avais que des projets incroyables et révolutionnaires. Même moi je m’étonnais parfois, aussi fort que j’étais mon propre génie pouvait me surprendre !
Mais bon… je digresse. Comme je le disais, il y avait à Epistopoli la problématique de l’eau. Le développement d’une civilisation demandait à ce que soit mis en place des moyens efficaces pour s’assurer les ressources essentielles à cette évolution. L’eau était la ressource principale de la vie, car elle permettait tout autant de boire, que de pouvoir développer l’agriculture qui apportait la nourriture en ce monde. Toutefois elle n’apportait pas que du positif, sa gestion devrait aussi faire l’objet d’une politique d’urbanisme claire en matière d’égout et de traitement qui n’était absolument pas respecté à la capitale ! Mais bon, c’était apparemment un sujet sensible que de demander aux industriels de faire un effort alors qu’une telle réforme irait dans leur sens, car la maladie diminuerait les ressources humaines exploitables. Enfin… le problème des organiques c’est qu’il se pense pragmatique tout en étant incapable de comprendre ce que signifie vraiment le mot efficience.
A défaut de pouvoir faire quoi que ce soit aujourd’hui pour l’’epistopoli des villes, je pouvais encore m’amuser avec celle des campagnes parce que les crues faisaient suffisamment peur aux nobles pour qu’il daigne accepter de payer pour régler le problème.
Contrôler la puissance des fleuves demandait à être en mesure de gérer leur débit avant de supprimer l’eau en trop par rapport aux normes du cours d’eau. Des irrégularités qui peuvent être causées par de nombreux facteurs différents, que ce soit des chaleurs entraînent une fonte plus forte que prévue des glaciers des monts d’argents, des pluies torrentielles, une saturation des nappes ou tout simplement des erreurs parfaitement humaines.
En principe, régler ce problème était simple et la méthode était déjà connue depuis des siècles. Il fallait par le biais de système de canaux dévier une partie de l’eau vers des bassins de rétention ou des lacs de barrage de manière à pouvoir retenir cette eau en trop pour l’écouler suffisamment doucement pour que cela n’impacte pas les villes et les villages en amont.
Toutefois ce que ces imbéciles proposaient, c’était inacceptable, construire ce bassin de rétention avant Marie-du-Val était inacceptable. Surtout que ses arguments n’étaient en aucun cas basés sur des bases scientifiquement mais uniquement par lâcheté et par facilité. Ils voulaient taper là où il n’y avait pas beaucoup de population pour éviter de devoir déplacer de force des populations qui verraient leurs villages noyés !
Mais la topographie était claire, lors de la création d’un bassin de rétention il fallait travailler dans une zone qui favorisait déjà un tel bassin pour éviter les surcoûts ! C’est à dire une vallée de préférence creusé dans le paysage, une cuve naturelle en clair !
Oui mais ouin ouin j'habite dans mon village depuis 12 générations, je ne veux pas qu’il disparaisse sous l’eau.
C’est bien mais on s'en fout. Déjà c’est pas l'intérêt de 12 pecnos perdu au milieu de la campagne qui va primer sur celui de toutes les villes et villages qui bordent la céleste et le doigt et ensuite c’est un argument nul qui n’est utilisé que par des gens eux même nuls.
Bon, c’est pour ça mais j’avais deux trois villages à détruire pour le bien de la nation. Après avoir demandé au gouvernement que lancé la procédure d’expropriation des villageois dans la zone retenue par mes géographes, il fallait désormais aller sur place pour inspecter les lieux qui à défaut de lapin accueillerait bientôt des poissons hihihi. Je suis tellement drôle parfois. Je me fais rire toute seule.
Pas de chance pour les lapins d’ailleurs parce que la zone qui allait servir de bassin était en plein sur une forêt en plus des villages avoisinant. Adieu les arbres donc. Certes, ce sera un massacre en matière de biodiversité mais bon… on s’en fout, il y a plein d'autres forêts comme celle-ci, elle est loin d’être unique. De toute façon que j’aime le dire lorsqu’on m’oppose entre écologie et technologie, l’argent avant les fleurs. Bon, à titre personnel je me fiche bien de l’argent mais au moins ça fait passer le message de mes intentions de manière très efficace pour ceux qui lui donnent de la valeur. Mais attention hein ! Certes je me fiche de la biodiversité et de la nature mais pas au point de vouloir tout détruire. Simplement je me place du point de vue de la société humaine. Il vaut naturellement éviter une destruction aveugle des écosystèmes qui se répercutent sur la société humaine comme cela peut être le cas avec le smog et les produits toxiques que les usines déversent dans l’eau. En revanche raser quelques forêts ou brûler deux trois mangroves c’était insignifiant, peu importe les espèces qu’il pouvait y avoir dedans lorsque l’on ne pouvait en tirer un bénéfice ou à défaut que la perte entraînerait un problème.
La nature et la biodiversité ne sont rien d’autres que des biens pour lesquelles il faut maximiser la consommation en la rendant à la fois plus efficace et plus efficiente.
C’est ainsi que le baume au coeur devant ce nouveau projet de grande ampleur, je me baladais dans cette forêt accompagnée de deux géomètres qui faisaient le dessins pour moi en tant que stagiaire que j’exploitais parce qu’ils voulaient mon nom dans leur jury de doctorat ainsi que de deux gardes du corps pour gérer les problèmes avec la plèbe qui ne comprenait rien au progrès.
Alors que je discutais sur l’angle d’une pente avec mes deux esclaves légalisés grâce au système du salariat, dans des fourrées des bruits. Il y avait quelque chose ou quelqu’un.
Sans dire un mot je me tournais vers mes gardes avant de faire signe du bras.
Je n’étais pas une combattante. De toute façon c’était une activité pour attardés mentaux, donc je laissais ça à ceux qui l’étaient. Les affaires de muscles c’était une affaire de singe, les esprits supérieurs dont je faisais partie en restait à l’intellect.
Avec un ton particulièrement colérique, je croisais les bras exprimant ma rage, ce qui était disons le en parfait contraste avec mon visage souriant figé dans le marbre à tout jamais.
M’avançant sur une table sur laquelle était posée une grande carte qui détaillait le nord d’épistopoli en matière de topographie, j’en faisais le tour pour pointer du doigt la rivière la Céleste.
On ne peut pas faire un bassin de rétention à partir de là ! C’est beaucoup trop haut pour être efficace et fiable ! Il faut le faire après Marie-du-val ! Vous avez déjà fait de la gestion hydraulique ou de la mécanique des fluides pour me sortir des bêtises pareilles ?!
Tsss… J’avoue que la bêtise des organiques continuait chaque jour à me surprendre davantage. La gestion des eaux au sein d’un territoire était particulièrement stratégique pour l’avenir d’une nation et surtout son développement. Assécher les marais et les zones humides afin de permettre d’augmenter les terres agricoles, gérer les rivières, les fleuves et les lacs pour éviter les crus et les inondations qui pouvaient être particulièrement destructeurs et meurtriers au sein des cités qui vivaient sur ces points d'eau.
Malheureusement, encore une fois, et comme cela était toujours coutume j’étais en avance sur mon temps en tant que grande génie de ce monde. Je ne pouvais pas vraiment en vouloir aux autres… après tout ils n’étaient pas stupide, ils étaient juste normaux. Mais il est vrai qu’on pouvait souffrir rapidement de la comparaison lorsque l’on était en face de moi. Je n’avais que des projets incroyables et révolutionnaires. Même moi je m’étonnais parfois, aussi fort que j’étais mon propre génie pouvait me surprendre !
Mais bon… je digresse. Comme je le disais, il y avait à Epistopoli la problématique de l’eau. Le développement d’une civilisation demandait à ce que soit mis en place des moyens efficaces pour s’assurer les ressources essentielles à cette évolution. L’eau était la ressource principale de la vie, car elle permettait tout autant de boire, que de pouvoir développer l’agriculture qui apportait la nourriture en ce monde. Toutefois elle n’apportait pas que du positif, sa gestion devrait aussi faire l’objet d’une politique d’urbanisme claire en matière d’égout et de traitement qui n’était absolument pas respecté à la capitale ! Mais bon, c’était apparemment un sujet sensible que de demander aux industriels de faire un effort alors qu’une telle réforme irait dans leur sens, car la maladie diminuerait les ressources humaines exploitables. Enfin… le problème des organiques c’est qu’il se pense pragmatique tout en étant incapable de comprendre ce que signifie vraiment le mot efficience.
A défaut de pouvoir faire quoi que ce soit aujourd’hui pour l’’epistopoli des villes, je pouvais encore m’amuser avec celle des campagnes parce que les crues faisaient suffisamment peur aux nobles pour qu’il daigne accepter de payer pour régler le problème.
Contrôler la puissance des fleuves demandait à être en mesure de gérer leur débit avant de supprimer l’eau en trop par rapport aux normes du cours d’eau. Des irrégularités qui peuvent être causées par de nombreux facteurs différents, que ce soit des chaleurs entraînent une fonte plus forte que prévue des glaciers des monts d’argents, des pluies torrentielles, une saturation des nappes ou tout simplement des erreurs parfaitement humaines.
En principe, régler ce problème était simple et la méthode était déjà connue depuis des siècles. Il fallait par le biais de système de canaux dévier une partie de l’eau vers des bassins de rétention ou des lacs de barrage de manière à pouvoir retenir cette eau en trop pour l’écouler suffisamment doucement pour que cela n’impacte pas les villes et les villages en amont.
Toutefois ce que ces imbéciles proposaient, c’était inacceptable, construire ce bassin de rétention avant Marie-du-Val était inacceptable. Surtout que ses arguments n’étaient en aucun cas basés sur des bases scientifiquement mais uniquement par lâcheté et par facilité. Ils voulaient taper là où il n’y avait pas beaucoup de population pour éviter de devoir déplacer de force des populations qui verraient leurs villages noyés !
Mais la topographie était claire, lors de la création d’un bassin de rétention il fallait travailler dans une zone qui favorisait déjà un tel bassin pour éviter les surcoûts ! C’est à dire une vallée de préférence creusé dans le paysage, une cuve naturelle en clair !
Oui mais ouin ouin j'habite dans mon village depuis 12 générations, je ne veux pas qu’il disparaisse sous l’eau.
C’est bien mais on s'en fout. Déjà c’est pas l'intérêt de 12 pecnos perdu au milieu de la campagne qui va primer sur celui de toutes les villes et villages qui bordent la céleste et le doigt et ensuite c’est un argument nul qui n’est utilisé que par des gens eux même nuls.
Bon, c’est pour ça mais j’avais deux trois villages à détruire pour le bien de la nation. Après avoir demandé au gouvernement que lancé la procédure d’expropriation des villageois dans la zone retenue par mes géographes, il fallait désormais aller sur place pour inspecter les lieux qui à défaut de lapin accueillerait bientôt des poissons hihihi. Je suis tellement drôle parfois. Je me fais rire toute seule.
Pas de chance pour les lapins d’ailleurs parce que la zone qui allait servir de bassin était en plein sur une forêt en plus des villages avoisinant. Adieu les arbres donc. Certes, ce sera un massacre en matière de biodiversité mais bon… on s’en fout, il y a plein d'autres forêts comme celle-ci, elle est loin d’être unique. De toute façon que j’aime le dire lorsqu’on m’oppose entre écologie et technologie, l’argent avant les fleurs. Bon, à titre personnel je me fiche bien de l’argent mais au moins ça fait passer le message de mes intentions de manière très efficace pour ceux qui lui donnent de la valeur. Mais attention hein ! Certes je me fiche de la biodiversité et de la nature mais pas au point de vouloir tout détruire. Simplement je me place du point de vue de la société humaine. Il vaut naturellement éviter une destruction aveugle des écosystèmes qui se répercutent sur la société humaine comme cela peut être le cas avec le smog et les produits toxiques que les usines déversent dans l’eau. En revanche raser quelques forêts ou brûler deux trois mangroves c’était insignifiant, peu importe les espèces qu’il pouvait y avoir dedans lorsque l’on ne pouvait en tirer un bénéfice ou à défaut que la perte entraînerait un problème.
La nature et la biodiversité ne sont rien d’autres que des biens pour lesquelles il faut maximiser la consommation en la rendant à la fois plus efficace et plus efficiente.
C’est ainsi que le baume au coeur devant ce nouveau projet de grande ampleur, je me baladais dans cette forêt accompagnée de deux géomètres qui faisaient le dessins pour moi en tant que stagiaire que j’exploitais parce qu’ils voulaient mon nom dans leur jury de doctorat ainsi que de deux gardes du corps pour gérer les problèmes avec la plèbe qui ne comprenait rien au progrès.
Alors que je discutais sur l’angle d’une pente avec mes deux esclaves légalisés grâce au système du salariat, dans des fourrées des bruits. Il y avait quelque chose ou quelqu’un.
Sans dire un mot je me tournais vers mes gardes avant de faire signe du bras.
Je n’étais pas une combattante. De toute façon c’était une activité pour attardés mentaux, donc je laissais ça à ceux qui l’étaient. Les affaires de muscles c’était une affaire de singe, les esprits supérieurs dont je faisais partie en restait à l’intellect.
Dernière édition par Olivia le Mer 21 Aoû - 12:26, édité 1 fois