Sam 17 Aoû - 16:35
Artémis avait voyagé depuis la Contade, la direction était la ville d'Epistopolis. La raison était qu’il avait entendu que là-bas, il était possible de se faire de l'argent assez facilement et comme toute les rumeurs, il n'y avait qu'un bout de vérité dans ses dires. Il avait voyagé à pied, se faisant des fois inviter dans des moyens de transports pour servir d'un peu de compagnie à des personnes seules.
Le jeune homme portait une tenue assez simple, une robe verte lui tombant jusqu’aux genoux, dévoilant ses épaules et ses bras, dissimulant ses dagues soigneusement rangées dans les fourreaux, harnachés sur ses cuisses. Il avait noué ses cheveux en une très longue tresse, le bout étant tenu par un joli ruban d'un vert similaire à la robe. Bien évidement cette apparence soignée laissait surgir des questions sur le pourquoi d'aller dans cette ville, sortant un récit qu’il pensait adapté pour ne pas avoir trop d'ennui.
Officiellement, cette « demoiselle » allait rendre visite a quelqu’un de très proche, restant vague sur le fait qu’il puisse s'agir d'un amant ou d'un membre de la famille. Le voyage prit beaucoup de temps et une bonne quantité de ses provisions, même s’il arrivait d’avoir l’hospitalité des chauffeurs, payer un repas étant certainement leurs manières de ne pas avoir de dette envers Artémis ou de ne pas paraître radin.
Artémis se mit à s'arranger pour ne pas avoir à traverser la périphérie à pied, se doutant qu’avec son apparence, il ne ferait pas cent mètres avant qu’un groupe tente de le détrousser. Il avait pu constater le regard de certain, n'ayant rien de différent des créatures affamées de la Brume. L'idée de marcher dans ses bidonvilles et défendre ses maigres bien ne lui plaisait pas. Il ne souhaitait pas souiller ses lames du sang d'une personne, n'ayant pas envie de connaître le poids d'ôter une vie humaine.
Esquivant cet endroit, il parvint à la ville, voyant la grandeur des gratte-ciel, ayant la sensation d'être une fourmi à l’angle de sa maison. Là où il vivait, le mode de vie était bien plus modeste, un village de campagne avec des maisons de brique et des toitures en bois. Le contraste était donc assez saisissant pour Artémis, mais cela ne l'empêcha pas de chercher un potentiel travail qu’il pourrait faire.
Bien évidement, il se présentait comme une femme. La désillusion fut d'autant plus violente quand il comprit que dans cette ville, il n’y avait pas besoin de servante, serveuse ou danseuse, non, il fallait des bras pour travailler en usine et même là, il se retrouvait calé par son apparence fine. Il fallait de la force et de l’endurance, là où Artémis n’avait que l’agilité et la vivacité comme point fort.
Décidant s'informer un peu sur où il pourrait loger et le prix de la nourriture, le jeune homme entreprit une petite pause dans sa recherche d’emploi. Comme il le craignait, cela n’était pas donné, en tout cas pas sans risque des visites nocturnes, ce qu’il ne souhaitait pas. Il se doutait que si son véritable sexe était découvert, il aurait le droit à du rejet ou serait la cible de personne qui le regardait déjà comme une délicieuse proie.
Cette ville n'avait clairement pas une ambiance apaisante, mettant Artémis quelque peu à cran. Après, il se disait que les opportunités d'avoir un travail serait bien plus grande, même temporaire. Il parvint à se trouver une chambre dans un des gratte-ciel, paiement par nuit, une clé et un verrou qui fonctionne, par contre Artémis avait pu croiser ses voisines de chambre et se disait que les nuits allaient être bruyantes. Il se consolait en se disant que les personnes qui souhaitaient ce genre de divertissements n’iraient pas le voir.
Une fois sa chambre fermée à clé, il repartait dans les rues pour chercher du travail, n’hésitant pas à aller directement parler aux commerçants, ce qui laissait les oreilles curieuses comprendre qu’Artémis cherchait quelques choses qui paie, qui ne demande pas d’avoir une tenue ou une pose obscène. Pourquoi le préciser, car il n’était pas dupe sur le fait que des personnes pouvaient abuser de son état actuel pour l’amener à produire une activité qui n’était pas de son goût.
Les minutes passèrent, puis des heures, venant à se poser à un angle de rue et pousser un long soupire. Epistopolis n’était clairement pas une ville aussi intéressante qu’il se l’était imaginé, mais partir tout de suite aurait été une perte de ressource et d’argent, il fallait qu’il trouve un travail. Il aurait dû penser à emmener sa tenue de danse, nul doute que cette prestation aurait pu rapporter quelques pièces. Mais il n’avait pas cette tenue et avec cette robe, bien qu’assez ample pour permettre des danses exotiques n’était pas conçu pour dissimuler assez enter ses jambes s’il faisait un grand écart ou tournoyait trop rapidement, pot aux roses aurait été facilement découvert.
Il réfléchissait sur quoi faire, son index gauche se posant délicatement sous son menton, la tête légèrement baissée.
Le jeune homme portait une tenue assez simple, une robe verte lui tombant jusqu’aux genoux, dévoilant ses épaules et ses bras, dissimulant ses dagues soigneusement rangées dans les fourreaux, harnachés sur ses cuisses. Il avait noué ses cheveux en une très longue tresse, le bout étant tenu par un joli ruban d'un vert similaire à la robe. Bien évidement cette apparence soignée laissait surgir des questions sur le pourquoi d'aller dans cette ville, sortant un récit qu’il pensait adapté pour ne pas avoir trop d'ennui.
Officiellement, cette « demoiselle » allait rendre visite a quelqu’un de très proche, restant vague sur le fait qu’il puisse s'agir d'un amant ou d'un membre de la famille. Le voyage prit beaucoup de temps et une bonne quantité de ses provisions, même s’il arrivait d’avoir l’hospitalité des chauffeurs, payer un repas étant certainement leurs manières de ne pas avoir de dette envers Artémis ou de ne pas paraître radin.
Artémis se mit à s'arranger pour ne pas avoir à traverser la périphérie à pied, se doutant qu’avec son apparence, il ne ferait pas cent mètres avant qu’un groupe tente de le détrousser. Il avait pu constater le regard de certain, n'ayant rien de différent des créatures affamées de la Brume. L'idée de marcher dans ses bidonvilles et défendre ses maigres bien ne lui plaisait pas. Il ne souhaitait pas souiller ses lames du sang d'une personne, n'ayant pas envie de connaître le poids d'ôter une vie humaine.
Esquivant cet endroit, il parvint à la ville, voyant la grandeur des gratte-ciel, ayant la sensation d'être une fourmi à l’angle de sa maison. Là où il vivait, le mode de vie était bien plus modeste, un village de campagne avec des maisons de brique et des toitures en bois. Le contraste était donc assez saisissant pour Artémis, mais cela ne l'empêcha pas de chercher un potentiel travail qu’il pourrait faire.
Bien évidement, il se présentait comme une femme. La désillusion fut d'autant plus violente quand il comprit que dans cette ville, il n’y avait pas besoin de servante, serveuse ou danseuse, non, il fallait des bras pour travailler en usine et même là, il se retrouvait calé par son apparence fine. Il fallait de la force et de l’endurance, là où Artémis n’avait que l’agilité et la vivacité comme point fort.
Décidant s'informer un peu sur où il pourrait loger et le prix de la nourriture, le jeune homme entreprit une petite pause dans sa recherche d’emploi. Comme il le craignait, cela n’était pas donné, en tout cas pas sans risque des visites nocturnes, ce qu’il ne souhaitait pas. Il se doutait que si son véritable sexe était découvert, il aurait le droit à du rejet ou serait la cible de personne qui le regardait déjà comme une délicieuse proie.
Cette ville n'avait clairement pas une ambiance apaisante, mettant Artémis quelque peu à cran. Après, il se disait que les opportunités d'avoir un travail serait bien plus grande, même temporaire. Il parvint à se trouver une chambre dans un des gratte-ciel, paiement par nuit, une clé et un verrou qui fonctionne, par contre Artémis avait pu croiser ses voisines de chambre et se disait que les nuits allaient être bruyantes. Il se consolait en se disant que les personnes qui souhaitaient ce genre de divertissements n’iraient pas le voir.
Une fois sa chambre fermée à clé, il repartait dans les rues pour chercher du travail, n’hésitant pas à aller directement parler aux commerçants, ce qui laissait les oreilles curieuses comprendre qu’Artémis cherchait quelques choses qui paie, qui ne demande pas d’avoir une tenue ou une pose obscène. Pourquoi le préciser, car il n’était pas dupe sur le fait que des personnes pouvaient abuser de son état actuel pour l’amener à produire une activité qui n’était pas de son goût.
Les minutes passèrent, puis des heures, venant à se poser à un angle de rue et pousser un long soupire. Epistopolis n’était clairement pas une ville aussi intéressante qu’il se l’était imaginé, mais partir tout de suite aurait été une perte de ressource et d’argent, il fallait qu’il trouve un travail. Il aurait dû penser à emmener sa tenue de danse, nul doute que cette prestation aurait pu rapporter quelques pièces. Mais il n’avait pas cette tenue et avec cette robe, bien qu’assez ample pour permettre des danses exotiques n’était pas conçu pour dissimuler assez enter ses jambes s’il faisait un grand écart ou tournoyait trop rapidement, pot aux roses aurait été facilement découvert.
Il réfléchissait sur quoi faire, son index gauche se posant délicatement sous son menton, la tête légèrement baissée.