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Fiche de lieu : Monts Jumeaux

Fiche de lieu : Monts Jumeaux Brandw10
Mer 7 Aoû - 14:59

Monts Jumeaux

Entre Gilra & Ipsen

Un immense plateau de steppes s’étend à perte de vue, l’horizon coupé de part et d'autre par les Monts Jumeaux, Gilra au nord, Ipsen au sud. Ce plateau de tourbières, de terres brûlées, mais aussi de plaques de métal aux mécanismes rouillés, est traversé par des nuages retenus par les monts. Si la Brume coincée dans cette cuvette semi naturelle ne vous dérangera plus à un moment de votre ascension, c'est un autre danger qui vous guette. Là-haut, l’air se fait rare, les vents se font violents et le sol se dérobe sous vos pieds sans crier gare et ce n'est que pour les risques environnementaux.

Pour autant, le paysage peut avoir une beauté surnaturelle aux prémices du jour et les rares nuits claires. Alors, un spectacle lumineux fantomatique apparaît depuis les monts, des veines de roches réverbèrent la lumière sur la Brume, laissant des illusions flottantes dans le champ de vision des voyageurs. Les histoires racontent que ce sont les vestiges des nombreuses batailles qui se sont déroulées sur ces terres au cours des siècles.

C’est un territoire où il est facile de se perdre pour qui ne serait pas attentif à sa route dans cette concentration de Brume. Les chaines de montagnes qui vous observent sont tellement similaires que seule la vue lointaine des Rois du Monde de la ville d’Ipsen vous permettrait de garder un point de repère. Si les lieux semblent vides et calmes en apparence, il n'est pourtant pas rare de croiser des ruines ou autres champs à l’abandon où de petits et grands automates antiques continuent de s’activer dans leur programme inarrêtable.

Ajouté par Arno Dalmesca

Le Pic Pieu

Situé dans les plus hauts pics des Monts Gilra, le Pic Pieu a offert une vision de tranquillité lorsqu’il a été redécouvert par un groupe de pèlerins aramilans. Enserrés par les autres pics qui le protègent du vent, les alentours du Pic Pieu brillent de doux reflets bleutés et profitent d’un climat relativement doux par rapport à l’altitude. En tout cas c’est ce que racontent les pèlerins qui agissaient comme des illuminés après leur rencontre avec ce qui ressemble à un visage taillé dans la roche. Loin d’être effrayés par ce qui se raconte sur les Monts et la menace qui couve sous celui-ci, des dévots entreprennent cette accession périlleuse pour être aussi témoins des miracles du Pic, de ses lumières divines qui jaillissent du sol quand le ciel se découvre de jour comme de nuit.
Le visage taillé est en réalité un hommage pour les âmes naines enterrées dans la nécropole sous cette montagne, un compagnon qui éclaire la voie vers l’autre monde. Il était alors appelé le Témoin.

Ajouté par Arno Dalmesca

Le Sommet Sage

Découvert par les radars de zeppelins epistotes alors qu’ils parcouraient les sommets des monts Ipsen, le Sommet Sage toise les voyageurs qui viendraient à sa rencontre. D’abord perçu comme une anomalie géologique, le visage rocheux semble avoir fait exploser tous les appareils électriques qui le survolent. La composition et le visage sont, aussi surprenant que ça puisse paraître, d’origine naturelle. Des veines d’un minerai aux propriétés magnétiques très fortes perturbent tout appareil électrique qui s'en approche et la géolocalisation y est impossible, obligeant les alpinistes à utiliser des outils d'un temps révolu. Si dans ce climat hostile des campements épistotes et opalins se sont installés, c’est pour des raisons bien différentes.
Les premiers cherchent à comprendre ce minerai et, surtout, à pouvoir annuler ses propriétés pour que sa flotte aérienne puisse survoler les Monts Ipsen sans problème. Les seconds ont enregistré la présence d’énormément de Myste dans le sous-sol des montagnes, entraînant une nouvelle ruée vers l’or brumeux. Des échauffourées sont bien sûr légion, mais toujours, le Sommet Sage reste impassible à la folie des Hommes qui essayent de percer ses secrets.

Ajouté par Arno Dalmesca

Guet du Gilra

Fleuve qui ondule où les reflets miroitants se mêlent et évoquent les attributs d’un serpent, surnom qui a longtemps été donné à ce fleuve marquant la limite entre les terres d’Ipsen et de Zénobie. S'il paraît aisé de traverser ce fleuve par endroits, il n’en est rien. Les eaux calmes de surface cachent des courants sous-marins puissants qui auront tôt fait de vous faire échouer sur des rochers acérés ou de vous coincer dans ses lacets jusqu’à ce que la fatigue ou l’asphyxie ne vous prennent.
Il n’existe réellement qu’un passage au sud qui évite d’avoir à remonter en extrême amont dans les montagnes pour passer d’un côté à l’autre, le tristement célèbre Guet. Un lieu où tout paraît si calme qu’on peine à imaginer qu’il a été le théâtre des affrontements les plus sanglants entre Humains et Gnomes des deux royaumes rivaux dont il est la frontière naturelle. Encore aujourd’hui, un charme surnaturel et maudit s’opère en ces lieux, l’alliance d’une nuit noire et de cette surface d’eau sans reflet, continue de faire revenir dans leurs corps les vieux fantômes des guerriers tombés au combat, les prisonniers du Gilra.

Ajouté par Arno Dalmesca

Passage de Lamont

Qui contrôle le passage de Lamont, contrôle les montagnes. C’est en substance ce qu’il reste des écrits et des récits de différentes batailles qui se sont déroulées pour le contrôle de ce point stratégique.
D’abord simple sentier de chasseurs et contrebandiers extrêmement peu praticable, le passage est devenu au fil du temps une forteresse imprenable, pas tant par l’arsenal, ni même par les murailles de ce petit fortin qui s’est créé en à-pic des deux côtés du passage, mais bien parce qu’une cinquantaine d’hommes en garnison peuvent tenir en respect des armées bien plus nombreuses qui viendraient s’empaler au compte goutte sur eux. Une défense qui peut tenir bien assez longtemps pour permettre à la nature de reprendre ses droits et de boucher le passage d’une glace épaisse pour une nouvelle année. Ensevelissant par la même les cadavres dans cette cassure de roche, ce goulot d’étranglement. Seul un système d'ascenseur vétuste permet de faire s’écouler quelques marchandises et hommes d’un côté à l’autre de ce corridor inhospitalier.

Ajouté par Arno Dalmesca

Évènements

An 188 avant l'Empire - La quatorzième incursion de Zénobie

Seule bataille dont on a retrouvé la trace, preuve qu’il y en a eu au moins treize autres au même endroit. Une incursion de près de sept mille soldats de Zénobie aurait été arrêtée dans leur conquête par environ trois cents gardes d’Ipsen dans les cols du passage du Laumont. Seule la trahison de l’un des leurs et les déplacements d’une petite troupe ennemie par des sentiers oubliés aura permis à Zénobie de finalement l’emporter, prenant les gardes à revers.

Ajouté par Arno Dalmesca

An 4 avant l'Empire - La dernière bataille du Gilra

Personne ne s’attendait à ce que cette bataille entre Zénobie et Ipsen soit la dernière, rien n’aurait même amorcé à l’époque la fin de cette guerre. Seule la menace d’un envahisseur permit aux deux pays de s’unir face à un ennemi commun. Pourtant, encore aujourd’hui, les sacrifiés du Gilra ne peuvent que continuer cette dernière bataille, se relevant encore et encore à la gloire de leurs nations depuis longtemps disparues.

Ajouté par Arno Dalmesca

An panthéiste 1900 - Localisation du Sommet Sage et du Pic Pieu

Si les montagnes s’opposent et s’affrontent du regard, comme dans un mystérieux reflet de la réalité, l’un et l’autre des sommets ont été redécouverts au même moment. D’un côté suite au malheureux crash d’un zeppelin dans les Monts Ipsen, de l’autre avec le retour d’un petit groupe de pèlerins survivants qui ont connu l’illumination aux Monts Gilra. Une synchronicité surprenante à n’en pas douter.

Ajouté par Arno Dalmesca