Mer 5 Oct - 19:46
Il y avait des choses qu’on ne pouvait expliquer. En se levant ce matin, Artémis ressentit le besoin viscéral de se rendre en ville et boire une bonne chope de bière. Peut-être la longue période sans rencontrer personne, le manque d’alcool qu’il éviter de consommer seul… Pour l’occasion, il avait accumulé une certaine quantité de peau des bêtes chassées pour sa survie. Le vagabond ne tuait pas par plaisir ou pour participer à cette production de masse. Mais quand il avait de belles peaux à disposition, il n’hésitait pas à les vendre pour profiter des belles activités d’Opale. Vêtu de sa combinaison qui le faisait passer pour un membre de la guilde des aventuriers, il portait à son dos à grand paquetage de peaux. Ainsi, il quitta sa grotte pour se rendre dans la ville.
***
Rapidement, après une bonne heure de marche à penser de choses diverses et variées, l’ermite entendait le bruit de civilisation. Il décida de passer par les côtes d’Opale, qui rallongèrent sa marche, mais il y croisa de nombreux commerçant qui préféraient contourner la forêt pour se rendre à Aramila ou Epistoli. Le temps n’était pas très clément et les conditions de voyage difficiles. Un homme aussi robuste qu’Artémis n’y prêtait guère attention, tout comme ces commerçants aguerris et leurs montures expérimentées des caprices météorologiques. Au contraire, le chevalier noir appréciait ces gifles qu’il se prenait. Un véritable bonheur pour lui qui était reculé dans les ténèbres des bois.
***
Opale. Pour une raison qu’il ignorait encore, chacun de ses passages ici semblait lui rappeler quelque chose, provoquant les colères de la Nebula qui s’agitait. Cela se manifestait sous forme de migraines. Pourquoi t’agiter ainsi, pauvre fou ? Nous allons boire et manger, pensa le solitaire en appuyant sur sa tempe douloureuse. Une fois les migraines passées, du moins atténuées, il se rendit aussitôt à l’étable d’un commerçant de peau. Il achetait les peaux pour les revendre à de grandes entreprises de textile. Autant dire que seuls les plus aisés pourront en profiter. S’il désirait réellement s’enrichir, Artémis monterait son propre commerce et vendrait ses prises directement aux entreprises, afin d’augmenter le butin. Il gardait cette idée dans un coin de sa tête mais ne semblait pas avoir besoin davantage. Les négociations furent rapides, Artémis prit son butin et partit aussi vite qu’il était arrivé.
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Cette odeur de viande cuite sur feu de bois me fait toujours autant saliver, songea le vagabond en franchissant le seuil de l’établissement. Une vieille auberge, simple, rustique, dans les bas quartiers d’Opale. Ici, on trouvait des truands, des mercenaires, des aventuriers, que des bons vivants en somme. Artémis appréciait cet endroit car les bas prix lui offraient la possibilité de manger et boire en abondance après chacune de ses ventes. La deuxième raison, probablement la plus importante, était qu’il pouvait garder sa combinaison sans être trop jugé par les autres visiteurs qui, il fallait l’admettre, ne semblait pas plus fréquentable. En guise d’apéro, un jeune serveur lui servit une bonne chope de bière et un bon plateau de charcuterie. Voici la troisième. Ici, ils savaient recevoir les plus affamés du coin.
Rapidement, après une bonne heure de marche à penser de choses diverses et variées, l’ermite entendait le bruit de civilisation. Il décida de passer par les côtes d’Opale, qui rallongèrent sa marche, mais il y croisa de nombreux commerçant qui préféraient contourner la forêt pour se rendre à Aramila ou Epistoli. Le temps n’était pas très clément et les conditions de voyage difficiles. Un homme aussi robuste qu’Artémis n’y prêtait guère attention, tout comme ces commerçants aguerris et leurs montures expérimentées des caprices météorologiques. Au contraire, le chevalier noir appréciait ces gifles qu’il se prenait. Un véritable bonheur pour lui qui était reculé dans les ténèbres des bois.
Opale. Pour une raison qu’il ignorait encore, chacun de ses passages ici semblait lui rappeler quelque chose, provoquant les colères de la Nebula qui s’agitait. Cela se manifestait sous forme de migraines. Pourquoi t’agiter ainsi, pauvre fou ? Nous allons boire et manger, pensa le solitaire en appuyant sur sa tempe douloureuse. Une fois les migraines passées, du moins atténuées, il se rendit aussitôt à l’étable d’un commerçant de peau. Il achetait les peaux pour les revendre à de grandes entreprises de textile. Autant dire que seuls les plus aisés pourront en profiter. S’il désirait réellement s’enrichir, Artémis monterait son propre commerce et vendrait ses prises directement aux entreprises, afin d’augmenter le butin. Il gardait cette idée dans un coin de sa tête mais ne semblait pas avoir besoin davantage. Les négociations furent rapides, Artémis prit son butin et partit aussi vite qu’il était arrivé.
Cette odeur de viande cuite sur feu de bois me fait toujours autant saliver, songea le vagabond en franchissant le seuil de l’établissement. Une vieille auberge, simple, rustique, dans les bas quartiers d’Opale. Ici, on trouvait des truands, des mercenaires, des aventuriers, que des bons vivants en somme. Artémis appréciait cet endroit car les bas prix lui offraient la possibilité de manger et boire en abondance après chacune de ses ventes. La deuxième raison, probablement la plus importante, était qu’il pouvait garder sa combinaison sans être trop jugé par les autres visiteurs qui, il fallait l’admettre, ne semblait pas plus fréquentable. En guise d’apéro, un jeune serveur lui servit une bonne chope de bière et un bon plateau de charcuterie. Voici la troisième. Ici, ils savaient recevoir les plus affamés du coin.