Lun 19 Fév - 17:49
Si le calme semble régner entre les murs d'Andoria, le retour d'Azur anime bien des conversations. Le bruit court par les rues de la Ville Immaculée que l'aventurier aux cheveux blancs serait toujours quelque part ici, au milieu des élémentaires et des hommes de passage. Plus étonnant encore, il serait rentré seul. Beaucoup jurent pourtant l'avoir vu partir avec deux compagnons. Qu'a-t-il bien pu se passer dans les Terres Brûlées ? Sont-ils morts ? Ses sont-ils enfuis ? Cet étrange aventurier les a-t-il lui même tués ? Les rumeurs vont bon train et les sourires ne sont que de façade. D'autant plus que les relations avec la Guilde des Archéologues se sont tendues à une vitesse inouïe. La disparition inquiétante d'Harailt Rothach ayant été résolue, l'organisation tend à faire porter la responsabilité de sa mort sur Andoria. La réputation du défunt le précédant, son organisation est bien peu encline à accepter qu'il ait pu mourir pendant ses recherches. Beaucoup sont ceux qui pensent que celui chargé de le retrouver l'aurait en réalité tué pour profiter de ses découvertes.
Si Arvane – l'élémentaire de terre t'ayant présenté la mission il y a de ça quelques jours maintenant – a recueilli le témoignage d'Azur sans lui poser plus de questions, et s'il a depuis accepté de le loger à l'abri des regards indiscrets, c'est bien inquiet qu'il apparaît aujourd'hui dans le sous-sol d'une taverne peu animée.
- Aventurier, je crains ne plus pouvoir vous protéger longtemps de la gronde. La guilde des archéologues presse pour que vous leur présentiez vos trouvailles, ou plutôt celle de leur membre. Des aventuriers de l'enclave entière affluent aux portes de la ville, attirés par la promesse d'un trésor magique ou d'une quelconque gloire que vous leur refuseriez. C'est une question d'heures avant que quelqu'un ne vous débusque, et pour être franc, la ville aimerait éviter de ternir sa réputation d'un bain de sang au milieu de ses remparts.
Il soupire, regarde derrière lui.
- La Guilde a envoyé quelqu'un pour vous trouver. Vous avez le choix, aventurier. Laisser ici cette carte et vous enfuir, ou suivre sa route vous-même. Je peux vous conduire hors des remparts nord cette nuit. Après, il sera trop tard. Et même si vous acceptez, je doute qu'aucun aventurier ne rôde à la sortie de la ville. Je regrette de ne pas pouvoir vous aider d'avantage. La guilde des archéologues ne veut pas entendre raison. Ils vous croient coupables, leur peine les accable.
Ses mots restent en suspens un moment. On ne peut lire sur son visage calcaire s'il ressent de la peine, de la colère ou les deux. Il hausse ses massives épaules avant de s'en retourner d'où il vient, laissant derrière lui un peu de nourriture et une jarre d'eau fraîche.
Si Arvane – l'élémentaire de terre t'ayant présenté la mission il y a de ça quelques jours maintenant – a recueilli le témoignage d'Azur sans lui poser plus de questions, et s'il a depuis accepté de le loger à l'abri des regards indiscrets, c'est bien inquiet qu'il apparaît aujourd'hui dans le sous-sol d'une taverne peu animée.
- Aventurier, je crains ne plus pouvoir vous protéger longtemps de la gronde. La guilde des archéologues presse pour que vous leur présentiez vos trouvailles, ou plutôt celle de leur membre. Des aventuriers de l'enclave entière affluent aux portes de la ville, attirés par la promesse d'un trésor magique ou d'une quelconque gloire que vous leur refuseriez. C'est une question d'heures avant que quelqu'un ne vous débusque, et pour être franc, la ville aimerait éviter de ternir sa réputation d'un bain de sang au milieu de ses remparts.
Il soupire, regarde derrière lui.
- La Guilde a envoyé quelqu'un pour vous trouver. Vous avez le choix, aventurier. Laisser ici cette carte et vous enfuir, ou suivre sa route vous-même. Je peux vous conduire hors des remparts nord cette nuit. Après, il sera trop tard. Et même si vous acceptez, je doute qu'aucun aventurier ne rôde à la sortie de la ville. Je regrette de ne pas pouvoir vous aider d'avantage. La guilde des archéologues ne veut pas entendre raison. Ils vous croient coupables, leur peine les accable.
Ses mots restent en suspens un moment. On ne peut lire sur son visage calcaire s'il ressent de la peine, de la colère ou les deux. Il hausse ses massives épaules avant de s'en retourner d'où il vient, laissant derrière lui un peu de nourriture et une jarre d'eau fraîche.
Mar 20 Fév - 16:30
Oh, quel beau bambin vieux d'au moins sept bons siècles ! Toujours incapable de saisir la raison de son existence et de celles de ses pairs faits de viande tendre et d'huiles rouges ! Vamistul avance toujours à tâtons dans sa quête pour retrouver les Dieux et attraper la véritable nature de la réalité. Mais malgré les siècles d'érosion de sa carcasse, jamais sa détermination ne s'était vue détériorée. Le Programme traçait devant lui un majestueux chemin de lumière dont il ne s'était jamais écarté.
Et ces dernières semaines, son chemin de lumière l'avait conduit au Nord, là où se dressent les souvenirs fades d'une civilisation éteinte. D'Andoria avaient giclé des rumeurs qui s'étaient répandues sur tout le continent. Une carte au trésor, un archéologue disparu, un assassin, des ruines antiques, pour Vamis tous les voyants sont passés au vert ! Le Programme lui a ordonné de remonter cette piste illico presto, tant qu'elle est encore fraîche !
Trouver "l'aventurier aux cheveux blancs" c'est trouver la carte ou au moins une preuve de son inexistence. L'urgence c'est de le dénicher avant que le reste de la ville ne s'en charge. Grands Dieux ! Nous savons ce que les humains sont capables de faire à leurs prochains, lorsqu'ils organisent de telles chasses aux sorcières. Ils le brûleront, le réduiront en huiles ! Et avec sa graisse, c'est aussi cette précieuse piste qui partira en fumée. A-t-il vraiment assassiné l'archéologue ? Le module d'empathie aidera Vamis à vite comprendre s'il a affaire à une victime ou à un fieffé psychopathe, chaque option conduisant à un arbre de conséquences potentielles différent.
Les aventuriers racontent que le meurtrier de l'archéologue se terre dans les égouts, dans les sous sols, sur un toit, qu'il est déguisé en ceci ou en cela, parfois on dit même qu'il a la capacité de se rendre invisible ou de traverser les murs. Paraît que les braves soldats de la guilde ont des informations plus fraîches, mais impossible d'en trouver, alors leur tirer les vers du nez ! Notre copain Vamistul avait glané maladroitement des informations à droite à gauche, perdu dans cette gigantesque cité qu'il a visité plusieurs fois durant sa longue vie sans jamais parvenir à la dompter.
Que faire d'autre à part courir les tavernes de ce labyrinthe ? C'est dans ces carrefours sociaux que les bestioles de viande se réunissent pour papoter, colporter des ragots et s'enfiler des décalitres d'éthanol.
Emmitouflé dans sa cape rapiécée, l'androïde fait peine à voir. Poussiéreux et rouillé, son métal bruni par le temps et ses cristaux vidés de tout éclats, on dirait une poupée craignos un peu hantée. Obsédé par sa quête, le Programme ne lui a laissé que peu d'ouvertures ces dernières décennies pour aller recevoir un coup de polish.
- Je t'assure que je voudrais autant que toi savoir où il se planque le grizzly aux yeux dingues, à la table duquel s'est assis Vamistul, désigne le grand sabre qu'il trimballe dans son dos.
- Faisons équipe
- Je bosse seul putain !
- Faisons équipe et mutualisons nos aptitudes
- Je perds mon temps avec toi, tas de boue !
- Faisons équipe car cela multipliera nos chances de retrouver ce [gredin] insiste Vamis, attrapant la main du grand ours.
- Je vais t'en foutre une si tu me lâches pas le CUL.
Malheureusement, des siècles à goûter des âmes n'ont jamais permis à Vamis d'outrepasser certains blocages existants dans ses circuits ; notamment celui lui interdisant de mentir convenablement, très récalcitrant. Jouer le rôle d'un chasseur de primes dur à cuire semblait hors de portée du petit robot.
- On va lui faire la peau à ce [fils de chien], vieux frère
Le grizzly bouscule Vamis, qui tombe à la renverse de sa chaise. En percutant lourdement le plancher, le robot émet un long bip strident. Inutile d'insister. L'impatience de l'ours s'infiltre dans les circuits empathiques du robot et déclenche les capteurs de menace imminente -probablement un peu tard oui, car le gentil robot manque d'un instinct de conservation proprement codé.
- Mes excuses, ami - j'accepte et entends ton refus de collaborer
- Mais barre toi, saloperie !
Penaud Vamistul se relève, replace sa chaise sous la table du grizzly, puis s'éloigne. Tu sais il est interdit de blesser des êtres vivants dans les parages mais les robots sont nettement moins bien protégés par la loi. C'est un grand inconvénient, dans la négociation, de ne pas avoir l'allure d'un "être sensible typique", avec de la viande et tout ça. Mais Vamis ne s'en plaint pas. Les Dieux l'ont forgé parfait, adapté au rôle qu'ils lui réservaient en ce petit théâtre cosmique. C'est ainsi que l'univers a scénarisé sa vie, et c'est à ces conditions qu'il a hérité du cadeau de la conscience.
Mais bon aujourd'hui ça fait pas avancer le shmilblick !
Sous les yeux curieux du barman, Vamistul s'attable au comptoir.
Il exécute quelques flexions saccadées de bras. Ses articulations grincent lamentablement.
- As-tu du lubrifiant ou de la graisse ?
- ... Je dois avoir de la graisse.
- Puis-je t'en acheter un pot ?
- Un pot de graisse pour monsieur, c'est parti.
Au plus il reste ici, au plus il risque de perdre cette piste qui s'annonçait si prometteuse. Mais quelle piste ? Il patine sans résultat depuis qu'il est arrivé à Andoria. Peut-être que l'aventurier aux cheveux blancs est même déjà entre les mains de la Guilde, et que ceux-ci se gardent bien d'en informer les touristes. Peut-être qu'il est mort, ou déjà loin. Peut-être que c'était déjà terminé avant même que ça ait commencé pour Vamis.
Mais l'ingénieux Vamis a encore une carte à jouer !
En attendant son pot de graisse, il pose ses deux coudes sur le comptoir et serre fort ses griffes l'une contre l'autre. Puis, ses hauts parleurs diffusent à très bas volume une belle cantique invitant au recueillement. Son âme artificielle glisse doucement dans le royaume de la prière.
Pour retrouver l'aventurier aux cheveux blancs, il faudra s'en remettre aux Dieux.
Et ces dernières semaines, son chemin de lumière l'avait conduit au Nord, là où se dressent les souvenirs fades d'une civilisation éteinte. D'Andoria avaient giclé des rumeurs qui s'étaient répandues sur tout le continent. Une carte au trésor, un archéologue disparu, un assassin, des ruines antiques, pour Vamis tous les voyants sont passés au vert ! Le Programme lui a ordonné de remonter cette piste illico presto, tant qu'elle est encore fraîche !
Trouver "l'aventurier aux cheveux blancs" c'est trouver la carte ou au moins une preuve de son inexistence. L'urgence c'est de le dénicher avant que le reste de la ville ne s'en charge. Grands Dieux ! Nous savons ce que les humains sont capables de faire à leurs prochains, lorsqu'ils organisent de telles chasses aux sorcières. Ils le brûleront, le réduiront en huiles ! Et avec sa graisse, c'est aussi cette précieuse piste qui partira en fumée. A-t-il vraiment assassiné l'archéologue ? Le module d'empathie aidera Vamis à vite comprendre s'il a affaire à une victime ou à un fieffé psychopathe, chaque option conduisant à un arbre de conséquences potentielles différent.
Les aventuriers racontent que le meurtrier de l'archéologue se terre dans les égouts, dans les sous sols, sur un toit, qu'il est déguisé en ceci ou en cela, parfois on dit même qu'il a la capacité de se rendre invisible ou de traverser les murs. Paraît que les braves soldats de la guilde ont des informations plus fraîches, mais impossible d'en trouver, alors leur tirer les vers du nez ! Notre copain Vamistul avait glané maladroitement des informations à droite à gauche, perdu dans cette gigantesque cité qu'il a visité plusieurs fois durant sa longue vie sans jamais parvenir à la dompter.
Que faire d'autre à part courir les tavernes de ce labyrinthe ? C'est dans ces carrefours sociaux que les bestioles de viande se réunissent pour papoter, colporter des ragots et s'enfiler des décalitres d'éthanol.
Emmitouflé dans sa cape rapiécée, l'androïde fait peine à voir. Poussiéreux et rouillé, son métal bruni par le temps et ses cristaux vidés de tout éclats, on dirait une poupée craignos un peu hantée. Obsédé par sa quête, le Programme ne lui a laissé que peu d'ouvertures ces dernières décennies pour aller recevoir un coup de polish.
- Je t'assure que je voudrais autant que toi savoir où il se planque le grizzly aux yeux dingues, à la table duquel s'est assis Vamistul, désigne le grand sabre qu'il trimballe dans son dos.
- Faisons équipe
- Je bosse seul putain !
- Faisons équipe et mutualisons nos aptitudes
- Je perds mon temps avec toi, tas de boue !
- Faisons équipe car cela multipliera nos chances de retrouver ce [gredin] insiste Vamis, attrapant la main du grand ours.
- Je vais t'en foutre une si tu me lâches pas le CUL.
Malheureusement, des siècles à goûter des âmes n'ont jamais permis à Vamis d'outrepasser certains blocages existants dans ses circuits ; notamment celui lui interdisant de mentir convenablement, très récalcitrant. Jouer le rôle d'un chasseur de primes dur à cuire semblait hors de portée du petit robot.
- On va lui faire la peau à ce [fils de chien], vieux frère
Le grizzly bouscule Vamis, qui tombe à la renverse de sa chaise. En percutant lourdement le plancher, le robot émet un long bip strident. Inutile d'insister. L'impatience de l'ours s'infiltre dans les circuits empathiques du robot et déclenche les capteurs de menace imminente -probablement un peu tard oui, car le gentil robot manque d'un instinct de conservation proprement codé.
- Mes excuses, ami - j'accepte et entends ton refus de collaborer
- Mais barre toi, saloperie !
Penaud Vamistul se relève, replace sa chaise sous la table du grizzly, puis s'éloigne. Tu sais il est interdit de blesser des êtres vivants dans les parages mais les robots sont nettement moins bien protégés par la loi. C'est un grand inconvénient, dans la négociation, de ne pas avoir l'allure d'un "être sensible typique", avec de la viande et tout ça. Mais Vamis ne s'en plaint pas. Les Dieux l'ont forgé parfait, adapté au rôle qu'ils lui réservaient en ce petit théâtre cosmique. C'est ainsi que l'univers a scénarisé sa vie, et c'est à ces conditions qu'il a hérité du cadeau de la conscience.
Mais bon aujourd'hui ça fait pas avancer le shmilblick !
Sous les yeux curieux du barman, Vamistul s'attable au comptoir.
Il exécute quelques flexions saccadées de bras. Ses articulations grincent lamentablement.
- As-tu du lubrifiant ou de la graisse ?
- ... Je dois avoir de la graisse.
- Puis-je t'en acheter un pot ?
- Un pot de graisse pour monsieur, c'est parti.
Au plus il reste ici, au plus il risque de perdre cette piste qui s'annonçait si prometteuse. Mais quelle piste ? Il patine sans résultat depuis qu'il est arrivé à Andoria. Peut-être que l'aventurier aux cheveux blancs est même déjà entre les mains de la Guilde, et que ceux-ci se gardent bien d'en informer les touristes. Peut-être qu'il est mort, ou déjà loin. Peut-être que c'était déjà terminé avant même que ça ait commencé pour Vamis.
Mais l'ingénieux Vamis a encore une carte à jouer !
En attendant son pot de graisse, il pose ses deux coudes sur le comptoir et serre fort ses griffes l'une contre l'autre. Puis, ses hauts parleurs diffusent à très bas volume une belle cantique invitant au recueillement. Son âme artificielle glisse doucement dans le royaume de la prière.
Pour retrouver l'aventurier aux cheveux blancs, il faudra s'en remettre aux Dieux.
Mer 21 Fév - 1:19
Quelle tannée ! J’obéis au roi en venant réaliser cette foutue mission, dans cette Brume que je déteste tant, pour finalement croupir au fond d’un bar miteux parce qu’on m’accuse d’un meurtre que je n’ai évidemment pas commis. Si je sors d’ici, ce sera inévitablement la grosse galère pour moi, obligé de me battre pour ma survie, à cause d’un secret que je détiens et que je n’ai jamais voulu posséder. Et le gros vieil Arvane vient m’annoncer une bien mauvaise nouvelle. A l’extérieur, on me recherche tellement qu’il ne peut plus prendre le risque de me garder, sous peine d’être considéré comme complice et sévèrement puni. Que voulez-vous que je lui dise ? C’est déjà fort sympathique de m’avoir dissimulé quelques temps, pour récupérer avant de repartir à l’aventure.
« Loin de moi l’idée de te mettre en péril, cher ami. Je m’en irai dès ce soir. »
La nuit, je m’en sortirai sans doute bien mieux qu’en plein jour. Avec les ténèbres de mon côté et le camouflage, je ne dis pas que ce sera une partie de plaisir, mais je m’en sors avec de sacrés avantages. Et d’ailleurs, la nuit commence à pointer le bout de son nez, le gros tas de terre me le fait bien comprendre avec un regard fort insistant. Durant ces quelques jours passés caché de tous, j’ai pris le soin de me refaire une santé, de m’occuper de mes dagues et de penser à la suite. Dans l’idée, je compte bien repartir à l’aventure et en apprendre davantage sur ce trésor laissé par ce pauvre archéologue. Et dans l’idée, j’avais espoir de trouver quelques alliés pour mener à bien cette mission, sauf que j’ai bien l’impression que je me retrouverai seul. J’utilise le cristal de camouflage pour me rendre invisible.
« Adieu, Arvane. Avec un peu de chance, nous nous reverrons avec la vérité sur cette affaire. Dans le cas contraire, je te souhaite une très bonne continuation. »
Et je me monte les marches, ouvre discrètement l’accès qui mène à ce sous-sol, m’assurant que personne ne me voyait l’ouvrir. Après l’avoir discrètement refermé, je m’aventure dans ce bar – que je n’ai finalement pas trop vu – et constate qu’il est bondé de monde. En même temps, c’est l’heure de l’apéro, hein. La difficulté est d’éviter les mouvements brusques, les personnes trop alcoolisées qui dansent déjà, passer entre les brutes qui chahutent… Bref, c’est pas encore gagné. Finalement, celui qui danse le plus dans cette foule de gens, c’est bien moi. Si l’on me voyait, on rigolerait de ma personne tant la scène est ridicule. Mais je me déplace relativement bien, sans un bruit, tout en légèreté. Jusqu’à la porte de sortie, évidemment fermée. J’attends patiemment qu’une personne entre ou sorte pour lui emboiter le pas. Une donzelle sort, je la suis tranquillement.
Je retrouve enfin l’air libre. Quel plaisir ! Sauf que la demoiselle s’arrête net devant moi, se retourne et me voilà trébuchant la tête sur sa généreuse poitrine. Même dans l’incapacité de me voir, elle parvient à me coller une baigne dont je me souviendrais probablement toute ma vie. Le coup me fait trébucher sur des tonneaux rangés contre le mur de l’établissement. Mon cristal se désactiva et la femme put me voir. Ses yeux s’écarquillent et semblent parfaitement me reconnaître. En même temps, sans trop me vanter, j’ai ma trogne affichée sur chaque porte de la ville. Elle me reconnaît sans grande difficulté.
« Tu… Tu es… »
Désolé, chérie, je n’ai vraiment pas de temps à perdre. L’un de mes bras se transforme en ténèbres et remplit littéralement sa bouche pour l’empêcher de parler. Suite à quoi, je l’embarque rapidement avec moi pour l’assommer et délicatement la déposer à l’arrière du bar. Songeur, je me demande si c’est une bonne idée. Qui sait quel pervers pourrait profiter de cette aubaine. J’enrage intérieurement, ne sachant que faire de cette pauvre personne. Mais chanceux que je suis, Arvane apparait en grand seigneur, ou en tas de merde, prêt à me rendre un ultime service.
« Je m’en occupe, Aventurier. Fuyez ! »
Un hochement de tête en guise de remerciements et je file à toute allure, toujours invisible. Être invisible, c’est cool. Hélas, quand on sait le nombre de personnes à ma trousse, on sait qu’ils pourront quand même me suivre en suivant les traces de pas encore fraîches. Si la cité est dalée, ce n’est pas le cas à l’extérieur. De nombreuses traces de pas se confondront avec les miennes, mais un bon pisteur pourra tout de même me traquer. Je devrais donc faire face aux dangers se trouvant devant moi, puis également à ceux qui pourraient me poursuivre. Cette mission est de loin l’une des pires que j’ai eu à réaliser. Je déteste le roi de Xandrie. Je déteste Andoria. Je déteste ces bons à rien qui m’accusent d’un meurtre que je n’ai pas commis. Je déteste la Brume.
Pourtant, sans l’ombre d’une hésitation, je me jette dans ses bras.
« Loin de moi l’idée de te mettre en péril, cher ami. Je m’en irai dès ce soir. »
La nuit, je m’en sortirai sans doute bien mieux qu’en plein jour. Avec les ténèbres de mon côté et le camouflage, je ne dis pas que ce sera une partie de plaisir, mais je m’en sors avec de sacrés avantages. Et d’ailleurs, la nuit commence à pointer le bout de son nez, le gros tas de terre me le fait bien comprendre avec un regard fort insistant. Durant ces quelques jours passés caché de tous, j’ai pris le soin de me refaire une santé, de m’occuper de mes dagues et de penser à la suite. Dans l’idée, je compte bien repartir à l’aventure et en apprendre davantage sur ce trésor laissé par ce pauvre archéologue. Et dans l’idée, j’avais espoir de trouver quelques alliés pour mener à bien cette mission, sauf que j’ai bien l’impression que je me retrouverai seul. J’utilise le cristal de camouflage pour me rendre invisible.
« Adieu, Arvane. Avec un peu de chance, nous nous reverrons avec la vérité sur cette affaire. Dans le cas contraire, je te souhaite une très bonne continuation. »
Et je me monte les marches, ouvre discrètement l’accès qui mène à ce sous-sol, m’assurant que personne ne me voyait l’ouvrir. Après l’avoir discrètement refermé, je m’aventure dans ce bar – que je n’ai finalement pas trop vu – et constate qu’il est bondé de monde. En même temps, c’est l’heure de l’apéro, hein. La difficulté est d’éviter les mouvements brusques, les personnes trop alcoolisées qui dansent déjà, passer entre les brutes qui chahutent… Bref, c’est pas encore gagné. Finalement, celui qui danse le plus dans cette foule de gens, c’est bien moi. Si l’on me voyait, on rigolerait de ma personne tant la scène est ridicule. Mais je me déplace relativement bien, sans un bruit, tout en légèreté. Jusqu’à la porte de sortie, évidemment fermée. J’attends patiemment qu’une personne entre ou sorte pour lui emboiter le pas. Une donzelle sort, je la suis tranquillement.
Je retrouve enfin l’air libre. Quel plaisir ! Sauf que la demoiselle s’arrête net devant moi, se retourne et me voilà trébuchant la tête sur sa généreuse poitrine. Même dans l’incapacité de me voir, elle parvient à me coller une baigne dont je me souviendrais probablement toute ma vie. Le coup me fait trébucher sur des tonneaux rangés contre le mur de l’établissement. Mon cristal se désactiva et la femme put me voir. Ses yeux s’écarquillent et semblent parfaitement me reconnaître. En même temps, sans trop me vanter, j’ai ma trogne affichée sur chaque porte de la ville. Elle me reconnaît sans grande difficulté.
« Tu… Tu es… »
Désolé, chérie, je n’ai vraiment pas de temps à perdre. L’un de mes bras se transforme en ténèbres et remplit littéralement sa bouche pour l’empêcher de parler. Suite à quoi, je l’embarque rapidement avec moi pour l’assommer et délicatement la déposer à l’arrière du bar. Songeur, je me demande si c’est une bonne idée. Qui sait quel pervers pourrait profiter de cette aubaine. J’enrage intérieurement, ne sachant que faire de cette pauvre personne. Mais chanceux que je suis, Arvane apparait en grand seigneur, ou en tas de merde, prêt à me rendre un ultime service.
« Je m’en occupe, Aventurier. Fuyez ! »
Un hochement de tête en guise de remerciements et je file à toute allure, toujours invisible. Être invisible, c’est cool. Hélas, quand on sait le nombre de personnes à ma trousse, on sait qu’ils pourront quand même me suivre en suivant les traces de pas encore fraîches. Si la cité est dalée, ce n’est pas le cas à l’extérieur. De nombreuses traces de pas se confondront avec les miennes, mais un bon pisteur pourra tout de même me traquer. Je devrais donc faire face aux dangers se trouvant devant moi, puis également à ceux qui pourraient me poursuivre. Cette mission est de loin l’une des pires que j’ai eu à réaliser. Je déteste le roi de Xandrie. Je déteste Andoria. Je déteste ces bons à rien qui m’accusent d’un meurtre que je n’ai pas commis. Je déteste la Brume.
Pourtant, sans l’ombre d’une hésitation, je me jette dans ses bras.
Jeu 22 Fév - 7:35
Les Dieux ont répondu à sa prière, comme d'habitude, lui ont donné une nouvelle piste à suivre, tandis que la cité s'est soudainement mise en branle à la poursuite d'un fuyard fantomatique. En ville, il n'a trouvé personne disposé à collaborer avec lui. Une fois dehors, en revanche, des témoins, il y en a partout ; suffit de se baisser dans les fourrés, le long de la piste de traces fraîches.
En en appelant à son module de polyglossie pour lui inspirer du vocabulaire serpent, il siffle quelques mots à une vipère qui lézardait dans la brousse.
- As-tu vu la trasse thermique d'un humain invisible passser par là
- t'es quoi toi
- Je te prie de m'aider, ssir sserpent - toi et tes congénères ssont ma meilleure chance de le retrouver
- je t'aide à ma condission : je veux me cassser d'ici
- Où veux-tu aller
- loin de ssette ville de fou
Délicatement, le robot attrape le reptile et le laisse s'enrouler autour de son cou. La négociation c'est souvent plus facile avec les bestioles, qui ne demandant la plupart du temps qu'un peu de nourriture, des soins ou un taxi.
Les traces dans la terre se réduisent. Vamistul, maintenant accompagné de deux autres serpents, d'un chien errant et d'un corbeau malade, a décidé d'approfondir cette piste, sans être encore bien sûr qu'elle l'a menée dans la bonne direction.
- JE VIENS EN PAIX, Vamis fait cracher ses hauts-parleurs, puis diffuse une petite mélodie au piano apaisante en arrière-plan, tout en poursuivant ses déclamations.
JE CHERCHE DES INFORMATIONS - JE VIENS EN PAIX
JE NE MENS PAS - MONTRE TOI - JE VIENS EN PAIX
Son concert improvisé fait spontanément fuir les serpents et le corbeau, ils se carapatent en insultant copieusement le robot dans leurs patois respectifs. Quelle tuile pour le pauvre Vamistul, lâché par ses meilleurs acolytes ! Mais il est plus avisé d'annoncer sa présence au fugitif, s'il est dans les parages ; car la silhouette du robot pourrait lui apparaître menaçante, et le conduire à fuir encore davantage, ou pire, à attaquer par surprise.
Les traces deviennent confuses, s'interrompent puis reprennent, disparaissent ou changent de forme, comme si quelqu'un avait cherché à saboter la piste. C'est récent, encore bien boueux. Cela pourrait être le signe que l'auteur de ces magouilles est tout proche. Le robot reste attentif aux émotions captées par son module d'empathie, mais y en a pas des masses dans les environs : des bribes de peur virevoltent un petit peu partout, mais difficile de différencier celles d'un fugitif humain de celles éprouvées par un rat musqué acculé par un prédateur par exemple. Toutes les peurs se ressemblent, ça n'a jamais été une émotion très originale.
Le module d'empathie détecte également des pointes de lassitude et de colère dans l'atmosphère, mais impossible de les localiser proprement. Vamistul est inquiet, il n'est pas le seul à le traquer, et même si les autres n'auront pas reçu l'aide providentielle de la faune environnante, il est certain qu'ils ne tarderont pas à débarquer avec de grosses motos ou des chevaux fous pour bastonner tout ce qui se tient entre eux et leur proie.
- Sir chien - sens-tu quelque chose
Le teckel hausse les épaules - pas littéralement bien sûr, mais c'est cette attitude qu'il transmet brute à Vamistul. Il s'est désintéressé de sa quête, attendant probablement que le robot ne tire une autre conserve de viande séchée hors de son petit sac. Malheureusement il n'en a plus.
- Zut
Ce paysage rocailleux est plein à ras bord de cachettes potentielles. Et si le coquin, comme il s'est murmuré à Andoria, connaît quelques tours de magie pour se camoufler, il sera impossible de tomber sur lui par hasard même en retournant chaque rocher. On s'est largement éloignés d'Andoria, qui n'est plus qu'un point timide posé sur l'horizon ; au milieu d'une pampa désolée fouettée par un vent poussiéreux. Et c'est ici que se conclut la piste. Défaite complète ? Le ciel s'assombrit à nouveau pour l'androïde, d'autant que la nuit menace de bientôt tomber. Où es-tu, cheveux blancs ? Parti ? Mort ? Flippé ?
- JE VIENS EN PAIX - JE PEUX T'AIDER
Vamis se risque à une dernière rasade d'invites assaisonnées de mélodies envoûtantes au piano. Si ça ne marche vraiment pas, il ne restera qu'à prier, mais les Dieux risquent de se lasser des appels incessants de leur humble serviteur robotique.
En en appelant à son module de polyglossie pour lui inspirer du vocabulaire serpent, il siffle quelques mots à une vipère qui lézardait dans la brousse.
- As-tu vu la trasse thermique d'un humain invisible passser par là
- t'es quoi toi
- Je te prie de m'aider, ssir sserpent - toi et tes congénères ssont ma meilleure chance de le retrouver
- je t'aide à ma condission : je veux me cassser d'ici
- Où veux-tu aller
- loin de ssette ville de fou
Délicatement, le robot attrape le reptile et le laisse s'enrouler autour de son cou. La négociation c'est souvent plus facile avec les bestioles, qui ne demandant la plupart du temps qu'un peu de nourriture, des soins ou un taxi.
***
Les traces dans la terre se réduisent. Vamistul, maintenant accompagné de deux autres serpents, d'un chien errant et d'un corbeau malade, a décidé d'approfondir cette piste, sans être encore bien sûr qu'elle l'a menée dans la bonne direction.
- JE VIENS EN PAIX, Vamis fait cracher ses hauts-parleurs, puis diffuse une petite mélodie au piano apaisante en arrière-plan, tout en poursuivant ses déclamations.
JE CHERCHE DES INFORMATIONS - JE VIENS EN PAIX
JE NE MENS PAS - MONTRE TOI - JE VIENS EN PAIX
Son concert improvisé fait spontanément fuir les serpents et le corbeau, ils se carapatent en insultant copieusement le robot dans leurs patois respectifs. Quelle tuile pour le pauvre Vamistul, lâché par ses meilleurs acolytes ! Mais il est plus avisé d'annoncer sa présence au fugitif, s'il est dans les parages ; car la silhouette du robot pourrait lui apparaître menaçante, et le conduire à fuir encore davantage, ou pire, à attaquer par surprise.
Les traces deviennent confuses, s'interrompent puis reprennent, disparaissent ou changent de forme, comme si quelqu'un avait cherché à saboter la piste. C'est récent, encore bien boueux. Cela pourrait être le signe que l'auteur de ces magouilles est tout proche. Le robot reste attentif aux émotions captées par son module d'empathie, mais y en a pas des masses dans les environs : des bribes de peur virevoltent un petit peu partout, mais difficile de différencier celles d'un fugitif humain de celles éprouvées par un rat musqué acculé par un prédateur par exemple. Toutes les peurs se ressemblent, ça n'a jamais été une émotion très originale.
Le module d'empathie détecte également des pointes de lassitude et de colère dans l'atmosphère, mais impossible de les localiser proprement. Vamistul est inquiet, il n'est pas le seul à le traquer, et même si les autres n'auront pas reçu l'aide providentielle de la faune environnante, il est certain qu'ils ne tarderont pas à débarquer avec de grosses motos ou des chevaux fous pour bastonner tout ce qui se tient entre eux et leur proie.
- Sir chien - sens-tu quelque chose
Le teckel hausse les épaules - pas littéralement bien sûr, mais c'est cette attitude qu'il transmet brute à Vamistul. Il s'est désintéressé de sa quête, attendant probablement que le robot ne tire une autre conserve de viande séchée hors de son petit sac. Malheureusement il n'en a plus.
- Zut
Ce paysage rocailleux est plein à ras bord de cachettes potentielles. Et si le coquin, comme il s'est murmuré à Andoria, connaît quelques tours de magie pour se camoufler, il sera impossible de tomber sur lui par hasard même en retournant chaque rocher. On s'est largement éloignés d'Andoria, qui n'est plus qu'un point timide posé sur l'horizon ; au milieu d'une pampa désolée fouettée par un vent poussiéreux. Et c'est ici que se conclut la piste. Défaite complète ? Le ciel s'assombrit à nouveau pour l'androïde, d'autant que la nuit menace de bientôt tomber. Où es-tu, cheveux blancs ? Parti ? Mort ? Flippé ?
- JE VIENS EN PAIX - JE PEUX T'AIDER
Vamis se risque à une dernière rasade d'invites assaisonnées de mélodies envoûtantes au piano. Si ça ne marche vraiment pas, il ne restera qu'à prier, mais les Dieux risquent de se lasser des appels incessants de leur humble serviteur robotique.
Dim 25 Fév - 21:27
Je ne suis pas un gros débile, je sais pertinemment que l’on me traquera sans relâche, jusqu’à ce que je pénètre totalement dans la Brume où – bizarrement – plus personne ne me suivra. Mais je reste tapis dans les ténèbres, juste quelques instants, histoire de voir qui est capable de suivre ma trace. Ça me donnera de précieux indices sur mes futurs adversaires. Encore une fois, ce coup-ci, le danger ne résidait pas uniquement dans ce qu’il pourrait m’arriver au sein de la Brume, mais aussi de ceux qui me poursuivent sans relâche. De plus, si jamais j’arrive à m’en sortir vivant, que m’attendra-t-il au sortir de ce maudit bouillard ?
Mais fort étonné, un son métallique parvient jusqu’à mes oreilles. Rapidement, je vois un clébard et un robot avancer jusqu’à mes dernières traces de pas. Intéressant. Très intéressant. Naturellement, l’odorat du chien ne peut me suivre jusque dans les ténèbres. Ainsi, le robot resta immobile quelques instants, complètement impuissant. Je l’observe une minute, là, à m’attendre comme un animal qui aurait perdu son maître. Il ne me semble pas malveillant de prime abord. Je dirais qu’il s’agit simplement d’un type qui attendu parler de cette aventure et qui a envie d’obtenir une quelconque récompense. Il ne fait probablement pas partie de ceux qui veulent m’attraper pour obtenir une prime. Je décide alors de réapparaître derrière lui.
« Qui es-tu, Robot ? Et que me veux-tu ? Il est rare de croiser du monde si proche des landes submergées. Et généralement, ceux qui me recherchent veulent ma peau ces jours-ci… Quelle vie fantastique que je mène, n’est-ce pas ? »
Le robot se retourna, fort peu impressionné par ma carcasse et prend même le temps de me répondre.
« Je suis Vamistul, fils de Sancta - c'est pas ta peau que je veux mais ta carte - je suis un humble pèlerin en quête des Dieux et les informations que tu as récolté sur ces ruines me seraient précieuses. En échange je peux t'aider à gérer tes petits problèmes. », conclut-il
Dans tous les cas, je ne peux m’attarder davantage en ces lieux. Si ce tas de ferraille a pu me retrouver, d’autres le peuvent également. Mais j’avoue qu’un peu d’aide ne me sera clairement de trop. Je devrais évidemment me méfier de lui, mais s’il s’avère être fiable, sa présence me sera d’une grande utilité. L’idée même de m’enfoncer dans ce bourbier seul, une nouvelle fois, me fait frissonner de terreur. Par ailleurs, ce que je suspecte être de la polyglosie, pourrait également nous être utile. Le temps presse, je ne peux pas prendre l’apéro et discutailler avec la machine pourvue d’une âme.
« Hem. Bon, ok. Partons du postulat que tu es fiable et que nous pourrons nous entraider. Il est temps de partir, camarade. Des personnes bien moins sympathiques que toi vont nous traquer. Ou plutôt me traquer. »
Menant la marche, je ne me pose pas plus de question et avance vers la Brume. Quelques pas supplémentaires et je m’y engouffre complètement sans aucun plaisir.
Mais fort étonné, un son métallique parvient jusqu’à mes oreilles. Rapidement, je vois un clébard et un robot avancer jusqu’à mes dernières traces de pas. Intéressant. Très intéressant. Naturellement, l’odorat du chien ne peut me suivre jusque dans les ténèbres. Ainsi, le robot resta immobile quelques instants, complètement impuissant. Je l’observe une minute, là, à m’attendre comme un animal qui aurait perdu son maître. Il ne me semble pas malveillant de prime abord. Je dirais qu’il s’agit simplement d’un type qui attendu parler de cette aventure et qui a envie d’obtenir une quelconque récompense. Il ne fait probablement pas partie de ceux qui veulent m’attraper pour obtenir une prime. Je décide alors de réapparaître derrière lui.
« Qui es-tu, Robot ? Et que me veux-tu ? Il est rare de croiser du monde si proche des landes submergées. Et généralement, ceux qui me recherchent veulent ma peau ces jours-ci… Quelle vie fantastique que je mène, n’est-ce pas ? »
Le robot se retourna, fort peu impressionné par ma carcasse et prend même le temps de me répondre.
« Je suis Vamistul, fils de Sancta - c'est pas ta peau que je veux mais ta carte - je suis un humble pèlerin en quête des Dieux et les informations que tu as récolté sur ces ruines me seraient précieuses. En échange je peux t'aider à gérer tes petits problèmes. », conclut-il
Dans tous les cas, je ne peux m’attarder davantage en ces lieux. Si ce tas de ferraille a pu me retrouver, d’autres le peuvent également. Mais j’avoue qu’un peu d’aide ne me sera clairement de trop. Je devrais évidemment me méfier de lui, mais s’il s’avère être fiable, sa présence me sera d’une grande utilité. L’idée même de m’enfoncer dans ce bourbier seul, une nouvelle fois, me fait frissonner de terreur. Par ailleurs, ce que je suspecte être de la polyglosie, pourrait également nous être utile. Le temps presse, je ne peux pas prendre l’apéro et discutailler avec la machine pourvue d’une âme.
« Hem. Bon, ok. Partons du postulat que tu es fiable et que nous pourrons nous entraider. Il est temps de partir, camarade. Des personnes bien moins sympathiques que toi vont nous traquer. Ou plutôt me traquer. »
Menant la marche, je ne me pose pas plus de question et avance vers la Brume. Quelques pas supplémentaires et je m’y engouffre complètement sans aucun plaisir.
Lun 26 Fév - 11:28
Le brouhaha de la ville et de ses abords s'estompent peu à peu. Pour Azur, ce chemin n'a rien d'une découverte. Il n'y a pas si longtemps qu'il l'arpentait pour la première fois, abandonné par ses camarades d'infortune. Reste que les Terres Brûlées ne sont jamais vraiment les mêmes, et que la Brume s'amuse bien souvent à brouiller les pistes des aventuriers les plus aguerris. À mesure que les remparts de la belle Andoria s'éloignent, le silence se fait complet. À nouveau, il n'y a plus que le bruit de vos pas pour rompre la monotonie de votre voyage. Même le glouglou du Drolzin se fait timide maintenant que vous avez laissé le fleuve à l'ouest. Face à vous, les premiers tertres se dressent, montrant le sommet de leur inclinaison au-dessus de quelques arbres qui subsistent malgré l'hostilité de l'air et de la terre.
Après quelques heures de marche, alors que vous arpentez une plaine entre deux collines, une lueur lointaine retient votre attention. Le panache de fumée discret qui s'en échappe ne laisse que peu de place aux doutes : il s'agit là d'un feu de camp. Pire encore, il ne vous faut que quelques minutes de plus pour en repérer un second, puis un troisième. Tous ne sont pas groupés, mais cette petite constellation confirme une chose : les aventuriers les plus téméraires avaient anticipé un éventuel départ et attendent patiemment au cœur même de ces méchantes terres. Il est clair que jamais cette région du monde n'avait accueilli autant de campeurs à la fois.
Dans l'obscurité de la nuit, vous ne remarquez pas que vos pas à plusieurs reprises foulent d'étranges marques noires au sol. C'est pourtant juste après que les feux s'éteignent un à un. Les étoiles de fortune meurent dans une dernière volute de fumée blanche. Le noir reprend possession du ciel. Votre avancée se poursuit sans heurts, jusqu'à ce qu'au beau milieu d'une crête que vous escaladez, la nuit ne tente de vous fouetter. Vous n'avez sur le coup aucune autre explication : l'obscurité invisible semble avoir pris assez de consistance pour essayer de frapper Vamistul. La lame d'ombre suffirait à entailler profondément son métal s'il se faisait toucher. Sous vos pieds, la gravité semble maintenant vous jouer un drôle de tour. Ce n'est plus vers le sol que vos corps sont attirés, mais bien vers le sommet de la colline.
La cause de ce chamboulement physique ne tarde pas à se découvrir. A quelques dizaines de mètres de vous, la silhouette d'un homme se dresse, le bras tendu dans votre direction. C'est bien vers lui que vos corps - de chaire ou d'acier - sont irrésistiblement attirés. Et toujours ces lames d'ombre qui ne cessent de vous tourmenter.
Après quelques heures de marche, alors que vous arpentez une plaine entre deux collines, une lueur lointaine retient votre attention. Le panache de fumée discret qui s'en échappe ne laisse que peu de place aux doutes : il s'agit là d'un feu de camp. Pire encore, il ne vous faut que quelques minutes de plus pour en repérer un second, puis un troisième. Tous ne sont pas groupés, mais cette petite constellation confirme une chose : les aventuriers les plus téméraires avaient anticipé un éventuel départ et attendent patiemment au cœur même de ces méchantes terres. Il est clair que jamais cette région du monde n'avait accueilli autant de campeurs à la fois.
Dans l'obscurité de la nuit, vous ne remarquez pas que vos pas à plusieurs reprises foulent d'étranges marques noires au sol. C'est pourtant juste après que les feux s'éteignent un à un. Les étoiles de fortune meurent dans une dernière volute de fumée blanche. Le noir reprend possession du ciel. Votre avancée se poursuit sans heurts, jusqu'à ce qu'au beau milieu d'une crête que vous escaladez, la nuit ne tente de vous fouetter. Vous n'avez sur le coup aucune autre explication : l'obscurité invisible semble avoir pris assez de consistance pour essayer de frapper Vamistul. La lame d'ombre suffirait à entailler profondément son métal s'il se faisait toucher. Sous vos pieds, la gravité semble maintenant vous jouer un drôle de tour. Ce n'est plus vers le sol que vos corps sont attirés, mais bien vers le sommet de la colline.
La cause de ce chamboulement physique ne tarde pas à se découvrir. A quelques dizaines de mètres de vous, la silhouette d'un homme se dresse, le bras tendu dans votre direction. C'est bien vers lui que vos corps - de chaire ou d'acier - sont irrésistiblement attirés. Et toujours ces lames d'ombre qui ne cessent de vous tourmenter.
Jeu 29 Fév - 18:30
C'est drôle comme le gars n'a pas vraiment eu de doutes devant Vamis. En même temps, dans des circonstances comme la sienne, c'est normal qu'il ait plus confiance en une machine qu'en ses congénères viandesques. Les machines ça ment mal ! Et si tu sais leur murmurer des douceurs, et t'insinuer dans leurs protocoles, elles te seront très fidèles et gentilles, tout en restant efficaces. De là à considérer la vie robotique comme le prochain pas de l'évolution de la Vie sur Astrebrume... mais si tous les êtres vivants étaient aussi sympas que Vamis le robot gentil le monde serait assurément un endroit sacrément chouette.
L'aventurier était pas un bavard mais le module d'empathie n'avait rien transmis de très inquiétant à l'automate. Ayant sondé la surface de ses émotions, il a constaté que les sentiments qui s'agitent là-dessous ressemblent pas à ceux qu'on attendrait d'un assassin qui a du sang encore frais sur les mains et un incident diplomatique au cul. Il est plus proche du pauvre type, en fait, plus proche du loser dépassé par les évènements ! Loser dans le bon sens du terme bien sûr. Perdu et seul au milieu d'une tempête.
Sur le trajet, les circuits sociaux du Vamis ont vite commencé à surchauffer à cause des questions brûlantes qui s'y agglutinaient, mais son nouvel ami était avare en réponses, ce qui ne faisait qu'attiser encore plus la curiosité du robot. Et trop de curiosité non satisfaite tend à l'agiter et à le rendre incohérent, donc cette embuscade était la bienvenue ! Elle recadra aussitôt les systèmes, les faisant tous basculer en mode combat, pendant que l'assistant de ciblage interne se calibra en panique dans un bourdonnement assourdissant.
Vamistul dégaine son révolver et attaque aussitôt l'une des lames d'ombre qui fuse dans sa direction. C'est à peine différent que de simplement flinguer la nuit, ça n'est que grossièrement matériel, ça tient davantage de coups de vent tranchants que de vraies lames. Ça se dissipe sans se blesser.
Plantant ses griffes dans la caillasse afin de ralentir l'inversion de gravité, il constate que son nouveau compagnon se laisse tomber dans le piège. Soit il a un plan soit il est suicidaire ; l'expérience a appris à Vamistul qu'avec les humains c'est toujours un peu des deux à la fois.
Cette nouvelle information acquise le robot change d'objectif et s'emploie à couvrir l'avancée de son camarade, se concentre sur la dissipation des lames qui l'attaquent, tout en s'accrochant aussi fermement qu'il en est capable aux rochers. Dans une tentative d'amplifier sa diversion et d'en savoir plus sur l'ennemi, ses hauts-parleurs aboient :
- QUI ES-TU - QUE VEUX-TU
- Vous savez très bien ce qu'on veut. Donnez nous la carte et on vous laissera tranquilles, répond une voix dissoute dans la nuit.
Ils sont pas bavards mais clairs sur leurs intentions. Plusieurs chasseurs, ça c'est dommage, mais ce qui est rassurant, c'est qu'il doit bien y avoir de la chair cachée quelque part sous toute cette nuit, et qu'il nous reste plus qu'à réussir à réaliser plusieurs trous de tailles variables dedans afin de passer à la suite.
Tout en tirant maladroitement sur leurs tentacules ténébreuses, occupé en même temps à freiner sa chute vers l'ennemi ; le robot consolide sa conviction ainsi que celle de son comparse, en récitant des psaumes inspirants dans une voix d'homme bourru qui n'est pas la sienne :
- DANS LES TENEBRES QUI NOUS ENSERRENT,
LOUONS LES DIEUX QUI NOUS ONT CONFIÉ DES ÂMES SI LUMINEUSES ET NOBLES ! ...
L'aventurier était pas un bavard mais le module d'empathie n'avait rien transmis de très inquiétant à l'automate. Ayant sondé la surface de ses émotions, il a constaté que les sentiments qui s'agitent là-dessous ressemblent pas à ceux qu'on attendrait d'un assassin qui a du sang encore frais sur les mains et un incident diplomatique au cul. Il est plus proche du pauvre type, en fait, plus proche du loser dépassé par les évènements ! Loser dans le bon sens du terme bien sûr. Perdu et seul au milieu d'une tempête.
Sur le trajet, les circuits sociaux du Vamis ont vite commencé à surchauffer à cause des questions brûlantes qui s'y agglutinaient, mais son nouvel ami était avare en réponses, ce qui ne faisait qu'attiser encore plus la curiosité du robot. Et trop de curiosité non satisfaite tend à l'agiter et à le rendre incohérent, donc cette embuscade était la bienvenue ! Elle recadra aussitôt les systèmes, les faisant tous basculer en mode combat, pendant que l'assistant de ciblage interne se calibra en panique dans un bourdonnement assourdissant.
Vamistul dégaine son révolver et attaque aussitôt l'une des lames d'ombre qui fuse dans sa direction. C'est à peine différent que de simplement flinguer la nuit, ça n'est que grossièrement matériel, ça tient davantage de coups de vent tranchants que de vraies lames. Ça se dissipe sans se blesser.
Plantant ses griffes dans la caillasse afin de ralentir l'inversion de gravité, il constate que son nouveau compagnon se laisse tomber dans le piège. Soit il a un plan soit il est suicidaire ; l'expérience a appris à Vamistul qu'avec les humains c'est toujours un peu des deux à la fois.
Cette nouvelle information acquise le robot change d'objectif et s'emploie à couvrir l'avancée de son camarade, se concentre sur la dissipation des lames qui l'attaquent, tout en s'accrochant aussi fermement qu'il en est capable aux rochers. Dans une tentative d'amplifier sa diversion et d'en savoir plus sur l'ennemi, ses hauts-parleurs aboient :
- QUI ES-TU - QUE VEUX-TU
- Vous savez très bien ce qu'on veut. Donnez nous la carte et on vous laissera tranquilles, répond une voix dissoute dans la nuit.
Ils sont pas bavards mais clairs sur leurs intentions. Plusieurs chasseurs, ça c'est dommage, mais ce qui est rassurant, c'est qu'il doit bien y avoir de la chair cachée quelque part sous toute cette nuit, et qu'il nous reste plus qu'à réussir à réaliser plusieurs trous de tailles variables dedans afin de passer à la suite.
Tout en tirant maladroitement sur leurs tentacules ténébreuses, occupé en même temps à freiner sa chute vers l'ennemi ; le robot consolide sa conviction ainsi que celle de son comparse, en récitant des psaumes inspirants dans une voix d'homme bourru qui n'est pas la sienne :
- DANS LES TENEBRES QUI NOUS ENSERRENT,
LOUONS LES DIEUX QUI NOUS ONT CONFIÉ DES ÂMES SI LUMINEUSES ET NOBLES ! ...
- Résumé:
- - Vamis s'accroche autant que possible au sol pour arrêter d'être aspiré.
- Il tire sur les lames pour essayer de couvrir Azur dans sa progression, tout en faisant du bruit et en déclarant de jolis psaumes pour attirer l'attention sur lui.
Sam 2 Mar - 21:04
Alors ça, pour une entrée en matière, c’est digne des meilleurs récits d’aventure. Alors qu’on gravit une colline du haut de laquelle on pensait trouver un trésor, on se retrouve attaqués par des lames ténébreux et attirés vers les hauteurs de cette même colline. Une des lames ne passe pas loin de nous. Je prends le temps de réfléchir et de prendre une décision. Si nous restons fermement accrochés à ces parois, nous serons fouettés par l’utilisateur du cristal des ténèbres. Autant se laisser attirer au sommet, vers celui qui souhaite nous cueillir et improviser au moment venu. Je préviens mon ami robot d’un simple regard, auquel il ne comprend probablement rien, que je vais lâcher prise. Et c’est ce que je fais, je me laisse tomber en arrière, esquivant de peu une attaque ténébreuse, puis mon corps se met subitement à voler vers les cieux. Quelle redoutable capacité !
Maintenant à hauteur de l’homme responsable de cet envol, je me retrouve face à mon destin. Evidemment, l’ennemi est prêt à me cueillir et a sûrement préparé quelque chose, mais je ne compte vraiment me laisser faire pour autant. Avant qu’il ne tente quoi que ce soit, mon cristal de chronomancie s’active et je ralentis le temps dans un rayon de cent mètres autour de moi. Les mouvements de ma proie sont ralentis. Avec l’hypervélocité, encore dans les airs, je me propulse vers ce dernier à toute vitesse. Et c’est le poing armé, la force surdéveloppée activée, que je lui fous mon poing dans la figure. Je sens sa mâchoire se disloquer sur le coup. Son corps s’enfonce légèrement dans ce sol rocailleux. Et de un !
J’observe ensuite la situation. Le robot, toujours bien ancrée aux parois rocheuses, tente tant bien que mal d’esquiver les attaques ténébreuses. De ma position, j’essaye de l’identifier. On n’y voit vraiment pas grand-chose dans cette obscurité. S auf un petit élément brillant au clair de lune. Une bague, une arme, peu importe, ça attire mon regard. Je dégaine une de mes petites lames, active le cristal d’hypervélocité et lance le projectile en y mettant une sacrée patate. Le cure-dent file à toute vitesse. Je crois que ça a touché mais je n’en suis pas sûr à cent pourcent. Une vérification s’impose. Encore une fois, je ne peux me permettre de continuer cette opération en étant traqué. Une petite chute libre, Azur ? Volontiers. En fait, non. C’est trop haut. A moins que…
Je saute. Je tombe. Une belle chute-libre. Un petit coucou à mon copain robotique, puis je vois le sol se rapprocher un peu trop. Au dernier moment, je me transforme en ténèbres m’écrase délicatement au sol. Profitant de l’obscurité, je me déplace dans les ombres à grande vitesse pour me rapprocher de ma cible. Là, ici, te voilà. Je me rematérialise, prêt à finir le boulot, la dague en main appelant le sang. Il était blessé mais bien vivant. Alors que je m’apprête à le descendre, je me fais brusquement frapper par une foutue tentacule qui noirâtre qui me projette au loin. Complètement sonné, je ne discerne pas grand-chose. J’espère simplement que le gros tas de ferraille va pouvoir me rendre service et prouver sa valeur, parce que là, j’ai un sacré mal de tête.
Maintenant à hauteur de l’homme responsable de cet envol, je me retrouve face à mon destin. Evidemment, l’ennemi est prêt à me cueillir et a sûrement préparé quelque chose, mais je ne compte vraiment me laisser faire pour autant. Avant qu’il ne tente quoi que ce soit, mon cristal de chronomancie s’active et je ralentis le temps dans un rayon de cent mètres autour de moi. Les mouvements de ma proie sont ralentis. Avec l’hypervélocité, encore dans les airs, je me propulse vers ce dernier à toute vitesse. Et c’est le poing armé, la force surdéveloppée activée, que je lui fous mon poing dans la figure. Je sens sa mâchoire se disloquer sur le coup. Son corps s’enfonce légèrement dans ce sol rocailleux. Et de un !
J’observe ensuite la situation. Le robot, toujours bien ancrée aux parois rocheuses, tente tant bien que mal d’esquiver les attaques ténébreuses. De ma position, j’essaye de l’identifier. On n’y voit vraiment pas grand-chose dans cette obscurité. S auf un petit élément brillant au clair de lune. Une bague, une arme, peu importe, ça attire mon regard. Je dégaine une de mes petites lames, active le cristal d’hypervélocité et lance le projectile en y mettant une sacrée patate. Le cure-dent file à toute vitesse. Je crois que ça a touché mais je n’en suis pas sûr à cent pourcent. Une vérification s’impose. Encore une fois, je ne peux me permettre de continuer cette opération en étant traqué. Une petite chute libre, Azur ? Volontiers. En fait, non. C’est trop haut. A moins que…
Je saute. Je tombe. Une belle chute-libre. Un petit coucou à mon copain robotique, puis je vois le sol se rapprocher un peu trop. Au dernier moment, je me transforme en ténèbres m’écrase délicatement au sol. Profitant de l’obscurité, je me déplace dans les ombres à grande vitesse pour me rapprocher de ma cible. Là, ici, te voilà. Je me rematérialise, prêt à finir le boulot, la dague en main appelant le sang. Il était blessé mais bien vivant. Alors que je m’apprête à le descendre, je me fais brusquement frapper par une foutue tentacule qui noirâtre qui me projette au loin. Complètement sonné, je ne discerne pas grand-chose. J’espère simplement que le gros tas de ferraille va pouvoir me rendre service et prouver sa valeur, parce que là, j’ai un sacré mal de tête.
Dim 10 Mar - 22:31
Son compagnon donne l'impression de savoir ce qu'il fait, et d'avoir de très très nombreux tours dans sa manche, alors pourquoi s'en faire pour lui ? Le mode combat de Vamis pisserait des signaux d'alerte partout s'il devait affronter un tel professionnel, surarmé de cristaux ! Quelle joie d'avoir ce gars-là en allié. Le Programme, soulagé, offre une pause à Vamis, le fait retourner dans son mode d'exploration et le décroche de sa caillasse. Se laissant à son tour tomber vers l'ennemi, il constate qu'il faisait pâle figure devant l'efficacité du nouvel ami du robot.
Contrairement au copain, le robot avait bien perçu l'effusion d'huile rouge giclant d'une plaie ouverte au bide de la créature d'ombre. Celle-ci a du se laisser blesser, surement prise au dépourvu par les magouilles spatio-temporelles d'Azur. Cependant, une décharge d'émotions négatives vient grésiller dans les circuits de Vamistul, c'est de la peur et de la colère ; car ça vient de la créature d'ombre, remontée, souffreteuse, mais pas assez morte pour ne présenter aucun danger. Avant que l'automate ne puisse avertir son compagnon que le danger ronfle encore, c'est trop tard, il lui fonce déjà dessus.
Et puis il s'est pris un sale coup de la part de la nuit. Le système empathique de Vamis se met en branle, suivi du sous-système de vengeance qui ordonne aussitôt les représailles ; imaginez il trouve un nouvel ami et déjà celui-ci se fait crever dans le désert par un malpoli qui n'a même pas la décence d'avoir été nommé par le scénario ?!
Le revolver se dresse et l'assistant de visée adresse plusieurs balles aux jambes du chasseur. Dû à un effet secondaire de son module d'empathie, Vamis souffre d'un blocage matériel le rendant incapable de porter des coups létaux même aux créatures les plus infâmes. Le pauvre robot ne peut buter aucun de ses ennemis ! Heureusement la voie de la compassion autorise quand même à les rendre paraplégiques.
- AVERTISSEMENT : TOUTE AGRESSIVITÉ SE SOLDERA PAR LA CONFISCATION DE TES MEMBRES
SUGGESTION : RESTER CALME ET TE RECLURE DANS LA PRIERE
Volatilisé, comme dissous dans la nuit. Vamistul pense initialement à un bug de ses circuits visuels, mais après plus ample investigation, il n'en est rien ; la silhouette humanoïde qui se tenait là il y a dix secondes s'est vaporisée sous ses balles. Bah, en ses cinq siècles de promenade, Vamis en a vu de plus étonnantes que ça.
Mais le module d'empathie ne touche plus aucune âme, si ce n'est celle d'Azur et celles des bestioles qui copulent dans les bosquets. Le chasseur semble réellement avoir disparu. Où est-il passé ? Et a-t-on vraiment besoin de le savoir ?
Vamis se précipite sur Azur afin de s'enquérir de son état. Soulagé lorsqu'il le voit respirer encore : vu la façon dont il avait valdingué, il aurait très bien pu se retrouver tout de traviole dans un bain de sang et l'aventure du robot sympa aurait pris une tournure déjà triste alors qu'elle vient tout juste de commencer.
- Je le sens pas dans les parages - peut-être a-t-il fui
Suggestion : tirons nous, glisse-t-il à son comparse, qu'il aide à se hisser à nouveau sur ses jambes. Azur est sonné, c'est parce que son crâne a rencontré un rocher pointu. Heureusement, les humains, derrière leur apparence molle et rebondie, sont capables de manger la douleur avec le sourire.
Tant qu'il lui reste assez de cerveau pour lire sa carte, l'avenir s'annonce radieux.
- Je peux te servir de béquille si tu veux
Contrairement au copain, le robot avait bien perçu l'effusion d'huile rouge giclant d'une plaie ouverte au bide de la créature d'ombre. Celle-ci a du se laisser blesser, surement prise au dépourvu par les magouilles spatio-temporelles d'Azur. Cependant, une décharge d'émotions négatives vient grésiller dans les circuits de Vamistul, c'est de la peur et de la colère ; car ça vient de la créature d'ombre, remontée, souffreteuse, mais pas assez morte pour ne présenter aucun danger. Avant que l'automate ne puisse avertir son compagnon que le danger ronfle encore, c'est trop tard, il lui fonce déjà dessus.
Et puis il s'est pris un sale coup de la part de la nuit. Le système empathique de Vamis se met en branle, suivi du sous-système de vengeance qui ordonne aussitôt les représailles ; imaginez il trouve un nouvel ami et déjà celui-ci se fait crever dans le désert par un malpoli qui n'a même pas la décence d'avoir été nommé par le scénario ?!
Le revolver se dresse et l'assistant de visée adresse plusieurs balles aux jambes du chasseur. Dû à un effet secondaire de son module d'empathie, Vamis souffre d'un blocage matériel le rendant incapable de porter des coups létaux même aux créatures les plus infâmes. Le pauvre robot ne peut buter aucun de ses ennemis ! Heureusement la voie de la compassion autorise quand même à les rendre paraplégiques.
- AVERTISSEMENT : TOUTE AGRESSIVITÉ SE SOLDERA PAR LA CONFISCATION DE TES MEMBRES
SUGGESTION : RESTER CALME ET TE RECLURE DANS LA PRIERE
Volatilisé, comme dissous dans la nuit. Vamistul pense initialement à un bug de ses circuits visuels, mais après plus ample investigation, il n'en est rien ; la silhouette humanoïde qui se tenait là il y a dix secondes s'est vaporisée sous ses balles. Bah, en ses cinq siècles de promenade, Vamis en a vu de plus étonnantes que ça.
Mais le module d'empathie ne touche plus aucune âme, si ce n'est celle d'Azur et celles des bestioles qui copulent dans les bosquets. Le chasseur semble réellement avoir disparu. Où est-il passé ? Et a-t-on vraiment besoin de le savoir ?
Vamis se précipite sur Azur afin de s'enquérir de son état. Soulagé lorsqu'il le voit respirer encore : vu la façon dont il avait valdingué, il aurait très bien pu se retrouver tout de traviole dans un bain de sang et l'aventure du robot sympa aurait pris une tournure déjà triste alors qu'elle vient tout juste de commencer.
- Je le sens pas dans les parages - peut-être a-t-il fui
Suggestion : tirons nous, glisse-t-il à son comparse, qu'il aide à se hisser à nouveau sur ses jambes. Azur est sonné, c'est parce que son crâne a rencontré un rocher pointu. Heureusement, les humains, derrière leur apparence molle et rebondie, sont capables de manger la douleur avec le sourire.
Tant qu'il lui reste assez de cerveau pour lire sa carte, l'avenir s'annonce radieux.
- Je peux te servir de béquille si tu veux
Mer 13 Mar - 11:38
Bon, il est bien sympa le robot, mais pour qui me prend-t-il ? Certes, voir un corps s’envoler vers l’au-delà, c’est toujours impressionnant, mais j’ai quand même déjà vécu pires situations. Le type m’a fait mal. Heureusement pour moi, je pense qu’il était encore surpris de l’échec de leur piège et son attaque n’a pas été mortelle du tout. En fait, à part un gros coup qui m’a fait voler, je n’ai pas reçu de dégât particulier. Dieu soit loué, nous venons à peine de commencer notre escapade. Le nouvel ami m’aide à me relever, m’informer que l’ennemi n’est plus dans les parages et qu’il serait temps de filer d’ici. Je n'aime pas que l’on me donne des ordres, même si je passe à mon temps à obéir à des ordres, mais je dois reconnaître que je suis assez de son avis. Tirons-nous.
« Il s’est probablement assuré que son acolyte n’est plus de ce monde. Puis, accessoirement, appeler des renforts. Avec un peu de chance, ils ne retrouveront pas nos traces dans cette Brume, bien que des doutes subsistent. »
Quant à la suite, j’imagine qu’il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est marcher. La lecture de la carte pourrait s’avérer utile mais presque impossible dans cet environnement changeant. Si je reconnais cette colline de laquelle nous avons été attaqués, le reste m’est totalement inconnu. Nous devons de toutes façons continuer d’avancer dans cette direction, droit devant nous. Le mouvement nous sauvera. Immobiles, nous devenons des cibles faciles pour les prédateurs du coin et nos poursuivants. Cet environnement m’est extrêmement hostile. Je ne m’y sens pas accueilli, pas à mon aise. La première expérience fut de loin l’une des plus horribles de ma carrière. Je ne me suis jamais aussi bien senti enfermé dans les sous-sols de cette taverne à Andoria, qu’au cœur de cette Brume.
Durant mon isolement, j’ai pu faire point sur tout ce qu’il s’était passé. Assassiner des hommes politiques, des soldats ou des confrères assassins, c’est totalement mon truc. Dès lors que l’on me met dans un environnement surnaturel où les poisons ne fonctionnent pas nécessairement sur mes adversaires, qu’ils peuvent encaisser des coups de couteau, apparaître en meute comme de par magie, ça dépasse de très loin mes compétences. Entre les élémentaires de terre et le Miroitant, j’ai réellement cru que j’allais y passer. Heureusement que j’ai pu négocier l’achat de quelques cristaux par le roi en personne, sans quoi je serais déjà bouffé par dieu je ne sais quel monstre.
Mais depuis mon dernier voyage, un drôle de compagnon vient me rejoindre lors de mes moments de doute. Un duddo, petit dragon-colibri, qui enroule sa queue autour de mon bras et se nourrit de ma peur chaque fois qu’elle se fait présente. Malheureusement, je ne suis pas du genre à ressentir la peur, du moins pas en-dehors de cette foutue. Ici, je suis comme glacé, comme envahi par un manteau de terreur. Toutes les peurs enfermées au plus profond de moi-même ressortent. Un petit sourire en coin, je caresse ce petit compagnon des plus agréables, qui me libère d’un sacré poids.
« Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. », murmuré-je calmement, en souvenir des enseignements de Wanath.
Je me tourne en biais vers mon compagnon mécanique.
« Et vous, l'ami, qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous devez avoir de bonnes raisons de sacrifier votre vie. Nous risquons de passer beaucoup de temps ensemble, autant en profiter pour faire connaissance », fis-je d'un air décontracté, tout en restant néanmoins vigilant sur ce qui m'entoure. Le danger peut venir de partout. En prenant le temps de lire la carte, de me repérer dans l'espace, je parviens à grossièrement repérer quelques éléments remarquables, soulagé d'avancer dans la bonne direction. Je fais signe à Vamistul que nous sommes sur la bonne voie. Après tout, il a le droit de le savoir en prenant le risque de m'accompagner, même s'il a ses propres intérêts de le faire.
« Il s’est probablement assuré que son acolyte n’est plus de ce monde. Puis, accessoirement, appeler des renforts. Avec un peu de chance, ils ne retrouveront pas nos traces dans cette Brume, bien que des doutes subsistent. »
Quant à la suite, j’imagine qu’il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est marcher. La lecture de la carte pourrait s’avérer utile mais presque impossible dans cet environnement changeant. Si je reconnais cette colline de laquelle nous avons été attaqués, le reste m’est totalement inconnu. Nous devons de toutes façons continuer d’avancer dans cette direction, droit devant nous. Le mouvement nous sauvera. Immobiles, nous devenons des cibles faciles pour les prédateurs du coin et nos poursuivants. Cet environnement m’est extrêmement hostile. Je ne m’y sens pas accueilli, pas à mon aise. La première expérience fut de loin l’une des plus horribles de ma carrière. Je ne me suis jamais aussi bien senti enfermé dans les sous-sols de cette taverne à Andoria, qu’au cœur de cette Brume.
Durant mon isolement, j’ai pu faire point sur tout ce qu’il s’était passé. Assassiner des hommes politiques, des soldats ou des confrères assassins, c’est totalement mon truc. Dès lors que l’on me met dans un environnement surnaturel où les poisons ne fonctionnent pas nécessairement sur mes adversaires, qu’ils peuvent encaisser des coups de couteau, apparaître en meute comme de par magie, ça dépasse de très loin mes compétences. Entre les élémentaires de terre et le Miroitant, j’ai réellement cru que j’allais y passer. Heureusement que j’ai pu négocier l’achat de quelques cristaux par le roi en personne, sans quoi je serais déjà bouffé par dieu je ne sais quel monstre.
Mais depuis mon dernier voyage, un drôle de compagnon vient me rejoindre lors de mes moments de doute. Un duddo, petit dragon-colibri, qui enroule sa queue autour de mon bras et se nourrit de ma peur chaque fois qu’elle se fait présente. Malheureusement, je ne suis pas du genre à ressentir la peur, du moins pas en-dehors de cette foutue. Ici, je suis comme glacé, comme envahi par un manteau de terreur. Toutes les peurs enfermées au plus profond de moi-même ressortent. Un petit sourire en coin, je caresse ce petit compagnon des plus agréables, qui me libère d’un sacré poids.
« Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. », murmuré-je calmement, en souvenir des enseignements de Wanath.
Je me tourne en biais vers mon compagnon mécanique.
« Et vous, l'ami, qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous devez avoir de bonnes raisons de sacrifier votre vie. Nous risquons de passer beaucoup de temps ensemble, autant en profiter pour faire connaissance », fis-je d'un air décontracté, tout en restant néanmoins vigilant sur ce qui m'entoure. Le danger peut venir de partout. En prenant le temps de lire la carte, de me repérer dans l'espace, je parviens à grossièrement repérer quelques éléments remarquables, soulagé d'avancer dans la bonne direction. Je fais signe à Vamistul que nous sommes sur la bonne voie. Après tout, il a le droit de le savoir en prenant le risque de m'accompagner, même s'il a ses propres intérêts de le faire.
Dim 24 Mar - 21:19
Si Vamis était capable d'interpréter les expressions faciales, il se demanderait si son module d'empathie ne lui raconte pas des conneries. Car selon lui, son compagnon est inondé de peur, pourtant rien ne déborde vu de l'extérieur. Le robot a bien remarqué qu'il lui arrivait de se parler à lui-même, pour se rassurer, visiblement en se racontant des mantras. Il confine sa terreur en lui, comme si cela était une faiblesse de la dévoiler au monde extérieur. Et quand elle veut trop fort sortir il la confie à son duddo. Où a-t-il trouvé cette bestiole ?
Ils seraient nombreux à trouver ça lâche et trop facile de rediriger toutes ces angoisses vers un phobovore au lieu de les affronter, mais bon. Vamis trouve essentiellement ça mignon. Et moins de peur pour son compagnon, ça signifie un module d'empathie moins paniqué, qui n'envoie pas des brouettes de signaux crispants dans les circuits toutes les secondes.
- Je suis un chercheur de Dieux - métaphoriquement et littéralement
Je piste l'essence qu'ils ont laissé sur Uhr - trouver leurs formes physiques et comprendre par quelles ficelles ils ont tissé notre univers
Cette explication, Vamis l'avait déjà tenue des centaines de fois au cours des derniers siècles, il la ressort à chaque fois qu'on s'enquiert de sa raison d'être. Pourtant, à sa raison d'être, il était de toute évidence complètement nul : tellement peu de progression en 500 ans de longue et calamiteuse errance ! Un demi-millénaire à poursuivre les fantômes des architectes de notre planète.
Paraît-il que l'important est le voyage et non la destination. Le voyage de Vamis est magnifique, mais sa destination reste et restera encore et toujours nébuleuse. Les Dieux sont partout et nulle part, ainsi Vamis les suit en allant mécaniquement nulle part et partout.
- Sacrifier ma vie me gêne pas - je la dévoue à protéger celle des êtres de viande et à les rapprocher de leurs Dieux
Je suis qu'un vieil instrument - j'ai cinq cent ans et ne suis pas encore parvenu à comprendre la véritable nature des Dieux alors que je la poursuis constamment
Cinq cent ans de voyages et aucun résultat - tu peux donc constater que je suis un robot plutôt craignos, conclut-il dans un bip heureux.
Vamistul a développé un curieux sous-programme d'autodérision. Ben oui à quoi ça sert quand on a aucun ego à protéger ? Au moins il n'est pas comme ces insupportables robots de chantiers qu'on trouve sur Epistopoli, qui se gargarisent de leurs gros pistons bien huilés et de leurs servomoteurs flambant neufs, mais qui n'ont rien dans le processeur.
- Tu as l'air de pas trop aimer la panade dans laquelle tu t'es plongé - ton ami phobovore s'est offert un drôle de festin sur toi et j'ai eu le temps de la sentir avant qu'il ne la dévore
La terreur qui t'habite
Le robot n'a pas réellement de tabou et n'hésite pas à parler des faiblesses que ses circuits empathico-gustatifs goûtent dans les gens. Sa peur à lui avait un goût fortement sucré. Pas bon pour la ligne du duddo s'il le nourrit exclusivement d'une angoisse aussi calorique, mais bon, il y a un temps pour tout, et les recommandations pour nourrir sainement son familier sont pas encore à l'ordre du jour (mais le seront bientôt).
Tu es très compétent en bagarre et pourtant tu sembles subir ta présence ici - tu es en mission ? Pourquoi risquer ta vie pour cette carte ?
Il est peu probable qu'il ait appris à se battre ainsi tout seul, et qu'il ait trouvé tout son arsenal par hasard ! L'automate a très vite compris qu'il s'agissait d'un professionnel, mais son vrai job reste encore plutôt obscur. On l'imagine chasseur de primes ou mercenaire. Mais se lancer dans une telle chasse au trésor uniquement pour l'argent... ben, au vu des efforts et des risques encourus, ça semble plutôt idiot et pas très très rentable. Non, il doit bien y avoir une idéologie derrière ! Une raison profonde ! Un message passionnant dont Vamistul se régalera !
Et toi, comment tu t'appelles ? glisses-t-il dans un long sifflement métallique au duddo, imitant le chant caractéristique de ces jolis bouts de chous emplumés.
Ils seraient nombreux à trouver ça lâche et trop facile de rediriger toutes ces angoisses vers un phobovore au lieu de les affronter, mais bon. Vamis trouve essentiellement ça mignon. Et moins de peur pour son compagnon, ça signifie un module d'empathie moins paniqué, qui n'envoie pas des brouettes de signaux crispants dans les circuits toutes les secondes.
- Je suis un chercheur de Dieux - métaphoriquement et littéralement
Je piste l'essence qu'ils ont laissé sur Uhr - trouver leurs formes physiques et comprendre par quelles ficelles ils ont tissé notre univers
Cette explication, Vamis l'avait déjà tenue des centaines de fois au cours des derniers siècles, il la ressort à chaque fois qu'on s'enquiert de sa raison d'être. Pourtant, à sa raison d'être, il était de toute évidence complètement nul : tellement peu de progression en 500 ans de longue et calamiteuse errance ! Un demi-millénaire à poursuivre les fantômes des architectes de notre planète.
Paraît-il que l'important est le voyage et non la destination. Le voyage de Vamis est magnifique, mais sa destination reste et restera encore et toujours nébuleuse. Les Dieux sont partout et nulle part, ainsi Vamis les suit en allant mécaniquement nulle part et partout.
- Sacrifier ma vie me gêne pas - je la dévoue à protéger celle des êtres de viande et à les rapprocher de leurs Dieux
Je suis qu'un vieil instrument - j'ai cinq cent ans et ne suis pas encore parvenu à comprendre la véritable nature des Dieux alors que je la poursuis constamment
Cinq cent ans de voyages et aucun résultat - tu peux donc constater que je suis un robot plutôt craignos, conclut-il dans un bip heureux.
Vamistul a développé un curieux sous-programme d'autodérision. Ben oui à quoi ça sert quand on a aucun ego à protéger ? Au moins il n'est pas comme ces insupportables robots de chantiers qu'on trouve sur Epistopoli, qui se gargarisent de leurs gros pistons bien huilés et de leurs servomoteurs flambant neufs, mais qui n'ont rien dans le processeur.
- Tu as l'air de pas trop aimer la panade dans laquelle tu t'es plongé - ton ami phobovore s'est offert un drôle de festin sur toi et j'ai eu le temps de la sentir avant qu'il ne la dévore
La terreur qui t'habite
Le robot n'a pas réellement de tabou et n'hésite pas à parler des faiblesses que ses circuits empathico-gustatifs goûtent dans les gens. Sa peur à lui avait un goût fortement sucré. Pas bon pour la ligne du duddo s'il le nourrit exclusivement d'une angoisse aussi calorique, mais bon, il y a un temps pour tout, et les recommandations pour nourrir sainement son familier sont pas encore à l'ordre du jour (mais le seront bientôt).
Tu es très compétent en bagarre et pourtant tu sembles subir ta présence ici - tu es en mission ? Pourquoi risquer ta vie pour cette carte ?
Il est peu probable qu'il ait appris à se battre ainsi tout seul, et qu'il ait trouvé tout son arsenal par hasard ! L'automate a très vite compris qu'il s'agissait d'un professionnel, mais son vrai job reste encore plutôt obscur. On l'imagine chasseur de primes ou mercenaire. Mais se lancer dans une telle chasse au trésor uniquement pour l'argent... ben, au vu des efforts et des risques encourus, ça semble plutôt idiot et pas très très rentable. Non, il doit bien y avoir une idéologie derrière ! Une raison profonde ! Un message passionnant dont Vamistul se régalera !
Et toi, comment tu t'appelles ? glisses-t-il dans un long sifflement métallique au duddo, imitant le chant caractéristique de ces jolis bouts de chous emplumés.
Mer 27 Mar - 9:26
À mesure que vous progressez, les repères de la carte se font de moins en moins précis. Il vous est de plus en plus compliqué de vous orienter convenablement, et la mort lente de la lueur du jour n'arrange en rien votre trajet. Pourtant, après quelques heures d'une randonnée bien peu plaisante, vous voyez se découper sur cette toile noire les silhouettes endommagées de ruines d'envergure. Ce sont des murs éventrés, aux crêtes irrégulières, des arches à la solidité réduite par l'effondrement d'un de leur côté, des sols aux mosaïques grossières esquintées par le temps et le passage d'élémentaires de terre peu soucieux de l'esthétique des lieux. Nul doute que ce groupement fut autrefois un haut lieu de la civilisation qui l'habitait.
Plus important pour vous, en son sein, vous apercevez de loin les restes d'une tour, de ce qui a pu être, par le passé, un beffroi, un clocher. Or votre carte ne vous trompe pas : tout proche de l'immense croix rouge calligraphiée dessus, le dessin de ce qui pourrait être une cloche vous saute aux yeux. Il est minuit, et l'heure a manifestement sonné en votre faveur. Personne, du moins en apparence, ne vous a apparemment suivi. Mais des borborygmes inquiétants montent de tous les côtés de ces ruines. Vous êtes après tout en territoire élémentaire - Azur en a déjà fait l'expérience - et pour vous approcher de votre but, il va vous falloir être discret. Ou retourner au combat.
Plus important pour vous, en son sein, vous apercevez de loin les restes d'une tour, de ce qui a pu être, par le passé, un beffroi, un clocher. Or votre carte ne vous trompe pas : tout proche de l'immense croix rouge calligraphiée dessus, le dessin de ce qui pourrait être une cloche vous saute aux yeux. Il est minuit, et l'heure a manifestement sonné en votre faveur. Personne, du moins en apparence, ne vous a apparemment suivi. Mais des borborygmes inquiétants montent de tous les côtés de ces ruines. Vous êtes après tout en territoire élémentaire - Azur en a déjà fait l'expérience - et pour vous approcher de votre but, il va vous falloir être discret. Ou retourner au combat.
Mer 3 Avr - 18:39
Par quel heureux hasard avons-nous pu arriver au bon endroit ? Je ne reconnais même plus la route que j’ai autrefois emprunté. Bon, après, il faut bien avouer que je n’ai pas vraiment pris le temps d’y intéresser l’autre fois. Avec tous les monstres qui me collaient au cul, j’avais tout intérêt à m’échapper de ce guêpier le plus rapidement possible. Être parvenu à me rendre au bout de la mission était déjà un miracle. Mais là, après des heures de marche, le soleil couchant et laissant place à l’obscurité, je commence à perdre espoir. Un comme la dernière fois. Et comme la dernière fois, je tombe sur des foutues ruines endommagées, vestiges d’un temps oublié depuis belle lurette. L’architecture, je m’en tamponne carrément. Par contre, ce qui m’intéresse davantage, ce sont les quelques traces prouvant le passage d’élémentaires de terre. Là, je commence à légèrement me faire dans le froc. La dernière fois, ces saloperies ont bien failli avoir ma peau.
En avançant encore un peu, plus profondément dans l’ancienne cité, le robot et moi apercevons les restes d’une tour, d’un beffroi, d’un clocher. Je ressors la carte de ma poche. « C’est bien ce qu’il me semblait. Ici, proche de la croix rouge, c’est bien un clocher ? » Je penche la tête pour bien m’assurer qu’il s’agit bien dans clocher. C’est un clocher, hein ? Vamistul semble être d’accord lui aussi. Heureux, j’ai presque envie d’hurler ma joie, mais je me souviens que nous ne sommes pas seuls. De soudains borborygmes me le rappellent. « Nous ferions mieux d’être discrets, amigo. » Alors, aussitôt dit, aussitôt fait, je me fonds dans la masse et deviens complètement invisible en activant mon cristal de camouflage. Ainsi paré, je m’avance progressivement vers ma cible, en faisait attention à l’environnement qui m’entoure. Mon seul regret est de laisser le robot en plan. Sauf qu’il est le parfait appât.
Habile assassin que je suis, je me déplace à pas de loup en direction de ma cible. Imperceptible, aussi discret qu’un moustique, je continue mon avancée jusqu’à parvenir à ce qu’il reste du beffroi. Maintenant, il me faut orienter la carte pour me diriger vers cette foutue croix rouge. Mais si je sors la carte, je ferais du bruit. Et surtout, je devrais désactiver mon cristal pour pouvoir la lire. Pas le choix. Je me rends visible, petit coucou – comme un con - à Vamistul un peu plus loin, puis je déplie rapidement la carte. Et maintenant, va t’orienter en pleine nuit, sans boussole. Plus qu’à ratisser la zone entière. Sauf que les vilains bruits survenus plus tôt se font de plus en plus présents. Le combat semble inévitable. Mais comment battre un élémentaire de terre, déjà ?
Je regarde une dernière fois la carte. Il y a une chaîne montagneuse au nord du clocher. Malgré la brume, en-face de moi, je crois percevoir les pieds d’une montagne. Le lieu souhaité devrait donc se trouver juste derrière moi. « Oh ! Surprise… », dis-je légèrement décontenancé. Un élémentaire. Ce con ne perd pas de temps et m’attaque. Juste le temps de toucher mon cristal de ténèbres, puis de voir la frappe me passer à travers le corps. Je ne peux pas le faire de mal et ils ne peuvent m’en faire de leur côté. « Camarade, je servirai de leurre. Notre objectif doit se trouver quelque part autour de moi. Je te laisse la carte par terre. », lancé-je avant de repartir à la course. Je tape des mains, je chante, je tente le maximum pour les attirer à moi. Puis je finis par regretter à l’écoute de tous ces sons peu rassurants. Ils sont nombreux et pas sympas.
En avançant encore un peu, plus profondément dans l’ancienne cité, le robot et moi apercevons les restes d’une tour, d’un beffroi, d’un clocher. Je ressors la carte de ma poche. « C’est bien ce qu’il me semblait. Ici, proche de la croix rouge, c’est bien un clocher ? » Je penche la tête pour bien m’assurer qu’il s’agit bien dans clocher. C’est un clocher, hein ? Vamistul semble être d’accord lui aussi. Heureux, j’ai presque envie d’hurler ma joie, mais je me souviens que nous ne sommes pas seuls. De soudains borborygmes me le rappellent. « Nous ferions mieux d’être discrets, amigo. » Alors, aussitôt dit, aussitôt fait, je me fonds dans la masse et deviens complètement invisible en activant mon cristal de camouflage. Ainsi paré, je m’avance progressivement vers ma cible, en faisait attention à l’environnement qui m’entoure. Mon seul regret est de laisser le robot en plan. Sauf qu’il est le parfait appât.
Habile assassin que je suis, je me déplace à pas de loup en direction de ma cible. Imperceptible, aussi discret qu’un moustique, je continue mon avancée jusqu’à parvenir à ce qu’il reste du beffroi. Maintenant, il me faut orienter la carte pour me diriger vers cette foutue croix rouge. Mais si je sors la carte, je ferais du bruit. Et surtout, je devrais désactiver mon cristal pour pouvoir la lire. Pas le choix. Je me rends visible, petit coucou – comme un con - à Vamistul un peu plus loin, puis je déplie rapidement la carte. Et maintenant, va t’orienter en pleine nuit, sans boussole. Plus qu’à ratisser la zone entière. Sauf que les vilains bruits survenus plus tôt se font de plus en plus présents. Le combat semble inévitable. Mais comment battre un élémentaire de terre, déjà ?
Je regarde une dernière fois la carte. Il y a une chaîne montagneuse au nord du clocher. Malgré la brume, en-face de moi, je crois percevoir les pieds d’une montagne. Le lieu souhaité devrait donc se trouver juste derrière moi. « Oh ! Surprise… », dis-je légèrement décontenancé. Un élémentaire. Ce con ne perd pas de temps et m’attaque. Juste le temps de toucher mon cristal de ténèbres, puis de voir la frappe me passer à travers le corps. Je ne peux pas le faire de mal et ils ne peuvent m’en faire de leur côté. « Camarade, je servirai de leurre. Notre objectif doit se trouver quelque part autour de moi. Je te laisse la carte par terre. », lancé-je avant de repartir à la course. Je tape des mains, je chante, je tente le maximum pour les attirer à moi. Puis je finis par regretter à l’écoute de tous ces sons peu rassurants. Ils sont nombreux et pas sympas.
Dim 5 Mai - 22:30
Vamis rampe dans les décombres, mains sur la carte ; luttant contre son mode combat qui lui ordonne de dégainer son flingue et de partir à la rescousse d'Azur. Mais l'albinos fait sa vie, semble habitué à attirer l'attention et la violence, et rameute autour de lui tous les monstres polymorphes de la région, qu'ils soient faits d'eau, de terre, d'oxygène ou de merde.
Vamis, donc, rampe dans les décombres, qui ressemblent aux restes d'un village à l'architecture grotesque, ronde et alien, des pierres taillées en cylindres aux bords élégants, des silos aux rondeurs ondulantes. En fait on ne prêterait ces structures à aucune des cités majeures de notre ère. Cela fait bien longtemps que notre bonne vieille Uhr n'a pas été témoin d'une telle créativité architecturale. Ça sort d'un autre temps et d'une autre pensée. On aurait envie d'enfiler des peaux de bêtes et de se chapeauter d'un entonnoir en aluminium pour essayer de ne faire qu'un avec les étranges ondes qui parcourent cet endroit.
Mais Vamistul n'a pas le temps de songer à tout cela car il doit trouver sa croix rouge et s'assurer que ça n'est pas un autre piège. Il progresse à travers la ville fantôme, caressant au passage des pierres, appréciant la finesse de leur taille qui ne les a jamais quitté malgré les millénaires ; le mode combat se met en veille, et l'automate oublie bientôt que lui et son comparse sont en danger, absorbé qu'il est par son voyage dans le temps.
C'est un sarcophage de ciment. Lorsqu'il le trouve, il sait aussitôt que c'est cela que pointe la croix rouge. Un sarcophage mystérieux bariolé d'inscriptions sans âges, que le Temps ne semble pas avoir eu l'outrecuidance d'ébrécher ! Autant dire une déclaration d'amour à la curiosité insatiable du robot qui s'empresse aussitôt de planter ses griffes partout, sans trouver aucune prise dans le dispositif pour l'ouvrir ou le fragiliser. Vamis sait, par expérience, que les grands secrets de ce continent sont scellés dans ce genre de coffre. Seuls les plus vaillants, les plus malins, et les plus érudits, parviennent à les libérer.
Et Vamistul n'en faisait pas partie jusque là. Mais aujourd'hui... ?
Le vacarme d'Azur aide l'automate à ne pas se perdre dans ses rêveries numériques. Le robot ne s'inquiète pas pour lui, il a démontré jusque là être un professionnel qualifié de la fuite. La question est : comment signaler à ce gars que l'objectif est ici sans rameuter tout le peuple des montagnes à nos trousses ?
La réponse est bien sûr d'envoyer un intermédiaire.
- Excusez moi, sirr corrbeau, craille l'automate dans un accent malencontreux.
Excusez moi - sirr ?
Excusez moi
L'oiseau est perché sur un petit muret. Il émet un soupir aviaire, continuant à snober le pauvre Vamistul.
- Excusez moi, sirr corr-
- Putain, je t'ai entendu. Toi et ton acolyte vous nous foutez un sacrré borrdel. T'as une idée de l'heurre qu'il est abrruti ?
- Je suis navrré - nous rencontrrons plus d'hostilité que prrévu dans notrre quête
- Tu m'étonnes. Ces connarrds d'élémentairres ont aucune idée de qui sont les vérritables maîtrres ici.
- Si votrre rramage se rrapporte à votre plumage -
- Te fatigue pas... Tu veux que j'aille dirre à ton pote que t'es là c'est ça ?
- Si cela vous ne vous incommode pas, ce serrait -
- Pourrquoi pas, ma nuit est foutue de toute façon.
L'oiseau prend son envol, sans avoir jeté le moindre regard à l'automate durant la conversation. Typique du tempérament dédaigneux de ces maudits moineaux de cimetière, friands de reniflage de leurs propres cloaques... On dirait qu'ils n'ont jamais de vrais jobs ?
Vamis, donc, rampe dans les décombres, qui ressemblent aux restes d'un village à l'architecture grotesque, ronde et alien, des pierres taillées en cylindres aux bords élégants, des silos aux rondeurs ondulantes. En fait on ne prêterait ces structures à aucune des cités majeures de notre ère. Cela fait bien longtemps que notre bonne vieille Uhr n'a pas été témoin d'une telle créativité architecturale. Ça sort d'un autre temps et d'une autre pensée. On aurait envie d'enfiler des peaux de bêtes et de se chapeauter d'un entonnoir en aluminium pour essayer de ne faire qu'un avec les étranges ondes qui parcourent cet endroit.
Mais Vamistul n'a pas le temps de songer à tout cela car il doit trouver sa croix rouge et s'assurer que ça n'est pas un autre piège. Il progresse à travers la ville fantôme, caressant au passage des pierres, appréciant la finesse de leur taille qui ne les a jamais quitté malgré les millénaires ; le mode combat se met en veille, et l'automate oublie bientôt que lui et son comparse sont en danger, absorbé qu'il est par son voyage dans le temps.
C'est un sarcophage de ciment. Lorsqu'il le trouve, il sait aussitôt que c'est cela que pointe la croix rouge. Un sarcophage mystérieux bariolé d'inscriptions sans âges, que le Temps ne semble pas avoir eu l'outrecuidance d'ébrécher ! Autant dire une déclaration d'amour à la curiosité insatiable du robot qui s'empresse aussitôt de planter ses griffes partout, sans trouver aucune prise dans le dispositif pour l'ouvrir ou le fragiliser. Vamis sait, par expérience, que les grands secrets de ce continent sont scellés dans ce genre de coffre. Seuls les plus vaillants, les plus malins, et les plus érudits, parviennent à les libérer.
Et Vamistul n'en faisait pas partie jusque là. Mais aujourd'hui... ?
Le vacarme d'Azur aide l'automate à ne pas se perdre dans ses rêveries numériques. Le robot ne s'inquiète pas pour lui, il a démontré jusque là être un professionnel qualifié de la fuite. La question est : comment signaler à ce gars que l'objectif est ici sans rameuter tout le peuple des montagnes à nos trousses ?
La réponse est bien sûr d'envoyer un intermédiaire.
- Excusez moi, sirr corrbeau, craille l'automate dans un accent malencontreux.
Excusez moi - sirr ?
Excusez moi
L'oiseau est perché sur un petit muret. Il émet un soupir aviaire, continuant à snober le pauvre Vamistul.
- Excusez moi, sirr corr-
- Putain, je t'ai entendu. Toi et ton acolyte vous nous foutez un sacrré borrdel. T'as une idée de l'heurre qu'il est abrruti ?
- Je suis navrré - nous rencontrrons plus d'hostilité que prrévu dans notrre quête
- Tu m'étonnes. Ces connarrds d'élémentairres ont aucune idée de qui sont les vérritables maîtrres ici.
- Si votrre rramage se rrapporte à votre plumage -
- Te fatigue pas... Tu veux que j'aille dirre à ton pote que t'es là c'est ça ?
- Si cela vous ne vous incommode pas, ce serrait -
- Pourrquoi pas, ma nuit est foutue de toute façon.
L'oiseau prend son envol, sans avoir jeté le moindre regard à l'automate durant la conversation. Typique du tempérament dédaigneux de ces maudits moineaux de cimetière, friands de reniflage de leurs propres cloaques... On dirait qu'ils n'ont jamais de vrais jobs ?
Mar 14 Mai - 23:58
Que me veut ce stupide corbeau ? Depuis tout à l’heure, le voilà qu’il braille sans arrêt. À force, j’en viens même à me demander s’il ne tente pas de me transmettre un message. Des souvenirs me reviennent : Vamistul, durant le chemin, entouré d’animaux et d’insectes. Si ça m’a semblé un peu chelou, je suis finalement passé à autre chose. Possède-t-il une capacité de polyglossie ? Peu utilisée et pourtant bien efficace. Sincèrement, j’invente peut-être un scénario dans ma tête. Peut-être même que je n’ai jamais vu ces animaux dont je parle, mais je suis bien tenté d’aller vérifier. De l’ombre menaçante et joueuse, je deviens invisible et intangible, afin d’échapper à mes amis élémentaires. Je cours ensuite en direction du robot, passant à travers les murs pour le retrouver plus rapidement.
Lorsque j’arrive à l’endroit indiqué par le corbeau, je retrouve Vamis face à un sarcophage, qui doit certainement être la croix rouge que l’on recherche. Je me matérialise de nouveau pour que mon compagnon puisse me voir. « Beau boulot, camarade. », dis-je en tapotant son dos métallique. Mais maintenant, nous étions un peu comme des cons face à ce sarcophage qui ne montre aucun mécanisme d’ouverture. Et pour bien pimenter les choses, le temps se gâte. Et d’autres élémentaires semblent se réunir. En d’autres termes, plus nous resterons ici et moins nous aurons de chance de nous en sortir. Alors, dans la précipitation, je décide d’être intangible pour voir ce qu’il s’y trouve : rien du tout. Je ressors et observe les inscriptions dessus.
Des élémentaires d’eau font leur apparition, de la boue se forme en quantité dans les ruines, l’orage hurle de rage. Je suspecte tout ce déferlement naturel d’être aussi des élémentaires. Ça craint, non ? Nous ne sommes visiblement plus les bienvenus. Ces signes, que représentent-ils ? Mon esprit analytique fait, après quelques temps de réflexion, le lien entre les signes et nos amis du jour. Vamis et moi, synchronisés, balançons en chœur : « les éléments ! ». Ne reste plus qu’à les attirer ici-même, sans doute pour activer un certain mécanisme. « L’ami, je file chercher nos amis élémentaires et les attirer ici. Je te suggère de te cacher pour ne pas être un dommage collatéral. Ça m’embêterait de causer ta perte. »
Je reste intangible mais bien visible. J’active mon turbo qu’est le cristal d’hypervélocité et je cours à toute vitesse au cœur des ruines, fanfaronnant comme un fier coq. Forcément, ces vilains garnements se rapprochent à leur rythme, envieux de me faire mordre la poussière. Mais pas tout de suite mes chéris. Sans utiliser l’hypervélocité pour ne pas les semer, je cours en direction de la stèle sur laquelle se trouvaient les signes. Je passe à travers les murs, m’assurant que toute la troupe me suivait d’une manière ou d’une autre. Fort heureusement, les ruines n’étaient pas très grandes et retourner au point de départ n’était pas si long.
J’espère que Vamis ne se trouve pas dans les parages. De rapides observations me rassurent sur ce point : je ne le vois pas. Je me fous debout sur l’édifice. Les monstres difformes et leurs borborygmes approchent sans hâte. Ils m’empoignent, me transpercent, tentent de me saisir, puis ils tombent ensemble sur ce support empli de signes distinctifs. D’un bond, je m’écarte pour observer une quelconque réaction. Par pitié, que l’on nous donne quelque chose, que l’on avance. Je crains que le désespoir ne s’empare de nous dans cette foutue brume. Ces cristaux, aussi rares, puissants et utiles soient-ils, ne rendent pas invincible. Nous sommes faillibles et je ne tiens pas à périr en ces lieux.
Lorsque j’arrive à l’endroit indiqué par le corbeau, je retrouve Vamis face à un sarcophage, qui doit certainement être la croix rouge que l’on recherche. Je me matérialise de nouveau pour que mon compagnon puisse me voir. « Beau boulot, camarade. », dis-je en tapotant son dos métallique. Mais maintenant, nous étions un peu comme des cons face à ce sarcophage qui ne montre aucun mécanisme d’ouverture. Et pour bien pimenter les choses, le temps se gâte. Et d’autres élémentaires semblent se réunir. En d’autres termes, plus nous resterons ici et moins nous aurons de chance de nous en sortir. Alors, dans la précipitation, je décide d’être intangible pour voir ce qu’il s’y trouve : rien du tout. Je ressors et observe les inscriptions dessus.
Des élémentaires d’eau font leur apparition, de la boue se forme en quantité dans les ruines, l’orage hurle de rage. Je suspecte tout ce déferlement naturel d’être aussi des élémentaires. Ça craint, non ? Nous ne sommes visiblement plus les bienvenus. Ces signes, que représentent-ils ? Mon esprit analytique fait, après quelques temps de réflexion, le lien entre les signes et nos amis du jour. Vamis et moi, synchronisés, balançons en chœur : « les éléments ! ». Ne reste plus qu’à les attirer ici-même, sans doute pour activer un certain mécanisme. « L’ami, je file chercher nos amis élémentaires et les attirer ici. Je te suggère de te cacher pour ne pas être un dommage collatéral. Ça m’embêterait de causer ta perte. »
Je reste intangible mais bien visible. J’active mon turbo qu’est le cristal d’hypervélocité et je cours à toute vitesse au cœur des ruines, fanfaronnant comme un fier coq. Forcément, ces vilains garnements se rapprochent à leur rythme, envieux de me faire mordre la poussière. Mais pas tout de suite mes chéris. Sans utiliser l’hypervélocité pour ne pas les semer, je cours en direction de la stèle sur laquelle se trouvaient les signes. Je passe à travers les murs, m’assurant que toute la troupe me suivait d’une manière ou d’une autre. Fort heureusement, les ruines n’étaient pas très grandes et retourner au point de départ n’était pas si long.
J’espère que Vamis ne se trouve pas dans les parages. De rapides observations me rassurent sur ce point : je ne le vois pas. Je me fous debout sur l’édifice. Les monstres difformes et leurs borborygmes approchent sans hâte. Ils m’empoignent, me transpercent, tentent de me saisir, puis ils tombent ensemble sur ce support empli de signes distinctifs. D’un bond, je m’écarte pour observer une quelconque réaction. Par pitié, que l’on nous donne quelque chose, que l’on avance. Je crains que le désespoir ne s’empare de nous dans cette foutue brume. Ces cristaux, aussi rares, puissants et utiles soient-ils, ne rendent pas invincible. Nous sommes faillibles et je ne tiens pas à périr en ces lieux.
Jeu 16 Mai - 9:53
La pluie semble ne jamais vouloir se calmer. Les élémentaires qui vous assaillent n'y prêtent aucune attention, à l'exception de ceux qui, constitués d'eau, continuent de grossir jusqu'à atteindre des tailles grotesques. Déjà menaçantes à votre arrivée sur les lieux, les ruines ont maintenant tout l'air de sortir d'un conte pour enfants. Le tonnerre qui grondait au loin frappe maintenant à vos portes, et avec lui sa cohorte d'éclairs avance en ordre de bataille. Ils sont bien peu naturels, d'ailleurs, ces éclairs, qui frappent méthodiquement et semblent se mouvoir avec une logique implacable. C'est qu'ils n'en sont pas, en fait. Ce sont des élémentaires de foudre qui viennent se joindre à la fête, heureux de pouvoir punir, en compagnie de leurs camarades, votre imprudence.
Tous les mouvements d'Azur sont scrutés, épiés et suivis. Les nombreux élémentaires de la zone te pourchassent, oubliant un temps Vamis. Peut-être ne sont-ils destinés qu'à attaquer les êtres faits de chaire ? Toujours est-il que ton stratagème semble fonctionner. Peu à peu, des élémentaires se ruent sur la plaque découverte un peu plus tôt. Plusieurs passent dessus sans que rien ne se passe. Des élémentaires rocailleux de terre, d'autres bavant de boue s'y échouent tous sans conséquences. Avez-vous fait fausse piste ? Vous pouvez aisément le croire. Pourtant, quelque chose vous intime de poursuivre vos efforts.
Soudain, les mouvements d'un élémentaire d'eau et d'un élémentaire de foudre se télescopent sur la plaque. Vous n'êtes même pas certains de les avoir vus faire. Vous sentez immédiatement vos corps flotter. Votre vision disparait, aveuglé par une gigantesque éruption de lumière émanant du sol. C'est dans cette gigantesque colonne luminescente, visible à des kilomètres à la ronde, que vos corps sont transportés. Le moment dure, encore et encore. La mort ? Peut-être. Ou pire encore.
Quand vous pouvez enfin ouvrir les yeux, vous vous tenez debout sur une allée de pierres blanches à la pureté inégalée. Quelques mètres plus loin, une merveilleuse arche se dresse, habitée d'une porte en métal rutilant. Jamais dans votre vie vous n'avez observé d'architecture aussi pure, aussi parfaite. Mais le plus étonnant, c'est que cette allée ne repose sur rien, et qu'à gauche comme à droite, le ciel vous borde.
Tous les mouvements d'Azur sont scrutés, épiés et suivis. Les nombreux élémentaires de la zone te pourchassent, oubliant un temps Vamis. Peut-être ne sont-ils destinés qu'à attaquer les êtres faits de chaire ? Toujours est-il que ton stratagème semble fonctionner. Peu à peu, des élémentaires se ruent sur la plaque découverte un peu plus tôt. Plusieurs passent dessus sans que rien ne se passe. Des élémentaires rocailleux de terre, d'autres bavant de boue s'y échouent tous sans conséquences. Avez-vous fait fausse piste ? Vous pouvez aisément le croire. Pourtant, quelque chose vous intime de poursuivre vos efforts.
Soudain, les mouvements d'un élémentaire d'eau et d'un élémentaire de foudre se télescopent sur la plaque. Vous n'êtes même pas certains de les avoir vus faire. Vous sentez immédiatement vos corps flotter. Votre vision disparait, aveuglé par une gigantesque éruption de lumière émanant du sol. C'est dans cette gigantesque colonne luminescente, visible à des kilomètres à la ronde, que vos corps sont transportés. Le moment dure, encore et encore. La mort ? Peut-être. Ou pire encore.
Quand vous pouvez enfin ouvrir les yeux, vous vous tenez debout sur une allée de pierres blanches à la pureté inégalée. Quelques mètres plus loin, une merveilleuse arche se dresse, habitée d'une porte en métal rutilant. Jamais dans votre vie vous n'avez observé d'architecture aussi pure, aussi parfaite. Mais le plus étonnant, c'est que cette allée ne repose sur rien, et qu'à gauche comme à droite, le ciel vous borde.
Mer 29 Mai - 21:14
Les capteurs de Vamis inondent son cerveau numérique de rapports d'erreurs. L'analyse sensorielle rend compte d'un brusque changement d'environnement, occasionnant de multiples plantages dans les sous-systèmes hallucinatoires du robot ; cet endroit semble-t-il n'appartient pas au monde terrestre. Le robot se perd dans la contemplation de ces grandes structures majestueuses au bout du chemin posé là sur le ciel. Tout cela a été forgé dans une intense lumière blanche, et les angles, les contours qui dessinent ces constructions n'ont pas pu être tracées par des mains mortelles. C'est une forme de perfection géométrique. Ni les hommes, ni la nature, ne sont capables de dessiner cela.
Alors, s'il existe un au-delà pour les robots, alors notre bon Vamistul y est probablement. Il faut croire que les êtres de viande et ceux de métaux partagent le même ! Plutôt surprenant mais pas tant que ça peut-être : une âme c'est une âme, peu importe dans quel cerveau tu l'imbriques.
Il s'agit de nos premiers pas dans le royaume des Dieux.
- Il semble que nous soyons morts mon ami - je suis honoré d'avoir atteint l'autre monde à tes côtés !!, glisse simplement l'automate à son pote.
On a vraiment rien vu venir, tout allait bien, puis cet éclair blanc, ce voyage interminable dans les méandres de la réalité, puis notre réveil ici, légers et béats flottants dans cet océan de lumière. Avons nous été foudroyés ? Nos corps ont-ils été carbonisés ? C'est tout de même dommage de ne pas pouvoir se souvenir de la cause de sa mort ! Mais bon, ce n'est pas Vamis qui fixe les règles. C'est déjà bien beau d'avoir le droit à un au-delà en tant qu'automate !
Le robot avance lentement le long du chemin, son compagnon de mort le suivant de près. S'il était équipé de glandes lacrymales, il pleurerait ; non pas de tristesse mais bien de joie, face à la confirmation qu'il ne s'était jamais trompé sur la nature multidimensionnelle, fractale, et spirituelle de notre charmant univers. Les Dieux ont reconnu le robot comme leur serviteur, ils l'accueillent dans leur royaume ; c'est avec une extrême gratitude qu'il câline la grande porte métallique.
- LA PORTE DU PARADIS ! QUELLE GLOIRE ! QUELLE GRÂCE !
... peut-on ouvrir ? - ou doit-t-on se présenter à quelqu'un avant de rentrer dans le paradis, à ton avis ?
La réponse d'Azur est d'abord de hausser les épaules. Pas convaincu que cet endroit soit bel et bien le monde d'Après. Face à la perspective d'une vie éternelle pleine de grâce et de félicité, Azur présente un enthousiasme mitigé.
- Tu penses qu'on aurait à ouvrir nous-mêmes les portes du paradis ? Ils manqueraient de personnel à ce point ?, qu'il répond à Vamistul en pointant du doigt l'immense porte blanche, aussi majestueuse qu'intimidante. Je sais pas où on est, mais je ne me sens pas encore assez mort pour baisser ma garde. Prudence, l'ami.
Le robot ne tient pas vraiment compte des commentaires d'Azur, car tout son système est inondé de gratitude. Toujours collé à la porte, il tente de l'ouvrir, de pousser ou de tirer, de se frotter à elle langoureusement, de lui murmurer quelques prières ; rien n'y fait, ça ne bouge pas. Serait-ce un cruel test ? Est-ce que seuls les coeurs réellement purs seraient capables d'ouvrir l'entrée du Paradis ? Ce serait de cette façon que les Dieux vous signifieraient que vous n'êtes pas éligibles à la béatitude éternelle ? Mais qu'a bien pu faire de mal Vamistul ! Cet automate tout entier dédié à la bonté, à l'amour et aux petits oiseaux ?
L'un des nombreux cristaux d'Azur se met à luire. Après quelques à-coups, de solides coups d'épaule, la gigantesque ouverture commence à timidement pivoter sur son axe. Ouf ! Tout va bien ! Ce qui manquait à Vamis, ce n'est pas de la vertu ; simplement de plus gros muscles !
Ça y est ! Ça y est ! Un filet de lumière intense s'échappe de la fente entre les portes. Rapidement, celle-ci devient suffisamment écartée pour que l'assassin devienne capable d'y jeter un oeil. Vibrant d'excitation, Vamis s'approche et lui crie dans les oreilles,
- Que vois-tu - Que vois-tu - Nos Dieux ? - Est-ce magnifique ?
JE SENS DEJA LA BÉATITUDE MONTER EN MOI
Alors, s'il existe un au-delà pour les robots, alors notre bon Vamistul y est probablement. Il faut croire que les êtres de viande et ceux de métaux partagent le même ! Plutôt surprenant mais pas tant que ça peut-être : une âme c'est une âme, peu importe dans quel cerveau tu l'imbriques.
Il s'agit de nos premiers pas dans le royaume des Dieux.
- Il semble que nous soyons morts mon ami - je suis honoré d'avoir atteint l'autre monde à tes côtés !!, glisse simplement l'automate à son pote.
On a vraiment rien vu venir, tout allait bien, puis cet éclair blanc, ce voyage interminable dans les méandres de la réalité, puis notre réveil ici, légers et béats flottants dans cet océan de lumière. Avons nous été foudroyés ? Nos corps ont-ils été carbonisés ? C'est tout de même dommage de ne pas pouvoir se souvenir de la cause de sa mort ! Mais bon, ce n'est pas Vamis qui fixe les règles. C'est déjà bien beau d'avoir le droit à un au-delà en tant qu'automate !
Le robot avance lentement le long du chemin, son compagnon de mort le suivant de près. S'il était équipé de glandes lacrymales, il pleurerait ; non pas de tristesse mais bien de joie, face à la confirmation qu'il ne s'était jamais trompé sur la nature multidimensionnelle, fractale, et spirituelle de notre charmant univers. Les Dieux ont reconnu le robot comme leur serviteur, ils l'accueillent dans leur royaume ; c'est avec une extrême gratitude qu'il câline la grande porte métallique.
- LA PORTE DU PARADIS ! QUELLE GLOIRE ! QUELLE GRÂCE !
... peut-on ouvrir ? - ou doit-t-on se présenter à quelqu'un avant de rentrer dans le paradis, à ton avis ?
La réponse d'Azur est d'abord de hausser les épaules. Pas convaincu que cet endroit soit bel et bien le monde d'Après. Face à la perspective d'une vie éternelle pleine de grâce et de félicité, Azur présente un enthousiasme mitigé.
- Tu penses qu'on aurait à ouvrir nous-mêmes les portes du paradis ? Ils manqueraient de personnel à ce point ?, qu'il répond à Vamistul en pointant du doigt l'immense porte blanche, aussi majestueuse qu'intimidante. Je sais pas où on est, mais je ne me sens pas encore assez mort pour baisser ma garde. Prudence, l'ami.
Le robot ne tient pas vraiment compte des commentaires d'Azur, car tout son système est inondé de gratitude. Toujours collé à la porte, il tente de l'ouvrir, de pousser ou de tirer, de se frotter à elle langoureusement, de lui murmurer quelques prières ; rien n'y fait, ça ne bouge pas. Serait-ce un cruel test ? Est-ce que seuls les coeurs réellement purs seraient capables d'ouvrir l'entrée du Paradis ? Ce serait de cette façon que les Dieux vous signifieraient que vous n'êtes pas éligibles à la béatitude éternelle ? Mais qu'a bien pu faire de mal Vamistul ! Cet automate tout entier dédié à la bonté, à l'amour et aux petits oiseaux ?
L'un des nombreux cristaux d'Azur se met à luire. Après quelques à-coups, de solides coups d'épaule, la gigantesque ouverture commence à timidement pivoter sur son axe. Ouf ! Tout va bien ! Ce qui manquait à Vamis, ce n'est pas de la vertu ; simplement de plus gros muscles !
Ça y est ! Ça y est ! Un filet de lumière intense s'échappe de la fente entre les portes. Rapidement, celle-ci devient suffisamment écartée pour que l'assassin devienne capable d'y jeter un oeil. Vibrant d'excitation, Vamis s'approche et lui crie dans les oreilles,
- Que vois-tu - Que vois-tu - Nos Dieux ? - Est-ce magnifique ?
JE SENS DEJA LA BÉATITUDE MONTER EN MOI
Dim 16 Juin - 21:37
Que diable avons-nous fait ? Je suis à peu près certain de ne pas avoir pris de coup ou d’avoir été transpercé. Pourtant, complètement aveuglé par une luminosité exceptionnelle, je m’envole vers les cieux dans un espèce de tube lumineux. Des bruits parasites, ressemblant assez aux mécanismes de Vamistul, m’indiquent qu’il est probablement en train de s’envoler à côté de moi. Mon sang-froid d’assassin m’empêche de sombrer dans la panique et je savoure ce moment d’accalmie, presque de détente, durant lequel je m’élève vers les cieux. Voler est une bien étrange sensation. Pas désagréable cela dit. Je profite pleinement de l’expérience, les yeux pas bandés mais presque, en direction du Tout Puissant.
Et après de belles minutes à voler, nous arrivons enfin sur un sol – que je ne vois toujours pas – plutôt solide. Enfin, nous retrouvons la vue. Une magnifique allée pavée de pierres blanches, d’une beauté et d’une pureté inégalée. Devant nous se trouve une somptueuse arche qui nous accueille chaleureusement. Je n’avais jamais vu pareilles merveilles. La porte, tout aussi imposante, me plonge dans un émerveillement presque instantané. Mon éducation assez stricte m’a très rapidement poussé à m’intéresser à l’art. Ma profession m’a permis de nombreux voyages durant lesquels j’ai pu observer de nombreuses frasques, des architectures toutes plus belles les unes que les autres, mais ce que je vois là n’a rien absolument rien de comparable.
Finalement, c’est le tas de ferrailles qui me sort de mes réflexions contemplatives. Il évoque le fait que nous soyons potentiellement morts. « C’est bien possible, mon ami. Mais je n’ai pas souvenir d’avoir reçu un coup mortel, ni même d’avoir été empoisonné. Attendons de voir si nous sommes vraiment morts. », rétorqué-je amicalement avec un sourire en coin. Par ailleurs, je le trouve complètement euphorique, subjugué par des émotions que je ne comprends pas vraiment. De mon point de vue, notre mission n’est achevée et nous devons poursuivre notre route. Un élément me confirme que nous sommes bien vivants : la présence de mes cristaux sur moi. Un esprit peut-il quitter le monde en emportant ses biens avec lui ? Bon, je l’ignore mais ça me semble peu probable. Assez étonné de devoir ouvrir cette grande porte, je profite d’un de mes cristaux pour l’ouvrir comme un bonhomme, avec quelques bons coups d’épaule bien placés.
Mon visage n’affiche absolument. Nous faisons face à des ruines, un sol fait de pavés, jonché de quelques trous dans lequel on aperçoit le ciel. Un immense palais, des murs beaucoup trop grands pour en voir les sommets. Je retrouve rapidement ma curiosité, ma lucidité. Usant de mon cristal d’hypervélocité pour explorer cet immense lieu à toute vitesse. La déception me vient rapidement. Je trouve des pièces vides, vielles, usées par le temps, dans lesquelles je ramasse quelques parchemins. Peu de temps après, je suis de retour face à Vamis. « C’est tout ce que j’ai trouvé. Je n’ai pas encore tout exploré mais seulement les premières pièces face à nous. On peut commencer par consulter ces quelques ouvrages. ». Histoire de poser le contexte, apprendre quelques trucs sur ces lieux. Un palais dans le ciel alors que nous vraisemblablement en vie. Qu’est-ce cela signifie ? Une civilisation aurait-elle vécue en ces lieux ? D’autres sont-ils au courant ? Tant de questions dont j’espère obtenir les réponses.
Et après de belles minutes à voler, nous arrivons enfin sur un sol – que je ne vois toujours pas – plutôt solide. Enfin, nous retrouvons la vue. Une magnifique allée pavée de pierres blanches, d’une beauté et d’une pureté inégalée. Devant nous se trouve une somptueuse arche qui nous accueille chaleureusement. Je n’avais jamais vu pareilles merveilles. La porte, tout aussi imposante, me plonge dans un émerveillement presque instantané. Mon éducation assez stricte m’a très rapidement poussé à m’intéresser à l’art. Ma profession m’a permis de nombreux voyages durant lesquels j’ai pu observer de nombreuses frasques, des architectures toutes plus belles les unes que les autres, mais ce que je vois là n’a rien absolument rien de comparable.
Finalement, c’est le tas de ferrailles qui me sort de mes réflexions contemplatives. Il évoque le fait que nous soyons potentiellement morts. « C’est bien possible, mon ami. Mais je n’ai pas souvenir d’avoir reçu un coup mortel, ni même d’avoir été empoisonné. Attendons de voir si nous sommes vraiment morts. », rétorqué-je amicalement avec un sourire en coin. Par ailleurs, je le trouve complètement euphorique, subjugué par des émotions que je ne comprends pas vraiment. De mon point de vue, notre mission n’est achevée et nous devons poursuivre notre route. Un élément me confirme que nous sommes bien vivants : la présence de mes cristaux sur moi. Un esprit peut-il quitter le monde en emportant ses biens avec lui ? Bon, je l’ignore mais ça me semble peu probable. Assez étonné de devoir ouvrir cette grande porte, je profite d’un de mes cristaux pour l’ouvrir comme un bonhomme, avec quelques bons coups d’épaule bien placés.
Mon visage n’affiche absolument. Nous faisons face à des ruines, un sol fait de pavés, jonché de quelques trous dans lequel on aperçoit le ciel. Un immense palais, des murs beaucoup trop grands pour en voir les sommets. Je retrouve rapidement ma curiosité, ma lucidité. Usant de mon cristal d’hypervélocité pour explorer cet immense lieu à toute vitesse. La déception me vient rapidement. Je trouve des pièces vides, vielles, usées par le temps, dans lesquelles je ramasse quelques parchemins. Peu de temps après, je suis de retour face à Vamis. « C’est tout ce que j’ai trouvé. Je n’ai pas encore tout exploré mais seulement les premières pièces face à nous. On peut commencer par consulter ces quelques ouvrages. ». Histoire de poser le contexte, apprendre quelques trucs sur ces lieux. Un palais dans le ciel alors que nous vraisemblablement en vie. Qu’est-ce cela signifie ? Une civilisation aurait-elle vécue en ces lieux ? D’autres sont-ils au courant ? Tant de questions dont j’espère obtenir les réponses.
Lun 24 Juin - 8:53
Le module de traduction de Vamis chauffe : le problème, c'est que le cristal de polyglossie qu'il s'est incrusté lui-même à l'arrière de la tête est incapable de donner sens à tout ce charabia. Le robot a beau retourner ces textes dans tous les sens, il n'en tire rien ; ce qui est frustrant, puisqu'il est évident que ces parchemins sont susceptibles de renfermer quelques secrets croustillants concernant les Dieux. Quand le langage de ton peuple est moins compréhensible que le sifflement d'un serpent, c'est qu'il est l'heure d'une grosse remise en question !
- Incompréhensible - j'ai jamais vu ça nulle part - merveilleux ! est-ce le langage des Dieux ?
Plus rationnellement, ce pourrait être une langue utilisée par les élémentaires qui défendaient si farouchement ce paradis. Mais il faut avouer que la culture de ces imbéciles paraît largement moins sexy, ainsi l'idée ne traverse même pas les canaux de réflexion de l'automate.
Le duo continue de progresser dans le palais. Les documents sont passés sous le bras de la machine, qui n'en a plus rien à faire ; perdue dans sa contemplation du décor. C'est grandiose, irréel, et Vamistul peine à apaiser son cristal d'hypersensibilité qui produit des flux et des flux ininterrompus de larmes numériques. Durant la visite, il s'arrête régulièrement, devant des piliers, devant des fresques murales, devant de jolis sols. Il photographie tout de son regard avide, de plus en plus persuadé d'avoir pénétré la résidence secondaire d'un Dieu.
Ému et reconnaissant, il voudrait enlacer Azur afin de le remercier pour cette précieuse carte et cette fantastique excursion au paradis ! Mais on va garder ça pour plus tard, quand on aura trouvé un moyen de revenir dans le monde terrestre (si seulement il existe un moyen) (s'il n'en existe pas, ce n'est pas grave, mourir c'est chouette si cela signifie profiter d'une éternité si majestueuse).
Dans la contemplation, l'automate n'a pas calculé la réalité flagrante de cet endroit. Elle n'a pas échappée à Azur, car en plus d'avoir gardé ses fringues et ses équipements, le copain de Vamis a aussi gardé toutes ses fonctions biologiques. Il continue à marcher, à respirer, à parler, à avoir une légère envie de pisser. Il y a de l'oxygène, une gravitation, des lois physiques cohérentes. Ennuyeux pour une dimension parallèle, non ? Les aventuriers sont surement restés en Uhr, après tout...
- regarde mon ami - nous touchons au but !!!! s'enthousiasme Vamis dans une série de bips chantonnants.
C'est une porte, encore une, imposante et très joliment ornée. En ces lieux si majestueux et si richement décorés, cette porte présente un nouveau niveau de surenchère de grâce. On y a encore gravé de nombreux symboles, évoquant ceux des parchemins. Aucun doute : derrière se trouvent des réponses, un haut trésor spirituel, et surement bien plus encore !
- on doit ouvrir cette porte - veux-tu y appliquer tes astucieux coups d'épaule ?
C'est avec un malin plaisir qu'il s'exécute ! Regardez le comme il y met tout son coeur. Ce petit gars semble manquer d'action, depuis qu'on a quitté la campagne andorienne et ses méchants élémentaires ; les grands espaces liminaux et silencieux semblent le déprimer un peu. Alors l'inviter à défoncer des portes suffit à redessiner un sourire sur son charmant minois.
- Incompréhensible - j'ai jamais vu ça nulle part - merveilleux ! est-ce le langage des Dieux ?
Plus rationnellement, ce pourrait être une langue utilisée par les élémentaires qui défendaient si farouchement ce paradis. Mais il faut avouer que la culture de ces imbéciles paraît largement moins sexy, ainsi l'idée ne traverse même pas les canaux de réflexion de l'automate.
Le duo continue de progresser dans le palais. Les documents sont passés sous le bras de la machine, qui n'en a plus rien à faire ; perdue dans sa contemplation du décor. C'est grandiose, irréel, et Vamistul peine à apaiser son cristal d'hypersensibilité qui produit des flux et des flux ininterrompus de larmes numériques. Durant la visite, il s'arrête régulièrement, devant des piliers, devant des fresques murales, devant de jolis sols. Il photographie tout de son regard avide, de plus en plus persuadé d'avoir pénétré la résidence secondaire d'un Dieu.
Ému et reconnaissant, il voudrait enlacer Azur afin de le remercier pour cette précieuse carte et cette fantastique excursion au paradis ! Mais on va garder ça pour plus tard, quand on aura trouvé un moyen de revenir dans le monde terrestre (si seulement il existe un moyen) (s'il n'en existe pas, ce n'est pas grave, mourir c'est chouette si cela signifie profiter d'une éternité si majestueuse).
Dans la contemplation, l'automate n'a pas calculé la réalité flagrante de cet endroit. Elle n'a pas échappée à Azur, car en plus d'avoir gardé ses fringues et ses équipements, le copain de Vamis a aussi gardé toutes ses fonctions biologiques. Il continue à marcher, à respirer, à parler, à avoir une légère envie de pisser. Il y a de l'oxygène, une gravitation, des lois physiques cohérentes. Ennuyeux pour une dimension parallèle, non ? Les aventuriers sont surement restés en Uhr, après tout...
- regarde mon ami - nous touchons au but !!!! s'enthousiasme Vamis dans une série de bips chantonnants.
C'est une porte, encore une, imposante et très joliment ornée. En ces lieux si majestueux et si richement décorés, cette porte présente un nouveau niveau de surenchère de grâce. On y a encore gravé de nombreux symboles, évoquant ceux des parchemins. Aucun doute : derrière se trouvent des réponses, un haut trésor spirituel, et surement bien plus encore !
- on doit ouvrir cette porte - veux-tu y appliquer tes astucieux coups d'épaule ?
C'est avec un malin plaisir qu'il s'exécute ! Regardez le comme il y met tout son coeur. Ce petit gars semble manquer d'action, depuis qu'on a quitté la campagne andorienne et ses méchants élémentaires ; les grands espaces liminaux et silencieux semblent le déprimer un peu. Alors l'inviter à défoncer des portes suffit à redessiner un sourire sur son charmant minois.
Mar 2 Juil - 18:54
L'immense porte ne cède pas facilement. Elle est là depuis tellement longtemps, elle a ancré ses immenses battants de métal depuis tant d'années dans ce sol en lévitation qu'elle veut s'offrir un dernier combat digne de son rang. Il te faudra toute ta force, Azur, pour la forcer à s'ouvrir. Mais après plusieurs minutes d'efforts, vous entendez tous les deux le rugissement plaintif de ses gonds se réverbérer dans toutes les entrailles de ce palais éventré. La porte bardée de glyphes s'ouvre et révèle enfin ce qu'elle cachait depuis si longtemps. Nul doute que vous êtes les premiers à fouler ces lieux depuis des temps immémoriaux.
À l'inverse de toutes les autres salles de ce palais, celle-ci a conservé toute sa splendeur. Son sol, déjà, n'est pas fait de dalles de pierres, mais d'une matière transparente, laissant vivre et voler les nuages sous vos pieds, confirmant que vous n'êtes plus sur la terre ferme depuis bien longtemps. Partout sur les murs de marbre blanc, des veines irisées se mêlent à la pâleur étincelante. Et toujours ces glyphes que vous ne savez déchiffrer. Si vous levez la tête, vous constaterez que le plafond de cette pièce n'a souffert d'aucun dommage. Gigantesque dôme aux dimensions inédites, il contraste avec la clarté du reste de la pièce. Il est d'un noir profond, enivrant, et moucheté de petits phares timides qui tentent de s'y faire une place. Dussiez vous les contempler quelques minutes, il vous semblerait que ces lumières bougent. C'est que ce dôme est une carte comme nulle autre, un astrolab en mouvement. Et puis, au bout de cette grande pièce, un splendide trône attire votre regard. Il semble fait d'or et de marbre mêlés, si bien que les veines du second, celles-là même qui serpentent sur les murs, se fondent dans le premier dans une parfait chorégraphie. Le rayonnement de ce trône, lévitant au-dessus du ciel qu'il semble pouvoir gouverner, a de quoi vous laisser pantois.
Rien d'autre dans cette pièce n'indique que votre périple touche à sa fin. Rien si ce n'est la grande cassette en bois adossée contre le dossier du trône, invisible donc depuis la seule entrée que vous venez d'emprunter. Seulement, votre exploration ne jouira pas de la tranquillité de votre découverte. Car le gardien des lieux n'entend pas qu'on profane impunément ce qu'il protège depuis si longtemps. Alerté par vos recherches, ou bien plus probablement par le bruit de la porte, il s'avance sans un bruit à votre suite. C'est une créature comme aucune autre, un gigantesque amas de foudre en armure d'or et de marbre. Il n'a pas de visage défini, mais son corps vaporeux a l'apparence d'un humain de plus de trois mètres. Dans ce qui semble être sa main droite, une lame se dessine. Elle n'a pas l'air plus tangible que lui, mais elle prend une allure autrement plus menaçante lorsque dans un grondement soudain, il la charge du tonnerre qui l'habite. L'élémentaire s'avance pour vous pourfendre, et le trône, conducteur, devient son allié inattendu. De toute part jaillissent des éclairs coléreux, en opposition avec le bleu du ciel sous vos pieds. Comment vaincre l'orage ? Votre survie dépendra de votre capacité à rapidement trouver la réponse.
À l'inverse de toutes les autres salles de ce palais, celle-ci a conservé toute sa splendeur. Son sol, déjà, n'est pas fait de dalles de pierres, mais d'une matière transparente, laissant vivre et voler les nuages sous vos pieds, confirmant que vous n'êtes plus sur la terre ferme depuis bien longtemps. Partout sur les murs de marbre blanc, des veines irisées se mêlent à la pâleur étincelante. Et toujours ces glyphes que vous ne savez déchiffrer. Si vous levez la tête, vous constaterez que le plafond de cette pièce n'a souffert d'aucun dommage. Gigantesque dôme aux dimensions inédites, il contraste avec la clarté du reste de la pièce. Il est d'un noir profond, enivrant, et moucheté de petits phares timides qui tentent de s'y faire une place. Dussiez vous les contempler quelques minutes, il vous semblerait que ces lumières bougent. C'est que ce dôme est une carte comme nulle autre, un astrolab en mouvement. Et puis, au bout de cette grande pièce, un splendide trône attire votre regard. Il semble fait d'or et de marbre mêlés, si bien que les veines du second, celles-là même qui serpentent sur les murs, se fondent dans le premier dans une parfait chorégraphie. Le rayonnement de ce trône, lévitant au-dessus du ciel qu'il semble pouvoir gouverner, a de quoi vous laisser pantois.
Rien d'autre dans cette pièce n'indique que votre périple touche à sa fin. Rien si ce n'est la grande cassette en bois adossée contre le dossier du trône, invisible donc depuis la seule entrée que vous venez d'emprunter. Seulement, votre exploration ne jouira pas de la tranquillité de votre découverte. Car le gardien des lieux n'entend pas qu'on profane impunément ce qu'il protège depuis si longtemps. Alerté par vos recherches, ou bien plus probablement par le bruit de la porte, il s'avance sans un bruit à votre suite. C'est une créature comme aucune autre, un gigantesque amas de foudre en armure d'or et de marbre. Il n'a pas de visage défini, mais son corps vaporeux a l'apparence d'un humain de plus de trois mètres. Dans ce qui semble être sa main droite, une lame se dessine. Elle n'a pas l'air plus tangible que lui, mais elle prend une allure autrement plus menaçante lorsque dans un grondement soudain, il la charge du tonnerre qui l'habite. L'élémentaire s'avance pour vous pourfendre, et le trône, conducteur, devient son allié inattendu. De toute part jaillissent des éclairs coléreux, en opposition avec le bleu du ciel sous vos pieds. Comment vaincre l'orage ? Votre survie dépendra de votre capacité à rapidement trouver la réponse.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum