Sam 30 Déc - 13:45
Sous le soleil ardent du désert
Sanglant revers et mauvaise fortune en compagnie d'Atahara
Nostell était bien placée pour savoir qu'aucune bataille n'est gagnée d'avance. Et aujourd'hui plus que jamais, à vrai dire : le convoi qu'elle était censée défendre avec une poignée d'individus armés, aux compétences aussi disparates que douteuses, avait essuyé une attaque organisée. Quelques marchandises avaient été volées durant le raid. Des hommes parmi les défenseurs s'en étaient tirés de justesse, d'autres avaient été salement amochés...
En somme, exactement le genre de situation que l'on aimerait éviter à tout prix.
La mercenaire, mais aussi ex-Ombre en fuite d'une bien vilaine organisation, s'était lancée à la poursuite des assaillants lorsque ces derniers, victimes d'un retour de flammes, avaient pris la décision de battre en retraite avec une partie de leur butin salement acquis. Sa froide fougue meurtrière avait entraîné plus d'un vaillant revanchard dans son sillage.
Cette opération ne s'était pourtant pas soldée par ce que l'on peut communément qualifier de réussite.
Ils n'en avaient rien tiré, si ce n'était le cadavre frais d'un bandit décoré d'une grande flèche entre les omoplates. Le malheureux avait chuté de sa monture, qui l'avait traîné sur quelques mètres avant de l'abandonner là, au beau milieu du désert...
L'animal et le gros de la mauvaise troupe s'en était allé sans se retourner, disparaissant par-delà les dunes dorées d'un interminable désert.
Le projectile effilé appartenait justement à Nostell qui ne s'était pas fait prier pour, sans émotion aucune, l'arracher au défunt avant d'en inspecter la pointe.
Encore exploitable.
Après avoir mis l'arc à l'épaule, la méticuleuse archère nettoya l'extrémité de sa flèche avec un chiffon prévu à cet effet, puis réintégra l'outil de mort à son carquois en évacuant un soupir en grande partie étouffé par le foulard noir qu'elle portait.
Cette course lui avait donné encore plus chaud. Elle avait commis une petite erreur en s'éloignant ainsi du convoi dans l'espoir de rendre la monnaie de leur pièce à leurs agresseurs...
Tous ces efforts pour ça.
Du bout d'une botte, elle renversa le cadavre sur le dos avant de se pencher dessus pour mieux l'étudier.
La victime était habillée de sorte à pouvoir tenir plusieurs jours dans le désert. Sur lui, l'homme portait tout un tas de frusques tachetées qui ressemblaient à un entremêlement de chiffons disgracieux.
- Un nomade, je présume ?
Un habitué de ce type de climat, évidemment !
Pas comme la mercenaire qui, en tant que strigoi, supportait très difficilement cette chaleur monstre...
Une outre était accrochée à la ceinture du défunt. Nostell s'en aperçut et l'en délesta aussitôt. Elle huma son contenu avant de boire au goulot. Pas trop, ceci dit : avec ses "suiveurs", elle s'était éloignée du convoi et devait maintenant veiller à ne manquer de rien - et surtout pas d'eau.
L'outre disparut avec le reste de ses affaires.
Nostell continua à fouiller le cadavre mais, ne trouvant rien de mieux à se mettre sous la dent, finit par l'abandonner totalement à l'étreinte glaciale de la mort.
De nouveau droite, la mercenaire tourna son regard par là où elle avait mené la charge.
Aux dernières nouvelles, cet homme était armé...
Sauf qu'il avait parcouru pas mal de chemin, la tête moitié ensevelie dans le sable, avant de se retrouver planté là, complètement inerte.
En revenant sur ses pas, les yeux de la strigoi furent attirés par un éclat métallique.
Celui d'un cimeterre aussi abandonné que l'était son propriétaire.
Elle le ramassa et, l'examinant rapidement, découvrit que son tranchant avait déjà bien souffert.
- Cet imbécile aurait pu mieux entretenir son matériel.
La lame ébréchée au poing, Nostell projeta son regard sur l'une des personnes qui l'avaient suivie sans trop réfléchir aux conséquences.
- Cette bataille est un échec. Nous ferions mieux de retrouver les autres. Au vu de ce qu'il s'est passé, je ne suis pas sûre qu'ils attendent sagement que l'on soit de retour avant de reprendre la route.
Elle n'était qu'une simple mercenaire, après tout ! Une personne facilement sacrifiable, facilement oubliable... Un pion pour certains, mais peut-être un atout aux yeux des autres ?
Nostell ne préférait pas trop se reposer sur cette idée.
- Résumé:
* Après avoir poursuivi et descendu un agresseur qui se trouvait en queue de file, Nostell examine le corps, récupère sa flèche et ramasse ce qu'elle peut dessus après l'avoir placardé comme étant un nomade.
* Elle annonce leur échec et propose de retourner auprès du convoi, qui est censé encore se trouver à une ou deux dunes de là.
Sam 27 Jan - 17:28
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Au cœur du désert d'Aramila, dans le sable ardent qui s'étend à perte de vue, la silhouette d'Atahara se découpait contre le ciel sans nuages. La prêtresse du culte de Tohorâ avait quitté le petit village d'Afila pour retourner à Aramila, la capitale de la région, où le temple dédié à la déesse baleine résidait. Cela avait été un séjour important à Afila pour elle, une occasion de renouer avec les rituels et de partager la sagesse de Tohorâ avec les fidèles.
Le soleil se levait lentement à l'horizon, teintant le ciel d'une palette de couleurs chaudes alors qu'Atahara se joignait à un convoi composé de marchands, de notables, de religieux et de quelques voyageurs en quête de sécurité dans le désert inhospitalier. Des chevaux, des licornes majestueuses, et même quelques tamanains, ces adorables créatures à la bosse pleine d'eau, formaient une procession s'étirant sur le sable.
Cependant, la quiétude du voyage fut brutalement rompue lorsque des nomades du désert surgirent de l'horizon, lançant une attaque surprise sur le convoi. La panique s'empara de la caravane, et le chaos se répandit comme une tempête de sable. Des cris de terreur résonnèrent alors que les nomades s'abattaient sur les voyageurs, pillant et cherchant à s'approprier les richesses accumulées.
Atahara se retrouva malgré elle en première ligne de la bataille inattendue, sa foi en Tohorâ lui insufflant la force nécessaire pour protéger les plus vulnérables. Parmi eux, une dame noble avançait lentement, soutenue par une canne, tandis qu'à proximité, un militaire blessé luttait pour rester debout, son armure en cuir maculée de poussière et de sang.
"Calmez-vous, mes amis. Tohorâ veille sur nous, et ensemble, nous surmonterons cette épreuve", murmura Atahara avec un calme réconfortant, même si le tumulte de la bataille grondait tout autour.
La dame noble, visiblement éprouvée, remercia Atahara d'un regard reconnaissant, tandis que le militaire blessé tentait de sourire malgré la douleur. "Vous avez notre gratitude, prêtresse. Nous ne serions pas en vie sans votre intervention."
L'attaque fut toutefois rapide et brutale, et malgré les efforts périlleux d'Atahara pour camoufler son petit groupe, le convoi se disloqua sous la pression des nomades. La prêtresse se retrouva isolée, mais son devoir envers les plus faibles ne faiblit pas. Elle s'assura que la noble et le militaire blessé soient en sécurité avant de se tourner vers les débris du convoi à la recherche d'autres survivants.
C'est alors qu'elle remarqua une jeune femme, apparemment indemne mais choquée, debout à côté du cadavre d'un des nomades. Atahara s'approcha avec précaution, sa robe blanche et ses cheveux noirs captant les belles lueurs du jour.
La jeune femme releva les yeux, rencontrant le regard apaisant de la prêtresse. "Cette bataille est un échec. Nous ferions mieux de retrouver les autres. Au vu de ce qu'il s'est passé, je ne suis pas sûre qu'ils attendent sagement que l'on soit de retour avant de reprendre la route."
Atahara sourit doucement, mais tristement. "Le convoi est désormais dispersé, et il ne reste plus grand monde aux alentours. Pour la plupart, ce sont ceux qui n'ont pas pu fuir assez rapidement. Mais nous ne sommes pas seules, et ensemble, nous devons trouver un moyen de traverser ce désert inhospitalier."
Le soleil se levait lentement à l'horizon, teintant le ciel d'une palette de couleurs chaudes alors qu'Atahara se joignait à un convoi composé de marchands, de notables, de religieux et de quelques voyageurs en quête de sécurité dans le désert inhospitalier. Des chevaux, des licornes majestueuses, et même quelques tamanains, ces adorables créatures à la bosse pleine d'eau, formaient une procession s'étirant sur le sable.
Cependant, la quiétude du voyage fut brutalement rompue lorsque des nomades du désert surgirent de l'horizon, lançant une attaque surprise sur le convoi. La panique s'empara de la caravane, et le chaos se répandit comme une tempête de sable. Des cris de terreur résonnèrent alors que les nomades s'abattaient sur les voyageurs, pillant et cherchant à s'approprier les richesses accumulées.
Atahara se retrouva malgré elle en première ligne de la bataille inattendue, sa foi en Tohorâ lui insufflant la force nécessaire pour protéger les plus vulnérables. Parmi eux, une dame noble avançait lentement, soutenue par une canne, tandis qu'à proximité, un militaire blessé luttait pour rester debout, son armure en cuir maculée de poussière et de sang.
"Calmez-vous, mes amis. Tohorâ veille sur nous, et ensemble, nous surmonterons cette épreuve", murmura Atahara avec un calme réconfortant, même si le tumulte de la bataille grondait tout autour.
La dame noble, visiblement éprouvée, remercia Atahara d'un regard reconnaissant, tandis que le militaire blessé tentait de sourire malgré la douleur. "Vous avez notre gratitude, prêtresse. Nous ne serions pas en vie sans votre intervention."
L'attaque fut toutefois rapide et brutale, et malgré les efforts périlleux d'Atahara pour camoufler son petit groupe, le convoi se disloqua sous la pression des nomades. La prêtresse se retrouva isolée, mais son devoir envers les plus faibles ne faiblit pas. Elle s'assura que la noble et le militaire blessé soient en sécurité avant de se tourner vers les débris du convoi à la recherche d'autres survivants.
C'est alors qu'elle remarqua une jeune femme, apparemment indemne mais choquée, debout à côté du cadavre d'un des nomades. Atahara s'approcha avec précaution, sa robe blanche et ses cheveux noirs captant les belles lueurs du jour.
La jeune femme releva les yeux, rencontrant le regard apaisant de la prêtresse. "Cette bataille est un échec. Nous ferions mieux de retrouver les autres. Au vu de ce qu'il s'est passé, je ne suis pas sûre qu'ils attendent sagement que l'on soit de retour avant de reprendre la route."
Atahara sourit doucement, mais tristement. "Le convoi est désormais dispersé, et il ne reste plus grand monde aux alentours. Pour la plupart, ce sont ceux qui n'ont pas pu fuir assez rapidement. Mais nous ne sommes pas seules, et ensemble, nous devons trouver un moyen de traverser ce désert inhospitalier."
Dim 4 Fév - 18:05
Sous le soleil ardent du désert
Avec ou sans eux ? en compagnie d'Atahara
Un militaire en piteux état, une vieille noble tout juste capable de faire un petit tour au marché avant d'aller faire sa sieste quotidienne et une prêtresse amoureuse du risque. Voilà à peu près tout ce qui restait de ce vaillant convoi, perdu au beau milieu d'un désert diablement étouffant !
Etant donné les circonstances, Nostell eut un petit peu de mal à conserver son air impassible. Elle s'estimait tout de même heureuse d'avoir descendu au moins un de leurs assaillants. Grâce au trainard, elle avait pu mettre la main sur une modeste réserve d'eau. Le cimeterre, en revanche, ne méritait aucune considération ; il ne tarderait probablement pas à se briser au cours d'un duel. La mercenaire hésitait malgré tout à s'en débarrasser trop vite. Son instinct lui soufflait de ne pas prendre une autre décision à la hâte, la dernière ayant surtout eu pour effet de la séparer du gros du troupeau...
Les erreurs sont faites pour ne pas se reproduire.
Inspirant un grand coup pour se calmer exactement comme on le lui avait appris, la strigoi concentra toute son attention sur la porte parole des rescapés. La prêtresse en robe blanche était restée sereine. Elle semblait maîtresse de ses émotions, bienveillante au possible, intangible au stress de la situation, mais aussi et surtout aucunement indifférente au sort de son entourage. Plus que la mercenaire ne pourrait jamais l'être du fait de sa sinistre éducation.
Peut-on aller à l'encontre de ce qui nous caractérise ? De nos... racines ?
Elle coula par-dessus son épaule un dernier regard au cadavre avant de revenir à sa locutrice.
- Ensemble, vous dites ? (Afin de bien illustrer ses propos, elle lança un coup d'œil sceptique au militaire et à la personne âgée.) Toutes les deux, nous avons peut-être une chance de traverser ce désert en un seul morceau. Mais vos compagnons ne sont pas en forme. Sans un bon moyen de locomotion, ils n'y arriveront jamais.
Alors que lui suggérait-elle ? De les abandonner à cet environnement infernal ? Cela en sachant que la prêtresse avait assuré leur protection jusqu'ici ?
Nostell avait tourné le dos au reste du groupe. Une main en visière, elle observait la positon du soleil dans le ciel limpide...
Personne ne la vit ni ne l'entendit soupirer.
Pivotant à demi, elle gratifia l'équipée d'un simple regard en coin.
- Nous allons avoir besoin de temps. Et d'un lieu où se reposer pour mieux réfléchir à tout ça. Si ce ne sont pas les nomades qui nous tueront, ce sera le soleil qui s'en occupera à leur place. Ou la faune, dans le pire des cas. (Elle haussa les épaules avant de se mettre en route.) Tâchez d'ouvrir l'œil. Toute roche qui dépasse du sable est bon point de repaire. Avec un peu de chance, nous pourrions dénicher une grotte suffisamment large pour nous y abriter la nuit tombée.
Nostell ne se faisait aucune illusion : cette expédition n'allait sans doute pas se terminer en une seule et unique journée.
- Résumé:
* Nostell résume leur situation peu enviable en soulignant bien que les plus faibles du groupe ne manqueront pas de les ralentir. Elle ne suggère pourtant pas de s'en débarrasser et, au lieu de ça, demande à ce qu'ils soient attentifs dans leur quête d'un refuge de fortune.
Dim 11 Fév - 15:05
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Dans le désert implacable d'Aramila, Atahara se tenait aux côtés de la jeune femme, dont le regard scrutait avec scepticisme les compagnons blessés qui les entouraient. Son cœur se serrait devant l'évidence de leur vulnérabilité, mais elle refusait de les considérer comme des fardeaux inutiles. Chacun avait sa valeur, chaque vie avait son importance.
"Ensemble, vous dites ?" répéta la jeune femme, un brin d'ironie teintant ses paroles alors qu'elle évaluait les compagnons de route d'Atahara. Mais la prêtresse n'était pas du même avis.
"Oui, ensemble," répondit-elle fermement, son regard empreint de détermination. "Chacun de nous peut apporter sa contribution, quelle qu'elle soit, dans cette épreuve."
Pourtant, elle ne pouvait ignorer la réalité brutale du désert qui les entourait. La jeune femme avait raison sur un point crucial : ils avaient besoin de repos et de réflexion pour survivre à cette épreuve. Atahara hocha la tête en signe d'approbation lorsque la jeune femme évoqua la nécessité de trouver un abri.
"Nous devons trouver un refuge, c'est vrai," concéda-t-elle. "Et un point d'eau, si possible. C'est notre meilleure chance de tenir face aux dangers qui nous entourent."
Se présentant à la jeune femme, Atahara lui offrit un léger sourire empreint de gratitude. "Je suis Atahara, prêtresse du culte de Tohorâ. Ensemble, nous pouvons surmonter cette épreuve."
Puis, se tournant vers le militaire blessé et la dame noble âgée, Atahara leur expliqua doucement la nécessité de trouver un refuge. Avec précaution, elle les encouragea à poursuivre leur marche vers un lieu plus sûr, où ils pourraient reprendre des forces et trouver un répit bien mérité.
La traversée du désert était ardue, chaque pas un défi à surmonter dans l'écrasante chaleur. Mais malgré la fatigue qui pesait sur ses épaules, Atahara refusait de fléchir. Son dévouement envers ses compagnons d'infortune guidait chacun de ses mouvements, chaque décision qu'elle prenait.
Après des heures de marche (il faut dire que le rythme était bien trop lent) sous le soleil implacable, le groupe finit par trouver une petite oasis nichée au creux des dunes. Atahara sentit un soupir de soulagement lui échapper alors qu'ils s'abritaient sous les palmiers, se délectant de l'ombre bienvenue et des quelques fruits que l'oasis offrait. Il était évident que le groupe n’aurait pu poursuivre ainsi encore longtemps. Ce lieu était une bénédiction qui tombait à point nommé. Ce n’était pas bien grand, mais cela ferait largement l’affaire.
Dans ce havre de paix temporaire, Atahara sentit l'espoir renaître en elle. Ensemble, ils étaient plus forts. Et même au cœur du désert, ils trouveraient un moyen de survivre.
Au cœur de l'oasis perdue, le calme régnait, brisé seulement par le murmure apaisant de l'eau qui coulait doucement. Atahara se tourna vers la jeune femme, cherchant à partager les tâches à accomplir dans ce havre de paix fragile.
"Je vais chercher de l'eau," déclara-t-elle doucement. "Peut-être pourrais-tu vérifier s'il y a quelque chose à manger autour de l'oasis ?"
Puis, se tournant vers la dame noble âgée, Atahara lui offrit un sourire rassurant. "Je vous en prie, asseyez-vous ici et reposez-vous. Vous serez en sécurité à l'ombre de ces plantes. Nous prendrons soin de vous."
"Ensemble, vous dites ?" répéta la jeune femme, un brin d'ironie teintant ses paroles alors qu'elle évaluait les compagnons de route d'Atahara. Mais la prêtresse n'était pas du même avis.
"Oui, ensemble," répondit-elle fermement, son regard empreint de détermination. "Chacun de nous peut apporter sa contribution, quelle qu'elle soit, dans cette épreuve."
Pourtant, elle ne pouvait ignorer la réalité brutale du désert qui les entourait. La jeune femme avait raison sur un point crucial : ils avaient besoin de repos et de réflexion pour survivre à cette épreuve. Atahara hocha la tête en signe d'approbation lorsque la jeune femme évoqua la nécessité de trouver un abri.
"Nous devons trouver un refuge, c'est vrai," concéda-t-elle. "Et un point d'eau, si possible. C'est notre meilleure chance de tenir face aux dangers qui nous entourent."
Se présentant à la jeune femme, Atahara lui offrit un léger sourire empreint de gratitude. "Je suis Atahara, prêtresse du culte de Tohorâ. Ensemble, nous pouvons surmonter cette épreuve."
Puis, se tournant vers le militaire blessé et la dame noble âgée, Atahara leur expliqua doucement la nécessité de trouver un refuge. Avec précaution, elle les encouragea à poursuivre leur marche vers un lieu plus sûr, où ils pourraient reprendre des forces et trouver un répit bien mérité.
La traversée du désert était ardue, chaque pas un défi à surmonter dans l'écrasante chaleur. Mais malgré la fatigue qui pesait sur ses épaules, Atahara refusait de fléchir. Son dévouement envers ses compagnons d'infortune guidait chacun de ses mouvements, chaque décision qu'elle prenait.
Après des heures de marche (il faut dire que le rythme était bien trop lent) sous le soleil implacable, le groupe finit par trouver une petite oasis nichée au creux des dunes. Atahara sentit un soupir de soulagement lui échapper alors qu'ils s'abritaient sous les palmiers, se délectant de l'ombre bienvenue et des quelques fruits que l'oasis offrait. Il était évident que le groupe n’aurait pu poursuivre ainsi encore longtemps. Ce lieu était une bénédiction qui tombait à point nommé. Ce n’était pas bien grand, mais cela ferait largement l’affaire.
Dans ce havre de paix temporaire, Atahara sentit l'espoir renaître en elle. Ensemble, ils étaient plus forts. Et même au cœur du désert, ils trouveraient un moyen de survivre.
Au cœur de l'oasis perdue, le calme régnait, brisé seulement par le murmure apaisant de l'eau qui coulait doucement. Atahara se tourna vers la jeune femme, cherchant à partager les tâches à accomplir dans ce havre de paix fragile.
"Je vais chercher de l'eau," déclara-t-elle doucement. "Peut-être pourrais-tu vérifier s'il y a quelque chose à manger autour de l'oasis ?"
Puis, se tournant vers la dame noble âgée, Atahara lui offrit un sourire rassurant. "Je vous en prie, asseyez-vous ici et reposez-vous. Vous serez en sécurité à l'ombre de ces plantes. Nous prendrons soin de vous."
Jeu 15 Fév - 11:59
Sous le soleil ardent du désert
Une Ombre révolue ? en compagnie d'Atahara
La prêtresse était d'un naturel optimiste. Pour l'empathique jeune femme, il était hors de question d'abandonner qui que ce soit. Elle prétendait que chacun pouvait, d'une façon ou d'une autre, contribuer au succès de cette brûlante entreprise. La mercenaire n'avait pas envie de remettre en cause ces belles paroles chargées d'altruisme. Elle se doutait que rien ne la ferait changer d'avis, et qu'une brouille ne leur permettrait pas d'avancer plus vite - bien au contraire.
Au moins, avec cette bien pensante, je ne risque pas de me retrouver avec une lame entre les omoplates.
Même si Nostell restait naturellement méfiante, elle avait du mal à s'imaginer, en pareille situation, cette prêtresse jouer la comédie. Celle qui s'était présentée sous le nom d'Atahara, prêtresse du culte de Tohorâ, affichait autant de détermination que de bienveillance à l'égard de toutes formes de vie qui les entouraient.
- Espérons quez vous ayez raison.
Elle marqua une pause avant d'ajouter stoïquement :
- Appelez-moi Nostell.
Leurs intentions premières validées, Atahara en transmis les grandes lignes au soldat et à la vieille dame. Elle y mit les formes et, avec son enthousiasme contagieux et ses paroles mesurées, parvint à les convaincre du bien fondé de cette opération.
Lors de la traversée, Nostell se tenait en tête de groupe. Au beau milieu de ce ciel azuré, le soleil demeurait impitoyable. Ses rayons tenaient du supplice - surtout pour la strigoi à la peau blanche. La mercenaire luttait fermement contre cette affreuse chaleur. Les autres ne pouvaient pas voir son visage, notamment les rares grimaces qu'elle dissimulait derrière son tissu éprouvé. Forte d'une résilience à toute épreuve, la jeune femme n'exposait pas sa vulnérabilité. Même si ses avant-bras découverts la démangeaient, elle se gardait bien d'y réagir. Ses foulées restaient identiques à celles du début de cette marche infernale. Là où Atahara tenait grâce à sa foi envers les autres, Nostell conservait la tête hors de l'eau par la seule force de sa volonté.
Leurs efforts finirent fort heureusement par payer : une oasis encore inexploitée s'offrait à eux comme une insoupçonnée récompense. Par bonheur, il ne s'agissait point là d'un mirage mais bel et bien d'une lieu où la vie s'était inespérément développée. Un petit coin de tranquillité et de verdure. Un havre de paix, caché entre une poignée de collines sableuses, renfermant quelques palmiers ayant su braver la violence d'un environnement particulièrement étouffant.
Même la mercenaire fut soulagée de trouver une zone d'ombre sous laquelle s'abriter. Elle se délecta de cette fraicheur salvatrice avant de s'intéresser aux trésors sucrés que cette miraculeuse nature abritait. Ils n'étaient pas nombreux et, de toute manière, guère assez nutritifs pour l'ensemble des membres de leur troupe. Mais c'était déjà ça d'avaler. Sans compter l'eau qui, par son écoulement ténu, leur chantait sa gratifiante présence.
Atahara mentionna son intention d'en puiser à la source avant de demander à Nostell de vérifier si, dans les parages, il n'y avait pas quelque chose de plus consistant à se mettre sous la dent.
- Ça ne coûte rien d'essayer.
Armée de son cimeterre usé, elle s'y engagea bien volontiers. Une occasion pour la jeune femme de se retrouver à nouveau seule. Pas pour très longtemps, certes, mais la strigoi appréciait ces moments-là. Elle y était habituée, après tout. Une ancienne vie passée dans l'ombre. A récolter des informations sensibles. A sceller des langues trop bavardes pour le bien d'une dangereuse clientèle. Une Ombre solitaire qui se fondait dans un environnement ténébreux. Une ex-Ombre qui, en cette chaude journée, évoluait en plein cagnard pour le bien commun...
Tout en rejoignant une extrémité de cet oasis, Nostell secoua la tête pour elle-même.
Quelle ironie ! C'est à croire que mes racines se sont enfoncées de travers.
Elle était investie d'une mission d'un nouveau type. La survie d'un groupe avant les gains personnels.
Plus jeune, Nostell avait déjà vécu ce genre de situation. Dans un cadre néanmoins très différent...
Ici, les forts ne valent pas plus que les faibles. Ils ne marchent pas sur leurs délicats congénères avec la ferme intention de s'élever ; ils s'entraident dans le simple espoir de voir un nouveau jour se lever.
Son existence n'était plus celle d'une Ombre létale. La lumière avait noyé son environnement, modifié drastiquement ses repères. Cette vie en Aramila n'avait plus rien à voir avec celle qu'elle avait menée en Xandrie. La sombre politique du Berceau des Ombres n'exerçait plus aucune influence sur Nostell. La nouvelle mercenaire s'en était écartée, à défaut de s'en être totalement affranchie.
Un jour, il nous faudra régler nos comptes.
Parce qu'elle savait qu'ils finiraient par la retrouver. Ce n'était qu'une question de temps.
Nullement démontée par cette fataliste pensée, la strigoi avait fait le tour de l'oasis. Malgré la légèreté de ses pas, elle n'avait surpris aucun animal en train de rôder dans les parages. Rien de comestible, si ce n'étaient d'autres fruits juteux, ramassés parmi la débordante végétation.
Au moins ne revint-elle pas les mains vides auprès des autres.
Nostell n'en avait encore consommé aucun avant de les présenter à la prêtresse.
- Pas l'ombre d'un gibier à l'horizon, l'informa-t-elle sans émotion aucune. Pas de trace suspecte. C'est officiel : nous sommes seuls et, pour le moment, à l'abri du danger.
Après s'être déchargée, elle retourna se poster à l'ombre d'un palmier. Pas trop loin de la prêtresse, cela dit.
- Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir en dehors de ce paradis exotique. Nous ferions mieux d'en profiter autant que possible. (Son regard passa sur le militaire et la vieille noble avant de retrouver Atahara.) Comment vont-ils ? les sentez-vous capables de reprendre la route ?
Elle s'en était portée garante, d'une certaine manière. Sans doute ne verrait-elle aucun inconvénient à la renseigner sur leur état de santé ?
Jeu 22 Fév - 17:31
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Au cœur de l'oasis, l'air était imprégné d'une douce quiétude, contrastant avec l'agitation du désert qui les entourait. Atahara écouta attentivement les paroles de la jeune femme qui se présentait désormais comme Nostell, acquiesçant silencieusement à sa détermination. Elle observa Nostell s'éloigner, se lançant dans sa quête de nourriture, tandis qu'elle-même se dirigeait vers la source d'eau, ténue mais vitale.
La fraîcheur de l'eau sur sa peau brûlante lui procurait un soulagement bienvenu. Atahara emplit les gourdes avec précaution, s'assurant que chaque goutte était précieusement recueillie. Elle ne put résister à l'appel rafraîchissant de l'eau et se laissa aller à en boire à grandes lampées, sentant chaque gorgée revigorer son corps fatigué. Les cheveux trempés, elle ressentit un sentiment de pureté et de renouveau.
Revenant vers la dame noble âgée et le militaire blessé, Atahara leur offrit les gourdes fraîchement remplies, les encourageant à boire autant qu'ils le pouvaient. "Il est crucial de rester hydratés dans cette chaleur étouffante," expliqua-t-elle avec bienveillance.
Après avoir veillé sur eux, Atahara partit cueillir quelques fruits dans les environs de l'oasis. Les figues de barbarie et les grenades étaient un trésor dans ce désert aride, offrant une source bienvenue de nutriments et d'énergie. Malgré les épines qui la piquaient, Atahara persista, sachant que chaque sacrifice en valait la peine pour assurer la survie de leur groupe.
Alors qu'elle revenait avec son modeste butin, Nostell apparut à ses côtés, apportant des nouvelles rassurantes sur l'absence de danger immédiat. Atahara lui adressa un sourire reconnaissant, appréciant sa vigilance et sa contribution à la sécurité du groupe.
"Je crois que nous devrions pouvoir reprendre la route," répondit Atahara à la question de Nostell. "Nos compagnons sont fatigués, mais ils ont pu se désaltérer et se nourrir. Les figues de barbarie et les grenades leur donneront l'énergie nécessaire pour avancer. Nous veillerons sur eux et nous ferons face à ce qui viendra, ensemble."
Atahara distribua les grenades au militaire blessé et à la vieille dame, leur expliquant comment manger les grains juteux à l'intérieur et qu'ils pouvaient recracher les pépins ensuite. Elle leur recommanda de ne pas gaspiller la précieuse énergie que ces fruits leur offraient.
"Pensez à bien nettoyer les épines des figues de barbarie avant de les manger," ajouta-t-elle avec précaution. "Un couteau affûté pourrait nous être utile, mais nous nous en sortirons."
Après ce repas de fruits, Atahara expliqua leur plan de reprise du voyage à travers le désert. "Avec un peu de chance, nous retrouverons d'autres réfugiés de l'attaque ou peut-être une autre caravane commerciale. Nous ne devons pas perdre espoir."
Alors qu'elle parlait, son regard fut attiré par un creux au niveau des racines d'un palmier, une étrange découverte qu'elle n'avait pas remarquée auparavant. Intriguée, elle s'approcha et découvrit une plaque de marbre gravée, semblable à un linteau d'autel religieux. Sur la face avant, une illustration représentait un faucon et une tortue se faisant face.
Intriguée, Atahara se tourna vers ses compagnons. "Cela vous dit-il quelque chose ?" demanda-t-elle, son regard empli de curiosité.
La fraîcheur de l'eau sur sa peau brûlante lui procurait un soulagement bienvenu. Atahara emplit les gourdes avec précaution, s'assurant que chaque goutte était précieusement recueillie. Elle ne put résister à l'appel rafraîchissant de l'eau et se laissa aller à en boire à grandes lampées, sentant chaque gorgée revigorer son corps fatigué. Les cheveux trempés, elle ressentit un sentiment de pureté et de renouveau.
Revenant vers la dame noble âgée et le militaire blessé, Atahara leur offrit les gourdes fraîchement remplies, les encourageant à boire autant qu'ils le pouvaient. "Il est crucial de rester hydratés dans cette chaleur étouffante," expliqua-t-elle avec bienveillance.
Après avoir veillé sur eux, Atahara partit cueillir quelques fruits dans les environs de l'oasis. Les figues de barbarie et les grenades étaient un trésor dans ce désert aride, offrant une source bienvenue de nutriments et d'énergie. Malgré les épines qui la piquaient, Atahara persista, sachant que chaque sacrifice en valait la peine pour assurer la survie de leur groupe.
Alors qu'elle revenait avec son modeste butin, Nostell apparut à ses côtés, apportant des nouvelles rassurantes sur l'absence de danger immédiat. Atahara lui adressa un sourire reconnaissant, appréciant sa vigilance et sa contribution à la sécurité du groupe.
"Je crois que nous devrions pouvoir reprendre la route," répondit Atahara à la question de Nostell. "Nos compagnons sont fatigués, mais ils ont pu se désaltérer et se nourrir. Les figues de barbarie et les grenades leur donneront l'énergie nécessaire pour avancer. Nous veillerons sur eux et nous ferons face à ce qui viendra, ensemble."
Atahara distribua les grenades au militaire blessé et à la vieille dame, leur expliquant comment manger les grains juteux à l'intérieur et qu'ils pouvaient recracher les pépins ensuite. Elle leur recommanda de ne pas gaspiller la précieuse énergie que ces fruits leur offraient.
"Pensez à bien nettoyer les épines des figues de barbarie avant de les manger," ajouta-t-elle avec précaution. "Un couteau affûté pourrait nous être utile, mais nous nous en sortirons."
Après ce repas de fruits, Atahara expliqua leur plan de reprise du voyage à travers le désert. "Avec un peu de chance, nous retrouverons d'autres réfugiés de l'attaque ou peut-être une autre caravane commerciale. Nous ne devons pas perdre espoir."
Alors qu'elle parlait, son regard fut attiré par un creux au niveau des racines d'un palmier, une étrange découverte qu'elle n'avait pas remarquée auparavant. Intriguée, elle s'approcha et découvrit une plaque de marbre gravée, semblable à un linteau d'autel religieux. Sur la face avant, une illustration représentait un faucon et une tortue se faisant face.
Intriguée, Atahara se tourna vers ses compagnons. "Cela vous dit-il quelque chose ?" demanda-t-elle, son regard empli de curiosité.
Dim 25 Fév - 12:06
Sous le soleil ardent du désert
De poussiéreuses questions en compagnie d'Atahara
Des figues de Barbarie et des grenades. Un repas exclusivement constitué de fruits, et pas des plus faciles à consommer. A peine un petit-déjeuner. Mais Nostell n'allait pas s'en plaindre. Ni elle, ni le soldat, ni la vieille noble. L'ambiance était calme, presque reposante au sein de ce brûlant environnement. L'ex-Ombre prêta une oreille aux recommandations d'Atahara et, tandis que la prêtresse leur expliquait la prochaine marche à suivre, sortit l'une de ses dagues - celui qui n'est pas habitée par un Nascent - pour s'occuper consciencieusement des épines des fameuses figues. Par égard pour son âge plus que son statut, la mercenaire attaqua en premier les figues de la vieille noble, puis celles du soldat et enfin les autres qui leur étaient destinées.
Ne pas perdre espoir...
Un rien pouvait allumer cette étincelle salvatrice dans le cœur des gens. Ici, le visage de la plus âgée transpirait la reconnaissance. Un sentiment de gratitude et de sécurité avait rapidement germé en elle. Un portrait vraiment touchant, même si l'ancienne tueuse et espionne ne fit pas grand chose pour y répondre - seulement un minuscule sourire en coin.
Nous avons eu de la chance dans notre malheur.
Elle demeurait toutefois sur le qui-vive car, à l'image d'un nouveau-né, l'espoir était une chose fragile. Pas toujours facile à entretenir, à préserver, à... développer.
Dans un moment de faiblesse, une simple bourrasque suffirait à en souffler les germes.
Silencieuse, Nostell observa plus attentivement son entourage affamé.
Des êtres fragiles mais qui s'accrochent à la vie comme des naufragés.
Atahara ne devait pas être la seule à les soutenir. Ce serait injuste et égoïste...
Un peu comme la vie, de manière générale.
Des émotions contradictoires ? L'ex-Ombre refusait pourtant de se laisser gagner par ce type de confusion, fatale en combat. Elle s'arrangea pour mettre ses sentiments de côté afin de poser un regard plus réaliste qu'affectif sur leur présente situation.
La prêtresse a raison : plus nombreux nous serons, plus grandes seront nos chances de nous en sortir.
A peine eut-elle quitté son bien maigre refuge ombreux que l'œil d'Atahara fut attiré par une curiosité ; une sorte de plaque sur laquelle était gravée deux animaux face à face. Un faucon et une tortue. Une représentation qui souleva une interrogation auprès de la spiritualiste.
Si le soldat blessé se garda de remuer plus que nécessaire, la vielle noble, elle, trouva un intérêt à rejoindre sa bienfaitrice.
Croisant les bras sur sa poitrine, la mercenaire laissa s'étirer un blanc sonore avant de se prononcer.
- Ça ne me dit rien.
En plus d'être nouvelle en Aramila, elle n'était pas du tout calée religions et mythes. Jusqu'ici, elle s'était concentrée sur sa carrière de mercenaire tout en veillant à ne pas trop se faire remarquer. Un équilibre complexe pour la déserteuse d'une organisation qui ne reculerait devant rien dans l'espoir de lui mettre la main dessus. Les Ombres "dévoyées" ne courraient pas éternellement les rues... elles ne se comptaient même pas sur les doigts d'une main !
Peut-être qu'un peu de foi apporterait un peu plus de crédibilité à sa couverture actuelle ?
Alors que l'étude de cette stèle de marbre semblait être sur le point mort, la vieille noble accusa un léger soubresaut. Nostell la vit plisser les yeux, produire un gros effort de concentration comme si elle essayait de poser le doigt sur quelque chose de glissant.
- Hmmm... j'ai l'impression d'avoir déjà vu cette illustration quelque part, médita-t-elle. Mais je ne saurais trop vous dire en quel endroit...
- Vous voyagez souvent ? s'étonna Nostell.
- Oh, vous n'avez pas idée ! gloussa la vieille femme.
Pragmatique, la mercenaire se dit que ça n'allait pas leur faciliter les choses vis-à-vis de cette énigmatique antiquité ; en revanche, l'expérience accumulée par la globe trotteuse ajoutait naturellement à ses chances de survie.
- De nos jours, ma mémoire n'est peut-être plus ce qu'elle était mais je conserve tout de même quelques impressions qui ne me trahissent que trop rarement. (Elle leva un doigt sur la plaque.) Et ce que nous voyons là n'est pas de bon augure...
Tout en considérant la réaction de la vieille dame et ce vieux morceau de marbre égaré qui soulevait plus de questions qu'il n'en offrait, Nostell arqua un sourcil circonspect.
- Les deux animaux se font face, leur fit-elle remarquer. Peut-on voir en cette représentation une rivalité plus qu'un simple désaccord ? Une vieille confrontation susceptible de perdurer ? A moins qu'il ne s'agisse là que d'une symbolique entre deux peuples aujourd'hui éteints...
Elle haussa les épaules.
Qu'en savait-elle ? Nostell ne faisait rien d'autre que spéculer. L'histoire de ce pays et de ses civilisations ne lui inspiraient pas grand-chose...
La mercenaire s'intéressa tout de même aux bords de la plaque, au cas où il en manquerait un morceau qui ajouterait sans doute à leurs interrogations.
Dernière édition par Nostell An'mbeidh le Dim 10 Mar - 10:36, édité 1 fois
Dim 3 Mar - 15:08
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Atahara contempla le linteau orné, captivée par la représentation énigmatique de la tortue et de l'oiseau se faisant face. Lorsque la vieille dame noble exprima ses pensées, un frisson d'inquiétude parcourut Atahara.
"Peut-être que votre mémoire nous éclairera à mesure que nous avançons," suggéra-t-elle, cherchant à apaiser les craintes grandissantes de la dame.
Puis ce fut au tour de Nostell d'offrir son interprétation, évoquant la possibilité d'une rivalité ancestrale entre deux peuples disparus. Les mots de la jeune femme résonnèrent dans l'esprit d'Atahara, alimentant ses propres réflexions sur la signification de cette représentation.
"Peut-être que les deux animaux représentent différentes facettes d'une même divinité," proposa-t-elle, laissant ses pensées vagabonder. "La tortue symboliserait la patience et la sagesse, tandis que l'oiseau incarnerait la liberté et la vision. Leur face-à-face pourrait symboliser la dualité des forces qui gouvernent notre monde, chacune est nécessaire à l'équilibre de l'univers."
Cependant, malgré ses spéculations, Atahara demeurait perplexe face à cette énigme divine. Son esprit était troublé par les multiples interprétations possibles de cette représentation, et elle se résolut à garder l'image gravée dans sa mémoire pour des recherches ultérieures, si elle avait la chance de s'en sortir vivante de cette péripétie.
"Nous devons poursuivre notre voyage," déclara-t-elle finalement, son ton empreint de détermination. "Il se peut que nous trouvions des réponses en chemin, ou peut-être même de l'aide. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder ici davantage."
Avec un dernier regard vers le linteau mystérieux, Atahara se remit en mouvement, ses pas guidés par l'espoir de trouver une issue à leur épreuve. C’était une question de survie.
Sous la chaleur écrasante du désert, le groupe se prépara à reprendre la route, leurs esprits encore imprégnés de la mystérieuse représentation sur le linteau. Atahara ressentait le poids de cette énigme sur ses épaules, mais elle se résolut à ne pas laisser ses interrogations la ralentir.
Elle espérait ardemment croiser la route de caravanes ou de peuples du désert, en quête de réponses ou d'aide pour les guider dans cette épreuve. Chaque pas qu'elle faisait était empreint de détermination, mais aussi de curiosité, car cette histoire de divinité à double visage continuait à la hanter.
Malgré la fatigue qui engourdissait son corps et la chaleur qui la faisait transpirer, Atahara avançait avec résolution, son esprit tourmenté par les pensées de ce qu'ils avaient laissé derrière eux à l'oasis. Elle savait que cette énigme resterait avec elle pendant longtemps, la poussant à chercher des réponses même après leur sortie du désert.
Avec chaque pas, Atahara se promit de continuer à chercher la signification cachée derrière la représentation du linteau, espérant un jour trouver les réponses qui apaiseraient son esprit tourmenté.
Atahara se tourna vers Nostell. "Vers quelle direction allons-nous ?" demanda-t-elle, scrutant l'horizon en quête d'indices. Malgré les dunes apparemment identiques qui s'étendaient à perte de vue, elle savait que le soleil leur fournirait une boussole fiable. Avec la lumière brillante comme guide, le groupe continuerait son périple à travers le désert, déterminé à surmonter chaque obstacle sur leur chemin.
"Peut-être que votre mémoire nous éclairera à mesure que nous avançons," suggéra-t-elle, cherchant à apaiser les craintes grandissantes de la dame.
Puis ce fut au tour de Nostell d'offrir son interprétation, évoquant la possibilité d'une rivalité ancestrale entre deux peuples disparus. Les mots de la jeune femme résonnèrent dans l'esprit d'Atahara, alimentant ses propres réflexions sur la signification de cette représentation.
"Peut-être que les deux animaux représentent différentes facettes d'une même divinité," proposa-t-elle, laissant ses pensées vagabonder. "La tortue symboliserait la patience et la sagesse, tandis que l'oiseau incarnerait la liberté et la vision. Leur face-à-face pourrait symboliser la dualité des forces qui gouvernent notre monde, chacune est nécessaire à l'équilibre de l'univers."
Cependant, malgré ses spéculations, Atahara demeurait perplexe face à cette énigme divine. Son esprit était troublé par les multiples interprétations possibles de cette représentation, et elle se résolut à garder l'image gravée dans sa mémoire pour des recherches ultérieures, si elle avait la chance de s'en sortir vivante de cette péripétie.
"Nous devons poursuivre notre voyage," déclara-t-elle finalement, son ton empreint de détermination. "Il se peut que nous trouvions des réponses en chemin, ou peut-être même de l'aide. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder ici davantage."
Avec un dernier regard vers le linteau mystérieux, Atahara se remit en mouvement, ses pas guidés par l'espoir de trouver une issue à leur épreuve. C’était une question de survie.
Sous la chaleur écrasante du désert, le groupe se prépara à reprendre la route, leurs esprits encore imprégnés de la mystérieuse représentation sur le linteau. Atahara ressentait le poids de cette énigme sur ses épaules, mais elle se résolut à ne pas laisser ses interrogations la ralentir.
Elle espérait ardemment croiser la route de caravanes ou de peuples du désert, en quête de réponses ou d'aide pour les guider dans cette épreuve. Chaque pas qu'elle faisait était empreint de détermination, mais aussi de curiosité, car cette histoire de divinité à double visage continuait à la hanter.
Malgré la fatigue qui engourdissait son corps et la chaleur qui la faisait transpirer, Atahara avançait avec résolution, son esprit tourmenté par les pensées de ce qu'ils avaient laissé derrière eux à l'oasis. Elle savait que cette énigme resterait avec elle pendant longtemps, la poussant à chercher des réponses même après leur sortie du désert.
Avec chaque pas, Atahara se promit de continuer à chercher la signification cachée derrière la représentation du linteau, espérant un jour trouver les réponses qui apaiseraient son esprit tourmenté.
Atahara se tourna vers Nostell. "Vers quelle direction allons-nous ?" demanda-t-elle, scrutant l'horizon en quête d'indices. Malgré les dunes apparemment identiques qui s'étendaient à perte de vue, elle savait que le soleil leur fournirait une boussole fiable. Avec la lumière brillante comme guide, le groupe continuerait son périple à travers le désert, déterminé à surmonter chaque obstacle sur leur chemin.
Dim 10 Mar - 12:11
Sous le soleil ardent du désert
Des réflexions, une leçon et une détection en compagnie d'Atahara
Sans surprise, Atahara possédait une tout autre vision de la chose. Pour elle, les deux animaux représentaient - peut-être - les deux faces d'une même pièce, l'une incarnant la patience et la sagesse tandis que l'autre, de nature plus mobile de par son côté aviaire, la liberté et la vision. Deux "forces intérieures" qui se complétaient, soutenant par ce biais les fondations d'un monde...
Qui se veut contradictoire en tout temps. Un monde troublé où fleurissent les conflits derrière lesquels souffle sommairement la paix. Les histoires sanglantes ont toujours eux la fâcheuse manie de se répéter.
Là où l'espoir s'élève à grand peine, le désespoir attend sa maturité pour mieux le faire chuter. En tant qu'ancienne tueuse, Nostell avait du mal à discerner quelque chose de positif en la substance de deux bêtes diamétralement opposées. Elle cessa son analyse pour mieux se centrer sur leur objectif premier : la survie.
La prêtresse encourageait justement leur imminent départ.
- Bien. Alors mettons-nous en route. La journée n'est pas terminée.
Cet oasis ne les protégerait pas du froid la nuit tombée. Valait mieux ne pas s'y attarder.
Secrètement, Nostell s'estimait heureuse de s'être ressourcée en chemin. L'eau n'étant plus un immédiat problème, elle ne risquait pas de s'abreuver de sitôt directement au cou de l'un de ses compagnons ; sa soif de strigoi demeurait donc en veille - une chance pour tout le monde. La chaleur, en revanche, représentait une difficulté majeure auprès de la jeune femme. Sa peau pâle y était extrêmement sensible. Sans le tissu ou le cuir qui la protégeait, la mercenaire n'aurait sans doute pas pu surmonter cette remarquable épreuve d'endurance et de volonté. Elle n'était pas du tout dans son élément. En fait, c'est justement ça qui l'avait poussée à refaire sa vie en Aramila. Nul parmi ses anciennes connaissances ne s'imaginerait la retrouver sous un tel climat. Ils ne la retrouveraient sûrement pas avant longtemps, oui...
Est-ce une raison valable pour ne pas rester sur le qui vive ?
En ce monde, le Berceau des Ombres lui avait appris qu'il n'en existait jamais aucune.
Quelle ironie de savoir que ce sont leurs enseignements qui me permettent de ne rien lâcher.
Sans trop savoir pourquoi, la mercenaire se remit à penser à la signification cachée de ce vieux linteau trouvé dans l'oasis.
Deux animaux en rien semblables. Un faucon et une tortue qui se regardent dans le blanc des yeux. Des représentations intriguantes...
Nostell avait tout de suite pensé à une confrontation entre ceux deux-là mais, jusqu'à preuve du contraire, les deux entités ne se battaient pas au sens propre du terme sur cette fameuse plaque.
Mais alors qu'y avait-il entre ces deux opposés ? Le monde, comme l'avait supposé Atahara ? Ou bien quelque chose de moins "global". De plus... concentré ?
Le regard de la mercenaire passa sur son escorte. D'abord la vieille noble, qui subissait cette épreuve sans se plaindre. Ensuite le soldat blessé, qui grimaçait sans toutefois lâcher la bride à sa frustration. Et pour finir la prêtresse, toute transpirante comme les autres, mais dont l'esprit paraissait ailleurs...
Tous ont un point en commun : ils tiennent bon malgré les circonstances.
D'une certaine manière, ces gens-là l'inspiraient. Leur combativité valait bien la sienne, non ?
Alors que la marche continuait dans le plus grand des calmes Atahara, fraîchement sortie de sa réflexion, s'enquit de cette direction qu'ils avaient empruntée et suivi jusqu'ici sans ciller.
Un signe de faiblesse ou de lassitude ? Non : l'expression qu'arborait la prêtresse sous-entendait le contraire.
- Vers l'ouest, répondit Nostell. J'ignore combien de kilomètres il nous reste à parcourir jusqu'à la capitale mais je préfère nous en approcher le plus possible plutôt que le contraire.
Vers l'est s'étendaient les dunes de sable. Elles abritaient sans doute quelques tribus nomades mais la mercenaire préférait ne pas se reposer sur eux. Une précaution qui ne datait pas d'aujourd'hui, à vrai dire. Comment anticiper les réactions de tous ces gens qui se tenaient à l'écart de la civilisation ? L'imprévisibilité de certains leur avait déjà coûté un convoi...
Les yeux plissés de la strigoi furent attirés, au loin, par un nuage de poussière.
Curieuse coïncidence, songea-t-elle alors.
Elle se hâta d'en informer les autres - notamment le soldat, exsangue, qui avait baissé la tête sur ses bottes ensablées - et de leur indiquer la colonne suspecte.
- Nous n'allons pas tarder à avoir de la compagnie. De quel type ? Cela va être à nous de le découvrir. (Elle empoigna sa lame courbe, volée sur le cadavre d'un de leurs anciens assaillants.) Préparez-vous mentalement à toute éventualité. Et tâchez de vous redresser : il serait préjudiciable de leur exposer votre fatigue - quelque soit son degré.
En entendant cette dernière consigne, le soldat, parfaitement silencieux, fit de son mieux pour ne pas se lasser aller.
A qui ou à quoi allaient-il avoir affaire, cette fois ?
Dernière édition par Nostell An'mbeidh le Dim 17 Mar - 12:50, édité 1 fois
Dim 17 Mar - 10:24
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
La marche à travers le désert se poursuivait, chaque pas les rapprochant un peu plus de leur destination inconnue. Lorsque Atahara questionna Nostell sur la direction qu'ils suivaient, la réponse de cette dernière laissa planer un voile d'incertitude dans l'esprit d'Atahara. Vers l'ouest, avait-elle dit. Un cap défini, mais sans garantie quant à la distance restante jusqu'à la capitale, Aramila. La prêtresse acquiesça néanmoins, faisant confiance à Nostell pour les guider vers la survie dans ce désert implacable.
Mais alors qu'ils progressaient, un nuage de sable s'éleva à l'horizon, attirant l'attention de Nostell. Ses paroles résonnèrent dans l'air brûlant du désert, empreintes de méfiance et de préparation au combat. Un frisson d'appréhension parcourut la prêtresse alors qu'elle observait la lame courbe que Nostell avait saisie.
Elle sentit son front se plisser, son cœur battant la chamade face à l'imminence de l'incertitude. Mais la tritonne savait que la violence ne mènerait qu'à davantage de souffrance et de désolation. Elle se tourna vers Nostell, sa voix empreinte de conviction.
"Nostell, nous devons tenter une rencontre pacifique," déclara-t-elle fermement, espérant apaiser les tensions qui étreignaient leur petit groupe. "Si nous faisons preuve d'hostilité, nous n'aurons aucune chance de survie avec nos compagnons vulnérables. Nous devons leur montrer que nous ne sommes pas une menace."
Malgré cette différence de point de vue qui persistait entre elles, Atahara savait qu'elle ne pouvait imposer ses convictions à Nostell. Elle lui lança un regard empreint de compréhension, lui laissant la liberté de choisir sa propre voie.
La prêtresse se prépara mentalement à ce qui allait suivre, priant pour que leur rencontre avec ce nuage de sable apporte la clémence plutôt que le conflit. Dans ce désert impitoyable, la survie dépendait de la force de leur unité et de leur capacité à faire face à l'adversité avec courage et compassion.
Atahara observa ensuite Nostell avec une lueur d'appréhension dans les yeux. Malgré ses objections, elle savait qu'elle ne pouvait pas contraindre la mercenaire à abandonner ses instincts de survie.
"Je comprends ta méfiance, Nostell," dit-elle d'une voix calme mais ferme. "Mais la violence n'est pas toujours la réponse. Nous devons choisir avec sagesse notre approche."
Elle sentit son cœur battre un peu plus fort alors qu'ils approchaient du nuage de sable, l'incertitude pesant lourdement sur ses épaules. Mais elle se força à rester calme, se rappelant son devoir envers les membres vulnérables de leur groupe.
"Restons ouverts et prêts à dialoguer," ajouta-t-elle avec détermination. "Peut-être que nous trouverons une issue pacifique à cette rencontre."
Elle se força à maintenir son regard fixé devant eux, refusant de céder à la peur qui menaçait de la submerger. Dans ce moment critique, elle se tourna vers sa foi en Tohorâ, trouvant dans sa dévotion la force nécessaire pour affronter l'inconnu qui les attendait.
Alors qu'ils avançaient, l'angoisse montait en elle, mais elle refusa encore de laisser la panique prendre le dessus. Elle se concentra sur sa respiration, cherchant à calmer son esprit agité.
"Quoi qu'il arrive, restons unis," murmura-t-elle pour elle-même, déterminée à protéger ses compagnons et à trouver un chemin vers la sécurité, quel qu'il soit.
Mais alors qu'ils progressaient, un nuage de sable s'éleva à l'horizon, attirant l'attention de Nostell. Ses paroles résonnèrent dans l'air brûlant du désert, empreintes de méfiance et de préparation au combat. Un frisson d'appréhension parcourut la prêtresse alors qu'elle observait la lame courbe que Nostell avait saisie.
Elle sentit son front se plisser, son cœur battant la chamade face à l'imminence de l'incertitude. Mais la tritonne savait que la violence ne mènerait qu'à davantage de souffrance et de désolation. Elle se tourna vers Nostell, sa voix empreinte de conviction.
"Nostell, nous devons tenter une rencontre pacifique," déclara-t-elle fermement, espérant apaiser les tensions qui étreignaient leur petit groupe. "Si nous faisons preuve d'hostilité, nous n'aurons aucune chance de survie avec nos compagnons vulnérables. Nous devons leur montrer que nous ne sommes pas une menace."
Malgré cette différence de point de vue qui persistait entre elles, Atahara savait qu'elle ne pouvait imposer ses convictions à Nostell. Elle lui lança un regard empreint de compréhension, lui laissant la liberté de choisir sa propre voie.
La prêtresse se prépara mentalement à ce qui allait suivre, priant pour que leur rencontre avec ce nuage de sable apporte la clémence plutôt que le conflit. Dans ce désert impitoyable, la survie dépendait de la force de leur unité et de leur capacité à faire face à l'adversité avec courage et compassion.
Atahara observa ensuite Nostell avec une lueur d'appréhension dans les yeux. Malgré ses objections, elle savait qu'elle ne pouvait pas contraindre la mercenaire à abandonner ses instincts de survie.
"Je comprends ta méfiance, Nostell," dit-elle d'une voix calme mais ferme. "Mais la violence n'est pas toujours la réponse. Nous devons choisir avec sagesse notre approche."
Elle sentit son cœur battre un peu plus fort alors qu'ils approchaient du nuage de sable, l'incertitude pesant lourdement sur ses épaules. Mais elle se força à rester calme, se rappelant son devoir envers les membres vulnérables de leur groupe.
"Restons ouverts et prêts à dialoguer," ajouta-t-elle avec détermination. "Peut-être que nous trouverons une issue pacifique à cette rencontre."
Elle se força à maintenir son regard fixé devant eux, refusant de céder à la peur qui menaçait de la submerger. Dans ce moment critique, elle se tourna vers sa foi en Tohorâ, trouvant dans sa dévotion la force nécessaire pour affronter l'inconnu qui les attendait.
Alors qu'ils avançaient, l'angoisse montait en elle, mais elle refusa encore de laisser la panique prendre le dessus. Elle se concentra sur sa respiration, cherchant à calmer son esprit agité.
"Quoi qu'il arrive, restons unis," murmura-t-elle pour elle-même, déterminée à protéger ses compagnons et à trouver un chemin vers la sécurité, quel qu'il soit.
Sam 23 Mar - 11:28
Sous le soleil ardent du désert
Sombre appétit en compagnie d'Atahara
Elles ne fonctionnaient décidément pas de la même manière. Quand un évènement insolite se produisait sous ses yeux clairs, Atahara avait tendance à chercher le meilleur dans son possible déroulement. Pour elle, toute confrontation se devait d'être évitée au profit d'une fructueuse discussion. Et dans le meilleur des mondes possibles, ce scénario là amenait ses participants à ranger leurs armes avant de se serrer fermement la main.
Pourtant, le présent cadre est loin d'être idyllique.
La mercenaire, elle, imaginait le pire dans le simple but de mieux l'appréhender. Elle ne disposait pas d'un sixième sens extraordinaire qui l'avertissait d'un véritable danger, ni ne pouvait sentir un déplacement d'air à proximité comme les chasseurs en pleine forêt. Jusqu'ici, c'était sa méfiance et sa froideur qui l'avaient préservée d'un sort funeste. Son secret n'avait rien de très grandiloquent ; bien qu'elle n'en donnât pas l'air, Nostell se tenait toujours prête à agir.
Voilà ce qui lui avait permis, lors de l'attaque sur leur convoi, de s'en tirer à bon compte - et plus encore de mener la riposte.
La lame qu'elle tenait serrée dans sa main droite était là pour le lui rappeler.
Le souvenir d'une vie cruelle et sans pitié dans un monde loin d'en être étranger...
- La violence n'est pas une réponse à tous les maux du monde, je le conçois. Mais je persiste à croire que la vulnérabilité et la détresse ont la fâcheuse tendance à exciter les plus bas instincts chez les esprits les plus noirs.
La faiblesse agit sur ces êtres damnés comme un parfum entêtant. Elle leur met l'eau à la bouche.
Alors au milieu d'un désert, avec pour seules lois celle de la jungle et de la survie, l'ex-Ombre n'était pas prête à rengainer sa lame de sitôt.
- La simple vision d'une personne armée a souvent de quoi refroidir les ardeurs de ceux qui s'imaginent prêts au combat. Cela se lit aisément dans le regard des querelleurs.
Elle parlait d'expérience.
Nostell n'était cependant pas dupe concernant la prêtresse. Celle-ci avait peur, et c'était très bien ainsi. Non pas parce que ce sentiment ne lui était pas étranger ! Simplement parce qu'elle arrivait à le maîtriser... à le surmonter quitte à se jeter au devant du danger.
La Strigoi décida de la suivre d'un bon pas qui, au court de la marche, lui permit de la dépasser. Le soldat et la vieille dame évoluaient sagement en queue de file.
- Je ne sous-estime pas l'utilité des mots et du langage, Atahara. Loin de là. Bien utilisés, ils ont le pouvoir d'instaurer, de gouverner et d'entretenir la paix. (Lèvres pincées, elle hocha la tête à cette alternative.) En ce qui me concerne, je pense qu'un bon argument se doit d'être percutant. C'est pourquoi vous aurez droit à votre dialogue, mais sous bonne garde. Avec une fine lame à vos côtés, en l'occurrence.
Ils allaient rester unis, ça oui ! Quant à savoir dans quelles circonstances...
Soudain, un cri retentit au loin. Un hurlement de peur. La voix d'un homme, et non pas d'un monstre.
Nostell s'aperçut aussi que le nuage de poussière avait commencé à se disperser dans le ciel. Signe que la course s'était interrompue, que les protagonistes s'étaient arrêtés.
La discussion ne s'annonçait pas très encourageante.
Via de longues enjambées, la mercenaire devança son équipe, escaladant une dune assez pentue pour bien avoir à lever les genoux. Une fois au sommet, elle plongea son regard de l'autre côté. C'est à ce moment-là qu'elle vit - en plus de l'entendre hurler à la mort - un homme désarmé se faire bouffer le bras par un yearrk. Une autre de ces pseudo-hyènes s'attaquait à l'une de ses jambes. Le pantalon était déjà déchiré, toute la comme la chair du malheureux à bien des endroits. La meute de carnassiers comptait bien entendu un chef. Un petit peu plus massif que ses diables de congénères, il bouscula l'un de ces derniers avant d'aller croquer directement dans le cou de leur proie, qui n'avait dès lors plus aucune chance de s'en sortir. La monture du pauvre hère reposait un peu plus loin dans le sable. Plusieurs yearrks étaient penchés sur sa carcasse fraiche et dégoulinante de sang.
Inconsciemment, la Strigoi se passa la langue sur les lèvres.
Ne te disperse pas, fit sa propre voix dans sa tête.
Lorsqu'une des bêtes féroce leva la tête pour humer l'air, Nostell baissa rapidement la sienne avant de se laisser glisser de l'autre côté de la dune. Dans un calme perturbant, la mercenaire troqua machinalement sa lame incurvée contre son arc qu'elle encocha d'une longue flèche prête à l'emploi.
- Ne vous précipitez pas de l'autre côté, articula-t-elle, presque à voix basse. Il est trop tard pour l'assailli. Des yearrks sont sur le coup, et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils ne soient complètement sur le nôtre.
Elle regarda Atahara, en particulier. Son regard ne retranscrivait aucune émotion. Il ne donnait pas l'impression d'avoir assister à quelque chose de traumatisant - à la vision d'un homme se faisant dévorer vivant par une meute d'abominables chiens. Nostell n'avait d'ailleurs pas ressenti la moindre surprise ni le moindre dégoût à ce moment-là ; étant petite, elle avait déjà eu l'occasion de planter ses propres crocs dans le cou d'un garçon à peine plus âgé qu'elle. Ce souvenir, elle l'avait accepté depuis longtemps. Bien qu'elle ne le chérissait pas, la Strigoi avait grandi avec lui et les pulsions dont il était issu ; le besoin de s'abreuver de sang demeurait toutefois plus gérable qu'à cette sombre époque.
- Nous ne pouvons pas nous permettre de les ignorer. Eux, en tout cas, ne le feront pas. C'est pourquoi je vais en liquider quelques-uns à distance... (Comme le soulignait si bien la présence de son arc.) Cela ne suffira pourtant pas à les arrêter. Ils sont trop nombreux et affamés. Il va tout de même falloir leur ôter cette envie. De manière définitive.
En groupe.
Dernière édition par Nostell An'mbeidh le Mar 16 Juil - 17:08, édité 3 fois
Sam 22 Juin - 15:10
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Atahara sent une bouffée d'angoisse quand elle voit les créatures approcher, mais elle sait qu'elle doit rester concentrée et lucide. Les mots de Nostell résonnent encore dans sa tête, mais il est trop tard pour débattre davantage. Le danger est palpable et imminent.
"Je comprends ton point de vue, Nostell, mais les armes sont une épée à double tranchant. Elles peuvent aussi bien nous protéger que provoquer une escalade de violence. Nous devons être prudentes," dit-elle, sa voix calme masquant l'inquiétude qui la ronge.
La prêtresse observe les créatures avec une intensité fébrile. Elle les reconnaît maintenant : des yearrks, des chiens sauvages du désert, aussi impitoyables que la chaleur brûlante du soleil. Leur regard affamé ne laisse aucun doute sur leurs intentions. Elle détourne les yeux de la scène macabre d'un homme dévoré par la meute pour se concentrer sur leur survie immédiate.
"Nous n'avons pas le choix," murmure-t-elle, en se retournant vers le groupe. "Il faut nous préparer à combattre."
Atahara se tourne vers le soldat blessé, ses yeux cherchant un signe de détermination dans son regard fatigué. "Si tu as encore des armes sur toi, c'est le moment de les sortir. Prépare-toi à te défendre. Chaque coup que tu pourras porter pourra faire la différence."
Elle se tourne ensuite vers la vieille dame noble, une expression de regret se dessinant sur son visage. "Je vais devoir utiliser ton long turban. Je suis désolée, mais ça pourrait nous sauver la vie. Nous allons créer un piège dans le sable, essayer de les aveugler."
Elle déplie soigneusement le turban, ses doigts agiles déroulant le tissu avec précision. Elle jette un coup d'œil vers les dunes, cherchant le meilleur endroit pour installer leur embuscade. Le sable est un allié aussi traître que les créatures qu'elles affrontent, mais elle compte bien l'utiliser à leur avantage.
"Nous allons devoir agir vite," continue-t-elle, son regard passant de Nostell au soldat. "Leur faim les pousse vers nous, mais nous devons leur montrer que nous ne sommes pas des proies faciles. Si nous pouvons les désorienter, nous aurons une chance de fuir ou de les neutraliser."
Alors qu'elle attache solidement le turban à deux pierres, le plan commence à se former dans son esprit. Elle lève la tête et, d'un ton plus ferme, donne ses instructions : "Quand ils seront assez proches, je vais tirer le turban et envoyer du sable dans leurs yeux. Ils seront désorientés, et ce sera notre chance d'attaquer. Restez prêts."
La tension monte à mesure que les créatures se rapprochent. Chaque seconde compte, et la tritonne sent son cœur battre la chamade. Elle sait qu'ils n'ont qu'une seule chance de s'en sortir. Sa foi en Tohorâ la soutient dans ces moments critiques, mais elle sait que ce sera leur courage et leur détermination qui feront la différence.
"Nous devons rester unis," dit-elle, sa voix empreinte de détermination. "Nous pouvons surmonter cette épreuve, mais seulement si nous agissons ensemble."
Alors que les yearrks sont presque sur eux, Atahara tient fermement le turban, prête à agir. Son esprit est clair, concentré sur la tâche à accomplir. Le désert est impitoyable, mais elle refuse de laisser ses compagnons d'infortune succomber à sa cruauté.
"D'accord, c'est maintenant ou jamais," murmure-t-elle, son regard fixé sur les créatures en approche. "Soyons forts. Pour nous-mêmes et pour ceux que nous avons perdus."
Avec un mouvement brusque, la prêtresse tire sur le turban, envoyant une pluie de sable vers les yearrks, espérant que ce simple geste pourra faire la différence entre la vie et la mort.
"Je comprends ton point de vue, Nostell, mais les armes sont une épée à double tranchant. Elles peuvent aussi bien nous protéger que provoquer une escalade de violence. Nous devons être prudentes," dit-elle, sa voix calme masquant l'inquiétude qui la ronge.
La prêtresse observe les créatures avec une intensité fébrile. Elle les reconnaît maintenant : des yearrks, des chiens sauvages du désert, aussi impitoyables que la chaleur brûlante du soleil. Leur regard affamé ne laisse aucun doute sur leurs intentions. Elle détourne les yeux de la scène macabre d'un homme dévoré par la meute pour se concentrer sur leur survie immédiate.
"Nous n'avons pas le choix," murmure-t-elle, en se retournant vers le groupe. "Il faut nous préparer à combattre."
Atahara se tourne vers le soldat blessé, ses yeux cherchant un signe de détermination dans son regard fatigué. "Si tu as encore des armes sur toi, c'est le moment de les sortir. Prépare-toi à te défendre. Chaque coup que tu pourras porter pourra faire la différence."
Elle se tourne ensuite vers la vieille dame noble, une expression de regret se dessinant sur son visage. "Je vais devoir utiliser ton long turban. Je suis désolée, mais ça pourrait nous sauver la vie. Nous allons créer un piège dans le sable, essayer de les aveugler."
Elle déplie soigneusement le turban, ses doigts agiles déroulant le tissu avec précision. Elle jette un coup d'œil vers les dunes, cherchant le meilleur endroit pour installer leur embuscade. Le sable est un allié aussi traître que les créatures qu'elles affrontent, mais elle compte bien l'utiliser à leur avantage.
"Nous allons devoir agir vite," continue-t-elle, son regard passant de Nostell au soldat. "Leur faim les pousse vers nous, mais nous devons leur montrer que nous ne sommes pas des proies faciles. Si nous pouvons les désorienter, nous aurons une chance de fuir ou de les neutraliser."
Alors qu'elle attache solidement le turban à deux pierres, le plan commence à se former dans son esprit. Elle lève la tête et, d'un ton plus ferme, donne ses instructions : "Quand ils seront assez proches, je vais tirer le turban et envoyer du sable dans leurs yeux. Ils seront désorientés, et ce sera notre chance d'attaquer. Restez prêts."
La tension monte à mesure que les créatures se rapprochent. Chaque seconde compte, et la tritonne sent son cœur battre la chamade. Elle sait qu'ils n'ont qu'une seule chance de s'en sortir. Sa foi en Tohorâ la soutient dans ces moments critiques, mais elle sait que ce sera leur courage et leur détermination qui feront la différence.
"Nous devons rester unis," dit-elle, sa voix empreinte de détermination. "Nous pouvons surmonter cette épreuve, mais seulement si nous agissons ensemble."
Alors que les yearrks sont presque sur eux, Atahara tient fermement le turban, prête à agir. Son esprit est clair, concentré sur la tâche à accomplir. Le désert est impitoyable, mais elle refuse de laisser ses compagnons d'infortune succomber à sa cruauté.
"D'accord, c'est maintenant ou jamais," murmure-t-elle, son regard fixé sur les créatures en approche. "Soyons forts. Pour nous-mêmes et pour ceux que nous avons perdus."
Avec un mouvement brusque, la prêtresse tire sur le turban, envoyant une pluie de sable vers les yearrks, espérant que ce simple geste pourra faire la différence entre la vie et la mort.
Mar 16 Juil - 19:46
Sous le soleil ardent du désert
Eeeet.... action ! en compagnie d'Atahara
Atahara mettait les choses au point avec la vieille dame et le soldat blessé. Elle conçut un plan axé essentiellement sur la défense et la riposte. Les bêtes allaient venir, c'était une certitude. Tout le monde devait en prendre conscience. Tout le monde devait s'y préparer. Nostell l'était déjà, elle. La vieille noble s'efforçait de ne pas paraître trop tendue. Elle était la plus faible du groupe - juste devant le soldat. La mercenaire en écarta son regard pour se concentrer sur les yearrks.
Ils les avaient remarqués.
Elle les voyait parfaitement, depuis cette petite dune.
- Commençons.
Assurant ses appuis dans le sable, elle tendit son arc, encocha une flèche, visa puis.... décocha !
Le premier projectile perfora une trachée. Le sang versé fit grogner les prédateurs affamés. Ils s'étaient mis à courir, délaissant leur dernier repas à demi consommé. Les yeux froids et calculateurs, la strigoi répéta la manœuvre. Sa seconde flèche pénétra dans une boite crânienne derrière laquelle ressortit une pointe avec, en son bout, un œil réduit en une petite masse jaunâtre. L'animal s'écroula et, dans sa chute, en entraîna un autre qui n'eut que très peu de mal à se relever.
Le troisième tir trouva une patte. La cible avait tenté une esquive. Le résultat final était mitigé. La quatrième et dernière flèche s'enfonça dans la gueule baveuse d'une de ces hyènes. Elle n'allait plus pouvoir se nourrir avant un bon bout de temps mais, malheureusement, disposait toujours de ses pattes griffues pour dépecer la viande.
Plus le temps de les asticoter.
Rangeant son arc, elle se laissa glisser le long de la dune et prit place à côté de la prêtresse. D'une main, la mercenaire soutenait le poids de sa lame ébréchée. De l'autre, elle avait refermé les doigts sur le manche d'une dague sombre, investie d'un pouvoir que la strigoi n'avait jamais employé à outrance.
Les yearkks déferlèrent sur le groupe. Atahara déroula son turban rempli de sable. Le piège aveuglant désorienta les assaillants.
- Bien. Ayez la main sûre !
Nostell en profita pour abattre son acier le plus large sur la hyène en tête de groupe. Elle lui ouvrit le crâne avant de l'envoyer paître d'un coup de pied. Rapidement, elle fondit sur un autre qui mourut égorgé. Le troisième coup rebondit sur une boîte crânienne, l'entaillent seulement. La mercenaire enchaîna avec un coup de dague bien senti. L'œil et le cerveau perforés, l'animal évacua son ultime soupir. Dans son champ de vision périphérique, l'ex-assassine perçut un mouvement. Elle se recula. Des mâchoires malodorantes claquèrent dans le vide. D'un geste expert, Nostell logea sa dague sous ces dernières, abrégeant la vie de son assaillant démoniaque.
Léger moment d'accalmie.
Les autres ?
Elle vit le soldat qu'un yearrk venait tout juste de renverser. L'homme se débattait comme un beau diable. Il s'épuisait, sous cette chaleur étouffante. Plus sûrement que la strigoi - étonnamment. Nostell activa le nascent de dextérité serti dans le manche de sa dague favorite. Elle eut l'impression que le monde s'était arrêté de tourner, que le temps s'était figé...
Pas pour tout le monde.
Elle fondit sur sa cible sans que celle-ci ne puisse rien y faire. Sans que celle-ci ne puisse la voir, ni la sentir approcher. Sa lame la plus longue s'enfonça dans le flanc du yearrk. Elle s'insinua deux côtes, les brisant à force de progression, puis détruisit le cœur si vulgairement protégé. L'ex-assassine ne perdit pas de temps. Elle lâcha l'épée. D'un bond incroyablement leste, elle atterrit face à un prédateur devenu proie. Sa lame courte lui entailla le visage - à trois reprises ! Tous les yeux du monstre disparurent dans une gerbe de sang. Le corps de la créature s'écrasa dans le sable, où il s'était mis à convulser.
Meurs.
La strigoi s'en détourna pour, tel un oiseau de proie, s'en prendre à un nouvel adversaire sur lequel la Mort avait jeté son dévolu.
On avait appuyé sur le bouton. Les yearrks avaient posé le pied où il ne fallait pas.
La machine à tuer fonctionnait à plein régime.
Ven 2 Aoû - 21:52
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Atahara observe avec admiration et inquiétude Nostell saisir son arc et commencer à tirer. Les flèches volent avec une précision mortelle, abattant deux yearrks en un instant.
"Impressionnant, Nostell. Continue comme ça," murmure-t-elle, essayant de rester concentrée sur sa propre tâche.
Les créatures avancent toujours, et Nostell rejoint la prêtresse pour actionner le piège de sable. La voix de Nostell est ferme, portée par un regard déterminé. Atahara hoche la tête, résolue.
"Prête," murmure la tritonne, ses mains fermes sur le turban.
Au moment critique, Atahara tire violemment sur le turban, envoyant une rafale de sable dans les yeux des yearrks. Les créatures reculent en hurlant, désorientées. "Maintenant, Nostell ! Profite de leur confusion !" crie-t-elle.
Nostell, dague à la main, s'élance dans la mêlée, frappant les bêtes avec une efficacité redoutable. Le soldat blessé, bien que diminué, lutte vaillamment contre une des créatures, parvenant à éviter ses coups de crocs grâce à une combinaison de chance et de détermination.
La prêtresse entend alors le cri perçant de la vieille dame noble, renversée au sol par un yearrk. Le cœur d'Atahara se serre à la vue de la scène. "Tiens bon !" crie-t-elle en se précipitant vers la vieille dame.
Sans arme, la tritonne doit improviser. Elle se souvient des enseignements de Tohorâ, qui prônent l'utilisation de l'environnement pour se défendre. Elle attrape une large branche tombée d'un palmier, utilisant son poids pour frapper le yearrk à la tête. La créature grogne et titube, offrant à Atahara l'opportunité de frapper encore, cette fois pour l'assommer complètement.
"Repose en paix, créature du désert. Que Tohorâ te guide," murmure-t-elle, essoufflée.
La prêtresse aide la vieille dame à se relever, découvrant rapidement que son épaule est probablement fracturée. "Je sais que ça fait mal, mais nous devons bouger," dit-elle avec douceur, mais fermeté. "Appuie-toi sur moi. Nous trouverons un moyen de te soigner."
Les yearrks restants, blessés et désorganisés, prennent la fuite, laissant le groupe dans une confusion de sable et de douleur. Atahara regarde autour d'elle, évaluant les dégâts. "Nous avons réussi, mais il ne faut pas traîner. Nous devons continuer à avancer," dit-elle à Nostell, qui revient de son combat, le visage fermé.
Elle se tourne vers le soldat blessé, qui respire lourdement après sa lutte avec le yearrk. "Tu t'es bien battu. Laisse-moi t'aider à te relever. Nous devons rester en mouvement," dit-elle en le soutenant. "Nostell, aide-moi à les remettre sur pied. Nous devons trouver un endroit sûr avant la nuit."
Ensemble, elles aident le soldat et la vieille dame à se remettre en condition de voyage. La tritonne utilise des morceaux de tissu déchirés de sa robe pour faire une écharpe de fortune, immobilisant l'épaule de la vieille dame aussi bien qu'elle le peut. "Ceci te soutiendra pour l'instant. Nous trouverons de l'aide plus tard," dit-elle.
Atahara regarde les dunes infinies avec une réelle détermination. "Nous avons survécu à cette épreuve, mais ce n'est qu'un début. Continuons. Ensemble, nous trouverons la sécurité," déclare-t-elle, sa voix pleine d'espoir et de résolution.
Elle sait que la route est encore longue et périlleuse, mais avec Nostell à ses côtés et la bénédiction de Tohorâ, elle est prête à affronter ce qui viendra. "Restons unis et avançons. Nous avons encore une chance de nous en sortir," conclut-elle, guidant ses compagnons vers l'ouest, vers l'espoir de la survie.
"Impressionnant, Nostell. Continue comme ça," murmure-t-elle, essayant de rester concentrée sur sa propre tâche.
Les créatures avancent toujours, et Nostell rejoint la prêtresse pour actionner le piège de sable. La voix de Nostell est ferme, portée par un regard déterminé. Atahara hoche la tête, résolue.
"Prête," murmure la tritonne, ses mains fermes sur le turban.
Au moment critique, Atahara tire violemment sur le turban, envoyant une rafale de sable dans les yeux des yearrks. Les créatures reculent en hurlant, désorientées. "Maintenant, Nostell ! Profite de leur confusion !" crie-t-elle.
Nostell, dague à la main, s'élance dans la mêlée, frappant les bêtes avec une efficacité redoutable. Le soldat blessé, bien que diminué, lutte vaillamment contre une des créatures, parvenant à éviter ses coups de crocs grâce à une combinaison de chance et de détermination.
La prêtresse entend alors le cri perçant de la vieille dame noble, renversée au sol par un yearrk. Le cœur d'Atahara se serre à la vue de la scène. "Tiens bon !" crie-t-elle en se précipitant vers la vieille dame.
Sans arme, la tritonne doit improviser. Elle se souvient des enseignements de Tohorâ, qui prônent l'utilisation de l'environnement pour se défendre. Elle attrape une large branche tombée d'un palmier, utilisant son poids pour frapper le yearrk à la tête. La créature grogne et titube, offrant à Atahara l'opportunité de frapper encore, cette fois pour l'assommer complètement.
"Repose en paix, créature du désert. Que Tohorâ te guide," murmure-t-elle, essoufflée.
La prêtresse aide la vieille dame à se relever, découvrant rapidement que son épaule est probablement fracturée. "Je sais que ça fait mal, mais nous devons bouger," dit-elle avec douceur, mais fermeté. "Appuie-toi sur moi. Nous trouverons un moyen de te soigner."
Les yearrks restants, blessés et désorganisés, prennent la fuite, laissant le groupe dans une confusion de sable et de douleur. Atahara regarde autour d'elle, évaluant les dégâts. "Nous avons réussi, mais il ne faut pas traîner. Nous devons continuer à avancer," dit-elle à Nostell, qui revient de son combat, le visage fermé.
Elle se tourne vers le soldat blessé, qui respire lourdement après sa lutte avec le yearrk. "Tu t'es bien battu. Laisse-moi t'aider à te relever. Nous devons rester en mouvement," dit-elle en le soutenant. "Nostell, aide-moi à les remettre sur pied. Nous devons trouver un endroit sûr avant la nuit."
Ensemble, elles aident le soldat et la vieille dame à se remettre en condition de voyage. La tritonne utilise des morceaux de tissu déchirés de sa robe pour faire une écharpe de fortune, immobilisant l'épaule de la vieille dame aussi bien qu'elle le peut. "Ceci te soutiendra pour l'instant. Nous trouverons de l'aide plus tard," dit-elle.
Atahara regarde les dunes infinies avec une réelle détermination. "Nous avons survécu à cette épreuve, mais ce n'est qu'un début. Continuons. Ensemble, nous trouverons la sécurité," déclare-t-elle, sa voix pleine d'espoir et de résolution.
Elle sait que la route est encore longue et périlleuse, mais avec Nostell à ses côtés et la bénédiction de Tohorâ, elle est prête à affronter ce qui viendra. "Restons unis et avançons. Nous avons encore une chance de nous en sortir," conclut-elle, guidant ses compagnons vers l'ouest, vers l'espoir de la survie.
Mar 13 Aoû - 20:08
Sous le soleil ardent du désert
Pas de repos pour les braves en compagnie d'Atahara
A leur place, je n'aurais pas poussé plus loin non plus.
En l'absence de menace, la mercenaire prit le temps nécessaire pour essuyer son arme à même la fourrure de sa dernière victime avant de laisser traîner un regard sur sa propre personne. Pas de trace de blessure. Quelques entailles sur ses vêtements, du sable par-ci par-là, mais vraiment rien de bien méchant.
L'Ombre à la retraite n'avait pas perdu la main.
D'une démarche aussi souple que légère, elle s'approcha de la prêtresse et de la vielle dame qui souffrait d'une vilaine blessure à l'épaule.
- Et nous allons avancer, confirma-t-elle sans émotion aucune.
Sollicitée par Atahara, la mercenaire prêta également assistance au soldat blessé, que sa confrontation avec un yearrk avait rendu blême de fatigue.
- Félicitations, dit-elle, avec tout de même l'enthousiasme en moins. Vous avez survécu à cette bataille. Maintenant, c'est une autre épreuve qui vous attend. Soyez plus fort encore ou vous aurez fait tout ça pour rien.
Une épreuve d'endurance.
Avant de poursuivre leur fastidieux périple, les deux plus en forme s'arrangèrent pour préparer l'autre moitié à une marche forcée. Atahara restait déterminée. Nostell économisait ses paroles aussi surement que ses forces. Elle n'aimait pas ce soleil puissant qui avait déjà bien entamé sa descente. Ce dernier réchauffait les dunes en les couvrant d'un manteau doré qui irritait les yeux sensibles de la strigoi...
Je vais avoir ma dose de sable pour un bon bout de temps.
Le temps passa, la luminosité commençait à perdre de son mordant. La mercenaire put presque soufflée. Presque parce qu'au loin, sous le couvert d'un cercle de dunes, des tentes avaient été érigées. Là bas, il y avait des gens. Des nomades, à en juger par cet attroupement coloré et par les tentures stylisées de leurs abris légers.
Nostell, devenue soudain immobile, échangea un regard d'appréhension avec la prêtresse.
- A votre avis : s'agit-il d'un peuple ami ou ennemi ?
Yeux plissés, elle les observa de plus belle avant de proposer froidement :
- Nous pourrions les juger à travers le prisme de leurs réactions. La surprise est par trop souvent révélatrice de beaucoup de choses enfouies dans l'esprit humain. Alors si vous souhaitez que je les surprenne, je le ferai volontiers.
Ou sinon... ?
- En revanche, si vous envisagez plutôt de nouer le dialogue avec ces communauté, je ne vous en empêcherai pas. Sachez néanmoins que mes dagues et mes flèches sont prêtes à faire mouche. Et que je ne les retiendrai pas plus que de raison.
C'était plutôt sympa de sa part, non ?
Lui laisser le choix. Lui accorder bien gentiment cette modeste prise de risque... avec, en cas d'échec, la promesse d'un nouveau carnage.
Mar 20 Aoû - 12:53
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Atahara écoute attentivement les mots de Nostell, pesant chaque phrase. Elle hoche la tête doucement, une lueur de compréhension dans les yeux. "Oui, nous allons avancer," murmure-t-elle en réponse, avec une calme détermination. La suite des paroles de Nostell résonne en elle, et la prêtresse se redresse, le regard fixé sur l'horizon désertique. "Nous sommes plus forts que cela, Nostell. Chaque épreuve nous rend plus résilients. Nous n'avons pas survécu à cette bataille pour échouer à la suivante."
Le groupe reprend sa marche, chaque pas enfonçant leurs pieds dans le sable brûlant. Les heures s'étirent sous la chaleur implacable du désert, et la fatigue pèse lourdement sur leurs épaules. Puis, au loin, des tentes colorées apparaissent à l'horizon, rompant la monotonie des dunes. Atahara plisse les yeux, essayant de discerner les formes et les mouvements autour des campements. Le cœur battant, elle sait que cette rencontre pourrait décider de leur survie.
En entendant la question de Nostell, la tritonne garde son regard fixé sur les tentes. "Nous ne devons pas présumer du pire. Ce désert est vaste, et chaque groupe a ses raisons de survivre ici. Le pacifisme peut être une force, Nostell. Approchons-les avec respect, sans hostilité."
Lorsque Nostell suggère de surprendre les nomades pour révéler leurs véritables intentions, Atahara secoue doucement la tête. "La surprise est une arme à double tranchant. Nous ne sommes pas en position de force. Mieux vaut ne pas provoquer de réactions imprévisibles. Restons visibles, et laissons-les décider de notre sort."
Nostell continue, affirmant sa volonté de se préparer au combat si nécessaire. La prêtresse lui adresse un regard ferme, mais apaisant. "Je comprends ta prudence, et je ne l'ignore pas. Mais je serai la voix de notre groupe. Nous devons d'abord chercher le dialogue, la paix. Si cela échoue, alors nous réagirons en conséquence."
En s'approchant du campement, Atahara observe attentivement les nomades qui s'affairent autour des tentes. C'est un groupe hétéroclite : des hommes et des femmes de différentes tailles et teintes de peau, certains arborant des vêtements amples de lin, d'autres portant des bijoux en cuivre et en argent qui brillent sous le soleil. Il y a des enfants qui jouent près des dromadaires, tandis que des anciens discutent sous une tente plus grande, ornée de motifs complexes.
La tritonne s'avance, les mains bien en vue pour montrer ses intentions pacifiques. Son cœur bat plus vite, mais son visage reste impassible. "Salutations," commence-t-elle d'une voix claire et respectueuse. "Nous sommes des voyageurs perdus, venus de loin. Notre groupe a été attaqué, et nous avons échappé de peu à la mort. Nous ne cherchons ni conflit ni trouble, seulement un peu de repos et d'aide pour poursuivre notre route."
Elle choisit ses mots avec soin, évitant de montrer leur vulnérabilité. "Nous savons que la survie dans ce désert est une lutte commune. Nous croyons en la solidarité entre ceux qui le traversent. Une aide mutuelle peut renforcer chacun de nous. Si vous acceptez de nous aider, nous pourrons également vous être utiles."
Atahara scrute les visages des nomades, essayant de percevoir leurs réactions, mais les expressions sont difficiles à déchiffrer. Elle sent cependant une tension à ses côtés. Nostell est sur le qui-vive, prête à toute éventualité. La prêtresse inspire profondément, essayant de calmer la situation, de maintenir la paix fragile qu'elle tente de construire.
"Toujours choisir le mot avant l'épée," pense-t-elle, espérant que cette philosophie les sauvera tous. Mais l'incertitude pèse lourdement, et Atahara sait que la situation pourrait basculer à tout moment.
Le groupe reprend sa marche, chaque pas enfonçant leurs pieds dans le sable brûlant. Les heures s'étirent sous la chaleur implacable du désert, et la fatigue pèse lourdement sur leurs épaules. Puis, au loin, des tentes colorées apparaissent à l'horizon, rompant la monotonie des dunes. Atahara plisse les yeux, essayant de discerner les formes et les mouvements autour des campements. Le cœur battant, elle sait que cette rencontre pourrait décider de leur survie.
En entendant la question de Nostell, la tritonne garde son regard fixé sur les tentes. "Nous ne devons pas présumer du pire. Ce désert est vaste, et chaque groupe a ses raisons de survivre ici. Le pacifisme peut être une force, Nostell. Approchons-les avec respect, sans hostilité."
Lorsque Nostell suggère de surprendre les nomades pour révéler leurs véritables intentions, Atahara secoue doucement la tête. "La surprise est une arme à double tranchant. Nous ne sommes pas en position de force. Mieux vaut ne pas provoquer de réactions imprévisibles. Restons visibles, et laissons-les décider de notre sort."
Nostell continue, affirmant sa volonté de se préparer au combat si nécessaire. La prêtresse lui adresse un regard ferme, mais apaisant. "Je comprends ta prudence, et je ne l'ignore pas. Mais je serai la voix de notre groupe. Nous devons d'abord chercher le dialogue, la paix. Si cela échoue, alors nous réagirons en conséquence."
En s'approchant du campement, Atahara observe attentivement les nomades qui s'affairent autour des tentes. C'est un groupe hétéroclite : des hommes et des femmes de différentes tailles et teintes de peau, certains arborant des vêtements amples de lin, d'autres portant des bijoux en cuivre et en argent qui brillent sous le soleil. Il y a des enfants qui jouent près des dromadaires, tandis que des anciens discutent sous une tente plus grande, ornée de motifs complexes.
La tritonne s'avance, les mains bien en vue pour montrer ses intentions pacifiques. Son cœur bat plus vite, mais son visage reste impassible. "Salutations," commence-t-elle d'une voix claire et respectueuse. "Nous sommes des voyageurs perdus, venus de loin. Notre groupe a été attaqué, et nous avons échappé de peu à la mort. Nous ne cherchons ni conflit ni trouble, seulement un peu de repos et d'aide pour poursuivre notre route."
Elle choisit ses mots avec soin, évitant de montrer leur vulnérabilité. "Nous savons que la survie dans ce désert est une lutte commune. Nous croyons en la solidarité entre ceux qui le traversent. Une aide mutuelle peut renforcer chacun de nous. Si vous acceptez de nous aider, nous pourrons également vous être utiles."
Atahara scrute les visages des nomades, essayant de percevoir leurs réactions, mais les expressions sont difficiles à déchiffrer. Elle sent cependant une tension à ses côtés. Nostell est sur le qui-vive, prête à toute éventualité. La prêtresse inspire profondément, essayant de calmer la situation, de maintenir la paix fragile qu'elle tente de construire.
"Toujours choisir le mot avant l'épée," pense-t-elle, espérant que cette philosophie les sauvera tous. Mais l'incertitude pèse lourdement, et Atahara sait que la situation pourrait basculer à tout moment.
Sam 24 Aoû - 18:11
Sous le soleil ardent du désert
Pour la vie en compagnie d'Atahara
En prenant les bonnes décisions.
En s'approchant avec Atahara, la strigoi repéra de tout : des hommes, des femmes, des enfants et de vieilles personnes qui écoulaient des jours heureux sous un soleil auquel ils paraissaient habitués. La mercenaire dut prendre sur elle en éloignant les mains de ses armes. Aussi froide qu'elle était, l'ex-assassine ne se voyait pas manier les lames dans un contexte aussi chaleureux. Nostell avait déjà tué un enfant, par le passé. Un enfant de son âge, en lui plongeant ses dents dans le cou afin de se montrer digne de survivre parmi les monstres dressés. Elle refusait de revivre cet instant tragique, et plus encore de se soumettre à cette soif de sang propre à son espèce insolite.
Détends-toi. Contente-toi d'être attentive. Ces gens ne doivent pas te perturber - en aucun cas.
La prêtresse s'adressait aux anciens. Une bonne initiative dans la mesure où les adultes avaient plus facilement tendance à s'emporter face à l'inconnu que leurs vénérables ainés. Elle leur expliqua sobrement les choses, sans agressivité aucune. Ce qu'aurait pu faire Nostell, avec les bons sentiments en moins. Cela ne la contrariait pas car, tandis qu'Atahara s'exprimait calmement en leur nom, la mercenaire surveillait les alentours d'un œil aiguisé. Elle vit des hommes approcher, plus curieux que menaçants. Les femmes demeuraient en retrait alors que les enfants n'avaient pas cessé de jouer et de piailler.
Rien d'alarmant.
L'auditoire de la prêtresse se mit à deviser entre-eux. Ils s'exprimaient dans le langage de leur tribu. Nostell fronça les sourcils, abandonnant très vite l'idée d'essayer de comprendre ces borborygmes. Elle se contenta de les analyser, de s'intéresser au langage de leurs mains plus que de leurs lèvres sèches.
L'un des vieillards se tourna vers elles.
- Vous avez eu de la chance d'être tombé sur notre communauté, dit-il. Nous partageons vos valeurs. Nous chérissons la vie. Ici, personne ne vous cherchera des poux si vous respectez votre entourage.
- Les yearrks ne se sont pas montrés aussi conciliants, commenta Nostell. Vous êtes, de toute évidence, bien plus intelligents que ces hyènes. (Elle s'inclina, autant en guise de respect que de remerciement.) Nous ne sommes pas seules. L'une d'entre nous a été blessée à l'épaule, et le dernier membre de notre... équipe n'est pas au mieux de sa forme non plus. Accepteriez-vous de les recevoir ?
- Mieux que cela, déclara l'ancien. Nous ferons tout notre possible pour les soigner avant votre départ. En échange, vous devrez nous promettre de ne pas ébruiter l'existence de notre communauté. Nous n'avons rien contre les étrangers, contrairement à certains de nos voisins, mais il n'empêche qu'il n'est jamais bon de trop se faire remarquer.
- Ce n'est pas moi qui vais vous contredire là-dessus.
- Avons-nous votre parole ? insista-t-il en leur tendant la main.
Plus sérieuse que jamais, Nostell le jaugea en silence.
- Je ne vous donnerai pas moins.
Elle lui serra la main avant de se tourner vers les dunes.
- Je vais chercher les autres, décida-t-elle en décochant un regard à Atahara par-dessus son épaule. Inutile de vous déplacer. Préparez-vous plutôt à les recevoir. Nos hôtes vous aiguillerons sur la marche à suivre avant que vous nous transmettiez le message.
Ils ne parlaient pas tous la langue commune. Atahara allait sans doute devoir jouer les interprètes.
Dim 1 Sep - 17:14
Sous le soleil ardent du désert
avec Nostell
Atahara écoute l'Ancien avec une attention respectueuse. Ses paroles sont empreintes de sagesse, et elle ressent un profond soulagement en apprenant que cette communauté partage ses valeurs. "Merci, vraiment. Vous avez toute notre gratitude. Nous n’avons aucune intention de troubler la paix de votre communauté. Vous avez ma parole que nous respecterons ces lieux et leurs habitants."
Les mots de Nostell la poussent à réfléchir davantage à la situation. Elle comprend l’importance de soigner rapidement leurs blessés. "Je vous remercie de votre proposition, Nostell. Nous avons vraiment besoin de soins, et votre aide, pour les amener ici sera précieuse."
La prêtresse se tourne à nouveau vers l'Ancien lorsque ce dernier parle de soigner les blessés et de l'importance du secret concernant leur communauté. "Je comprends parfaitement votre demande, et je vous assure que nous ne révélerons rien sur votre communauté. Votre bienveillance ne sera pas trahie."
Lorsque Nostell propose d'aller chercher les autres, Atahara approuve d'un signe de tête. "Faisons cela. Je vais préparer tout ce qu'il faut ici pour les accueillir. Merci, Nostell."
Alors que Nostell part, la tritonne se concentre sur l'organisation de l'accueil des blessés. Elle discute avec les nomades pour s'assurer que tout soit prêt à leur arrivée. Le camp est simple, mais bien ordonné, et elle admire la manière dont ces gens semblent en harmonie avec leur environnement. Les tentes colorées contrastent avec le sable doré du désert, et une sérénité palpable émane de cette communauté.
Lorsque Nostell revient avec le soldat blessé et la vieille dame, Atahara s'empresse de les aider à s'installer. La vieille dame, malgré sa souffrance, montre une grande dignité. Elle sent un lien spécial se former entre elles. Lorsque la vieille dame offre l'une de ses précieuses bagues en échange de deux tamanains, la prêtresse est à la fois surprise et touchée par ce geste.
Les nomades présentent les deux créatures à Atahara et Nostell. Les tamanains, avec leurs petits corps trapus et leur bosse distinctive, sont d'une beauté étrange et envoûtante. Ils semblent parfaitement adaptés à la vie dans le désert, et la tritonne devine qu'ils seront des compagnons précieux pour leur retour à Aramila.
Atahara caresse doucement le pelage du tamanain qui lui est destiné, sentant une sorte de connexion immédiate avec l'animal. "Merci infiniment pour ce don, madame. Vous n’aviez pas à le faire, mais sachez que je vous en suis profondément reconnaissante. Ce tamanain nous aidera grandement à retourner à la capitale, et votre générosité ne sera jamais oubliée."
Elle aide ensuite la vieille dame à s'installer plus confortablement, veillant à ce qu'elle soit bien prise en charge par les guérisseurs nomades. La prêtresse sait que cette aventure, bien qu'éprouvante, a renforcé ses liens avec ses compagnons d'infortune. Elle repense aux épreuves qu'ils ont traversées, aux combats, et aux discussions tendues avec Nostell. Cette expérience lui a enseigné que la force n'est pas toujours dans l'épée, mais aussi dans la parole, dans la patience et dans la volonté de chercher la paix là où règne le chaos.
Alors que les soins sont prodigués, Atahara s'assoit un instant près de son tamanain, observant le camp nomade autour d'elle. Elle sait que leur voyage n'est pas terminé, mais elle se sent plus forte, plus résiliente. Elle tire de cette aventure une leçon précieuse : la survie ne se résume pas à vaincre, mais à s'adapter, à comprendre, et à nouer des liens, même dans les endroits les plus inhospitaliers.
Les mots de Nostell la poussent à réfléchir davantage à la situation. Elle comprend l’importance de soigner rapidement leurs blessés. "Je vous remercie de votre proposition, Nostell. Nous avons vraiment besoin de soins, et votre aide, pour les amener ici sera précieuse."
La prêtresse se tourne à nouveau vers l'Ancien lorsque ce dernier parle de soigner les blessés et de l'importance du secret concernant leur communauté. "Je comprends parfaitement votre demande, et je vous assure que nous ne révélerons rien sur votre communauté. Votre bienveillance ne sera pas trahie."
Lorsque Nostell propose d'aller chercher les autres, Atahara approuve d'un signe de tête. "Faisons cela. Je vais préparer tout ce qu'il faut ici pour les accueillir. Merci, Nostell."
Alors que Nostell part, la tritonne se concentre sur l'organisation de l'accueil des blessés. Elle discute avec les nomades pour s'assurer que tout soit prêt à leur arrivée. Le camp est simple, mais bien ordonné, et elle admire la manière dont ces gens semblent en harmonie avec leur environnement. Les tentes colorées contrastent avec le sable doré du désert, et une sérénité palpable émane de cette communauté.
Lorsque Nostell revient avec le soldat blessé et la vieille dame, Atahara s'empresse de les aider à s'installer. La vieille dame, malgré sa souffrance, montre une grande dignité. Elle sent un lien spécial se former entre elles. Lorsque la vieille dame offre l'une de ses précieuses bagues en échange de deux tamanains, la prêtresse est à la fois surprise et touchée par ce geste.
Les nomades présentent les deux créatures à Atahara et Nostell. Les tamanains, avec leurs petits corps trapus et leur bosse distinctive, sont d'une beauté étrange et envoûtante. Ils semblent parfaitement adaptés à la vie dans le désert, et la tritonne devine qu'ils seront des compagnons précieux pour leur retour à Aramila.
Atahara caresse doucement le pelage du tamanain qui lui est destiné, sentant une sorte de connexion immédiate avec l'animal. "Merci infiniment pour ce don, madame. Vous n’aviez pas à le faire, mais sachez que je vous en suis profondément reconnaissante. Ce tamanain nous aidera grandement à retourner à la capitale, et votre générosité ne sera jamais oubliée."
Elle aide ensuite la vieille dame à s'installer plus confortablement, veillant à ce qu'elle soit bien prise en charge par les guérisseurs nomades. La prêtresse sait que cette aventure, bien qu'éprouvante, a renforcé ses liens avec ses compagnons d'infortune. Elle repense aux épreuves qu'ils ont traversées, aux combats, et aux discussions tendues avec Nostell. Cette expérience lui a enseigné que la force n'est pas toujours dans l'épée, mais aussi dans la parole, dans la patience et dans la volonté de chercher la paix là où règne le chaos.
Alors que les soins sont prodigués, Atahara s'assoit un instant près de son tamanain, observant le camp nomade autour d'elle. Elle sait que leur voyage n'est pas terminé, mais elle se sent plus forte, plus résiliente. Elle tire de cette aventure une leçon précieuse : la survie ne se résume pas à vaincre, mais à s'adapter, à comprendre, et à nouer des liens, même dans les endroits les plus inhospitaliers.
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