Dim 19 Nov - 17:54
Les épices sacrées de Tohorâ
Atahara et Arno
Dans le silence serein du temple de Tohorâ, Atahara se plongeait dans les textes anciens, des parchemins jaunis par le temps, héritage précieux de ses ancêtres d'Améthyste. Ces écrits renfermaient des secrets, des récits, mais surtout, des recettes sacrées d'encens. Elle parcourait avec dévotion chaque ligne, absorbant les connaissances millénaires qui se dévoilaient à elle.
Parmi ces parchemins, un rouleau attira particulièrement son attention. Les caractères gravés dans le papier usé semblaient briller sous la lueur tamisée du temple. Il décrivait des mélanges d'épices spécifiques, capables de purifier les offrandes destinées à Tohorâ, la déesse baleine vénérée par son culte. Une révélation inattendue, un don inestimable de sagesse offert par ses ancêtres.
Mais les noms des épices mentionnées étaient obscurs, des appellations inconnues dans la région aride d'Aramila. Atahara chercha dans ses souvenirs, dans les marchés et les échoppes, mais en vain. Ces ingrédients mystérieux semblaient échapper aux connaissances communes.
Une pensée s'imposa alors à elle, comme un éclair dans l'obscurité. Arno, ce marchand d'épices qu'elle avait croisé autrefois, serait peut-être la clé pour dénicher ces ingrédients rares. Ses souvenirs se dessinèrent clairement : la force de caractère d'Arno, son expertise évidente dans le commerce des épices. Elle se rappela de sa promesse, celle de l'aider si le besoin se présentait.
Décidée à obtenir ces précieuses épices pour honorer Tohorâ, Atahara se leva d'un mouvement fluide et ajusta sa tenue. Le tissu léger des étoffes effleura le sol du temple alors qu'elle se dirigeait vers la sortie. Le soleil éclatant du désert l'accueillit, ses rayons caressant les murs chauds de la ville d'Aramila.
Le grand marché d'Aramila, un lieu animé, vibrant d'énergie commerciale, était son prochain but. Atahara marcha avec détermination dans les rues poussiéreuses, laissant derrière elle le calme du temple pour l'agitation de la cité. Elle gravit les marches usées qui menaient à la porte des halles couvertes.
Une fois à l'intérieur, elle observa les allées bondées, les marchandises étalées, les voix qui s'élevaient dans un brouhaha continu. Malgré le tumulte, elle avança d'un pas assuré, cherchant des yeux un visage familier parmi les marchands affairés. Son regard se posa sur un homme affairé, en train de superviser le chargement de sacs d'épices.
Elle s'approcha sans hésitation et, d'une voix claire, mais empreinte de respect, s'adressa à lui, évoquant leur rencontre passée et son besoin présent.
"Excusez-moi, noble marchand. Vous ne me connaissez peut-être plus, mais je suis Atahara, prêtresse de Tohorâ. Il y a quelque temps, nos chemins se sont croisés lors d'une aventure. Aujourd'hui, je sollicite humblement votre aide. Dans ces écrits anciens, j'ai découvert des recettes d'encens pour purifier nos offrandes à Tohorâ, mais les épices mentionnées me sont inconnues ici. Je me demandais si votre connaissance des marchandises pourrait m'aider à trouver ces ingrédients rares."
Car si elle se souvenait très bien d’Arno, il était largement envisageable que le marchand ne gardait aucune trace d’Atahara dans sa mémoire. Après tout, leur première rencontre avait été vraiment un désastre total, le genre de choses que l’on préfère balayer pour toujours de son esprit. Néanmoins, la prêtresse avançait un nouvel argument.
"Je comprends que votre temps est précieux, mais je suis prête à rémunérer généreusement votre aide dans cette quête. Ce geste ne serait pas seulement pour moi, mais pour honorer notre déesse Tohorâ."
Parmi ces parchemins, un rouleau attira particulièrement son attention. Les caractères gravés dans le papier usé semblaient briller sous la lueur tamisée du temple. Il décrivait des mélanges d'épices spécifiques, capables de purifier les offrandes destinées à Tohorâ, la déesse baleine vénérée par son culte. Une révélation inattendue, un don inestimable de sagesse offert par ses ancêtres.
Mais les noms des épices mentionnées étaient obscurs, des appellations inconnues dans la région aride d'Aramila. Atahara chercha dans ses souvenirs, dans les marchés et les échoppes, mais en vain. Ces ingrédients mystérieux semblaient échapper aux connaissances communes.
Une pensée s'imposa alors à elle, comme un éclair dans l'obscurité. Arno, ce marchand d'épices qu'elle avait croisé autrefois, serait peut-être la clé pour dénicher ces ingrédients rares. Ses souvenirs se dessinèrent clairement : la force de caractère d'Arno, son expertise évidente dans le commerce des épices. Elle se rappela de sa promesse, celle de l'aider si le besoin se présentait.
Décidée à obtenir ces précieuses épices pour honorer Tohorâ, Atahara se leva d'un mouvement fluide et ajusta sa tenue. Le tissu léger des étoffes effleura le sol du temple alors qu'elle se dirigeait vers la sortie. Le soleil éclatant du désert l'accueillit, ses rayons caressant les murs chauds de la ville d'Aramila.
Le grand marché d'Aramila, un lieu animé, vibrant d'énergie commerciale, était son prochain but. Atahara marcha avec détermination dans les rues poussiéreuses, laissant derrière elle le calme du temple pour l'agitation de la cité. Elle gravit les marches usées qui menaient à la porte des halles couvertes.
Une fois à l'intérieur, elle observa les allées bondées, les marchandises étalées, les voix qui s'élevaient dans un brouhaha continu. Malgré le tumulte, elle avança d'un pas assuré, cherchant des yeux un visage familier parmi les marchands affairés. Son regard se posa sur un homme affairé, en train de superviser le chargement de sacs d'épices.
Elle s'approcha sans hésitation et, d'une voix claire, mais empreinte de respect, s'adressa à lui, évoquant leur rencontre passée et son besoin présent.
"Excusez-moi, noble marchand. Vous ne me connaissez peut-être plus, mais je suis Atahara, prêtresse de Tohorâ. Il y a quelque temps, nos chemins se sont croisés lors d'une aventure. Aujourd'hui, je sollicite humblement votre aide. Dans ces écrits anciens, j'ai découvert des recettes d'encens pour purifier nos offrandes à Tohorâ, mais les épices mentionnées me sont inconnues ici. Je me demandais si votre connaissance des marchandises pourrait m'aider à trouver ces ingrédients rares."
Car si elle se souvenait très bien d’Arno, il était largement envisageable que le marchand ne gardait aucune trace d’Atahara dans sa mémoire. Après tout, leur première rencontre avait été vraiment un désastre total, le genre de choses que l’on préfère balayer pour toujours de son esprit. Néanmoins, la prêtresse avançait un nouvel argument.
"Je comprends que votre temps est précieux, mais je suis prête à rémunérer généreusement votre aide dans cette quête. Ce geste ne serait pas seulement pour moi, mais pour honorer notre déesse Tohorâ."
Dernière édition par Atahara le Dim 14 Jan - 16:01, édité 1 fois