Ven 10 Nov - 13:43
Duscisio Balibe
xandrie / Citoyen
- ~160 années
- Élémentaire Sylvestre / Masculin
- Entre un lac et une forêt
- Asexué/Hétéro / Il
- Apothicaire/Herboriste & Étudiant en Magie et en Brume.
- OC (Pinterest)
Description
La rareté parmi les raretés. Un élémentaire sylvestre albinos. Bien qu’il soit assez jeune pour un être de son espèce, il aborde un intellect assez poussé vers la sagesse tout en gardant une idée sur ses origines. Il ne doit pas oublier d’où il vient, ni où il va.Son aspect fragile est bonifié par une couleur de peau assez pâle et d’un regard rougeoyant, mais ô combien agréable pour les jeunes femmes qui saurait où regarder. Levez les yeux, mes dames. On parle de son physique juvénile, d’un jeune homme ayant moins de la trentaine et pour certains regards n’affichent pas moins d’un quart de siècle d’existence. Souvent habiller de blanc, généralement pour ne casser aucunement sa couleur fétiche, l’élémentaire variera son habillage en fonction de ses moyens et le climat
Tout est recherché à ce compte. Il ne cachera que difficilement son regard qu’il porte aux jeunes femmes dont la beauté est encore agrémentée par leur jeune âge et leur inexpérience. Son charme doit être contemplé par les multiples roses blanches qui ornent sa chevelure d’argent. Un trait naturel pour un élémentaire né dans une forêt brumeuse qui cache autant de mystères sur ses réelles intentions.
Son amour pour les femmes, plus précisément les corps des femmes, est assez surprenant pour un être asexué malgré lui. Plus il vous jugera belle, plus vous aurez son attention.
Son observation se gardera par un aspect supplémentaire : les extensions mécaniques qui le dégoûtent au plus au point. Autant que les machines proprement dites, qu’elles servent à faire naître de nouvelles identités ou simplement pour un confort non nécessaire. C’est laid, disgracieux et les nombreux synonymes qui vont avec. Elles cassent la beauté de l’humain et de l’humaine qui lui adressera la parole. Sans oublier l’électricité qui peut le rendre agressif par nature.
Pour contrebalancer ce dégoût, c’est la magie qui l’attirera le plus, tout comme la Brume dont il est issu. Engagez ce sujet et vous aurez ses bonnes grâces, sans oublier les possibles extensions qui déséquilibreront la balance.
Depuis sa naissance, ses études sont portées par les deux sujets qu’il aura étudiés avec ses moyens, tout en continuant d’étudier le genre humain et toutes ses facettes dans sa forme la plus pure.
Il faut savoir également que l’état de santé, qu'elle soit physique ou morale, est représenté visuellement par l’état même des roses blanches. Plus elles sont florissantes, plus son état est bon. Malheureusement, en tant qu’élémentaire-plante, Duscisio vit en fonction des saisons. Les belles roses qui ornent sa chevelure ne seront pas de sortie dans les saisons ou les régions froides comme les montagnes et régions où la température est trop élevée comme le désert.
Très dépendant de la nature en elle-même, il agira comme tel en cherchant un confort naturel proche d’un point d’eau autant que possible ou d’un lieu propice à sa survie.
Habiletés et pouvoirs
Tout élémentaire digne de ce nom possède sa propre capacité de naissance. C’est ainsi que Duscisio est né avec le pouvoir des Plantes, une évidence pour un être né d’un buisson de roses blanches.- Plante : permet de transformer son corps en plante
Biographie
Graines
Au début, il n’y avait rien.
C’est à cela que l’on juge de la naissance de n’importe quel être vivant sur cette terre. Mais le petit rien est un tout, car il rassemble un amas de vie beaucoup plus important qu’on ne puisse le penser.
À commencer par cette petite graine plantée naturellement dans le sol, une plante pourtant si fragile a réussi à survivre dans cet environnement hostile. La graine bercée au gré des vents s’enterre dans le sol pour y trouver les nutriments nécessaires à sa croissance. Une lutte passive et longue, mais pleine de volonté.
Des années passèrent. La petite graine est devenue un petit buisson dont chaque tige est recouverte d’épines. La chance vint que ce buisson de ronce soit au bord d’un lac. Il ne manquait donc pas d’eau. Cet étrange brouillard camoufle également le buisson de ronce qui l’entoure avec insistance. Tout aussi étrange, elle lui donne toujours plus de volonté au fur et à mesure que le temps passe. Des jours ? Des mois ? Des années ? Possède-t-on la notion du temps lorsque l’on fait partie intégralement de mère nature ? La forêt qui borde le lac est envahi de cette Brume qu’elle protège par sa simple présence, et se concentre surtout sur lui, la plus fragile et la plus belle d’entre tous quand vient la saison de la floraison ou le blanc domine ses tiges de ronces d’un vert profond. Suivant le regard qu’on lui porte, on peut la voir comme la fleur la plus pure des environs, la plus belle pour certain et la plus convoitée pour d’autres.
Si ses épines ne sont pas suffisantes, la petite brume est là pour le protéger. Elle éloigne les créatures les plus ravageurs, repousse les plus gourmandes et tue celle qui aurait l’intention de l’anéantir d’un simple passage. Le buisson de ronces et de bouton blanc n’est pas bien grand, mais doté d’une volonté de vie très forte, bien au-delà de sa propre fragilité qui le pousse à attendre plus longtemps pour un résultat qu’une autre plante de son espèce peut faire.
Le buisson de ronce a une amie, cette brume la protège en échange d’une contemplation illimité de la beauté de ses fleurs.
Tient, qu’est-ce donc que cet être qui approche du lac ? L’animal marche sur ses deux pattes arrière, particulièrement longue, porte un filet végétal sur tout le long du corps et armé d’une matière rigide qui a l’air également de le protéger comme ses épines. La brume s’épaissit autour de moi, m’empêchant de voir ce qu’il se passe, ou serait simplement pour me cacher plus efficacement ? Cela ne les empêche pas de poser le regard sur moi. Je n’ai pas yeux, mais je les sens. Je n’ai pas d’oreille, mais je les entends. Les vibrations de leur gueule ont un langage qui lui est propre que je n’ai jamais entendu avant. La petite Brume satisfait mes désirs en me donnant des images de ce qui se trouve autour de moi.
Ah… L’animal n’est pas seul, il y a une femelle à ses côtés, elle semble plus fragile et pourtant, dans une infime délicatesse, elle me montre du doigt. Bien qu’attiré par ma présence, l’autre animal l’empêche de s’approcher. Il me voit comme dangereuse à cause de la petite brume qui m’entoure. Si bien que l’animal mâle déclenche un étrange outil que j’ai très vite fini par détester. Mais ce n’est pas pour moi, c’est pour la petite brume. Il veut l’éloigner de moi et je ne veux pas. C’est la seule amie que je possède au bord de ce lac. En conséquence, la voilà qu’elle se concentre pour me protéger, se protéger, mais aussi contre-attaquer.
Au bout d’un bref instant, je lui dis d’arrêter. Même si cette décharge qui parait venir de son bâton n’est en rien agréable. Non, je déteste ça aussi. Donc à qui je dis d’arrêter ? À l’animal sur ses deux pattes ? Ou à la petite Brume qui me protège ? À qui veut bien l’entendre. La petite brume se contente de subir pendant que les images qui me parviennent donne une expression que je n’avais jamais vue ailleurs. La surprise ? L’animal mâle recule, durant que sa femelle lui dit de s’éloigner. Mon regard se porte vers elle. Elle est jolie. Elle demande à ce qu’on la protège tout en pouvant se défendre elle-même. Petit Brume et moi ne comprenons pas ce qu’ils disent, mais il semblerait que la femelle ne veuille pas m’abîmer. Je veux la saluer. Je veux la remercier. Mais je ne peux pas bouger, ni parler.
Les voilà qu’il s’éloigne, repousser par la dangerosité de Petit Brume qui fait tout pour me protéger. Cette rencontre a été des plus étranges, pourtant cet animal m’intrigue alors pendant les prochains jour… mois… année… décennie… je me rappelle sa forme et modifie la mienne pour lui ressembler. Pas à la femelle… Non, au mâle. Il y a quelques chose qui m’attire sur le fait de lui ressembler, pour mieux contempler la femelle sous toutes ses coutures. Je ne me l’explique pas. Le temps et la notion du temps importe peu tant que j’ai la possibilité de la remercier de l’avoir empêché de nous avoir fait du mal… Puis un jour…
En ces temps immémoriaux, un nouvel être est né. Un être fragile qui fusionna avec la Nébula qui l’avait protégé jusqu’à lors. Lui offrant toute sa personnalité et sa conscience, le buisson de rose blanche se présente sous une nouvelle forme. Combien de temps s’est écoulé depuis cette rencontre ? Combien d’années sa volonté d’être cet animal a pu passer.
Voilà qu’il y ressemble des pieds à la tête. Le tronc épais se divise en cinq membres distincts, une boule pour la plus haute qui se précise par un visage et une chevelure blanche faite de ronces qui déterminent sa nature première. Les quelques roses blanches qui habillent cette nouvelle beauté, deux branches qui se finalisent petit à petit en une paire de mains qui lui permettront de toucher et de sentir ce qu’il désire. Deux autres branches pour lui permettre de se déplacer comme ce qui sera ses pairs. Le tout animé par une intelligence miraculeuse qui lui permettra d’analyser son environnement.
Rien n’est encore parfait. Il est facile de deviner que cet enfant n’est encore qu’une petite graine qui n’attend qu’à être alimentée et éduquée. Ses membres imparfaits, distingués par un entrelacs de ronces qui forme un corps presque humain
L’élémentaire sylvestre n’a pas encore de nom. Le besoin premier est celui de communiquer. Ce n’est encore qu’un enfant qui doit encore tout apprendre, à commencer par connaître le monde qui l’entoure...
Bourgeons
La petite graine se déplace. Du moins, elle essaie. Tel encore un bébé, il apprendra à marcher comme le faisaient ses étranges animaux ce jour-là. Apprendre un équilibre à partir d’une petite taille, l’élémentaire ne mesure pas plus d’un mètre et n’a théoriquement que quelques semaines. Comme n’importe quel enfant, il chute, tombe et plonge la tête la première. Son habitat se limite à la lisière de la forêt et du lac. Quand le danger rode, le petit élémentaire se cache et quand cela est vraiment nécessaire utilise son corps pour se défendre. Jusque-là, seul l’instinct agit de concert avec les besoins primaires. Son apparence s’affine naturellement. Sa nature humaine est suffisamment proche pour que l’on prenne pour tel, du moins de loin.
De près, il est bien trop jeune et ses souvenirs bien trop vagues pour avoir une idée précise de ce qu’est un corps humain. En guise d’information et après avoir la position debout, le jeune élémentaire sort de la forêt.
Il est étrange pour lui de voir ses traces sur le sol comme si elles suivaient un chemin précis. Le suivre satisfait sa curiosité. C’est à partir de là qu’il obtient réellement l'appellation Élémentaire suite à sa première rencontre avec le genre humain.
- Regarde là-bas. Il y a un enfant.
Si la famille l’accueille, c'est avec prudence qu’il est éduqué. Il ne fallait pas oublier que l’enfant élémentaire est issu de la brume et comparable à un monstre.
La curiosité humaine est également satisfaite en faisant apprendre tout ce qu’ils pouvaient. Durant les premiers mois, il n'a pas su parler. Il n’était pas muni de corde vocale ou de lèvres pour différencier les sons qui sortent d’une bouche à peine formée. Ses premiers mots ?
- Je… S’appelle… Dussssss…
S’il est plutôt de nature calme, il passe le plus clair de son temps à assimiler ce que la mère de famille lui partage, aussi bien que les enfants dont il essaie de prendre exemple pour affiner ses traits. Durant les mois qui suivirent, l’élémentaire apprenait à parler, tout en prenant l’apparence d’un humain. Au bout d’un an, on ne faisait plus la différence entre un humain et un élémentaire parmi les quatre enfants. Bien que le petit dernier grandisse un peu plus vite que les trois humains, il n’en reste pas moins une créature de la brume.
On apprend qu’il n’aime pas le feu autant que l’électricité. Les deux éléments contraires le rendent agressif tant il ne sait pas encore bien s’exprimer. L’élémentaire adolescent passe par de nombreuses villes, les unes plus détestées que les autres. Les machines hideuses qui lui font peur dans les premiers temps finissent par le dégoûter. Quand ce n’est pas l’électricité qui est trop abondante, tout ce qui se rapproche de la brume l’attire éperdument. S’il pense en premier lieu que chaque objet issu de la brume est son ami, c’est en découvrant ce qu’en font les humains qu’il se met à être agressif.
Les semaines et les mois passent, jusqu’à ce qu'il décide de lui-même de quitter sa famille d’adoption quand il est suffisamment mature. Le dénommé Duscisio – il a choisi son nom – en sait suffisamment pour se débrouiller seul. Passionné de magie et de brume, il est l’heure pour le bourgeon d’éclore.
Fleurs
- Merci pour votre remède. Ma femme se porte beaucoup mieux depuis qu’elle les prend.
C’est un apothicaire et un client qui discute.
Les jours, les semaines, les mois, les années passent vite. Toujours sans notion du temps, l’élémentaire sylvestre s’est trouvé un nom et un prénom à force de cumuler les connaissances basiques de la parole. Un nom aussi compliqué à écrire qu’à prononcer.
- Voici les astras, Monsieur ?… Je n’ai toujours pas retenu votre nom.
- Appelez-moi Duscisio. Avec un S et un C qui se prononce comme deux S. et un dernier S qui se prononce comme un Z. Appelez-moi Balibe. Le E final n’a aucun accent. Évitez donc d’en mettre un.
C’est une voix d’un jeune homme qui atteint vos oreilles. Il est calme, posé et s’entoure d’une aura de bienveillance. Combien de fois a-t-il prononcé cette phrase ? Il ne les compte plus. À force de répétition, les Uhr se souviennent de lui.
Cela fait des années qu’ils luttent de lui-même pour son train de vie, au rythme des saisons, se contentant de presque rien pour s’éloigner de toute technologie. Ses moyens rudimentaires en font un homme pourtant gracieux et respecter pour ceux qui veulent bien se soumettre à ses exigences. Pas d’électricité, pas de machine. S’il tolère un minima le feu ou toutes sources de chaleur, il s’en éloigne toujours un minimum par peur de se brûler.
Il se contente de peu. Deux petites maisons semblables à des chaumières. L’une se trouve dans le climat continental propre au territoire Xandrianne, Doucerive, l’autre entre les deux frontières d’Opale et Aramila à Katorrin où il y fait plus chaud sans être suffocante.
Il Voyagera toujours dans sa charrette simple, aménagé d’une toile de tente, tirez par chevaux qu’il nourrit ou fait nourrir à leur gré et rempli de ses bocaux et outils nécessaire à la cueillette et au travail de ses remèdes pour gagner de quoi s’entretenir.
Sa défense ? Que ce soit bandits ou monstres et autre danger, dans la mesure du possible, il se défendra comme il peut avec son propre corps. Être élémentaire a des bons côtés comme être souvent sous-estimé. Pourtant, il n’en demeure pas moins aussi fort que la nature lui permet. Néanmoins, il se gardera à une stratégie défensive tant qu’il le peut. Donner la mort reste une possibilité donc gare à vous s’il sort de ses gonds.
Depuis plusieurs dizaines d’années, rien ne semble contrarié son schéma de vie.
Fréquemment isolé par intérêt, que ça soit pour son étude sur la magie ou les informations sur la brume que l’on veut bien lui partager.
À vous qui rencontrer Duscisio pour la première fois : sauriez-vous apprécier cet être à sa juste valeur ?
Soyez une femme, un mage ou la brume, tout ce qui vous concerne m'intéresse. / Il
Insupportable, aime écrire, aime jouer, aime rire. Toujours disponible. Enfin ça je vous laisse juger.
Je viens par la douce main de Lö que je connais depuis plus de dix ans à qui j’ai demandé où elle avait passé là main en plus d’Istheria – suite à la fermeture prochaine d’un autre forum. Lecture, enthousiasmé quand même par le fait de savoir que certaines connaissance se trouve ici, j’y sème mes graines et voit quel plantes cela va donné.
Dernière édition par Duscisio Balibe le Dim 12 Nov - 12:02, édité 10 fois