Dim 22 Oct - 13:35
Helma Treh
Caravaniers / Espion
- 187 ans / 26 Lugrilen 1713
- Strigois / F
- Epistopoli
- Hétérosexuelle / elle
- De jour : receleuse de renseignements divers, de nuit : Nettoyeuse ?
- IA supposée. Site source de Maëlle Maelinhon
Description
Son gabarit semblable à celui d'une crevette malnutrie ne prédestinait pas Helma à une grande carrière de combattante, c'est pourquoi sans surprise, elle misera rapidement sur d'autres atouts. Sa gueule d'ange, son sourire innocent, ses yeux bleus, et sa tignasse rousse lui ont permit de découvrir la manipulation relativement tôt. Avec une jolie mine et un peu de jugeote, est ce qu'on ne s'ouvre pas certaines portes ?
Après 170 ans d'exercice, notre amie n'a plus besoin de prier quelconque entité pour obtenir ce qu'elle souhaite. Tous les moyens sont bons : graissage de pâte, piston, séduction, vol en toute discrétion... Avec ces compétences la petite chose à réussi à se faire un solide réseau de connaissances au travers d'Uhr , vous cherchez quelque chose, quelqu'un ? Si vous avez de quoi l'intéresser en retour elle le trouvera.
Ses nombreuses relations sont rarement motivées par de l'affect pur, mais après tout, qui entretien vraiment un lien qui ne lui apporte rien ? Tout est une affaire de transaction et d'équilibre. Et ça, c'est le seul dieu qui gouverne.
Cependant, précisons tout de même que notre strigoise a quelques principes, qui, bien qu'assez peu nombreux, lui sont absolument incontournables. La justice n'est pas un terme flou et pompeux chez la rouquine. On ne prend pas quelque chose sans en payer le prix. Peu importe la hiérarchie, les croyances, la richesse, le savoir d'autri, ce qui compte pour elle, se sont les actes et leur motivation. Et dans un monde où certains pensent pouvoir tout se permettre sous certains prétextes, il y a de quoi la rendre quelque peu « nerveuse ».
Elle a choisi, il y a de nombreuses années, de s'aligner avec ses convictions pour se rassasier. Le choix d'alimentation pour les individus de son espèce est loin d'être anodin, autant en faire un outil qui sert le bien commun... Si vous avez quelque chose à vous reprocher, prenez garde si cette apparente gentillesse vêtue de noir vous approche de trop près, vous risquez de vous retrouver comme beaucoup d'autres, vidangé de toute sève vitale. (Et surprise, ce n'est pas un état optimal pour permettre le phénomène de la vie).
Si ce mode de vie lui a apporté un minimum de confort et une alimentation plus que suffisante -ce ne sont pas les malfrats qui manquent ici bas, elle garde à l'esprit que, seule, elle s'expose potentiellement à des risques importants
Après 170 ans d'exercice, notre amie n'a plus besoin de prier quelconque entité pour obtenir ce qu'elle souhaite. Tous les moyens sont bons : graissage de pâte, piston, séduction, vol en toute discrétion... Avec ces compétences la petite chose à réussi à se faire un solide réseau de connaissances au travers d'Uhr , vous cherchez quelque chose, quelqu'un ? Si vous avez de quoi l'intéresser en retour elle le trouvera.
Ses nombreuses relations sont rarement motivées par de l'affect pur, mais après tout, qui entretien vraiment un lien qui ne lui apporte rien ? Tout est une affaire de transaction et d'équilibre. Et ça, c'est le seul dieu qui gouverne.
Cependant, précisons tout de même que notre strigoise a quelques principes, qui, bien qu'assez peu nombreux, lui sont absolument incontournables. La justice n'est pas un terme flou et pompeux chez la rouquine. On ne prend pas quelque chose sans en payer le prix. Peu importe la hiérarchie, les croyances, la richesse, le savoir d'autri, ce qui compte pour elle, se sont les actes et leur motivation. Et dans un monde où certains pensent pouvoir tout se permettre sous certains prétextes, il y a de quoi la rendre quelque peu « nerveuse ».
Elle a choisi, il y a de nombreuses années, de s'aligner avec ses convictions pour se rassasier. Le choix d'alimentation pour les individus de son espèce est loin d'être anodin, autant en faire un outil qui sert le bien commun... Si vous avez quelque chose à vous reprocher, prenez garde si cette apparente gentillesse vêtue de noir vous approche de trop près, vous risquez de vous retrouver comme beaucoup d'autres, vidangé de toute sève vitale. (Et surprise, ce n'est pas un état optimal pour permettre le phénomène de la vie).
Si ce mode de vie lui a apporté un minimum de confort et une alimentation plus que suffisante -ce ne sont pas les malfrats qui manquent ici bas, elle garde à l'esprit que, seule, elle s'expose potentiellement à des risques importants
Habiletés et pouvoirs
Même si sa race lui apporte une certaine agilité, elle n’en fait pas grand usage autrement qu’en délestant les poches de ses cibles ou éventuellement pour fuir dans les situations désespérées.Cependant, parce qu’elle n’est pas non plus inconsciente, elle possède tout de même une arme dissimulée à la taille, un poignard à l’image de sa propriétaire : petit format, efficacité garantie. Comme vous l’avez déjà compris, elle usera pour seule forme de combat d’un peu de manipulation et de persuasion et ne passe à l’attaque que lorsqu’elle sera sûre de ne prendre aucun risque.
Biographie
La fraîcheur de fin de journée avait apporté un moment de répit aux créatures peuplant Aramila. Une dernière effusion de monde se faisait dans les rues sous le soleil couchant. C'est au milieu de la masse que nous retrouvons une silhouette que nous connaissons maintenant un peu mieux que les autres. Helma s'installait sur une table branlante devant une taverne, un hydromel à la main. Elle lança un regard droit devant elle, il était là, aussi stable que le mobilier, en train de discuter avec deux de ses collègues de façon bruyante et peu distinguée. Ces trois là étaient officiellement des marchants ambulants, officieusement aussi, mais leur marchandise était un peu moins légale. Ça, Helma s'en fichait pas mal.
Sa cible était le plus vieux, pratiquant sans doute un excès de zèle pour impressionner son monde. Celui-là était connu dans un quartier pauvre d'Epistopoli, Helma en avait entendu parler, maintes fois. L'ivresse et le manque de principes font rarement naître de actions très intelligentes. Dans ce pays là on ne faisait pas grand cas de ceux nés dans la mauvaise rue, alors il pouvait continuer de violenter et de dépouiller des familles de nécessiteux en toute impunité.
Lors de son dernier passage dans sa ville d'origine, la strigoise avait retrouvé la famille Heilagt dans une situation pénible.
La , feu, mère Therèzh, était une zoan d'une générosité sans pareil. Elle s'était mieux occupée d'Helma que sa génitrice, du temps où elles vivaient dans la cahute délabrée voisine de celle de la famille. À cette époque, une flopée de mômes mal coiffés jouaient sur le pavé crasseux, c'est avec certains d'entre eux que la strigoise avait appris à vider des poches trop remplies, dans des vêtements trop bien faits. La moitié de la joyeuse bande finissaient la journée chez leur nourrice improvisée, autour d'un plat de fortune, à piocher dans la même gamelle, avec pour chaise un tapis décoloré par le temps. Parmi eux, Helma se sentait comme avec des frères et des sœurs, une famille, une vraie. Tandis que sa mère faisait les yeux doux dans les belles demeures.
Une notion lui manquait encore à ce jeune âge : le temps. Parce qu'aujourd'hui, c'est bien la petite fille de Therèzh qui nourrit les gamins sans référents. Le jour où Helma a prit conscience du fait qu'elle allait voir tout le monde disparaître avant elle a été un effondrement. Si d'autres créatures bénéficiaient de la même longévité, ce n'était pas le cas de la plupart d'entre eux.
On fini par se faire à cette idée. Autant faire de cette vie anormalement longue quelque chose d'utile à ceux qui n'ont pas autant de temps.
C'est à ce moment-là qu'elle avait choisi de ne plus lutter contre sa nature, mais de s'en servir pour rétablir l'équilibre sur la balance. Si ce changement de cap est passé inaperçu pour le majorité de ses frères et sœurs d'infortune, Helma gardera en mémoire une créature qui lui ressemblait bien plus. Une rencontre furtive, une amitié fulgurante, vite révoquée par la vie, ses détours, et les envies d'ailleurs. Elle n'avait pas de nom, errait dans une rue venteuse sans dire un mot. Helma l'avait aidée, ramenée chez Therèzh, nourrie, et sans avoir besoin d'échanger autre chose qu'un regard elles avaient compris ce qu'était l'autre. Quelques disparitions pendant les mois qui ont suivi ont été de leur fait. Ce fût la seule fois où notre amie sortait vraiment de l'ombre devant quelqu'un.
Il était là, riant aux éclats, dégageant une forte odeur de sueur, remontant les manches de sa chemise graisseuse. Au col de celle-ci, elle reconnu un objet familier. C'était le pendentif de sa gardienne, qu'elle avait transmis à ses enfants, ça devait être une des seuls breloques qui en valait la peine dans ce foyer.
C'était mal de voler les pauvres gens très cher, encore plus mal de passer à tabac la moitié de la famille, les enfants compris, et de partir avec les vivres et la totalité des objets précieux. C'était surtout pas de bol de le faire chez les petits protégés d'une strigoise insatiable.
Une odeur la sorti de ses pensées. Ça faisait deux jours qu'elle la sentait. Un coup d’œil à la table d'à côté vint confirmer sa théorie. Elle savait qu'elle était suivie, et par qui. Une présence familière qui venait presque la rassurer. Elle attendait le moment où elle saurait surtout pour quoi ce retour. Visiblement, la discrétion n'était plus de mise pour sa poursuivante.
Helma afficha un sourire dans le vide. Ce n’était pas pour rien que les rues d'Epistopoli la hantaient ce soir. Ça avait côté poétique.
Elle était retournée un certain nombre de fois là bas, dans ces amoncellements de dépravation technologique qui composaient sa ville natale, pour s'assurer que sa génitrice était toujours occupée avec un quelconque notable, et donner quelques coups de pouce à sa famille de fait, mais elle n'avait recroisé jamais cette créature qui lui ressemblait tant. Sans doute qu'elle aussi était partie à la recherche d'une terre plus profitable. La preuve, elles étaient à, toutes les deux, à des centaines de lieux de leur point de départ.
Elle allait devoir reporter son casse dalle, de toute façon, elle n'aimait pas quand ils avaient bû, le goût du sang était affreux. Il aura son compte... Demain ?
Tu causes toujours pas ? Ou tu veux bien m'expliquer pourquoi tu me files ?
C'était la première fois qu'elle entendait sa voix, et comme autre nouveauté, son amie avait maintenant un nom : Chāyā.
La strigoise s'enfonça sur le dossier de la chaise qui grinça malgré son maigre poids. Chāyā avait besoin d'aide pour un projet dont elle ne semblait pas vouloir parler ici. Un sourire complice se dessinait sur les visages de deux camarades.
Tu m'aide avec celui-là d'abord alors, il va te plaire, ensuite je te suis.
Sa cible était le plus vieux, pratiquant sans doute un excès de zèle pour impressionner son monde. Celui-là était connu dans un quartier pauvre d'Epistopoli, Helma en avait entendu parler, maintes fois. L'ivresse et le manque de principes font rarement naître de actions très intelligentes. Dans ce pays là on ne faisait pas grand cas de ceux nés dans la mauvaise rue, alors il pouvait continuer de violenter et de dépouiller des familles de nécessiteux en toute impunité.
Lors de son dernier passage dans sa ville d'origine, la strigoise avait retrouvé la famille Heilagt dans une situation pénible.
La , feu, mère Therèzh, était une zoan d'une générosité sans pareil. Elle s'était mieux occupée d'Helma que sa génitrice, du temps où elles vivaient dans la cahute délabrée voisine de celle de la famille. À cette époque, une flopée de mômes mal coiffés jouaient sur le pavé crasseux, c'est avec certains d'entre eux que la strigoise avait appris à vider des poches trop remplies, dans des vêtements trop bien faits. La moitié de la joyeuse bande finissaient la journée chez leur nourrice improvisée, autour d'un plat de fortune, à piocher dans la même gamelle, avec pour chaise un tapis décoloré par le temps. Parmi eux, Helma se sentait comme avec des frères et des sœurs, une famille, une vraie. Tandis que sa mère faisait les yeux doux dans les belles demeures.
Une notion lui manquait encore à ce jeune âge : le temps. Parce qu'aujourd'hui, c'est bien la petite fille de Therèzh qui nourrit les gamins sans référents. Le jour où Helma a prit conscience du fait qu'elle allait voir tout le monde disparaître avant elle a été un effondrement. Si d'autres créatures bénéficiaient de la même longévité, ce n'était pas le cas de la plupart d'entre eux.
On fini par se faire à cette idée. Autant faire de cette vie anormalement longue quelque chose d'utile à ceux qui n'ont pas autant de temps.
C'est à ce moment-là qu'elle avait choisi de ne plus lutter contre sa nature, mais de s'en servir pour rétablir l'équilibre sur la balance. Si ce changement de cap est passé inaperçu pour le majorité de ses frères et sœurs d'infortune, Helma gardera en mémoire une créature qui lui ressemblait bien plus. Une rencontre furtive, une amitié fulgurante, vite révoquée par la vie, ses détours, et les envies d'ailleurs. Elle n'avait pas de nom, errait dans une rue venteuse sans dire un mot. Helma l'avait aidée, ramenée chez Therèzh, nourrie, et sans avoir besoin d'échanger autre chose qu'un regard elles avaient compris ce qu'était l'autre. Quelques disparitions pendant les mois qui ont suivi ont été de leur fait. Ce fût la seule fois où notre amie sortait vraiment de l'ombre devant quelqu'un.
Il était là, riant aux éclats, dégageant une forte odeur de sueur, remontant les manches de sa chemise graisseuse. Au col de celle-ci, elle reconnu un objet familier. C'était le pendentif de sa gardienne, qu'elle avait transmis à ses enfants, ça devait être une des seuls breloques qui en valait la peine dans ce foyer.
C'était mal de voler les pauvres gens très cher, encore plus mal de passer à tabac la moitié de la famille, les enfants compris, et de partir avec les vivres et la totalité des objets précieux. C'était surtout pas de bol de le faire chez les petits protégés d'une strigoise insatiable.
Une odeur la sorti de ses pensées. Ça faisait deux jours qu'elle la sentait. Un coup d’œil à la table d'à côté vint confirmer sa théorie. Elle savait qu'elle était suivie, et par qui. Une présence familière qui venait presque la rassurer. Elle attendait le moment où elle saurait surtout pour quoi ce retour. Visiblement, la discrétion n'était plus de mise pour sa poursuivante.
Helma afficha un sourire dans le vide. Ce n’était pas pour rien que les rues d'Epistopoli la hantaient ce soir. Ça avait côté poétique.
Elle était retournée un certain nombre de fois là bas, dans ces amoncellements de dépravation technologique qui composaient sa ville natale, pour s'assurer que sa génitrice était toujours occupée avec un quelconque notable, et donner quelques coups de pouce à sa famille de fait, mais elle n'avait recroisé jamais cette créature qui lui ressemblait tant. Sans doute qu'elle aussi était partie à la recherche d'une terre plus profitable. La preuve, elles étaient à, toutes les deux, à des centaines de lieux de leur point de départ.
Elle allait devoir reporter son casse dalle, de toute façon, elle n'aimait pas quand ils avaient bû, le goût du sang était affreux. Il aura son compte... Demain ?
Tu causes toujours pas ? Ou tu veux bien m'expliquer pourquoi tu me files ?
C'était la première fois qu'elle entendait sa voix, et comme autre nouveauté, son amie avait maintenant un nom : Chāyā.
La strigoise s'enfonça sur le dossier de la chaise qui grinça malgré son maigre poids. Chāyā avait besoin d'aide pour un projet dont elle ne semblait pas vouloir parler ici. Un sourire complice se dessinait sur les visages de deux camarades.
Tu m'aide avec celui-là d'abord alors, il va te plaire, ensuite je te suis.
« Même si j’ai tout faux sur ce coup là je ferais pas les choses à moitié » / Elle
Savant mélange entre la concentration d’un furet sous amphèt’ et l’élégance d’une pintade. Activité pro fluctuante donc disponibilités qui suivent, mais très envie de retrouver les têtes de certain.e.s par ici.
NDLR : Aime planquer des références un peu décalées dans ses rp.
Ne retient pas les noms par écrit donc risque de faire des fautes aux lieux, pseudos etc... S'en excuse d'avance
Dernière édition par Helma Treh le Dim 22 Oct - 22:12, édité 1 fois