Mar 25 Juil - 13:20
Violette Helmael
Xandrie / Citoyen
- 26 ans
- Portebrumes / Femme
- Xandrie
- Bisexuel
- Petite main du crime
- Ashe / Overwatch
Description
D’une taille moyenne, d’une corpulence tout aussi moyenne qui souligne une certaine santé physique sans pour autant que son corps témoigne d’une force, d’une robustesse ou d’une endurance exceptionnelle, sur le plan de sa pure apparence. Rien de ne semble vraiment distinguer Violette du commun des mortels. Les cheveux blancs et longs laissés anarchiquement au vent, le tout accompagné d’yeux rouges et de sourcils sombres. Ce n’est pas le genre de personne qui a vocation à attirer l’attention, que ce soit par une présence effrayante ou qui tout du moins en impose, ou encore une beauté comme on n'en croise pas.
La seule exception à ce portrait monotone reste le tatouage bien en vue qui est apposé sur son avant-bras gauche. Un tatouage dessinant un symbole capable de faire frémir bien des habitants de Xandrie, car il s’agit de celui des membres du cartel du serpent noir, l’un des plus puissants et des plus dangereux des bas-fonds et des bidonvilles de Xandrie. Ce genre de quartier où même les gardes les plus retors évitent de mettre les pieds tant la violence omniprésente et la misère de ces territoires tend à créer de véritables zones de droit soumises à l’unique loi des chefs de la pègre locale. Le genre de groupe qu’on évite de provoquer, à moins d’être certain de pouvoir en assumer les conséquences pour sa survie et celle de ses proches.
Au-delà des traits physiques, il est important également de s'intéresser à la posture et à l’attitude. Sur ces points, il suffit de quelques minutes pour s’apercevoir facilement que Violette tient plus du cadavre ambulant et du zombie qu’autre chose. Toujours nonchalante, le dos voûté, la tête ailleurs, les traits dépressifs, la marque d’une consommation excessive d’alcool et de drogue déteint fortement sur son comportement.
Enfin pour les vêtements, elle reste sur les habitudes qu’elle avait prises pendant sa courte carrière de mercenaire, appréciait les chemises et les vêtements amples sur le haut du corps, là où elle préfère ce qui est serré pour le bas, question de mobilité dans un monde où la mort peut venir de partout.
Pour ce qui est de sa personnalité disons que… Violette est une personne… libre de ton ? Le genre particulièrement vulgaire, infecte et peu goûté de se contraindre à être agréable et polie envers autrui. Le genre de personne à être constamment sur les nerfs et très colérique, encore plus que ses émotions ne sont pas inhibées par la présence d’alcool et de produit dans son sang.
Malgré tout, ce caractère impulsif et sanguin reste plus le signe d’une grande souffrance envers sa vie et sa condition plus qu’autre chose. Violette a besoin d’évacuer son mal-être et sa souffrance et pour cela, elle se défoule facilement verbalement sur les autres. Il est d’ailleurs assez rare qu’elle aille plus loin en commençant à être violente ou à porter des coups pour un simple coup de chaud.
Elle reste après tout, une personne qui a bon fond, vivant pour sa famille plus que pour elle-même en se battant pour qu’ils puissent avoir la vie qu’elle n’a jamais eu et qu’elle n’aura jamais. Face à l’injustice vous verrez que même en grognant et en vous insultant… elle finira en se plaignant constamment par vous aider.
La seule grande tâche et ses principes restent son implication dans les affaires criminelles du pays. Racket, meurtre, vol, menace… Elle fait tout ce qu’on lui dit de faire. Pas par gaieté d’âme mais par obligation. Elle s’y était longtemps refusé, mais dans ce monde où les pauvres n’ont aucun avenir, il n’existe que le crime pour aider ceux à qui l’on tient.
La seule exception à ce portrait monotone reste le tatouage bien en vue qui est apposé sur son avant-bras gauche. Un tatouage dessinant un symbole capable de faire frémir bien des habitants de Xandrie, car il s’agit de celui des membres du cartel du serpent noir, l’un des plus puissants et des plus dangereux des bas-fonds et des bidonvilles de Xandrie. Ce genre de quartier où même les gardes les plus retors évitent de mettre les pieds tant la violence omniprésente et la misère de ces territoires tend à créer de véritables zones de droit soumises à l’unique loi des chefs de la pègre locale. Le genre de groupe qu’on évite de provoquer, à moins d’être certain de pouvoir en assumer les conséquences pour sa survie et celle de ses proches.
Au-delà des traits physiques, il est important également de s'intéresser à la posture et à l’attitude. Sur ces points, il suffit de quelques minutes pour s’apercevoir facilement que Violette tient plus du cadavre ambulant et du zombie qu’autre chose. Toujours nonchalante, le dos voûté, la tête ailleurs, les traits dépressifs, la marque d’une consommation excessive d’alcool et de drogue déteint fortement sur son comportement.
Enfin pour les vêtements, elle reste sur les habitudes qu’elle avait prises pendant sa courte carrière de mercenaire, appréciait les chemises et les vêtements amples sur le haut du corps, là où elle préfère ce qui est serré pour le bas, question de mobilité dans un monde où la mort peut venir de partout.
Pour ce qui est de sa personnalité disons que… Violette est une personne… libre de ton ? Le genre particulièrement vulgaire, infecte et peu goûté de se contraindre à être agréable et polie envers autrui. Le genre de personne à être constamment sur les nerfs et très colérique, encore plus que ses émotions ne sont pas inhibées par la présence d’alcool et de produit dans son sang.
Malgré tout, ce caractère impulsif et sanguin reste plus le signe d’une grande souffrance envers sa vie et sa condition plus qu’autre chose. Violette a besoin d’évacuer son mal-être et sa souffrance et pour cela, elle se défoule facilement verbalement sur les autres. Il est d’ailleurs assez rare qu’elle aille plus loin en commençant à être violente ou à porter des coups pour un simple coup de chaud.
Elle reste après tout, une personne qui a bon fond, vivant pour sa famille plus que pour elle-même en se battant pour qu’ils puissent avoir la vie qu’elle n’a jamais eu et qu’elle n’aura jamais. Face à l’injustice vous verrez que même en grognant et en vous insultant… elle finira en se plaignant constamment par vous aider.
La seule grande tâche et ses principes restent son implication dans les affaires criminelles du pays. Racket, meurtre, vol, menace… Elle fait tout ce qu’on lui dit de faire. Pas par gaieté d’âme mais par obligation. Elle s’y était longtemps refusé, mais dans ce monde où les pauvres n’ont aucun avenir, il n’existe que le crime pour aider ceux à qui l’on tient.
Habiletés et pouvoirs
Pouvoir de la Fortune
En tant que Portebrume, Violette a acquis le pouvoir de la chance. Une force qui est à la fois un don mais également une terrible malédiction. En effet, si désormais, la jeune demoiselle bénéficie d’une chance insolente dans bien des domaines, cela se faisant au prix de celle de tous ceux qui l’entourent. Difficile donc d’établir des relations sociales en dévorant involontairement la vie et l’avenir de tout ce qui nous entoure.
Maître des lames
Avant d’être une Portebrume, Violette fut avant tout une humaine qui dut faire par elle-même ses armes à la fois face à la violence de la rue mais également celle du monde lors de sa courte carrière de mercenaire. Elle en a appris une maîtrise des armes classiques, sans pour autant y avoir l’expérience ou la dextérité d’un véritable expert. Si elle est capable d’utiliser une rapière et des armes légères, son arme de prédilection reste la dague et le poignard. Violette était bien plus habituée aux combats urbains qu’à toute autre situation.
Elle privilégie également les combats courts et les attaques par surprise, sa force et son endurance restant inférieure à celle de la plupart de ses adversaires.
Maîtrise des armes à feu
Elle sait également tirer et viser. Plus même que les poignards, les armes à feu restent sa plus grande spécialité. En particulier depuis sa maîtrise du pouvoir de la fortune, en ce qui concerne les armes capables de frapper à très longue portée.
En tant que Portebrume, Violette a acquis le pouvoir de la chance. Une force qui est à la fois un don mais également une terrible malédiction. En effet, si désormais, la jeune demoiselle bénéficie d’une chance insolente dans bien des domaines, cela se faisant au prix de celle de tous ceux qui l’entourent. Difficile donc d’établir des relations sociales en dévorant involontairement la vie et l’avenir de tout ce qui nous entoure.
Maître des lames
Avant d’être une Portebrume, Violette fut avant tout une humaine qui dut faire par elle-même ses armes à la fois face à la violence de la rue mais également celle du monde lors de sa courte carrière de mercenaire. Elle en a appris une maîtrise des armes classiques, sans pour autant y avoir l’expérience ou la dextérité d’un véritable expert. Si elle est capable d’utiliser une rapière et des armes légères, son arme de prédilection reste la dague et le poignard. Violette était bien plus habituée aux combats urbains qu’à toute autre situation.
Elle privilégie également les combats courts et les attaques par surprise, sa force et son endurance restant inférieure à celle de la plupart de ses adversaires.
Maîtrise des armes à feu
Elle sait également tirer et viser. Plus même que les poignards, les armes à feu restent sa plus grande spécialité. En particulier depuis sa maîtrise du pouvoir de la fortune, en ce qui concerne les armes capables de frapper à très longue portée.
Biographie
Il était une fois l’histoire d’un monde dont on ne parle jamais.
Loin des rois et reines de ce monde.
Loin du faste des princesses et des grands de la noblesse
Loin de ses héros sauvant le monde par l’épée et de ses ennemis étant de tous le mal incarné.
Il était une fois l’histoire banale de tous ces petits gens qui font l’histoire et pourtant n’y figureront pas.
Ce monde c’était celui des gueux, des véritables petits. Ceux dont l’avenir ne se résumait qu’à peu de chose. Parqué dans des quartiers insalubres, véritable exemple de toutes les conséquences négatives de ce qu’on appelait l’entassement urbain. Maladie, Promiscuité, Insécurité, Violence,... Il y avait beaucoup de raisons de ne pas vivre dans les bas-fonds de la capitale lorsqu’on en avait le choix.
Malheureusement ce choix, les habitants ne l’avaient pas. Trop pauvre, trop marginal. Ils étaient une population à part, souvent moqués, souvent jugés, souvent discriminés. Mieux valait ne pas s’afficher comme d’origine des bas-fonds lorsque l’on voulait se construire une réputation dans les beaux quartiers ou dans les campagnes du pays.
En ce qui concernait ses propres habitants, à part quelques miracles, la plupart du temps les enfants à peine nés n'avaient déjà plus d’avenir. Déterminé par leur simple existence à faire tous les travaux ingrats que personne ne voulait faire, tout du moins quand on ne sombrait pas dans le choix de la facilité en intégrant les réseaux criminels par appâts du gain ou par vengeance.
C’est dans cet environnement macabre que naquit Violette, première-née d’une famille qui allait s’agrandir très rapidement. Les parents contrairement à bien d'autres n’avaient pas fait le choix du crime pour offrir à leur maisonnée de quoi se nourrir, désirant préserver sans doute une once de moralité dans un lieu qui n’en avait plus depuis longtemps. La mère avait réussi à force d’effort à devenir tisserand dans un atelier dans la ville. Le père lui, se servait de l’épée non pas pour le crime mais pour des missions en tant que mercenaire, vadrouillant ici et là pour nourrir sa famille, souvent pour le compte du Royaume qui avait besoin d’homme pour ses expéditions dans la brume. Cela était risqué oui. Mais une simple récompense permettait à une famille nombreuse de se nourrir pendant des semaines !
Au début de sa vie, Violette évita ainsi d’avoir une famille inconsciente. Néanmoins, il ne s’agissait que de la sphère familiale. Il suffisait de franchir la porte de la maison pour atterrir dans un nouveau monde dans lequel il fallait apprendre à survivre, ce qu’elle fit. Pour se protéger elle-même et ses petits frères et sœurs. Se battant sans cesse avec les autres petites racailles du quartier au point de finir par apprendre ce qu’était le combat à la dure et à force de blessures et de cicatrices qui faisaient pleurer sa mère.
Néanmoins, tout allait bien, même dans la difficulté et la relative misère, la famille qui compterait jusqu’à 7 enfants était heureuse. Et cela jusqu’à la 14e année de Violette où son père mourut dans une des expéditions insensées contre la brume décidées par la couronne. Ce fut le début d’une période difficile pour la famille. Déja au niveau affectif et émotionnel à travers la perte d’un être aimé, mais également du point de vue financier où le salaire de la mère ne permettait pas de subvenir aux besoins de 7 enfants.
Par devoir envers sa famille et pour éviter des difficultés à sa famille, en tant qu’ainée Violette décida de prendre la suite de son père en tant que mercenaire pour subvenir aux besoins des siens. Naturellement sa mère et sa fratrie s’y opposent. Une mère venait de perdre son mari, des enfants leur père. La disparition d’un enfant et d’une sœur en plus serait à tous insupportable. Mais malgré tous leurs mots , la détermination de la jeune fille était absolue. Feu son père lui avait appris la dévotion à sa famille, elle ira jusqu’à bout pour faire ce qu’il lui avait appris.
Ce fut le commencement de dix années difficiles pour la jeune fille, devant se former encore une fois à la dure à la difficulté du métier de mercenaire. De la guerre et de la violence constante contre les bandits et les monstres. Mais de tout cela, Violette appris, du moins jusqu’à ses 24 ans où le Roi, fidèle à ses habitudes, commandita une énième expédition impossible vers les territoires de la brume.
Comme cela fut prévisible, elle fut catastrophique sur le plan humain. De nombreux mercenaires n’en revinrent pas et Violette fut également à deux doigts d’aller rejoindre son père. Mais de peu, elle en revint… différente… infectée.. transformée… elle n’était désormais plus humaine. La brume avait pénétré sa chair, pénétrée son esprit, la condamnant comme une maladie incurable à une fin inéluctable.
Désormais changée, passant d’humaine à portebrume, elle fut dotée du pouvoir de la fortune lui conférant une chance surnaturelle au détriment de tous ceux qui l’entourait. Elle pouvait ainsi faire une croix sur sa carrière en devenir de mercenaire, son pouvoir était aujourd’hui incompatible avec toute stratégie de groupe tandis que sa nature provoquait chez toujours, méfiance, dédain et peur.
La jeune femme revenait donc vers la capitale la tête baisse, différente et de nouveau sans métier qui permettrait au sien de s’en sortir. Toutefois, elle ne revint pas chez elle, ayant trop honte pour confronter le regard de sa mère et de sa fratrie et trop peur pour imaginer ce qui pourrait arriver si son pouvoir frappait involontairement ces derniers.
Ne pouvant plus devenir mercenaire, il ne restait désormais qu’une solution à la portebrume pour avoir de l’argent, le crime. Recruté pour son don et son passif au sein du cartel du serpent noir, de l’argent, elle n’en avait jamais autant eu, mais elle envoyait tout à sa famille. S’enfonçant elle dans une spirale négative de dépression teintée de culpabilité pour ses crimes et de fatalisme face à sa condition qui la fit se réfugier dans l’alcool et dans différentes drogues lui permettant un temps d’échapper à sa condition. Parfois elle se demandait comment diable la brume ne l’avait pas encore consumé. Sa chance sans doute.
Son existence et sa vie la rendaient malheureuse. Enfin, ce n’était pas grave, c’était pour le mieux. Ces jours étaient comptés, et par le sang elle offrirait à sa famille un avenir qu’elle n’a jamais eu en les sortant de ces quartiers. Ils ne la verraient pas, elle ne les verrait plus. Mais c’était mieux comme ça.
Loin des rois et reines de ce monde.
Loin du faste des princesses et des grands de la noblesse
Loin de ses héros sauvant le monde par l’épée et de ses ennemis étant de tous le mal incarné.
Il était une fois l’histoire banale de tous ces petits gens qui font l’histoire et pourtant n’y figureront pas.
Ce monde c’était celui des gueux, des véritables petits. Ceux dont l’avenir ne se résumait qu’à peu de chose. Parqué dans des quartiers insalubres, véritable exemple de toutes les conséquences négatives de ce qu’on appelait l’entassement urbain. Maladie, Promiscuité, Insécurité, Violence,... Il y avait beaucoup de raisons de ne pas vivre dans les bas-fonds de la capitale lorsqu’on en avait le choix.
Malheureusement ce choix, les habitants ne l’avaient pas. Trop pauvre, trop marginal. Ils étaient une population à part, souvent moqués, souvent jugés, souvent discriminés. Mieux valait ne pas s’afficher comme d’origine des bas-fonds lorsque l’on voulait se construire une réputation dans les beaux quartiers ou dans les campagnes du pays.
En ce qui concernait ses propres habitants, à part quelques miracles, la plupart du temps les enfants à peine nés n'avaient déjà plus d’avenir. Déterminé par leur simple existence à faire tous les travaux ingrats que personne ne voulait faire, tout du moins quand on ne sombrait pas dans le choix de la facilité en intégrant les réseaux criminels par appâts du gain ou par vengeance.
C’est dans cet environnement macabre que naquit Violette, première-née d’une famille qui allait s’agrandir très rapidement. Les parents contrairement à bien d'autres n’avaient pas fait le choix du crime pour offrir à leur maisonnée de quoi se nourrir, désirant préserver sans doute une once de moralité dans un lieu qui n’en avait plus depuis longtemps. La mère avait réussi à force d’effort à devenir tisserand dans un atelier dans la ville. Le père lui, se servait de l’épée non pas pour le crime mais pour des missions en tant que mercenaire, vadrouillant ici et là pour nourrir sa famille, souvent pour le compte du Royaume qui avait besoin d’homme pour ses expéditions dans la brume. Cela était risqué oui. Mais une simple récompense permettait à une famille nombreuse de se nourrir pendant des semaines !
Au début de sa vie, Violette évita ainsi d’avoir une famille inconsciente. Néanmoins, il ne s’agissait que de la sphère familiale. Il suffisait de franchir la porte de la maison pour atterrir dans un nouveau monde dans lequel il fallait apprendre à survivre, ce qu’elle fit. Pour se protéger elle-même et ses petits frères et sœurs. Se battant sans cesse avec les autres petites racailles du quartier au point de finir par apprendre ce qu’était le combat à la dure et à force de blessures et de cicatrices qui faisaient pleurer sa mère.
Néanmoins, tout allait bien, même dans la difficulté et la relative misère, la famille qui compterait jusqu’à 7 enfants était heureuse. Et cela jusqu’à la 14e année de Violette où son père mourut dans une des expéditions insensées contre la brume décidées par la couronne. Ce fut le début d’une période difficile pour la famille. Déja au niveau affectif et émotionnel à travers la perte d’un être aimé, mais également du point de vue financier où le salaire de la mère ne permettait pas de subvenir aux besoins de 7 enfants.
Par devoir envers sa famille et pour éviter des difficultés à sa famille, en tant qu’ainée Violette décida de prendre la suite de son père en tant que mercenaire pour subvenir aux besoins des siens. Naturellement sa mère et sa fratrie s’y opposent. Une mère venait de perdre son mari, des enfants leur père. La disparition d’un enfant et d’une sœur en plus serait à tous insupportable. Mais malgré tous leurs mots , la détermination de la jeune fille était absolue. Feu son père lui avait appris la dévotion à sa famille, elle ira jusqu’à bout pour faire ce qu’il lui avait appris.
Ce fut le commencement de dix années difficiles pour la jeune fille, devant se former encore une fois à la dure à la difficulté du métier de mercenaire. De la guerre et de la violence constante contre les bandits et les monstres. Mais de tout cela, Violette appris, du moins jusqu’à ses 24 ans où le Roi, fidèle à ses habitudes, commandita une énième expédition impossible vers les territoires de la brume.
Comme cela fut prévisible, elle fut catastrophique sur le plan humain. De nombreux mercenaires n’en revinrent pas et Violette fut également à deux doigts d’aller rejoindre son père. Mais de peu, elle en revint… différente… infectée.. transformée… elle n’était désormais plus humaine. La brume avait pénétré sa chair, pénétrée son esprit, la condamnant comme une maladie incurable à une fin inéluctable.
Désormais changée, passant d’humaine à portebrume, elle fut dotée du pouvoir de la fortune lui conférant une chance surnaturelle au détriment de tous ceux qui l’entourait. Elle pouvait ainsi faire une croix sur sa carrière en devenir de mercenaire, son pouvoir était aujourd’hui incompatible avec toute stratégie de groupe tandis que sa nature provoquait chez toujours, méfiance, dédain et peur.
La jeune femme revenait donc vers la capitale la tête baisse, différente et de nouveau sans métier qui permettrait au sien de s’en sortir. Toutefois, elle ne revint pas chez elle, ayant trop honte pour confronter le regard de sa mère et de sa fratrie et trop peur pour imaginer ce qui pourrait arriver si son pouvoir frappait involontairement ces derniers.
Ne pouvant plus devenir mercenaire, il ne restait désormais qu’une solution à la portebrume pour avoir de l’argent, le crime. Recruté pour son don et son passif au sein du cartel du serpent noir, de l’argent, elle n’en avait jamais autant eu, mais elle envoyait tout à sa famille. S’enfonçant elle dans une spirale négative de dépression teintée de culpabilité pour ses crimes et de fatalisme face à sa condition qui la fit se réfugier dans l’alcool et dans différentes drogues lui permettant un temps d’échapper à sa condition. Parfois elle se demandait comment diable la brume ne l’avait pas encore consumé. Sa chance sans doute.
Son existence et sa vie la rendaient malheureuse. Enfin, ce n’était pas grave, c’était pour le mieux. Ces jours étaient comptés, et par le sang elle offrirait à sa famille un avenir qu’elle n’a jamais eu en les sortant de ces quartiers. Ils ne la verraient pas, elle ne les verrait plus. Mais c’était mieux comme ça.
Une catchphrase qui vous résume bien / Vos pronoms
Deux mots sur la personne derrière l'écran, ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas, ses disponibilités...
Dernière édition par Violette Helmael le Mar 25 Juil - 16:28, édité 5 fois