Dim 17 Juil - 13:53
On peut changer son présent, mais jamais renier son passé. Une leçon que j'ai apprise durant ma vie, c'est que t'as beau vouloir tout faire pour que disparaissent les tâches d'encres sur ton hier, elles resteront comme autant de mots couchés sur le vélin. Aujourd'hui encore, je me souviens de la douceur de mon foyer, d'une facilité dans les rencontres et dans la sympathie que j'attirais alors. A présent c'est terminé, ne reste plus que la réputation d'aventurier que j'me suis faite, cette image que je donne comme une carte de visite, ou bien un curriculum vitae. On m'engage pour les expéditions les plus dangereuses, celle dont on ne sait jamais si l'on va revenir. Un espoir d'ailleurs plus beau, m'a plongé dans les vanités les plus crasses de l'humanité, et c'est seul que je chemine à présent sur la route de la gloire, de la richesse et du progrès. Je vais pas m'en plaindre, c'est un chemin que j'ai choisis, il va falloir m'y faire.
Mais l'histoire que je vais vous conter aujourd'hui, appartient à ce passé doucereux, que la nostalgie teinté d'épices et de couleurs agréables au toucher, et au souvenir, vous fais parfois tourner la tête. D'abords parce que c'est un bon souvenir. Ensuite parce que les humains sont ainsi fait. Il se font la guerre, la gueule et parfois, en repensant aux années qui ont précédés, se disent qu'ils avaient mieux qu'aujourd'hui. Loin de tomber dans ce piège facile, moi, Augure Phébus, me dis simplement que les choses changent, et que ma vie évolue toujours, que ce soit dans un sens ou dans l'autre.
Il était une fois, un jeune homme, déjà masqué par le voile de la guerre et sa vaniteuse importance pour le commun, portant des vêtements de cuir et de métal, lourds tribus de la garde sacré. J'avais à peine dix huit ans, et je passais du statut d'aspirant, à celui de véritable soldat. De là découle une aventure qui restera gravé dans mon cœur, un cœur couturé de cicatrices, comme celles de mon corps meurtris.
J'avais annoncé à mes parents ma décision de ne plus croire, ni de faire révérence au sacré, ni référence ni quoi que ce soit. Le panthéisme vivait ses derniers instants, j'en étais persuadé. Et je voulais que ma famille me suivre sur le chemin de la science, et du progrès. J'avais des idéaux, des espoirs. Tous vains, puisque ma propre famille coupa dans le vif des mes idées, pour me chasser à grand coup de balais, comme une poussière sous le tapis, une crasse sur la faïence, un nuisible suceur de sang, un insecte des plus risible.
J'errais donc dans la ville, mon costume de garde comme l'étendards de ma férocité au combat, quand on me prit à partis. La nuit, tous les chats sont gris, et à minuit, heure du crime, sonne le glas des soldats esseulés. Une bataille s'engagea alors, du trois contre un. Des poignards, des armes improvisés, contre la solide épée de la garde sacrée. Une vrai gageure, un véritable massacre. La colère en moi, avait chassé toute clémence, et ne restait plus que du plomb dans mes veines. Le feu sacré s'en était allé dans mon âme, et ne restait plus que des cendres fumantes. Souffler dessus, et le feu repartirait peut être ? J'étais en perte de croyance, et en manque de croire à quelque chose d'autre pour le remplacer.
Devant le massacre, je fus pris d'horreur. Je lâchais mon épée, et ne remarquait même pas que mon propre sang coulait en abondance par l'un de mes côtés. Une piste ensanglanté menait alors jusqu'à mon corps sans conscience, tandis que dans mes rêves, quelqu'un me prenait par la main, et m'insufflais une nouvelle âme ...
Ou peut être était-ce du aux hallucinations qui venaient avec la mort, n'en étais-je pas sûr.
- Maman, pourquoi ... Pourquoi m'as-tu renié ? murmurais-je dans le voile cotonneux qui était mon champ de vision, tandis que je me sentais comme flotter au dessus du sol, bien que mes pieds rencontraient encore des cailloux et des aspérités qui les faisaient sauter.
C'était comme ça, la mort ?
Mais l'histoire que je vais vous conter aujourd'hui, appartient à ce passé doucereux, que la nostalgie teinté d'épices et de couleurs agréables au toucher, et au souvenir, vous fais parfois tourner la tête. D'abords parce que c'est un bon souvenir. Ensuite parce que les humains sont ainsi fait. Il se font la guerre, la gueule et parfois, en repensant aux années qui ont précédés, se disent qu'ils avaient mieux qu'aujourd'hui. Loin de tomber dans ce piège facile, moi, Augure Phébus, me dis simplement que les choses changent, et que ma vie évolue toujours, que ce soit dans un sens ou dans l'autre.
Il était une fois, un jeune homme, déjà masqué par le voile de la guerre et sa vaniteuse importance pour le commun, portant des vêtements de cuir et de métal, lourds tribus de la garde sacré. J'avais à peine dix huit ans, et je passais du statut d'aspirant, à celui de véritable soldat. De là découle une aventure qui restera gravé dans mon cœur, un cœur couturé de cicatrices, comme celles de mon corps meurtris.
J'avais annoncé à mes parents ma décision de ne plus croire, ni de faire révérence au sacré, ni référence ni quoi que ce soit. Le panthéisme vivait ses derniers instants, j'en étais persuadé. Et je voulais que ma famille me suivre sur le chemin de la science, et du progrès. J'avais des idéaux, des espoirs. Tous vains, puisque ma propre famille coupa dans le vif des mes idées, pour me chasser à grand coup de balais, comme une poussière sous le tapis, une crasse sur la faïence, un nuisible suceur de sang, un insecte des plus risible.
J'errais donc dans la ville, mon costume de garde comme l'étendards de ma férocité au combat, quand on me prit à partis. La nuit, tous les chats sont gris, et à minuit, heure du crime, sonne le glas des soldats esseulés. Une bataille s'engagea alors, du trois contre un. Des poignards, des armes improvisés, contre la solide épée de la garde sacrée. Une vrai gageure, un véritable massacre. La colère en moi, avait chassé toute clémence, et ne restait plus que du plomb dans mes veines. Le feu sacré s'en était allé dans mon âme, et ne restait plus que des cendres fumantes. Souffler dessus, et le feu repartirait peut être ? J'étais en perte de croyance, et en manque de croire à quelque chose d'autre pour le remplacer.
Devant le massacre, je fus pris d'horreur. Je lâchais mon épée, et ne remarquait même pas que mon propre sang coulait en abondance par l'un de mes côtés. Une piste ensanglanté menait alors jusqu'à mon corps sans conscience, tandis que dans mes rêves, quelqu'un me prenait par la main, et m'insufflais une nouvelle âme ...
Ou peut être était-ce du aux hallucinations qui venaient avec la mort, n'en étais-je pas sûr.
- Maman, pourquoi ... Pourquoi m'as-tu renié ? murmurais-je dans le voile cotonneux qui était mon champ de vision, tandis que je me sentais comme flotter au dessus du sol, bien que mes pieds rencontraient encore des cailloux et des aspérités qui les faisaient sauter.
C'était comme ça, la mort ?