Sam 15 Avr - 15:49
- Julianna, pourquoi a-t-il fallu qu'il parte ? Je veux dire, je ne l'aurais pas retenu, mais qu'il s'explique, au moins ! Qu'il fasse face à mon père...
Installée à ses côtés dans les jardins du domaine, la dame de compagnie sourit doucement :
- Vous essayez de ne pas le montrer, mais ça vous torture, n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas lui demander ses raisons directement ?
- Bonne idée !
Puis, sans prévenir, elle se leva brusquement et commença à se hâter vers la sortie du jardin. Néanmoins, consciente que n'importe qui, pour peu que cette personne observe l'extérieur par les fenêtres de la demeure, pourrait la voir, elle resta digne, se retenant de courir. La plupart des domestiques et sa famille (hormis son père) fermaient habituellement les yeux sur ses agissements déplacés. Mais ce n'était pas le cas de tous ceux qui vivaient avec elle. Et étant donné qu'elle ne savait pas qui l'observait ni même si quelqu'un l'observait... Autant rester prudente. D'autant plus qu'elle se ferait certainement réprimander si quelqu'un apprenait ce qu'elle s'apprêtait à faire. Evidemment, elle comptait sur la discrétion de Julianna, mais tout le monde ne...
- Mais attendez ! Prévenez-le, au moins !
Trop tard ! Elle était sortie. La domestique hésita, puis lui emboîta le pas. Qui savait, après tout, même en pleine ville et dans les beaux quartiers, il pourrait lui arriver quelque chose...
Elles traversèrent la ville d'un pas vif, la domestique tentant encore et encore de raisonner sa maîtresse, qui faisait la sourde oreille. Elle avait pris une décision, à elle d'aller jusqu'au bout. Ce ne fut qu'arrivées à destination qu'elle lui intima le silence, avant de frapper à la porte. Et ce ne fut qu'à ce moment qu'elle s'interrogea sur le bien-fondé de sa décision. Et si elle se faisait rejeter comme l'impolie qu'elle était ? Qu'irait-elle dire à sa famille... Et aux voisins qui auraient assisté à la scène ? Enfin, il n'était plus temps de se questionner. La porte allait s'ouvrir d'un instant à l'autre, elle ne pouvait plus faire marche arrière.
Installée à ses côtés dans les jardins du domaine, la dame de compagnie sourit doucement :
- Vous essayez de ne pas le montrer, mais ça vous torture, n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas lui demander ses raisons directement ?
- Bonne idée !
Puis, sans prévenir, elle se leva brusquement et commença à se hâter vers la sortie du jardin. Néanmoins, consciente que n'importe qui, pour peu que cette personne observe l'extérieur par les fenêtres de la demeure, pourrait la voir, elle resta digne, se retenant de courir. La plupart des domestiques et sa famille (hormis son père) fermaient habituellement les yeux sur ses agissements déplacés. Mais ce n'était pas le cas de tous ceux qui vivaient avec elle. Et étant donné qu'elle ne savait pas qui l'observait ni même si quelqu'un l'observait... Autant rester prudente. D'autant plus qu'elle se ferait certainement réprimander si quelqu'un apprenait ce qu'elle s'apprêtait à faire. Evidemment, elle comptait sur la discrétion de Julianna, mais tout le monde ne...
- Mais attendez ! Prévenez-le, au moins !
Trop tard ! Elle était sortie. La domestique hésita, puis lui emboîta le pas. Qui savait, après tout, même en pleine ville et dans les beaux quartiers, il pourrait lui arriver quelque chose...
Elles traversèrent la ville d'un pas vif, la domestique tentant encore et encore de raisonner sa maîtresse, qui faisait la sourde oreille. Elle avait pris une décision, à elle d'aller jusqu'au bout. Ce ne fut qu'arrivées à destination qu'elle lui intima le silence, avant de frapper à la porte. Et ce ne fut qu'à ce moment qu'elle s'interrogea sur le bien-fondé de sa décision. Et si elle se faisait rejeter comme l'impolie qu'elle était ? Qu'irait-elle dire à sa famille... Et aux voisins qui auraient assisté à la scène ? Enfin, il n'était plus temps de se questionner. La porte allait s'ouvrir d'un instant à l'autre, elle ne pouvait plus faire marche arrière.