Île aux Dragons
Piton de la fournaise
C'est toutefois au pied de ces régions périlleuses que se trouvent de vieilles mines en partie abandonnées et des galeries submergées par la Brume, dans lesquelles subsistent des pompes alimentant, ou non, les anciennes raffineries. Les aventuriers refusent généralement de s'y rendre en raison de la géologie de l'île, fréquemment sujette aux éruptions ainsi qu'aux séismes, lorsqu'il ne s'agit pas de typhons. Les sections occidentales encore en activité alimentent Opale en or, plomb et argent depuis bien des siècles ; leur bouche donne sur un port de commerce déteignant avec l'atmosphère morbide de l'île, bien que le vestige d'une grandeur passée. S'y pressent encore des marins et des mineurs payés une bouchée de pain, mais aussi des industriels en quête d'opportunités. Nombreux sont les investisseurs à avoir tenté de reconquérir les vieilles sections, le plus souvent sans succès.
Les Anciennes Galeries
La Côte Orientale
Shaan-Kark
Évènements
An 1 à 37 — Les premières heures d’Opale
L'Île aux Dragons a toujours été un élément incontournable du décor opalin. Visible depuis la côte, elle est explorée dès les premières années de la fondation d'Opale. Si la Brume et les effondrements poussent les panthéistes à déclarer le volcan maudit, sa côte devient progressivement un arrêt privilégié des marins de passage.
À partir de l’an 89 - Exploitation de l’Île
Alors que le petit comptoir commercial d'Opale devient peu à peu une ville, on commence à se rendre sur l’Île aux Dragons pour chercher à la pioche les filons précieux à travers la pierre sombre. Au fil du temps, un port est construit et reconstruit de nombreuses fois et le réseau de mines souterraines se développe. Au fur et à mesure que les technologies évoluent, les différents filons de l’île sont peu à peu découverts et exploités.
An 1704 - Les premières expériences
La création du Magistère entraine un besoin intense de mieux connaître la Brume et c’est sur l’Île aux Dragons qu’ont lieu les premières tentatives de raffinage, après des années d'études théoriques. Dans le plus grand des secrets, les premières mines de myste sont créées, plus dangereuses encore que toutes celles qu’abritent les montagnes. Délaissé depuis le rachat des mines xandriennes, il en reste malgré tout quelques-unes encore en activités.
An 1756 - La nuit des cent naufrages
Poussés par l'exploitation des mines et depuis peu de la Brume elle-même, les gobelins de l'île hissent pour la première fois le pavillon noir. Bien plus animés par la rancune que par la cupidité, les pirates ne font aucun prisonnier ni même ne pillent intégralement les cargaisons, si bien qu'encore aujourd'hui des épavistes remontent parfois des stockes de Myste... lorsqu'ils sont assez chanceux pour tomber sur un lot intact. Ce massacre marque l’avènement du premier capitaine de Shaan-Kark ainsi que de l'activité de la ville. Quant-au fait que cent navires aient été envoyés toucher le fond en une seule nuit, il s'agit probablement d'une légende.
An 1875 à aujourd’hui —La Ruée vers la Brume
Avec la chute de Dainsbourg et l’assouplissement des dogmes religieux apparait une curiosité nouvelle pour cette île immense dont les sommets surplombent la cité des lumières. Avides de percer les secrets de cette île à moitié submergée, plusieurs expéditions sont organisées. Cependant, le taux de mortalité y atteint rapidement des taux astronomiques et les expéditions s’y font de plus en plus rares. Aujourd’hui, seuls quelques téméraires se risquent à fouiller des souterrains instables et brumeux des montagnes.