Jeu 19 Jan - 10:32
Lewën Digo
Epistopoli / Citoyen
- 28 / 19 Fanthret 1872
- Portebrume / ♂
- Epistopoli
- Mystère / Il
- Médecin
- Percy - The Legend of Vox Machina
Description
“Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité”Mon frère a voué sa vie à la médecine. Lors de ses permissions il se rendait à la basse ville pour prodiguer des soins bénévolement. Il a tenté d’alerter les autorités de la situation sanitaire qui se dégradait, jusqu’à ce qu’il ose supposer que nos avancées technologiques en soient la cause. Dès lors, il a été envoyé en expédition dans la Brume, ayant pour rôle de veiller sur l’équipe d’exploration. Certes franc, il reste loyal envers ceux à qui il a prêté serment et s’en est allé là où les ordres le menaient. Une nouvelle obsession est née, la Brume et ses secrets. Ce qui était une punition est devenue une addiction, il ne la craignait pas, tentait de l’étudier, la comprendre, à ses yeux elle est devenue un être à part entière.
Comme elle, Lewën n’a jamais été très loquace, véritable mystère pour ceux qui le côtoient. Je suis sa seule confidente, celle qui le connaît le mieux. On m’avait prévenu du changement, je n’y croyais pas.
“Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission”
Lui qui a toujours été à l’écoute s’est laissé manipuler par Elle. Jamais il ne s’était laissé influencer, trop attaché à ses convictions. Lui qui était calme semble agité, comme en lutte avec lui-même. Elle l’a marqué au-delà de son psychique. La Brume a changé mon frère.
Ce brun aux yeux de glace est devenu aussi froid que le vent qui a soufflé sur son âme. Sa pilosité a perdu tout pigment, ses joues se sont creusées. Son regard se perd dans un songe inaccessible. Je l’appelle, il me regarde sans me voir avant de me revenir. Il n’est pas totalement égaré. Je reconnais encore ce sourire timide, cette étincelle de malice qui revient dans le coin de sa pupille. Cette Malice est-elle encore la sienne ? Il n’a pas perdu le soin qu’il apporte à son apparence malgré la jambe de bois qui remplace son membre condamné. Depuis que la Brume s'est éprise de lui mon frère porte des gants de cuire sans relâche. Il m'a avoué que cela lui permet de garder un tant soit peu le contrôle sur le don. Si vous apprenez à le connaître, vous apprécierez sa touche d'humour. La marque de la Brume ne l'a pas plus libérée. Réservé, il reste l'observateur du monde qui l'entoure, agissant au moment opportun.
Lewën, je t’en prie, reste avec nous …
Habiletés et pouvoirs
“Je ferai tout pour soulager les souffrances”Certains maux ne peuvent être adoucis par quelconques traitements, et les mots ne peuvent y remédier. La musique, elle, est un doux baume pour l’âme. Tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, elle apaise les mœurs et les cœurs. C’est accompagné de mon Rebec que je parcours Urh, divertissant mes compagnons d’infortune lors de nos expéditions Brumeuses.
“Je ne provoquerai jamais la mort délibérément”
Ma lame blessa mais jamais ne tua. Mon fusil menaça mais jamais n’ôta la vie. Ce monde est loin de la paix promise. Il faut faire des choix, se défendre, préserver ses proches ou bien se laisser damner. J’ai choisi de vivre et d’accomplir ce pour quoi je suis présent : soigner, guérir, protéger. Mes connaissances ne suffisent pas toujours à satisfaire mon rôle, mes armes sont de vrais instruments de prophylaxie.
“Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés”
Quand bien même ils m’auront été révélés par la Brume. Quel fascinant don que de lire le passé, voler quelques bribes d'histoires oubliées. Toujours à la poursuite de la connaissance, la Brume m’a offert la cognition du mystère. A moi d’en faire bon usage. Ne dit-on pas qu'un secret bien gardé se conserve sans dommage ?
Biographie
Pom pomPom pom
Pom pom
Ce doux battement qui rythme mes premiers instants. Je ne suis rien, je suis tout. Je suis un, puis deux. Je baigne dans la quiétude où un tas d’informations me parviennent. Je me nourris de tout ce que je trouve, je suis bien avec mon autre.
Jusqu’à ce qu’on me l’arrache … Des cris m’empêchent d’entendre ce battement si familiers qui me rassure, mon autre bouge, se tourne, me pousse avant de disparaître. Est-ce cela la peur ? Je ne veux pas bouger, je veux rester là, pourtant un flux m’emporte à mon tour, comment lutter quand on ne sait pas ce que c’est ?
Dehors des êtres sont aussi inquiets que moi, un langage que je ne comprends pas encore dit :
Je vois une autre tête, ce n’est pas fini, poussez Madame, poussez !
Je partage des sentiments avec Elle que je ne comprends pas : incrédulité, incompréhension, peur, épuisement. Et pourtant Elle use de ses dernières forces, m’expulse, me rejette. La douleur. C’est la première chose qu’on ressent lorsque l’on naît.
C’est un garçon … Comment l’appelez-vous ?
Earwen n’en savait rien. Son mari n’était avec elle, l’urgence militaire l’avait retenue. Sa soeur la regardait avec intensité, lui caressant la main tandis que l’assistante de la sage femme unissait leurs bras d’une canule, libérant le sang de l’une pour combler la perte du liquide vital de l’autre.
Lewën, lui souffla-t-elle, en l'honneur à leur grand-père.
Lewën l’inattendu. Quelle surprise pour Alrik lorsqu’il découvrit sa femme entourait de deux nourrissons. Lyana l’espérée, Lewën le fortuit.
Cela n’empêcha pas mes parents de m’élever dans le même amour que celui de ma frangine : l’amour fraternel, familiale et surtout l’amour de la Patrie. Je suis né dans une bonne famille, le choix de notre éducation revint à une école distinguée et quelque peu endoctrine. C’était sans compter sur Samphira, notre gouvernante adorée. Le soir avant de nous endormir, cette Xandrienne exilée nous chuchotait les histoires des Dieux et des trois Soeurs.
J’aimais Samphira. Sa présence comblait l’absence d’un père débordé par son métier et compensait la négligence d’une mère accaparée par les apparences de l'aristocratie Epistote.
J’admirais Lyana, ma sœur aînée de quelques minutes. Elle était pleine de vie, exubérante, bruyante, revancharde. Tout l’inverse de moi. Seuls nos physiques étaient similaires. Nous partagions la tendresse et elle prit soin de moi jusqu’à ce que le devoir m’appelle. Il était temps que je suive les traces du Capitaine Alrik Digo, intégrant l’école militaire d’Epistopoli.
Que j’ai aimé apprendre là-bas. Doué de soutien, mes pas me menèrent année après année vers le cursus médical. J’étais curieux, avide des connaissances que pouvaient m’offrir notre faction. Il faut avouer que le savoir scientifique Epistote est particulièrement avancé. Une vraie boîte de Pandore pour le jeune aspirant que j’étais.
Diplôme en poche, j'exerçais de caserne en caserne avant d’être envoyé auprès de détachements où mes compétences étaient nécessaires. Il n'était pas rare que je finisse sur les forces maritimes Epistotes, présence militaire rassurante lors d'échanges sensibles avec Opale. Les couleurs de la piraterie ne me sont pas inconnues, nous leur avions fait ravaler leur poudre.
Aussi efficace dans la routine que dans l’urgence, mes supérieurs ne manquèrent pas de remarquer mon talent, et plus encore, je fis la fierté de mon paternel. Une ascension qui connut un frein malheureux…
A l'aube d'une journée pluvieuse, je reçus une missive de Lyana. Notre deuxième mère était malade, grièvement. L'angoisse me tordit l'estomac, j'entendais presque au fond de mon cœur son appel de détresse. Une affabulation de mon esprit. J'obtenus des permissions qui me permirent de retrouver la Xandrienne et lui prodiguait mes soins. J'y découvris ce qu'était la vie dans la Basse ville. Là bas on me surnomma le Corbeau à cause de ma sombre tenue et de mon masque à bec empli d'herbes filtrantes. Malgré la douloureuse disparition de cette remarquable femme qu'était Samphira, je retournais sur ce territoire hostile soigner les plus démunis lors des rares permissions qui m'étaient données. Ma bienfaisance ne suffisait pas à faire oublier ma riche naissance, et au détour d'une rue l'on me déroba bien plus que mes Astras, je laissais un bout de mon être dans les rues malfamées de ma Patrie. Quelle tristesse, perdre pied - littéralement - à cause de son propre peuple. C'est le prix à payer quand on représente le mépris des gens dans hauts. Ceux-là même qui m'ont expédié dans la Brume avec les maraudeurs quand la conscience me prit de défendre l'indéfendable.
Dénoncer les conditions de ceux qui triment dans nos usines, oser supposer que notre gloire détruit notre santé. Lyana m'a poussé dans cette voie. L'argent, le nerf de la guerre… La Brume fut ma punition pour avoir soutenu les opprimés. Graine de rébellion en herbe aussitôt étouffée, je m'exécutais comme un bon petit soldat.
Toutes ces histoires sur la Brume… j'étais méfiants lors de mes premières expéditions. Ces dernières n'ont pas toujours été un long fleuve tranquille, je finis par comprendre qu'être agressif envers la Brume la rendait menaçante. Et si elle ne faisait que se défendre ? Je finis par m'intéresser à Elle, ses vestiges, son aura. A peine revenu d'une expédition j'en redemandais une autre. Que sont devenus les être de Dainsbourg ? Est-on certain de leur mort ? La Brume les a-t-elle vraiment anéanti ? S'est-elle défendue ? Que cache-t-elle ? Que protège-t-elle ? Tant de questions … je croyais tellement en Elle qu'elle a fini par me parler. Elle m'a choisie.
Raison ? Elu ? Folie ? Délire ? Croyez ce que vous voulez. C'est en toute connaissance de cause que je l'ai laissé devenir mon symbiote… Je vais y laisser mon corps, et peut-être mon âme. En échange de quoi la Brume me prête de ses dons. Voyez ceci comme un échange de bon procédé.
Ce ne fut pas l'opinion de l'armée qui préféra me rendre ma liberté, une bourse bien remplie pour les années de service rendus. Les Portebrumes ne sont jamais très bien vus, même le regard de Lyana changea à mon égard. Rejeté, je décidais de quitter mon confort pour retrouver les mystères de la Brume, me rapprochant des voies maritimes pour y parvenir.
Vous me retrouverez aux différentes étapes de mon pèlerinage, exerçant mon métier dans les cabinets de mes confrères en échange d'un gîte et de couverts plus confortable que les auberges de quartier. La Brume n'a pas encore eu raison de ma conscience que j'erre déjà comme une âme en peine vers Elle.
La faim n'est pas une fin en soi / Elle
IRL oblige, je vais rp doucement mais sûrement, je ne me vexerai pas si ma lenteur vous fait fuir (je vais tenter de répondre au moins une fois par semaine en ne prenant que peu de rp à la fois)
N.B. : Les textes en gras italiques dans la description et habileté viennent du serment d'Hypocrate
Dernière édition par Lewën Digo le Ven 20 Jan - 13:24, édité 4 fois