Mer 4 Jan - 21:49
Ekiel Reyes Zadicus
Xandrie / Chef d'Etat
- 200 ans / Le 26 Themiatis 1700
- Strigois / Masculin
- Opale
- Bisexuel
- Chef d'Etat, Ministre Des Affaires Étrangères
- Kieran Contou by Rokii
Description
Une peau d'ébène, une chevelure châtain, des yeux clairs, un visage harmonieux. Cet individu n'est pas beau, il est magnifique. Tel est le dur constat que vous faites à mesure que votre regard s'attarde sur Ekiel Reyes Zadicus.L'individu est grand, mince et mesure environ 1,80 m. Sous ses vêtements, une musculature bien dessinée qui vous met en émoi au moindre de ses mouvements.
Mais, quoi de plus naturel pour un Strigoi.
Tout chez lui est fait pour vous séduire afin que vous succombiez et tombiez dans ses bras, enfin... plutôt sous ses crocs. Car ne vous y trompez pas, cette créature ô combien séduisante et attirante se régalera de votre sang pour vous saigner jusqu'à la dernière goutte. À moins qu'il ne fasse de vous son petit en-cas personnel, qu'il gardera sous le coude afin d'assouvir ses petites fringales.
Ekiel se déplace avec prestance et son pas est si léger que vous ne remarquez sa présence que lorsqu'il se range à vos côtés ou vous adresse la parole. Il a le don de surprendre par son arrivée silencieuse en bien des situations et cela peut paraître dérangeant pour les simples mortels.
L'homme est un observateur averti, qui a tôt fait de se faire une opinion toute tranchée sur les personnes qu'il côtoie. Il n'en demeure pas moins sociable, avenant et courtois. Il ne s'emporte quasiment jamais, et sait se faire respecter et entendre. Sans doute sa nature y est-elle pour quelque chose et la crainte de représailles aussi.
C'est une personne secrète qui ne parle jamais de son passé. Après tout qui cela pourrait-il intéresser ? Vous ? Et bien si tel est le cas, osez et approchez.
Habiletés et pouvoirs
Etre né Strigoi apporte un certain avantage. Ekiel Reyes est doté d'une ossature si légère qu'il peut se déplacer sans le moindre bruit et sans impacter ce qui l' entoure. Le cas échéant, il peut se mouvoir par bonds aériens et flotter dans les airs à l'aide de divers appareils destinés à cet usage. Mais ce n'est pas donné au premier venu de voir cela.Depuis sa plus tendre enfance, il a acquis une certaine habilité à vous faire les poches. Bien sûr cette petite manie lui a passé en grandissant, mais de temps à autre, il s'y adonne encore, histoire de voir s'il n'a pas perdu la main.
A force de pratique politique et étant excellent orateur, Ekiel est devenu un maitre en matière de persuasion. Il sait capter le regard avec une telle intensité tout en conversant avec vous, qu'au bout d'un moment c'est comme si une petite voix raisonnait dans votre tête et vous disait quoi faire. Dans quelques situations cela peut-être bien utile, avouons-le
Et que dire de la chance insolente qu'il a acquis depuis quelques décennies, à croire que depuis que sa route à croiser celle de Vladimir Zadicus, tout à changer. La chance le poursuit alors que le malheur s'abat sur d'autre.
Concernant ce qu'il possède et bien on peut dire que sa situation à bien changer depuis qu'il est arrivé en Xandrie. L'ancien Opalien miséreux est devenu une personne respectable et respectée qui a hérité des biens de son père adoptif. Un appartement cossu dans un quartier tranquille et un autre en Opale, où il ne mettra sans doute jamais les pieds, mais qu'importe cela lui appartient.
Petites exentricités ou petits plaisirs, Ekiel s'est offert un beau poignard au manche d'ivoire et une sacoche en cuir brun dans laquelle il transporte bon nombre de documents en rapports avec sa fonction de ministre.
Ekiel a trouvé quelques armes dans l'appartement de son père: un pistolet et un fusil à canon scié. Il porte le pistolet sur lui en permanence.
Chose étonnante, il a récupéré et conservé le paquetage qu'il avait emporté en quittant Opale. Ce dernier renferme, une lanterne, deux couvertures, des liens et les minces économies qu'il possédait alors. Il semble vouloir garder le tout, comme pour se souvenir de son parcours.
Biographie
Acte 1 : Une enfance sombre et meurtrière.C'est par une nuit de Themiatis en l'an de grâce 1700 que vint au monde Ekiel Reyes , dans les bas fonds d'Opale. Un père malfrat, une mère trafiquante de sang humain, on ne peut pas dire que le gamin partait du bon pied dans la vie avec de tels parents. Sa voie semblait toute tracée, vivre de larcins et diverses magouilles comme ses géniteurs. Seulement voilà, rien ne se passa comme prévu.
Ekiel Reyes fut éduqué en vrai Strigoi, et pas comme ces lavettes végétariennes ou celles qui se nourrissent d'animaux . Très vite compris que pour sans sortir et prospérer dans ce monde il ne fallait reculer devant rien.
Son père, très violent, n'hésitait pas à lui infliger mainte correction s'il ne ramenait pas assez d'Astra dans leur chaumière. Et du côté de sa mère, ce n'était guère mieux. Nulle affection, nul encouragement, juste des « Je n'ai pas temps ! ».
Autant, vous dire que Ekiel n'était pas un enfant désiré, mais un accident de parcours dont ils se débarrasseraient volontiers. Mais voilà, l'enfant était là et il fallait faire avec, enfin presque... Il était livré à lui-même, si bien qu'il apprit très vite à se débrouiller et une chance pour lui, il était loin d'être sot. Et puis ils avaient eut de bons professeurs, ses parents. Enfin si le mot parent pouvait s'apparenter à ce genre d'individus.
À dix ans, Ekiel Reyes monnayait la vie de son père contre une rondelette somme d'Astra afin de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. La veille, cela avait été les coups de trop. Avec les magouilles dans lesquelles trempait son ainé, les ennemis ne manquaient pas.
Et c'est comme ça qu'un matin son géniteur fut retrouvé gisant les tripes à l'air, la tête coupée, dans une ruelle malfamée d'Opale. Ô bien sûr, Ekiel Reyes le pleura comme tout enfant aimant aurait pleuré son père, en habile comédien qu'il était, mais intérieurement, il se réjouissait de s'être débarrassé de lui.
La prochaine étape... sa mère, car elle aussi devait disparaître afin qu'il puisse s'épanouir librement.
Pour elle, la chose ne serait pas aisée, puisqu'en toute bonne trafiquante de sang humain, elle avait su s'entourer de personne de confiance pour veiller sur sa petite personne et son petit commerce. Le fait était de constater que la mort de son époux ne l'avait que peu affectée, parce qu'elle entretenait une relation avec un de ses sbires depuis des années. Elle avait pleuré quelques semaines avant de retourner à ses affaires plus que florissantes. Comme si cela ne suffisait pas, elle avait fait de Ekiel Reyes un de ses livreurs. Ne le laisserait-on donc jamais en paix ?
Durant plus d'une année, le gamin chercha un moyen de liquider sa mère sans que cela puisse lui retomber dessus. Un matin, la solution lui apparut, c'était si simple qu'il aurait dû y penser bien plus tôt. Le sang... le sang était la solution.
En vrai, Strigoi, sa mégère de mère, ne se nourrissait que de sang humain et ce sang, elle le prélevait directement dans les réserves de son commerce, se réservant le meilleur, celui qu'elle vendait au prix fort. Il lui suffisait d'empoisonner suffisamment de poches de sang de cette cuvée si particulière. Quoi de mieux que le cyanure. S'en procurer sous le manteau ne serait pas plus difficile que de dégoter une arme ou acheter un cageot de fruits frais. Quand on sait à qui s'adresser bien entendu.
Ekiel Reyes poursuivait donc les livraisons comme si de rien était, notant les habitudes de sa mère quand il s'agissait de piocher dans les stocks. Elle avait même poussé le vice à ramener des poches de sang à la maison. Avec cette petite manie qu'elle avait prise depuis près de six mois, elle lui simplifiait amplement la tâche. Ce sont ces poches-là qu'il empoisonnerait. De plus, il lui était facile de le faire vu qu'elle passait le plus clair de son temps à gérer son petit business ou à folâtrer avec son amant.
Une seringue, une fiole de cyanure et le tour fut joué. Il n'attendait qu'une chose qu'elle rentre pour se repaître de ce repas si simple. Comme toujours, Ekiel Reyes refuserait, prétextant préférer la vraie chasse à ce moyen de substitution, et elle hausserait les épaules, affirmant ne pas le comprendre.
Et le jour arriva enfin, où il vit sa mère ingérer une poche de sang, puis une seconde avant qu'elle ne commence à convulser. Elle ne comprit que trop tard ce qu'il lui arrivait et posait sur son fils un regard assassin. Lui de son côté la fixait d'un regard froid, un mince sourire aux lèvres avant qu'elle ne tende une main vers lui, comme une supplique, afin qu'il lui vienne en aide. Au lieu de cela, il la regarda crever sans aucun état d'âme.
Après son méfait, il plia bagage, ramassant l'argent qu'il avait pu cacher durant des années et celui qu'il trouva dans la maison dans les effets personnels de sa mère et quitta Opale, direction Xandrie. Là-bas, il recommencerait tout, libre.
Acte deux: Un nouveaux départ.
Ekiel Reyes avait donc quitté sa faction natale, bien décidé à ne plus y remettre les pieds. Le chemin fut long, mais il ne regretta pas d'avoir quitté Opale, sauf pour une chose, la mer. À Xandrie, une nouvelle vie s'offrait à lui et il comptait bien obtenir le meilleur afin de sortir de la misère. Il savait que cela ne saurait pas facile, mais volontaire comme il l'était, rien n'était impossible.
Il planqua son paquetage dans un taudis au fin fond du quartier le plus pauvre avant de partir explorer son nouveau chez-lui. Xandrie devait à présent son terrain de jeux, d'opportunités et bien évidemment son terrain de chasse. Cependant, avant de jouer, il fallait se familiariser avec les lieux. Il se perdit maintes fois dans la cité et il lui fallut de longs mois avant de connaître la cité comme sa poche.
Il vécut de petits boulots ou de larcins durant près de 6 années avant de se faire choper par le Guet et de finir placé dans un orphelinat. Il s'en échappa par trois fois avant que cet institut n'en eut assez et ne le place chez un politicien, répondant au nom de Vladimir Zadicus, humain de son état, féru de discipline et d'enseignement. L'homme veuf, sans enfant, s'ennuyait et voulait transmettre son savoir. Autant, vous dire que les premiers mois furent un conflit permanent, Ekiel Reyes refusant toute autorité. Il ne s'était pas débarrassé de ses parents pour tomber sous la coupe d'un autre bourreau.
Vladimir, homme peu patient, s'emportait rapidement face à Ekiel Reyes, mais il comprit que ce n'est pas comme ça qu'il parviendrait à apprivoiser l'adolescent. Il fallait être plus malin. Vladimir proposa au Strigoi de lui enseigner les règles du savoir-vivre et de la bien séance, s'il voulait sortir de la misère et évoluer dans les sphères de la haute société que fréquentait le politicien. Cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. C'était une opportunité qu'il ne pouvait refuser. Une chance lui était donnée, il fallait la saisir.
Peu à peu, le rapport de force entre Ekiel et Vladimir disparaissait pour laisser apparaître une certaine complicité. Pour plaire à son bienfaiteur, Ekiel s'appliquait à apprendre les rouages de la haute. Précepteurs, cours de danse, équitation, soirées mondaines à mourir d'ennuis, rien ne lui fut épargné. Il dut même endurer des séances d'immobilité chez les tailleurs afin qu'on lui confectionne des habits sur mesure. L'humain remarqua assez vite que l'adolescent était ambitieux et qu'il s'intéressait de près à la politique. Chose qu'il approfondit au fil des années avec Ekiel.
Le Strigoi devint une figure incontournable de la société, on le voyait partout, seul ou bien en compagnie de Vladimir. Car si l'humain avait vieilli et avoisinait à présent les 75 ans, Ekiel lui, atteignait à peine la trentaine. Pour beaucoup, il était considéré comme le fils de Vladimir Zadicus. Aussi, avant de mourir, l'homme adopta Ekeil Reyes qui porterait dorénavant le nom de Zadicus. Lui léguant par la même occasion tous ses biens.
Les décennies défilaient et avec elles leur lot de tragédie et de changements de Roi. Une chose ne changeait pas, Ekiel Reyes. Si ce n'est son intérêt grandissant pour les politiques des différentes factions. Il en étudia tous les rouages. À force d'acharnement, de discipline et de travail, il parvint aux portes du pouvoir en atteignant les hautes sphères du palais royal en l'an de grâce 1898. Ce que l'on ne sait pas, c'est que pour ce faire, le Strigoi a liquidé 2 de ses concurrents les plus acharnés qui ont mystérieusement disparu.
Si la politique était clairement le chemin prédestiné d'Ekiel Reyes, une autre voie l'intéressait, la révolution. Durant ces deux derniers siècles, il avait vu une disparité énorme se creuser entre les riches et les pauvres. Un fossé qui n'avait de cesse de s'élargir jour après jour, années après années. Il était clair que la monarchie en place ne valait plus rien. Il fallait que le peuple reprenne ses droits et se révolte, c'était la seule solution. Aussi bien qu'ayant une place de Ministre, il œuvrait dans l'ombre afin de faire tomber la monarchie
Quoi de mieux qu'un révolutionnaire infiltré au sein du pouvoir dans le but de le gangrener de l'intérieur...
"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder."
Tombée dans les JDR sur table à l'adolescence, je ne les ai jamais quitté depuis. Je suis juste passée sur ordi. J'aime dessiner et lire . Côté jeu, je réponds dans la semaine généralement sauf contre temps irl. On peut me joindre sur le discord. En cas d'abscence plus ou moins longues, je préviendrai.
Dernière édition par Ekiel Reyes Zadicus le Sam 7 Jan - 17:28, édité 23 fois