Jeu 22 Déc - 22:35
Spiro
Aramila / Vagabond
- 26 ans • 8 Nagidir 1874
- Mutant (Zoanthrope) • Masculin
- Epistoli
- Bisexuel • il/lui
- petits boulots et services en tout genre (homme à tout faire)
- G'raha Tia • FFXIV
Description
1m62 • cheveux d’un roux acajou très vif • prunelles félines brillante de lueure écarlate • mésomorphe • grandes oreilles • queue touchant presque le sol, très souvent agitée ou hérissée • cache ce qu’il fait de lui un mutant la plupart du temps derrière de grands drapés • longs ongles, bien entretenus • cicatrices nombreuses sur le corps mais dissimulées • ses mutations sont dû à des greffesSi vous ne vous vous intéressez pas à lui, vous pourriez ne même pas le remarquer. Spiro n’attire pas le regard tant il semble … banal de prime abord. Il faut creuser, sonder son esprit et ses prunelles écarlates. Ce qui fait de lui un mutant, il le cache au plus grand monde. Vous n’avez pas besoin de savoir, ça ne vous servira à rien si ce n’est le desservir lui. Ses écharpes et autres drapés sont monnaie courante pour se cacher aux yeux du monde et passer, au pire, pour un zoantrope au don bien maîtrisé. C’est bien le seul aspect sur lequel il mentira pour se préserver lui et son intégrité.
Personne n’a besoin de voir les cicatrices parsemant son corps. Ça ne servira à rien, pas même pour le travail. Il se fera petit, de son mètre soixante-deux, vous passera à côté, laissera ses doigts traîner là où il ne faut pas trop si vous n’êtes pas très attentifs et de ses jambes agiles prendra la fuite comme si de rien n’était.
facts : très bonne mémoire • cleptomane • ne peut s’empêcher de faire tomber des choses, sans raison • a été host dans un bar à thème à Epistoli • en a gardé de très mauvais souvenirs • pas forcément très à l’aise avec la technologie • bien plus manuel malgré sa maladresse • passionné d’histoire et de religion mais n’en connaît que très peu à ce sujet • mais ne demande qu’à apprendre • pas très bon en calcul • par contre la lecture le détend énormément • tricote pendant son temps libre • toujours un peu dépendant
adjectifs : dévoué • émotif • curieux • imprévisible • humble • effacé • aventureux • avare • soigneux • jaloux
C’est le pas léger que Spiro se tient devant vous, la silhouette presque fragile, cassable, manipulable. Il a le regard un peu vide, perdu au plus profond de son esprit. Silencieux un temps, il s'efface, disparaît, se fait discret aux yeux de tous. Il ne dit rien, ne fait rien, il attend simplement comme il a toujours su le faire. Ses yeux sont pourtant traîtres de ses émotions, peur, tristesse, colère, tout ressort chez lui, de ses pupilles aux poils hérissés sur ses oreilles. Il n’est pas un bon menteur ni même un beau parleur bien au contraire. Il s’exprime fort quand il est en confiance, mais il est bien incapable d’énoncer le moindre mensonge ; il bégaye, triture ses doigts, fuis le regard en permanence comme dans l’espoir que sa petitesse le fera sortir de bien des situations compliquées.
Pourtant, ce n’est pas faute d’en vouloir tant il sait se montrer aventureux et curieux, un peu trop diront certains. Spiro a soif de savoir tout comme il est avare de bien d'autres choses. Il a tant manqué de tout qu’il tente de rattraper le temps perdu au fil des années. Il observe, pose des questions, trop de questions, cherche à tout comprendre pour étancher ce besoin presque maladif de connaissance. L’histoire l’excite, les religions le rendent fou et telle une feuille blanche qui n’attend qu’une calligraphie appliquée pour exister, lui attend qu’on prenne la peine de faire attention à lui pour satisfaire cette envie d’apprendre.
Et il apprend vite Spiro, même s’il n’a que les bases d’une éducation bancale au vu de son ancienne condition d’esclave. C’est un jeune homme poli et soigneux, un peu maladroit sur les bords mais empli de bonnes intentions. Il sait qu’il ne vaut pas grand-chose dans la société et que son statut n’arrange en rien sa situation, mais il a pour vocation à grandir et ce, qu’importe la manière. À vrai dire, Spiro a beau sembler humble, il aspire à de grandes choses pour combler les manquements de sa jeunesse et c’est probablement ce paradoxe qui le rend si imprévisible. Tantôt doux et frêle, tantôt un peu plus sur le qui-vive de peur qu’on ne lui fasse du mal.
Spiro n’est qu’une coquille vide.
Une poupée malléable.
Un livre vierge de tout texte.
Qui n’attend qu’une personne pour espérer exister. Et sa dévotion est sans faille, quand bien même il a su trahir la main le nourrissant une première fois. Pour sa sécurité se défend-il d’une voix tremblante quand on lui pose la question. Il s’accroche à en devenir possessif et jaloux, de peur qu’on ne le remplace pour quelqu’un de plus méritant. Il fait ce qu’on lui demande, parfois bêtement pour toujours rester le favori.
Habiletés et pouvoirs
CHANGE PEAU. Le regard pétillant de malice, le pas félin, les moustaches frémissantes de curiosité, il se tient là, devant vous d’une grâce toute particulière. Les prunelles bien rondes, les griffes dehors sa queue fouette l’air l’agaçant presque. D’un chat roux imposant à l’allure entre le main coon et le norgévien, Spiro vous guette, son esprit de chasseur prêt à vous en faire voir de toutes les couleurs. Tout particulièrement inoffensif, il tient plus de l’animal domestique de canapé que du prédateur dangereux pour quiconque cherchera à s’approcher de lui. Friant des feux de bois, des gratouilles derrière les oreilles et de la ronronthérapie, ce bon vieux matou est plus malicieux que dangereux, un peu merdeux et con sur les bords comme tout bon chat se respectant.Son regard reste cependant vif, qu’importe sa forme et sa nyctalopie n’est plus à démontrer. Le pas léger, l’agilité dans le sang, Spiro retombe bien souvent sur ses pattes, ce qui lui a sauvé la mise à de nombreuses reprises. Il bondit, s’accroche, se rattrape et presse le pas pour le sortir de toutes les situations les plus délicates.
Par contre il miaule. Fort.
Souvent.
Pour tout.
Comme pour rien.
Et bizarrement surtout.
Biographie
Tu n’as jamais connu ni Papa ni Maman.Mais à vrai dire, tu t’en fiches. Ils ne sont rien pour toi et ne le seront jamais. Là où certains enfants pleuraient sans cesse le retour de ces êtres aimés tu n’as jamais réellement posé de questions. Père a toujours suffi, tu n’as jamais demandé plus pour t’épanouir dans tes premières années.
Pourtant il n’était pas toujours à la maison, bien trop pris par son travail en te laissant à la charge des quelques étranges domestiques peuplant cette bien trop grande demeure. Père a toujours eu une fascination presque malsaine pour les mutants, ces êtres difformes et haïs de tous de par leur apparence bien trop souvent monstrueuse. Ils ont été tes frères, elles ont été tes sœurs, ton soutien dans les moments difficiles, quand rien n’allait, quand tu pleurais. Quand tu allais mal, que Père te grondait un peu trop fort. Lui t’a élevé comme un fils sans jamais te considérer comme tel, il t’a donné les bases, t’a éduqué à la dure pour que tu sois obéissant, docile, apte à suivre les quelques règles de bienséance simple, pour que tu sois agréable et présentable.
Pas comme ces déchets ratés qu’il pouvait avoir à la pelle.
Le jour père soignait les gens.
Le soir il prenait plaisir à les démembrer.
Tu as été son cobaye.
Sa pièce maîtresse.
Son plus beau tableau.
Sa fierté qu’il n’a jamais cessé d’exposer à qui voulait bien te rencontrer.
Tu as apporté cet exotisme que tes congénères n’avaient pas. Tu restais un monstre certes, mais un monstre regardable, créé telle une poupée articulée pour satisfaire les yeux avares d’une population en quête de renouveau. L’humain dans sa plus simple conception ne plaisait pas à tous et la froideur des corps métalliques ne suffisait pas toujours.
Ils voulaient toujours plus.
Pour satisfaire leur curiosité.
Et quoi de mieux qu’un moment privilégié avec des attraits fantaisistes ?
Et il n’y qu’Espitoli pour être aussi folle.
Tu n’as jamais aimé ce travail.
Pourtant tu ramenais bien plus d’argent que prévu, Père était fier de toi, tu étais son trésor, le bien le plus précieux. Sa plus belle pièce, sa création parfaite. Tu aurais pu te complaire dans tout ce qu’on daignait t’offrir, entre pourboires et cadeaux, attentions particulières, parfois sentimentales auprès de tes clients les plus fidèles.
Mais tu espérais mieux.
Plus de liberté, plus d’indépendance.
Quitte à devenir un paria aux yeux de la société.
Au fil du temps tu es devenu une bombe à retardement, silencieuse mais mortelle. Tu as eu le temps de grandir, vingt-six ans dont huit à satisfaire les yeux d’ignobles personnages que tu ne supportais plus. Tu as bien essayé de le faire comprendre à Père mais lui n’a rien voulu savoir ; hors de question de perdre sa pièce maîtresse, son tableau exceptionnel. Tu as haussé le ton, lui t’a réprimandé mais tu n’as rien lâché. Tu as cherché du respect et tout ce que tu as reçu, c'est du sang sur tes mains immaculées de toute saleté. La dispute est allée trop loin, tu l’as laissé pour mort sur le carrelage de sa bibliothèque avant de prendre la fuite avec quelques-unes de tes affaires. Tu n’as rien dit à personne, tu as profité de la cacophonie de la maison pour prendre tes jambes à ton cou.
Et partir loin.
Là où personne ne prendra la peine de te retrouver.
Tu as demandé pardon à tes frères et tes sœurs qui allaient probablement prendre pour toi. Bien sûr que tu allais avoir leur mort sur la conscience mais à aucun moment tu ne t’es retourné de peur d’être rattrapé et torturé.
Tout ça pour te retrouver à Aramila, sans rien. À peine quelque drapés pour dissimuler la réalité, le ventre vide et le mental secoué par ces sensations que tu ne connaissais pas. La faim, la soif, la peur, jamais tu n’y as été confronté mais tu as tout fait pour être accepté par ce peuple en faisant toutes les concessions possibles. Quelques mois se sont déroulés pendant lesquels tu as pu avoir le gîte en proposant tes petits services ici et là dans l’espoir de gagner ta croûte et te prendre petit à petit en main.
En fin de compte, tu n’es que la première de couverture d’un livre vierge de toute aventure et qui ne demande qu’à faire couler l’encre pour repartir à zéro.
J'ai pas le droit au bonheur sur FFXIV / elle
Ici Sixtine, 1m48 d'ux-ui foireuse obsédée par FFXIV au rythme bancal. Suly a spam pour que je reprenne le temps de revenir et j'ai obéis oups
Dernière édition par Spiro le Jeu 5 Jan - 0:22, édité 6 fois