Light
Dark
Bas/Haut

[Horologium Park] La Maison Hantée

[Horologium Park] La Maison Hantée - Page 2 Brandw10
Dim 13 Nov - 21:28
Tisonnier au poing, la jeune femme entreprend d’abattre son arme improvisée sur le crâne du mort-vivant. Coincée sous mon poids et incapable de se défendre correctement, la créature faiblit. C’est le moment de lui porter le coup de grâce.
Au lieu de quoi, la demoiselle envisage de me laisser le soin de finir le travail, mais se ravise aussitôt et enfonce la pointe métallique dans la cervelle du zombie.

“Bon. Pas de commentaire s'il-vous-plaît.”
Je ne sais pas bien ce qui lui est passé par la tête, mais il est évident que cette décision lui a coûté.
Pas de commentaires.” Acquiescé-je gentiment.
Le Capitaine lui aurait vraisemblablement cassé les pieds à ce sujet, mais pour ma part, je ne suis pas entièrement dépourvu de tact.

Quittant mon perchoir, je tapote brièvement la tête de la jeune femme de ma grosse paluche de marin, puis m’éloigne pour terminer d’inspecter le salon, et pour tendre l’oreille, surtout.
Au cas où une autre de ces horreurs pointerait le bout de son nez.
...heureusement, on dirait que nous sommes tranquilles, pour l'instant.

Tant que j’y suis, z’auriez pas vu un de ces deux types ?
De ma veste, j’extirpe l’enveloppe où sont rangées les photographies des deux corniauds dont je piste la trace. Je passe le tout à la demoiselle, qui peut admirer sur le premier cliché : un gugusse coiffé d’un haut-de-forme fuchsia, avec une splendide moustache en guidon. Et sur le second, un jeune noble au teint cireux et aux cheveux noirs gominés, revêtu d’un costume-trois-pièces.
J’aimerais leur mettre la main d’ssus avant qu’une de ces saletés n’ait le temps de les boulotter.” Dis-je en désignant du pouce le cadavre du zombie.



Nombre de mots : 319. Preeeesque.

Résumé du RP : La menace éliminée, le Capitaine tapote gentiment la tête de la petite demoiselle, qui paraît encore sous le choc. Il profite ensuite de l'occasion pour lui montrer les photographies des deux individus crétins qu'il est venu chercher dans ce manoir.

Situation : Le Capitaine est accompagné de Neela. Dans le salon. A côté d'un cadavre de Jiangshi au crâne défoncé.
Mar 15 Nov - 15:07
01
La maison hantée

Featdu monde



Tu assistes à des choses bien étranges ici. Entre une maison qui regorge de surprises toutes plus bizarres les unes que les autres, maintenant, tu vois ton camarade grigoris décider d'adopter un feu follet. Pourquoi pas ? Peut-être qu'il aura une utilité un moment. De ton côté, tu ne préfères pas jouer les baby-sitters avec des "âmes", tu risques d'effrayer les habitants du village dans lequel tu résides.

Alae et toi réussissez à ouvrir cette porte, bien que tu manques de tomber en avant peu après l'ouverture (qu'elle idée de t'appuyer autant ?). Lorsque tu entends qu'on te demande si tu es capable de voler, tu clignes des yeux.

Alors....

-La question est plutôt " est-ce que j'en suis encore capable" ? Je suppose que tant que ce n'est pas sur une trop grande durée, je devrais pouvoir tenir.

Est-ce que tu n'as pas compris la tentative d'humour aussi ? Fort probablement. À croire que c'est quelque chose que les Grigoris ont du mal à bien assimiler. En même temps, de base, vous êtes des êtres assez reclus techniquement...

-Allez, à la une, à la deux...

En vrai, tu aurais bien proposé de faire demi-tour et marche arrière. Au moins tenter de retrouver la princesse (ou ce qu'il en reste dans le pire de cas). Au lieu de sauter dans le vide. Au final, tu "sautes" dans ce puits, utilisant bêtement tes ailes pour éviter de tomber brutalement. Tu as l'impression que cela dure une éternité, avant de toucher le sol. Tu t'écartes de quelques pas, histoire qu'un Alae sauvage ne t'écrase  par mégarde.

-Pourquoi y-t-il autant de miroir ici ?

Fis-tu en fronçant un peu le nez devant ton propre reflet ? La lumière dans cette pièce te permet juste de discerner ça pour le moment.


-----------------------
Résumé :
-Emmet n'a pas non plus compris la plaisanterie et y répond sérieusement, avant de "sauter". Il arrive dans une pièce qui semble probablement remplis de miroir, de ce qu'il arrive à voir. Il juge son propre reflet actuellement.
-Mots : 315 sorry

Emme


Mer 16 Nov - 1:52
Ce n’est pas la réponse à laquelle Alae s’attendait, mais l’étonnement sur son visage cède rapidement sa place à la perplexité. Un Grigori qui ne saurait plus voler. Quel drame! Peut-être Emmet avait-il été gravement blessé? Mais quel genre de blessure aurait pu le priver de vol? Ses ailes semblent être en bon état… Il est vrai qu’on n’y voit pas grand-chose ici, mais s’il s’était trouvé qu’Emmet avait une ou les ailes suffisamment éclopées pour le clouer au sol, ça se serait vu, non?

Empêtré dans ses élucubrations, Alae ne lâche pas Emmet des yeux sans pour autant parvenir à articuler la moindre parole. À un certain point, il ne peut s’empêcher de s’imaginer privé de ses ailes, lui, fervent adepte du vol plané, amoureux des loopings, grand complice de la gente à bec et à plumes. Et la simple pensée résonne en lui comme un vertige.

« Attend! »

Il a crié trop tard, Emmet a sauté.
Alae empoigne son manteau, se précipite dans le cadre de porte et se penche vers le gouffre, mais il n’y voit rien et surtout, n’entend aucun son évoquant une mauvaise chute. Il regarde derrière lui en guise d’adieu à ce chapitre de son aventure, mais rencontre plutôt la lueur de son feu follet.

« Accroche-toi. »

Il se lance à son tour, ailes tendues, n’en battant que ce qu’il faut pour ralentir la chute en douceur. L’atterrissage n’a heureusement rien à voir avec le précédent.

« Qui voudrait d’autant de miroirs… » souffle-t-il en baissant les yeux et en se rapprochant d’Emmet, se tenant dernier lui.

Voir tant d’Alae à la fois le rend inconfortable. Heureusement, la pénombre l’épargne quelque peu. En relevant le menton, son regard croise celui du reflet d’Emmet. Soudain, les traits de ce dernier se déforment en un rictus malveillant et sa main s’élève pour s’appuyer contre la glace. Le reflet s’anime de sa propre volonté.

« Euh, Emmet… C’est normal, ou…? »

Résumé : Alae s’interroge sur l’état des ailes d’Emmet puis le suit dans le puits, puis dans la pièce aux miroirs. Puis, un reflet d’Emmet leur fait de l’attitude. (⩺_⩹) 322 mots…
Jeu 17 Nov - 21:26


Il avait entendu parler d’un parc d’attraction, manifestement hanté, de trésors, de monstruosités… Bref, des choses qui attiraient bon nombre d’explorateurs en quête de sensations fortes. Artémis, lui, en avait assez pour sa vie entière. Cependant, observer des villageois des contrées qu’il visitait, des bourgeois opaliens, pleurer la disparition de leurs proches, ne le laissait pas insensible. En réalité, cela n’était qu’une bonne leçon donnée à tous ces rigolos se sentant supérieurs. Pourtant, les panneaux et affichages étaient très clairs : le danger régnait en ces lieux. A tel point que la Guilde des Aventuriers refusait d’y envoyer des hommes. Il décida tout de même d’y aller.

En arrivant sur les lieux, Artémis fut surpris de l’activité environnante. Il arriva au moment où le Grand Huit atteignit le sommet et entama sa descente vertigineuse. En tête, il aperçut type aux cheveux blonds, portant des lunettes de soleil malgré l’obscurité, qui hurlait à la mort à en rendre sourd les personnes aux alentours. Seule la mort peut l’attendre en-bas, songea le vagabond. Il y avait des tas d’endroits plus attirants les uns que les autres, dont la dangerosité était élevée. Mais ce qui l’attira le plus ne fut autre que cette maison hantée. Mais il ne le savait pas. Il lui sembla logique que des rescapés veuillent s’y réfugier en cas de danger. Il y entra sans l’ombre d’une hésitation.

Miroirs, portes menant dans le vide, rats insaisissables, voix… Cette maison était l’enfer sur terre. N’importe quel individu normalement constitué tomberait dans la folie. Un aventurier aguerri tel qu’Artémis résistait tant bien que mal mais les lieux lui étaient déjà insupportables. Plus vite il sortirait et mieux il se portera. Soudain, un cri d’agonie, ou peut-être de peur, le sortit de ses songes. C’était là qu’il devait aller. Il déballa les marches de l’étage où il se trouvait, aperçut une lueur lumineuse et s’y engouffra, épées en avant. Il se retrouva dans un immense salon, au cœur duquel se trouvaient une jeune femme et un homme.

Après une rapide inspection, il rengaina ses lames et s’adressa à ses semblables humains : « Bonsoir. J’ai entendu quelqu’un crier, alors je me suis pressé pour finalement arriver jusqu’ici. Mais la situation me semble être sous contrôle. », dit-il en observant la tête écrasée du zombie. La demoiselle tenait l’arme du crime, sauf que son instinct lui criait que l’autre avait neutralisé la bête.




Pour résumer, Artémis débarque du côté de Neela et du Capitaine. Il l'a entendu hurler et s'est donc précipité pour la retrouver. En arrivant, la situation était déjà sous contrôle. Arrivée inutile... Il est maintenant à votre disposition.

Ah ! Désolé, j'ai dépassé les 300 mots. Pas de beaucoup, mais bon.
Ven 18 Nov - 10:13
Encore une fois, la vision qu'elle s'était inconsciemment forgée du capitaine changea un peu plus. Il était plus doux que ce qu'il laissait penser aux premiers abords. L'homme bourru explora rapidement les alentours, ce qui rassura évidemment Neela, avant de montrer deux photographies à cette dernière.

« Non, désolée. » Répliqua t-elle, après quelques secondes de réflexion. « Ces deux personnes sont à Horologium Park ? »

Elle ne posa pas plus de question pour l'instant, son compère de fortune donnera plus de détails à son bon vouloir. Encore une fois et sans grande surprise, un autre homme rentra dans le salon. Encore quelqu'un qui semblait costaud et vaillant, quelle chance pour la Princesse.

« La situation est sous contrôle grâce à... » Commença t-elle en regardant le capitaine. « Comment vous appelez vous déjà ? »

Elle se retourna ensuite vers l'individu fraichement arrivé. Encore une personne qui semblait costaud et vaillant, quelle chance pour la Princesse.

« Princesse Neela Deshmukh. Enchantée. » Fit-elle.

Deux autres hommes arrivèrent dans la pièce d'une manière sauvage, menaçants et agités, tenant chacun fermement à deux mains une arme à feu. La première pointait Artémis, la seconde le capitaine.

« Fermez vos gueules et donnez-moi c'que vous avez. J'vais pas me répéter, grouillez-vous. » Hurla l'un des deux hommes.

Des pilleurs. Un lieu aussi vaste et singulier que ce parc ne pouvait attirer que d'honnêtes individus, malheureusement. Certains devaient également venir pour se remplir les poches.

« Hé. » Cria la Princesse, de manière à croiser le regard du pilleur ciblant Artémis. « Lâche. »

Lentement, l'homme en question ouvrit ses doigts un par un avant de faire tomber son arme au sol. La Princesse tenta ensuite de croiser le regard du deuxième bandit, mais se prit une balle dans la jambe. Le deuxième homme venait de tirer sans aucune forme de scrupule sur la pauvre Demoiselle, qui se laissa tomber au sol en hurlant de douleur.

Résumé :

Neela répond aux questions du capitaine. Elle fait la connaissance d'Artémis et en profite pour se présenter. Deux pilleurs arrivent dans la pièce. Le premier cible le capitaine avec son arme, le deuxième cible Artémis. Neela utilise son pouvoir de persuasion pour faire lâcher son arme au deuxième individu, celui qui ciblait Artémis. Le premier arrête de cibler le capitaine et tire dans la jambe de Neela qui tombe au sol en hurlant.
Sam 19 Nov - 12:08

Neela, hein, songea Artémis. Cette personne ne lui était naturellement pas méconnue, lui, qui sillonnait le continent entier en quête d’aventures. Hélas, l’intrusion de deux autres individus interrompit ses réflexions. Ils étaient armés. Des armes à feu. Dans ces moments, l’épéiste regrettait de combattre à l’épée. Manifestement de simples humains, plus précisément des pilleurs en quête de trésors. Ils cherchaient certainement au bon endroit, mais s’ils pouvaient dépouiller de potentiels concurrents par la même occasion, c’était tout bénéf’.

Un homme mit en joue Artémis, mais suite à un ordre de la Princesse, il lâcha son arme. Capacité intéressante, pensa le vagabond avant de s’élancer immédiatement sur le tireur restant, celui qui avait tiré aussitôt sur la jambe de sa sauveuse. Probablement le plus rusé des deux, il comprit que celle-ci poserait des soucis. Dès l’instant où il saisit que l’épéiste s’élançait vers lui, il tira mais il dévia la trajectoire de la balle avec sa lame. Dans la précipitation en voyant l’homme à la chevelure blanchâtre approcher, il tira en rafales. Dégainant sa deuxième lame, Artémis ne protégea que ses organes vitaux mais ne put empêcher une de perfora sa cuisse, puis une autre son épaule.

« Allez, meurs, abruti ! », braya en voyant le vagabond s’arrêter.

Mais quand ce dernier leva la tête et que le pilleur croisa ses yeux jaunes, il pâlit. Les balles ressortirent et les plaies se refermèrent. Artémis termina sa course et enfonça l’une de ses lames dans la gorge de son adversaire. « Au moins, comme ça, tu cesseras d’hurler des obscénités. » Il n’aimait pas tuer des semblables humains, mais certains d’entre eux étaient pires que les bêtes qu’il traquait. Le second des deux pilleurs ramassa finalement son arme et la pointa en direction du danger imminent. Artémis préférerait ne pas avoir à trop user de sa capacité encore en phase expérimentale.

La princesse étant immobilisée, seul le troisième larron du groupe pouvait le sauver.




Artémis n'a pas trop le temps de faire connaissance avec ses nouveaux amis. Deux pilleurs entrent et tirent. La princesse touchée, il s'élança comme un preux chevalier en direction du coupable. S'il parvient à en neutraliser un, le second semble retrouver ses esprits et décidé à finir le travail. Ne maîtrisant pas entièrement ses capacités, elles lui pompent beaucoup d'énergie et ne semble pas en état de réitérer son effort.
Mar 22 Nov - 0:39
C’est dans de pareilles circonstances que l’humanité me fait défaut.
Sur le conflit qui s’amorce, je pose un regard éteint. La menace imminente tisonne les cendres froides de mon âme ; il m’est impossible de réagir avec le feu ou la fougue des vivants.
Tout instinct de survie a déserté cette vieille carcasse.
Car à mes yeux... la situation n’est en rien critique.

Prendre une balle dans le cœur mettrait un terme à la vie du Capitaine, et me compliquerait certes la tâche… mais mon chemin ne s’arrêterait pas là pour autant.
Je ne peux plus être arrêté.

Sans doute est-ce pour cela que je referme – avec un temps de retard – ma main sur le révolver du second larron. Son arme est un vieux modèle à barillet, comme il en circule actuellement en Xandrie. Une fois le mécanisme stoppé : impossible de faire feu.

Le canon pointé en direction de notre nouvel allié, le pilleur tâche tout à la fois de tirer et de dégager son arme de la pogne du Capitaine.
Pas de chance. Dans sa jeunesse, Lawrence aurait pu broyer une coque de noix entre ses doigts… et il a de beaux restes. Sans attendre que la canaille se ressaisisse, je lui assène un solide coup de boule.

Le nez ensanglanté, le malandrin recule de deux pas, et son révolver me reste dans la main.
Tu ferais bien d’te rendre, fiston.” Lui dis-je d’une voix douce, de ce même ton bonhomme avec lequel on passe commande au bistrot.
Espérons qu’il obtempère, avant que l’escrimeur à nos côtés ne se sente obligé de lui trouer la panse.  



Nombre de mots : 284. Première victoire !

Résumé du RP : Le Capitaine met du temps à réagir, et pour cause, sa nature Specrale ne lui permet pas de craindre pour sa vie. Au moment où le second larron ramasse son révolver, Lawrence saisit le mécanisme de l’arme pour l’empêcher de tirer*, puis assène un coup de boule à la canaille. Chose faite, il lui somme gentiment de se rendre.
*Ce qui fonctionne dans certaines situations, notamment si le chien n’est pas engagé… mais mes recherches m’ont appris que c’est davantage un ressort fictionnel qu’un truc à tenter en vrai, même si les révolvers bas-de-gamme ont parfois des soucis d’alignement chambre/canon. Ce n'est donc pas infaisable, mais probablement hasardeux.

Situation : Le Capitaine est face à un pilleur désarmé, au nez ensanglanté. Accompagné de Neela (blessée à la jambe) et d’Artémis (blessé à la jambe). Dans le salon. A côté d'un cadavre de pilleur à la gorge tranchée et d’un Jiangshi au crâne défoncé. Ça va finir par faire beaucoup de cadavres.
Mer 23 Nov - 20:56

Dieu bénisse cet homme, pensa Artémis en se sachant sauvé d’une balle possiblement mortelle. Restait à savoir si le pilleur allait se rendre, voire collaborer avec le trio, ou bien simplement mourir comme un idiot. Les deux possibilités étaient envisageables. La situation étant sous contrôle, le vagabond se rapprocha de la jeune femme ayant reçue un tir dans sa jambe. La balle était manifestement ressortie, ce qui arrangeait grandement chacun des trois individus pour la suite de leur aventure.

« Vous ne mourrez pas aujourd’hui, Neela. La balle est ressortie et semble avoir évité l’artère fémorale. Si ce n’est vous faire un garrot, je ne dispose pas de suffisamment de connaissances en la matière. », dit Artémis en regardant la Princesse droit dans les yeux. Peut-être le Capitaine Lawrence sera plus à même de prodiguer les premiers soins, pensa-t-il.

Pour la suite, la partie risquait d’être moins amusante avec un canard boiteux. Il faudra redoubler d’effort pour assurer sa protection, mais si sa capacité était pour le moins très utile et des plus intéressantes. Cette grande salle attirerait forcément du monde, alors mieux valait la quitter expressément. L’épéiste déchira un bout de tissu des vêtements du pilleur mot et effectua un garrot sur la jambe de Neela qu’il aida pour se relever. Il l’invita à prendre appui sur son épaule. Mais des grognements arrêtèrent tout déplacement de sa part. Des chiens, des loups, des animaux de compagnie entrèrent dans de sales états.

« Des Incubes ! », pesta l’homme aux yeux jaunâtres. « C’est quoi cette foutue maison, bon dieu ! »

Les Incubes étaient d’anciennes bêtes décédées et possédées par des esprits trop faibles pour s’en prendre aux humains. Ils raffolaient de la chaire humaine. Artémis croisa le regard de Lawrence. Ils se jetèrent sur le cadavre abattu quelques temps auparavant, mais cela ne sera pas suffisant pour occuper tous les prédateurs. Le Capitaine devait abattre le dernier pilleur, laisser les Incubes le dévorer, puis ouvrir la voie au trio pour prendre la sortie. Un affrontement direct, avec la Princesse handicapée, serait du suicide.




Artémis s'occupe de la blessure de Neela pendant que Lawrence tient en joue le dernier agresseur. Quand ils furent fin prêts à s'en aller, l'arrivée d'un groupe d'Incubes les arrêta. Cela faisait beaucoup en peu de temps. Néanmoins, raffolant de chaire humaine, Artémis supposa qu'il fallait se servir des pilleurs pour occuper les prédateurs.
Jeu 24 Nov - 17:08
La Princesse s'était écroulée de tout son poids sur le tapis poussiéreux du salon, au cœur de cette vieille bâtisse hantée. Prisonnière de cette douleur, elle n'était pas capable de suivre l'affrontement et de comprendre ce qui se passait autour d'elle. Artémis vint rapidement lui prodiguer les premiers soins, faisant grincer un peu plus les dents de Neela.

« Me... Merci... » Fit-elle en haletant.

La jeune femme se tenait désormais debout tant bien que mal, s'appuyant sur son compère fraichement rencontré. Elle croisa le regard du deuxième pillards, tandis qu'un groupe de succubes débarqua pour déguster la chair des visiteurs. D'une manière bien trop rigide pour être naturelle, celui-ci se coucha au sol, affichant un visage crispé. La jeune femme ne maîtrisait pas encore pleinement cette capacité de persuasion, mais commençait à comprendre ce qu'elle pouvait demander ou non à ses cibles. Deux succubes restèrent sur le premier cadavre, dévorant la pauvre carcasse sauvagement. Les trois autres se ruèrent vers l'homme couché au sol, ne lui laissant aucun répit avant de commencer à le dévorer vivant. Cinq chiens démoniaques ? Le groupe n'allait probablement pas pouvoir faire grand chose face à ces créatures.  

« Pa... Partons. » Suggéra la Demoiselle à Artémis et au capitaine. « Ici. »

Elle désigna du doigt une vieille porte en bois que personne n'avait emprunté pour l'instant. Avaient ils le choix ? Pas vraiment. Les trois malheureux allaient devoir prier pour leur salut, et pour ne pas tomber sur un danger encore pire que ceux précédemment rencontrés. Était-ce possible ? Probablement pas. Une fois les trois compagnons dans la nouvelle pièce, Neela demanda aux deux autres de fermer la porte de la bloquer avec un vieux meuble. Cette nouvelle pièce était sombre, abimée, ancienne, à l'image des autres salles.

« Artémis, êtes-vous capable de vous occuper de ma blessure ? » Demanda t-elle. « Je vous ai vu sortir les balles de votre corps comme si de rien n'était. Regardez-vous. Les plaies sont déjà cicatrisées. »

Elle ne souhaitait pas être un poids, un lourd fardeau à transporter. En parallèle de son envie de guérir et de chasser cette vilaine douleur, elle était impressionnée et un peu trop curieuse. Elle aurait tant aimé découvrir ces deux curieux personnages dans des contextes plus basiques. Des situations moins dangereuses, peut-être.
Dim 27 Nov - 13:39
La porte se referme sur les mâchoires claquantes du molosse. J’ai bien failli y laisser un bout de couenne. Sans attendre, je fais basculer une étagère et j’entasse du bric-à-brac pour bloquer le passage. J’entends leurs griffes qui raclent sur le bois, mais si ces animaux n’apprennent pas incessamment à se servir d’une poignée de porte, nous venons de gagner un précieux sursis.
Va pas falloir traînasser.

Main appuyée contre le battant, je soupire. Ces péripéties ont fatigué le vieux cœur du Capitaine, mais ce n’est pas tout...
Cette lueur captive que j’ai perçue dans le regard des incubes fait bouillonner une émotion térébrante dans ma poitrine. J’aurais pu connaître le même sort. Dans un jour de frénésie. Le manque, le besoin de posséder un corps de chair... peut se faire si vibrant qu’il en consume toute raison. Dans mes heures les plus sombres, je me serais également repu de l’âme du premier animal venu. De n’importe qui. De n’importe quoi.
…pourvu que j’existe.



L’endroit est peut-être un peu plus dangereux que je le craignais.
En l’état, il serait sot de fausser compagnie à mes camarades d’infortune. Je les laisse d’ailleurs discuter du traitement de la petite demoiselle, n’ayant pas mieux à proposer.

Élevant ma lanterne pour chasser l’obscurité, je lève le voile sur l’intérieur d’une bibliothèque lugubre.
Prudemment, je fais le tour des rayonnages, ne serait-ce que pour m’assurer que nous y sommes bien seuls.
Derrière-nous, la porte tremble sur son chambranle. Les chiens n’ont pas renoncé. Mieux vaut ne pas trop s’attarder ici, néanmoins, je décide malgré tout de jeter un coup d'œil au bureau qui trône au centre de la pièce, d’épousseter les ouvrages qui s’y trouvent, et d’en piocher un avant que mes compagnons ne décident de la marche à suivre.



Nombre de mots : 333. Oui, je suis au courant que je ne suis pas obligé de compter pour chaque post ~

Résumé du RP : Le Capitaine bloque la porte, se remet de ses émotions, puis fait le tour de la bibliothèque pendant qu’Artémis et Neela discutent pouvoirs et médecine.

Situation : Le Capitaine est accompagné de Neela et d’Artémis. Dans une vieille bibliothèque. Avec des chiens qui grattent à la porte.
Mer 30 Nov - 0:02

Tout en pénétrant dans cette sombre pièce, le vagabond écouta la princesse en prenant le temps d’analyser ce lieu mystérieux. Il s’agissait manifestement d’une vieille bibliothèque. Concernant la question posée par la demoiselle, elle était tout à fait légitime. Elle l’avait vu se regénérer mais il allait malheureusement la décevoir.

« Hélas, demoiselle, je ne suis en mesure de prodiguer ce genre de soins à d’autres personnes que la mienne. C’est un véritable regret. Il vous faudra faire preuve de courage et d’une volonté inébranlable. Je resterai à vos côtés pour protéger du mieux que je le peux. », conclut-il en se retournant vers la porte qui ne tiendrait plus très longtemps.

Le vieil homme, le dénommé Lawrence, semblait coutumier de ce genre de situations, puisqu’il agissait avec un certain calme face à cette situation. Il saisit un livre qu’Artémis ne pouvait déchiffrer de sa décision. La bibliothèque n’était pas gigantesque, mais étudier tous les livres prendrait trop de temps. En fait, le vagabond aurait bien profité de ce lieu pour trouver des plans de la maison, sauf que les chiens enragés ne leur laisseraient pas le temps d’effectuer des recherches.

« Je prie Dieu que pour qu’un plan se trouve dans ton bouquin. Je propose pour que nous prenions chacun un livre. Par chance, on pourrait trouver des choses intéressantes. En face de nous, cette porte semble être notre prochaine destination. En fait, nous n’avons pas réellement le choix. Je me serais bien contenté de frapper les loups, mais ce serait prendre un risque inutile pour Neela. »

En tirant un livre au hasard, un frisson parcourut le vagabond qui aperçut un œil illuminé. Délicatement, il reposa le livre. Cette maison était une véritable abomination. Entrer dedans fut une grossière erreur.

« Prendre un livre est une mauvaise idée, je vous suggère de nous en aller immédiatement. Quelque chose me dit qu’il se cache une étrangeté bien plus terrifiante derrière ces étagères. »




324 mots, sorry.

Artémis analyse les lieux, suggère qu'ils doivent avancer, choppe un livre et se rend compte qu'il se terre quelque chose de trop dangereux derrière les étagères. Trop dangereux pour rester plus longtemps.