Ven 25 Oct - 17:06
Pīti
Contade / Vagabonde
- 66 ans
- Élémentaire de lumière / Physionomie féminine
- Alentours de Merka'bah
- Indéfinie / Elle
- Vagabonde
- Feat Columbina - Genshin Impact
Description
Où a-t-elle bien pu voir cela ? Deux paires d'ailes dans son dos, des ailettes sur la tête, qui gigotent quand elle essaie d'exprimer ses émotions. Toutes ces plumes qui s'agitent et pourtant, elle est bien incapable de s'envoler. Les proportions ne sont pas bonnes. Que voulez-vous, ses modèles devaient être faussés. Cela ne l'empêche pas d'essayer, en vain, mais avec la détermination obtuse d'une enfant qu'on aurait privé de son plus grand rêve. Ses cheveux bigarrés, noir striés de mèches magenta, sont les seuls à avoir le plaisir de s'envoler lorsque, perchée sur l'épaule de son fidèle ami, l'élémentaire s'improvise voltigeuse.
Il est grand, le golem de saphir à l'allure menaçante. Du haut de ses trois mètres, il toise la plupart des créatures qu'il rencontre. La petite élémentaire, avec sa silhouette toute en finesse, ne saurait déroger à la règle. Pourtant, elle ne le craint pas ; assise sur son épaule, ils vadrouillent ensemble à travers la forêt et la brume. Sans doute n'ont-ils en commun qu'une âme simple, encore jeune. Manipulable aussi. S'ils sont parfois tâchés de sang étranger, ce n'est pas par méchanceté. Voyez, le bien, le mal, la morale, tout cela est bien complexe, et la Brume ne saurait l'enseigner. Les créatures agressives, qu'elles se tiennent sur deux pattes ou six, ne sont-elles pas en tout point similaires ? Et si l'une crie, les autres aussi. Le langage n'est pas inné.
Les yeux fermés, l'élémentaire se perd parfois, loin de son précieux et seul ami. Elle tâtonne encore, menaçant de finir dévorée dans l'obscurité. Sa vie sur un fil, elle danse pourtant gaiement. L'instinct de craindre la fin lui manque. Elle écrit son histoire en dessinant sur les murs, les arbres, des arabesques incertaines qu'elle parcourt du bout des doigts. Il y a quelque temps, ils avaient pour tâche de faire cesser de respirer les créatures qui approchaient de leur ami couronné, mais depuis qu'il ne bouge plus, qu'il ne donne plus d'ordres, les deux compagnons se sont laissés aller. Ils préfèrent jouer avec les choses lumineuses et tournoyantes de leur nouvelle maison. Un jour, ils partiront, peut-être. Un jour, ils se sépareront, peut-être. En attendant, elle danse sur les épaules de son grand ami, tend ses bras vers le ciel, et lorsque percent les rayons de l'astre à travers la brume, on croirait presque la voir s'envoler.
Il est grand, le golem de saphir à l'allure menaçante. Du haut de ses trois mètres, il toise la plupart des créatures qu'il rencontre. La petite élémentaire, avec sa silhouette toute en finesse, ne saurait déroger à la règle. Pourtant, elle ne le craint pas ; assise sur son épaule, ils vadrouillent ensemble à travers la forêt et la brume. Sans doute n'ont-ils en commun qu'une âme simple, encore jeune. Manipulable aussi. S'ils sont parfois tâchés de sang étranger, ce n'est pas par méchanceté. Voyez, le bien, le mal, la morale, tout cela est bien complexe, et la Brume ne saurait l'enseigner. Les créatures agressives, qu'elles se tiennent sur deux pattes ou six, ne sont-elles pas en tout point similaires ? Et si l'une crie, les autres aussi. Le langage n'est pas inné.
Les yeux fermés, l'élémentaire se perd parfois, loin de son précieux et seul ami. Elle tâtonne encore, menaçant de finir dévorée dans l'obscurité. Sa vie sur un fil, elle danse pourtant gaiement. L'instinct de craindre la fin lui manque. Elle écrit son histoire en dessinant sur les murs, les arbres, des arabesques incertaines qu'elle parcourt du bout des doigts. Il y a quelque temps, ils avaient pour tâche de faire cesser de respirer les créatures qui approchaient de leur ami couronné, mais depuis qu'il ne bouge plus, qu'il ne donne plus d'ordres, les deux compagnons se sont laissés aller. Ils préfèrent jouer avec les choses lumineuses et tournoyantes de leur nouvelle maison. Un jour, ils partiront, peut-être. Un jour, ils se sépareront, peut-être. En attendant, elle danse sur les épaules de son grand ami, tend ses bras vers le ciel, et lorsque percent les rayons de l'astre à travers la brume, on croirait presque la voir s'envoler.
Habiletés et pouvoirs
Pouvoir racial vivifié : Lumière- Permet de transformer son corps ou une partie de son corps en lumière et de se déplacer très rapidement en plein jour (en-dessous de la vitesse du son).
- Vivifié : L'utilisateur peut contrôler la lumière autour de soi et altérer la perception des personnes dans un rayon de cent mètres.
- Vivifié : L'utilisateur peut contrôler la lumière autour de soi et altérer la perception des personnes dans un rayon de cent mètres.
Biographie
Elle vogue. Petite plume de duvet immaculé, elle se laisse porter par ces alizés invisibles. Née à l’aube, elle se fait étoile solitaire lorsque la nuit l’étreint. Fébrile dans l’obscurité, elle ne saurait pourtant cesser d’illuminer tout ce qu’elle touche. Elle me traverse et me parcourt, moi qui m’étends sur vos terres redevenues sauvages. Elle vit en mon sein et pourtant je la sens parfois s’éloigner, désireuse de prendre son indépendance. Ainsi sont les enfants. Un siècle durant, je la garde entre mes bras, la berce au rythme de l’éternité mais, c’est la mélodie de vos civilisations qui finira par l’emporter. Je ne vous en veux pas. Je ne m’en fais pas. Elle me reviendra, comme tous mes enfants.Ce qui ne fut ni ne sera jamais écrit par la Brume.
Je l’ai vu voler, petite sphère lumineuse, à quelques centimètres du sol. Je l’ai rejointe et nous avons flotté un instant ensemble, entre la Cité d’Émeraude et la mer de brume. Elle semblait curieuse, comme un animal le serait, elle tournoyait autour de mes ailes et je me suis surpris à penser que j’étais peut-être le premier grigori qu’elle rencontrait. Je me suis demandé où elle avait été avant, ce qu’elle avait vu dans ce vaste océan qui nous enclave. Puis, quelques jours plus tard, je me suis demandé où elle était partie à présent.Journal intime d’un jeune habitant de l’Îlot Céleste.
Elle avait l’air perdue. Curieuse aussi. Lorsqu’elle nous a trouvés. Elle a passé du temps avec nous, cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu de visite. Non, ce n’est pas tout à fait exact. Nous avions bien eu un visiteur plus tôt. Était-ce l’année passée ? Le siècle dernier ? Nous avons oublié. Celui-là n’avait pas été gentil. Voyez ce qu’il nous a fait. Heureusement, nos visages ébréchés et nos corps maltraités n’ont pas repoussé notre nouvelle visiteuse. Elle nous a même fait le cadeau de se dévoiler à nous, nous faisant l’honneur de nous imiter. Si nous avions encore quelques sentiments filiaux, sans doute l’aurions-nous considérée comme notre fille. Nous lui avons donné forme. Enfin, elle a tout fait seule, bien sûr, et certains ne seraient pas heureux de voir de quelle manière elle a choisi de nous ressembler, mais enfin, elle a certainement fait de son mieux. La pauvre enfant semblait si triste lorsqu’elle a compris que, comme nous, ses ailes ne sauraient lui permettre de s’envoler.Témoignage inexistant d’une fresque de la tour d’Ox.
Ils se sont rencontrés sur mon versant ouest, à la saison douce. Je faisais se fracasser les aéronefs, mais cette chose-là était tombée toute seule. Essayait-elle de voler avec ces ailes raccourcies ? Drôle d’oiseau. Blessée, elle marchait sur des sentiers oubliés, s’écorchait les pieds sur mon corps. Elle n’allait certainement pas dans le bon sens pour survivre, toujours plus haut, elle voulait grimper sur mon front. Petite chose fragile, elle n’aurait pas passé la saison s’il ne l’avait pas portée sur son épaule. Lui qui naquit de ma hanche avait ce qu’il fallait pour la mener au sommet, mais il n’avait rien à y accomplir. C’est donc vers mon pied qu’ils se rendirent. Je les perdais alors qu’ils se dirigeaient vers mon jumeau.Ce qui ne quittera jamais les lèvres fracturées du mont Sage.
On a trouvé deux crétins heureux ! Des saloperies de la brume, comme d’habitude, mais ceux-là n’ont pas l’air trop agressifs. Vous allez me dire, on a bien dû s'accommoder de la présence de cette espèce de rat dégénéré, on n’est pas à une monstruosité près. Le gobelin, d’ailleurs, j’ai la flemme de retenir son nom, a réussi à se faire comprendre. Ces deux-là n’ont pas l’air de capter un broque de la langue commune, le golem a l’air con comme un caillou, on ne lui en voudra pas, hein, mais la gonzesse ailée a quand même une gueule de grigori, elle doit bien pouvoir parler, non ? J’en ai pas vu beaucoup dans ma vie... ouais, j’en ai vu aucun en fait, mais y a un cousin de Greg qui en a rencontré un une fois. Je me rappelais pas qu’ils avaient des trucs sur la tête aussi, mais bon, en attendant, y a personne qui parle leur langue à la con dans le groupe. On va laisser faire le rat, voir ce qu’il en tire, qu’il serve à quelque chose.Journal d’Ajra Marcen, chasseuse de trésor à son compte.
Je m’appelle Werork et quand j’ai rejoint ces aventuriers, je ne me suis pas fait de grands espoirs. Je voyais bien comment ils me regardaient. De haut, évidemment, et avec cet air de dégoût qu’ils cachaient bien mal. Je m’en suis accommodé. Se faire des amis, ça viendra avec la gloire ! Je la sentais bien, cette mission, on serait les premiers sur le coup, c’était sûr qu’on arriverait à trouver du beau butin. Je ne me suis pas trompé, j’en suis certain, on touche au but. Si l’on en croit la rumeur, le marché d’Oxenfurt était le plus riche de la région et tous ces marchands qui s’en mettaient plein les poches, ils ont bien dû planquer leur butin quelque part ici. Et voilà qu’on tombe comme par miracle sur un golem et sa mascotte - les autres pensent que c’est une grigori mais je suis sceptique - c’est sûr qu’ils connaissent la région comme leur poche, ceux-là ! Faut juste que j’arrive à leur faire comprendre ce qu’on cherche et ensuite, si cette conne d’Ajra me lâche les talons, j’aurai peut-être même une petite chance de me remplir les poches avant les autres...Carnet de voyage de Werork Kreentuc, le futé.
Il me porte sur sa tête comme si je lui appartenais. Ridicule créature au crâne dégarni. Je fus portée par bien plus grands, bien plus nobles, bien plus glorieux personnages. Il se vante de m’avoir à qui veut bien l’entendre, mais ils ne sont plus très nombreux ceux qui peuvent l’écouter. Car, pour m’avoir, m’avoir rien que pour lui, il a éliminé presque tous les autres. Grâce à ses deux acolytes. Ah, que je plains le saphir qui constitue ce beau golem, il serait bien mieux, enchâssé en moi. Ils sont ressortis rouges, des entrailles où ils m’ont trouvée, laissant derrière eux des cadavres frais. Ce n’est certes pas la première fois que j’en vois s’éventrer pour mes beaux joyaux, mais d’habitude, ils n’ont pas l’air si innocents.
Ce grand golem et ce petit amas de lumière, ils suivent les ordres de mon nouveau propriétaire. Je comprends, j’ai cet effet sur les gens, on obéit facilement à celui qui me porte. Je les plains pourtant, ils n’ont pas l’air d’avoir conscience qu’il n’est pas leur roi et encore moins leur ami. La pauvre petite a demandé pourquoi les autres criaient “Pitié” alors qu’elle arrachait la chair de leur corps. Mon porteur n’a rien trouvé de mieux à lui dire que c’était son nom, qu’elle s’appelait “Piti” et que les autres scandaient simplement son nouveau nom. Elle n’est pas très futée, elle a tout gobé. Ah, je me languis déjà de trouver une autre tête sur laquelle me poser, mais ces deux-là ne semblent animer d’aucune forme d’envie à mon égard, ce qui me vexe terriblement.Lamentations inaudibles d’une magnifique couronne.
JJe lui ai ordonné de ne plus me regarder ! Je n’aime pas ses yeux. Ils sont... trop... trop... Je ne les aime pas ! Ils me fixent ! Ils me voient ! Je ne veux plus les voir ! Je crois que je vais les crever ! Si elle ouvre les yeux, je les crève ! Je pourrais même me débarrasser d’eux aussi. Oui, c’est le plan. Quand j’aurai assez de trésor, je rentrerai victorieux ! Et riche ! Riche comme aucun gobelin ne l’a jamais été ! Et ils m’aimeront, ils m’aduleront ! Je leur ferai renifler mes pieds ! Ajra se prosternera ! Ah non... non... plus Ajra c’est vrai... Demain je pars ! Avec le trésor ! Le golem a dit qu’il avait repéré des intrus près du vieux parc d’attraction, une autre expédition, je vais lui ordonner d’en tuer quelques-uns. Puis je viendrai les sauver en le poignardant dans le dos ! Oui, c’est un bon plan ! Comme ça, je serai un héros ! Un héros riche !Carnet de voyage de Werork Kreentuc, le héros riche.
Tourne, ma grande roue. Tournez, mes poneys colorés. Tournoie, petite créature de lumière. Plus tard, d’autres feront le ménage dans mes rues. Je n’aime pas les choses inertes. J’aime les choses qui brillent, qui tournent, qui chantent et dansent. Ceux-là ne dansent plus, rouges et immobiles. Mais tout va bien, les créatures de la forêt viendront bientôt, appâtées par la viande fraîche, elles feront tout disparaître. Elle agite ses trop courtes ailes, la petite chose de lumière, mais elle ne rattrapera pas celui qui s’enfuit, une couronne à la main. Ce n’est pas important, il ira raconter son histoire et les merveilles qu’il a vues, ici, chez moi. Alors, ils reviendront, mes très chers visiteurs, mes adorés spectateurs, ils parcourront à nouveau mes rues et leurs rires viendront se mêler à ceux des autres. Pourvu qu’ils viennent bientôt jouer avec mes deux nouveaux forains.Chant mélodieux d’une fête foraine abandonnée.
Un ou deux morceaux de folie dans votre chocolat chaud ? / Elle
Persiste et signe.