Anoula
Contade / Vagabond
- 16 ans / 16 lugrilen 1885
- Zoanthropes chat / ♀
- Dunes d'Oman
- asexuel / elle
- survivre
- Feat sois fait moi-même sois IA (ici nightcafé modifié après génération), il m’arrive aussi de faire mes perso via les différent jeux disponible sur dolldivine
Description
De par cette raison, quand elle prend sa forme féline, il s’agit d’un chat à la fois gris clair et blanc. Une autre malformation est d’ailleurs bien plus visible sous cette apparence, celle qui fait qu’elle a l’oreille droite légèrement plus petite que la gauche. Chose bien moins visible sur sa forme d’une jambe puisqu’elle a tendance à cacher cette particularité avec ses cheveux. Une dernière chose attire bien souvent le regard, il s’agit de ses yeux, vairon, vert tel qu’une émeraude à droite et bleu ciel à gauche. Elle ne fait pas son âge, mais sa taille y est pour beaucoup.
Elle lui arrive d’avoir des crises incontrôlées ou son corps tremble, elle arrête parfois de respirer pendant ses crises ne durant jamais plus de quelques minutes, elle n’en a pas vraiment conscience.
La pluie, l’eau du ciel, quelque chose qu’elle adore au point de parfois y rester trop longtemps jusqu’à en être malade. Cela en est louche pour un chat et pourtant… Elle est bien la première à s’amuser dans la boue ou la vase et à se méfier de l’eau trop propre. En effet, elle n’aime pas prendre un bain ou une toilette, le savon après tout, sa pique dans les yeux et l’odeur, bien qu’agréable, peut attirer des prédateurs. Elle est faible, elle le sait, elle n’agit pas comme ce que l’on pourrait attendre de quelqu’un de son âge. Alternant même parfois entre moment de grande lucidité et moment digne d’un enfant de 9 ans… Peut-être, car elle n’a jamais connu l’amour de parent ?
Par contre, comme tout félin, elle adore la chaleur, elle aime donc le feu dans une certaine mesure, car ce dernier peut aussi être dangereux, mais il permet aussi de ne pas mourir de froid. Elle préfère la viande et le poisson cru ou plutôt, même si quelqu’un avait l’amabilité de lui cuire, elle n’aurait probablement pas la patience d’attendre. Étant d’ailleurs très opportuniste et un peu voleuse, elle pousse le peu de personnes qui la fréquenterais à être vigilant à leurs affaires. Tout comme un chat, c’est elle seule qui décide quand elle veut bien qu’on la touche ou non, alternant câlin surprise avec quelqu’un qu’elle apprécierait et morsure de rappel, surtout sous forme féline qui n’épargnerait pas un bon coup de griffe.
Elle est d’ailleurs aussi têtue que méfiante, des réactions souvent imprévisibles comme d’un coup poursuivre un papillon en pleine forêt puis insister pour pêcher du poisson dans une rivière alors que ce n’est pas franchement le moment. Malgré ce qu’elle a vécu, elle déborde donc d’énergie de vivre, bien plus courageuse que ce qu’elle-même pense. Elle a peur de certaine chose, de la brume sous sa forme première en premier lieu. En effet, elle s’en méfie comme de la peste de ses longs nuages vivant au ras du sol dont il est impossible à se défendre en griffant, en tapant ou encore en mordant. Elle est sensible à la lumière, facilement éblouie, elle a donc du mal avec les endroits trop éclairés bien qu’elle s’accommode du soleil a contrario puisque c’est chaud et qu’il est agréable de bronzer le ventre a l’air sous sa forme féline. De par sa faible constitution et son handicap, elle est aussi rapidement fatiguée, mais elle n’aime pas avouer ses faiblesses et a tendance à nier jusqu’à l’évanouissement.
Quand elle veut quelque chose déjà aux mains d’un autre, elle a une botte secrète en sortant le regard le plus mignon qu’une bouseuse crade comme elle peut avoir… Et cela bien que cela marchait bien moins sauf sous sa forme féline au cours du temps.
Enfin, il est utile de dire qu’elle prend souvent sa forme féline, au final, même si ça fait mal dans les deux sens, elle trouve beaucoup plus douloureux de reprendre forme humaine… Car cette forme s’accompagne de difficulté de se déplacer et donc de fuir en cas de danger, il est en effet plus facile de filer sur 3 pattes qu’à clopiner sur une seule en s’aidant d’un bâton. C’est donc dans ces moments où il est le plus instinctif de prendre sa forme féline, en cas de danger, pour se défendre, car son environnement fait trop peur…
Habiletés et pouvoirs
Change-peau : transformation en chat argenté et blanc. Comme tout les chats et beaucoup de prédateur en fait, elle est nyctalope.Biographie
Mon premier souvenir ? Anou ne sait pas très bien, Anou aimerait peut-être oublier. Car Anou venait à peine à apprendre à marcher quand maman posa ses larges mains sur mon cou dans cette étendue gelé. Elle sera forte, si fort que le blanc aurait été à la fois son premier et son dernier souvenir. Comme si rien n’existait avant ou après, que l’existence n’était que ces quelques secondes, quelques minutes ou le cerveau d’Anou ne recevait plus d’air et que la vie semblait laissée place a la mort. Mais quand la mort vint la chercher, Anou la refusa, Anou voulait vivre et sans doute maman le comprit, car elle relâcha son emprise. Maman d’Anou n’était pas comme Anou, Anou était un chat, Anou était aussi difforme, Anou était un fardeau, mais Anou aurait quand même aimé avoir, ne serait-ce qu’un peu, juste un peu d’amour. Pourtant maman était dans la neige alors que l’air peinait a rentré de nouveau a rentré dans ce faible corps, que du mépris dans le regard de cette mère qui rejetait sa progéniture une fois de plus, une fois de trop, une fois qui coupait toutes les autres fois. Anou savait qu’elle s’appelait Anoula, était-ce maman qui lui avait donné ce nom ? Pourtant à ce rappelé de ces yeux pleins de haine, une haine qui déjà lui avait été bien donnée par les « autres », ceux qui n’était pas maman ni Anou…. J’en doute, suis-je à blâmer d’être ainsi ? Non, Anou le sait, Anou a toujours été ainsi. Quand l’air gonfle suffisamment les poumons, je tousse, je crache, me met a genou, je tends un bras pour interpelé maman, mais maman se tourne et s’éloigne, ne laissant que le froid, ne laissant que le blanc. Alors j’essaye de me lever, mais Anou n’est pas entière, Anou n’est pas entière… Je tombe, ce qui n’existe pas se rappelle, maman s’arrête, j’espère. Mais elle ne fait que me fusiller du regard.
« - Espèce d’erreur. »
Anou pleure, beaucoup, maman s’éloigne. J’ai froid, si froid, mais il faut rejoindre maman, l’enfant doit toujours rejoindre sa mère. Je le veux, il le faut, Anou n’a pas le choix ! Comment vivre autrement peut être que maman pardonnera si je me fais plus mignonne, plus discrète ? Je le veux tellement, la douleur, un corps difforme qui se déforme en une difformité moins repoussante, en un chaton gris qui se bat dans ses haillons pour trouver la sortie. Cette forme est si préférable, c’était sans doute la première fois que cette pensée se forma franchement, car cette forme permettait de rejoindre maman malgré le handicap, sautillant dans la neige à cause de sa taille… Alors quand je rejoignis maman ce jour-là, je me frottai de toutes ses forces à ses jambes, ronronnant malgré que la mort m’avait guetté il y a quelques dizaines de minutes à peine. Je me reçus une pierre si large en pleine figure, me mettant à terre immédiatement. Teintant le blanc de rouge, quels étaient ses derniers mots alors qu’elle s’éloignait, dans ses yeux, mon reflet n’était qu’une chose dégoutante. Je crois qu’elle me traita de déchet, je crois qu’elle dit que j’avais gâché sa vie, que certaines choses étaient de ma faute notamment le fait qu’« il » soit parti. Je n’entendis guerre plus, Anou perdait trop de sang, Anou perdit conscience, dans le silence qui voila ses oreilles, dans la neige moins froide que le cœur de la femme l’ayant mise au monde.
Suite a cela, c’est une vieille Zoan crapaud qui récupéra Anou. Je m’appelais plus Anoula avec elle, j’étais simplement le « pauvre chat récupéré dans la neige ». Peut-être à cause du coup à la tête qui me laissa à jamais une cicatrice, je n’avais pas de souvenir clair avant la trahison de maman. Maman n’avait plus de nom, son visage s’effaçait également, seuls ses yeux de mépris restaient, mon prénom aussi. La madame âgée n’était pas bien riche, ses vieux vêtements en témoignaient et sa chaumière fuitant de partout également, mais elle considérait Anou malgré tout cela. Quand j’étais sur ma une patte, j’avais des vêtements certes troués, certes bien trop grand, mais ça réchauffait quand même la peau nu. Quand la méfiance, la peur ou l’énervement me tenait, reprenant instinctivement ma forme la plus agréable et me réfugiant dans des petits endroits, la vieille venait, se penchait malgré son dos douloureux et me murmurait des mots doux pour me calmer. Anou finit par bien aimé la mémé, mais Anou avait peur aussi, peur d’être de nouveau trahie, peur qu’on veuille de nouveau supprimer son existence. Malgré tout, quand la mémé grelottait dans son coin, alors je venais me blottir contre elle pour qu’on aille moins froid à deux. Puis la neige laisse place a la douceur, permettant de moins grelotter, d’espérer autre chose que des racines et des patates à se mettre sous la dent, sans parler des remèdes de grand-mère que j’avais dû boire au début de notre rencontre alors que ma tête était tout juste bandée. Mémé me montra le potager, elle n’était pas dégoutée de mes particularités ni de ma race, peut-être parce que mémé était de ce côté plus semblable à Anou que maman l’était. Elle me trouvait même mignonne, je crois, n’ayant pas non plus pitié, elle ne demandait rien que mon âge ou ma condition ne me permettait pas, mais je donnais toujours des choses à faire à ma portée. Surveillé les graines qu’elle venait de planter dans le potager par exemple, surveillé le peu de visiteurs qui passait par sa chaumière, fonctionnant au troc et a une chose appelée astra. J’ai failli attraper un chapara un jour, enfin je crois qu’elle m’avait dit que ça s’appelait comme ça, Anou en est pas sure. Chaperont sinon ? Mémé m’apprit aussi à avoir plus de prise sur mes transformations, à trouver les herbes qui coupent la faim qui nous assaillait bien souvent, à utiliser une fronde et un bâton vu qu’il ne m’était pas facile de fuir avec une seule jambe… Il y a eu de nombreux accidents, Anou s’assomma toute seule à bien des reprises et mémé reçut parfois des coups perdus. Anou gagna le surnom de « chat sauvage », sans être certain de la raison.
Les coups de bâton servis bien quand Anou croisa des petits êtres devant la chaumière, ils voulaient donner des choses suspectes à Anou comme une pomme sans rien demander en retour. C’était étrange alors Anou les chassa à coup de bâton qu’importent ceux qu’ils racontaient. Anou pensa que mémé la féliciterait, mais mémé la gronda fortement allant même rechercher les petits êtres déjà dispersés malgré son dos douloureux. Mémé dit qu’il s’appelait Korrigan, mais Anou ne comprit pas exactement lequel s’appelait ainsi, ils étaient plusieurs après tout. Anou décida donc de les appeler Korri, c’était plus simple. Et puis, donné sans rien demandé, seule mémé était capable de ça, je ne pouvais pas croire d’autre. La chaleur vint après cela, mémé s’inquiétait que le « petit chaton » ne grandît pas beaucoup et s’excusais qu’on ait faim tous les jours. Je ne compris pas, même flou, il me semblait qu’avant on se plaignait d’être une bouche inutile. La chaleur était une chose agréable, à me détendre au soleil, je prenais souvent ma forme féline instinctivement, il était plus facile de se dorer ainsi… Je passais de plus en plus de temps sous cette forme, mémé ne me le reprochait pas, elle semblait même heureuse que je contrôle mieux cela. Mémé était vraiment étrange là-dessus, contente alors que je ne lui apportais rien. Il fallut cueillir les légumes et fruits du potager et quand les feuilles changèrent de couleur, mémé m’apprit à reconnaitre les bons des mauvais champignons. Elle m’apprit à faire des réserves aussi, on avait un peu mieux mangé durant la grosse saison, mais il était important de garder quelques aliments et même de les transformer si on a ceux qui faut pour les conserver plus longtemps. Pour quand le froid nous prend et nos estomacs se sert. La neige arriva bien vite, Anou vit bien que mémé semblait plus faible, mais mémé disait de pas s’inquiéter. Anou fit plus de choses pour pas que mémé se fatigue, parfois, elle semblait perdre les pédales et se souvenir la minute d’après, mais ça durait de plus en plus longtemps. Une fois, elle dit que la brume était un bonhomme de neige qui avait pris conscience. Anou pensa que c’était la fin alors qu’elle donnait sa part et partait chercher plus dans le froid, creusant davantage la terre gelée pour trouver des racines jusqu’à ce que ses doigts saignent. Je devais me rendre à l’évidence.
Anou n’avait pas envie de perdre mémé.
Mais un jour, quand Anou revint, mémé était partie, ne laissant que des pas dans la neige. Malgré le stress, la peur et sa seule gambe de valide tremblotante, Anou ne se transforma pas. Si je me transformais, alors je ne pourrais plus crier dans la neige. Un bâton, mes haillons, ma voix sur la piste de mémé, sans penser au temps du ciel ou au temps qui passe, malgré les flocons plus mordants. Quand je retrouvai enfin mémé, elle était face à un endroit inquiétant, épais, de la fumée, non… Était-ce cette chose si effrayante qu’on appelait la brume ? Un frisson parcourut Anou, de sa première mèche de cheveux au dernier de ses orteils. Mémé semblait si heureuse, elle appelait un Cédric dans la masse, quand je m’approchai, elle m’empoigna les bras férocement, s’étant retournée d’un coup alors que je m’étais approché bon gré mal gré dans son dos. J’avais peur, d’elle et de cette chose appelée brume.
« - Ho, chaton, n’ai pas peur, je vais revenir, je dois juste ramener Cédric, tu sais ? Tu sais, tu es adorable, ne renonce jamais ma belle, Cédric t’aimera aussi, tu as un cœur si tendre… »
Le cœur en question menaçait de quitter le corps d’Anou mais mémé la lâcha enfin heureusement. C’était trop, vraiment trop, mémé voulait elle manger Anou pour dire qu’elle avait le cœur tendre ? Anou en tomba dans la neige, rampant le plus possible de cette brume tout en se transformant, incapable de percevoir sa propre douleur parmi sa peur profonde. La dernière chose qu’Anou vit, c’est mémé rentrant dans cette dangereuse masse en souriant. Anou pleura de nouveau, sans s’arrêter, trois pattes pour courir. Quand elle fut suffisamment loin, Anou l’entendit, entendit ce cri strident provenant de cette chose, à en glacer le sang. Était-ce mémé ? Était-ce autre chose ? Pleurer, pleurer et courir, courir jusqu’à la chaumière et se terrer dans le trou le plus profond trouvé pour y trembler en silence.
Mémé a toujours été maigre, mais son sourire n’a jamais disparu, elle n’avait plus beaucoup de cheveux, mais les rides donnaient un air chaleureux à son sourire éternel. Ses yeux rappelaient le ciel quand le soleil y régnait et ses mains toute la chaleur de ce dernier. Mémé n’a jamais appelé Anou par son prénom et Anou n’a jamais su celui de mémé. Mais mémé restera mémé.
J’ai beaucoup voyagé après ça, après que l’estomac se soit tordu quatre fois, je m’étais fait à l’idée que mémé ne reviendrait pas et la chaumière sans mémé n’était plus accueillante ou réconfortante alors je suis partie en prenant ceux que je pouvais. Me blessant à de nombreuses reprises par les chemins escarpés, c’était si fatigant. Creusé la terre a la recherche de racine, se risqué a attrapé le lapin dans la neige semblait vain, mais nécessaire en même temps, pour pas mourir. Pour pas que Madame Mort vienne prendre Anou, pour que Anou emmène le souvenir de mémé. Combien de temps passa ? Je suivais parfois des voyageurs, discrètement, bien souvent, on me rejetait quand on me voyait sous ma forme première, mon handicap et ces taches blanches qui commençais seulement a se stabilisé et arrêté de grossir semblait posé problème. Maudit, abomination, que sais-je d’autre ? L’hiver, je grelottais, l’été, je venais parfois même à me réfugier à l’ombre à cause de la chaleur et de la lumière. Anou savait parler, mais, à qui Anou pouvait parler ? Perdu, il m’arrivait d’aller à cette limite ou l’entité qui avait mangé mémé demeurais, je fuyais toujours à l’opposé, pris de panique quand je m’en rendais compte.
Ma confiance en l’autre tombait en lambeau et celle en moi s’étoilait également lentement. Après bien du temps, épuisé, j’ai même fini par être blessé au dos en croisant une dangereuse entité humanoïde au détour d’un arbre épais. Je ne l’avais pas vu avant à cause de la fatigue qui n’avait rien à voir avec l’obscurité de soir, ne sentant son odeur putride qu’une fois sur son chemin. J’avais fui comme je le pouvais, m’évanouissant sur le sol au bout d’un moment, la chose ne semblant pas intéressée à me chasser, ayant semblé juste dérangée que je me trouve sur le chemin. Anou sut bien plus tard qu’on appelait ses choses des Exulos. Je me réveillai le lendemain, Anou se relevant malgré la douleur, partout partout mais surtout en bas du dos, déjà fiévreuse. Je finis par rejoindre une grande cité, semblant infini que la bouche de ses habitants surnommerait Xandrie. Dans les bidonvilles, Anou n’était pas seul de par ces multiples présences, grouillant pourtant en évitant ma difformité, mes spécificités, certains se couvraient même la bouche par peur que mes taches blanches viennent sur eux. Mais la plupart étaient trop occupés pour me nuire ouvertement, à part peut-être les autres enfants, n’ayant aucune gêne pour me lancer des pierres alors que leur haillon n’était pas moins misérable que les miens, ni moins sale. Je fouillais dans les poubelles, si j’en avais l’opportunité et aucun risque, je volais aussi… Pour me nourrir bien que je finisse malade dans une ruelle, dans l’indifférence. Anou allait-elle mourir ? À cause de la blessure ? À cause de la nourriture ? Anou ne mourut pas, mais depuis ce jour, Anou a parfois des crises qui la font passer pour une possédée. Cela effraye, qu’importe sa forme…. Forme dont je découvrir un autre avantage, les gens sont plus a même à céder leur nourriture a un chat handicapé qu’une fillette handicapée…. Mais je ne le faisais que quand j’étais sûre de retrouver des vêtements ensuite ou après avoir caché ceux actuels même si en réalité, il aurait été surprenant que quiconque les pique vu leur état. J’avais souvent mal, mais je m’y habituais, survivre un jour puis deux, c’était quand même plus facile que creusé la terre a la recherche de racine. Parfois Anou tombait malade et Anou ne pouvait qu’espérer y survivre, c’était dur, souvent, mémé lui manquait. Anou compris aussi qu’en cherchant et ramassant des astra perdu sur le sol, avec, Anou pouvait prendre des choses sans trop de misère, mais c’était dur….
J’y suis resté longtemps, très longtemps, Anou a un peu grandi, mais pas assez pour qu’on me considère, car le handicap, les malformations, les traces, les taches ne disparaissent pas. Anou a décidé de repartir, car de toute façon, personne ne l’accepte, pas comme mémé l’avait fait. Anou a été sans rien, Anou a été entouré, mais Anou a toujours été seul. Je pleure, Anou en à marre d’être seul, en à marre d’avoir mal, d’être moqué, d’être hais. Anou en a marre d’être Anou.
Je crois qu’on appelle ce lieu le lac du Mesnon, Anou n’a jamais appris à lire alors Anou a du mal à retenir les noms, les choses. A s’exprimer aussi, faute d’avoir quelqu’un à qui tenir la conversation. C’est du côté d’Opale, c’est calme, loin des bidonvilles grouillants, loin de la haine. Je préfère être haï par les belettes, car leur haine se fait en l’absence de pierre et d’injure. Cela m’est égal, tout ça à présent. Je dépose mes affaires sur le sol, ultime douleur pour laisser place à cette forme que je n’aurais jamais dû quitter jadis. Le chat est moins trahi que l’humain, le chat peut courir même avec une patte arrière en moins, le chat peut regarder la lune se refléter dans un lac. Le chat dont la mort importe peu peut aussi simplement vivre sa vie de chat dans l’indifférence…. Anou est satisfait maintenant, Anou ne sera plus blessé.
Anou aura des amis un jour ?
Ecrire pour rêver, écrire pour avancer, petit peu par petit peu / Iel/ielle/il/elle
Tenebreuse sur les réseaux de manière générale. Je suis TDA, je préfère prévenir, en plus d’avoir quelque petit problème d’orthographe (merci word et antidote >.<’ ). Alors j’aime embêter duscisio, gentiment, il m’est précieux ^^. Je n’aime pas qu’on corrige comment les gens m’appelle, j’aime bien quand les gens m’appelle il, quand quelqu’un corrige pour rappeler un elle, j’ai l’impression de n’existez qu’a travers mon sexe et vraiment je déteste. J’ai mes phases basses et des périodes d’euphorie, ne faut pas hésitez quand je vais trop loin sur le didi… C’est quelque chose que je suis bien souvent incapable de remarquer si on ne le dit pas directement en toute franchise, je suis moi-même très franc après tout. Ha et pour ceux qui ne connaitrait pas pour les taches qui décolore la peau, c’est le viltigo ;)
Au-delà de ça, j’ai tendance à répondre très rapidement, j’adore tellement le rp, je ne peux pas m’en passer, mes plusieurs mois de pause me l’ont fait réaliser.