Dim 1 Sep - 15:34
Su'en
Contade / Treizième Cercle
- Environs 800 ans
Mais visuellement 28 ans - Élémentaire de ténèbre / Homme
- Quelque part dans les terres d’Aramila
- Hetero / Il
- Archéologue (officiellement) Mais tout un tas d'autre selon pour qui il travaille.
- Feat Geto Suguru - Jujutsu Kaisen
Description
Su’en est le genre d’homme… ou plutôt d’Élémentaire, à se faire discret, à se fondre dans la foule du mieux possible. Ainsi, ne vous attendez guère à le voir arborer un attirail tape-à-l'œil, préférant des habits sobres. Dans la plupart des cas, le ténébreux se revêt de vêtements amples de couleur noire et blanche, très classiques donc. Son visage suit ce thème, avec des cheveux longs souvent attachés et d’un noir de jais, des yeux bridés marqués par quelques cernes, des pupilles sombres et des piercings plats sur ses lobes. Même son visage ne se distingue pas particulièrement. Attention, ce gaillard est loin d’être moche, bien au contraire, mais il n’est pas ce qu’on pourrait qualifier d’Apollon, et ce n’est pas plus mal pour lui. Cependant, s’il y a bien un élément de distinction que possède Su’en, c’est sa taille relativement grande pour un "humain" dans la forme qu’il a prise. Près de deux mètres, atteignant précisément un mètre quatre-vingt-treize. Certes, ce n’est pas forcément très grand en comparaison de certaines autres races comme les Saraphs, mais elle est suffisamment significative pour l’Homme. De plus, vous le verrez toujours avec une cigarette au bec, une habitude qu’il a récupérée de son mentor.Ainsi, avec cette petite description physique, il vous est facile de comprendre en partie sa mentalité. Aux premiers abords, Su’en est réservé, très secret, mais les gens le côtoyant vous donneront un portrait plus nuancé. Taciturne, il se débride petit à petit pour finir par devenir très familier avec les gens. Cependant, cette familiarité n’est pas une marque d'attachement. À dire vrai, Su’en ne lie pas de relations avec les gens, ou très peu. Est-ce vraiment étonnant lorsqu’on a vécu aussi longtemps que lui ?
Pour être plus précis, Su’en ne s'intéresse pas aux gens, il semble plutôt les ignorer dans la majorité des cas. Non, ce qui suscite sa curiosité, ce sont les aventures, la recherche sur la brume, la découverte des antiques ruines au-delà d’Uhr et les réponses qu'elles contiennent. Voilà ce qui l’anime : une soif de savoir irascible face aux grands mystères de ce monde. Mais ce n’est pas tout. Il existe en lui une cause, un but bien moins noble sur lequel il travaille depuis longtemps, si bien qu’il ne se rappelle plus quand cette idée a germé en lui. Son but ultime est un jour de pouvoir contrôler la brume, la malice comme l’appellent les Aramilans.
Pour bien comprendre ce point de vue particulier, Su’en n’est pas réellement un être pernicieux. En comparaison aux citoyens lambda, il l’est assurément, cependant il a vu de ses propres yeux ce qu’est le mal avec un grand M. Lors de sa relative jeunesse, Su’en était un individu altruiste, sociable, tendant la main à tous. Mais après avoir perdu son mentor et assisté à la folie de Sancta, il changea petit à petit. Son aversion pour l’église et la religion lui vient de là. L'Élémentaire pense que des êtres similaires à des dieux ont bien vécu en des temps reculés, mais il n’en vénère aucun. Ce qui a détruit sa bonté, c’est la révolution de Sancta. Il comprit alors que le problème n’était pas la religion, mais les individus qui, dès que possible, se laissaient aller au massacre, à la guerre et autres joyeusetés. Perdre confiance en les individus, il vit la lumière dans la brume. La contrôler pour forcer les races et les pays à s’unifier. Car il a aussi pu observer que, lorsque des catastrophes d’ampleur suffisante s’abattent, c’est à ce moment précis que les gens oublient leurs différences pour s’entraider. Que se passerait-il si cette catastrophe était d’une telle ampleur qu’elle toucherait toute la civilisation connue ?
Ainsi, Su’en n’est pas naïf. Il connaît la noirceur qui habite ce monde et s’y protège en conséquence. Pour lui, tuer de sang-froid des êtres qu’il juge ignobles n’est pas répréhensible. L’acte d’occire la vie ne l’est en lui-même pas à ses yeux. Tout n’est qu’une question de “cible”. Il n’hésitera jamais à tuer si cela est inévitable ou juste à ses yeux, surtout si cela permet d'atteindre son objectif. Et pourtant, au fond de lui réside encore ce jeune Élémentaire naïf, qui de temps en temps aime tendre la main à autrui.
Habiletés et pouvoirs
Pouvoir Racial :Élémentaire de Ténèbre, permet de transformer en partie ou son corps en ténèbre.
Possession :
Un sabre qu’il porte à sa taille ainsi que quelques couteaux de lancer qu’il cache dans ses atours.
Pistolet classique.
Biographie
Où et quand a commencé l’existence de Su’en ? Même lui ne le sait pas vraiment, non pas à cause de sa longue vie, mais plutôt à cause de ses souvenirs flous de ses débuts, lorsqu’il est sorti de la brume pour errer de longues années à travers Uhr. Avec cette question, vient aussi une autre, un peu plus philosophique : un Élémentaire naît-il lorsqu'il devient un morceau de brume errante ou lorsqu’il se stabilise en une forme de vie ? Dans son cas, celle d’un homme. Son plus vieux souvenir remonte à un temps reculé, une vision d’un homme mourant alité auprès d’une femme, observée depuis les ombres de la charpente d’une maison quelconque. Alors que le jeune homme meurt dans les bras de cette femme, l’ombre prend la forme de l’homme. À ce jour, Su’en ne se l’explique pas. A-t-il pris la forme de cet homme après avoir vu le chagrin de cette femme, comme pour tenter d’apaiser son cœur, ou est-ce là le fruit du hasard, une sorte de tentative de voler l’identité d’un être mourant pour le remplacer ? Jamais il n’a eu de réponse à ces questions, et sont-elles vraiment importantes ? Quoi qu’il en soit, c’est ici que commence sa propre existence pour Su’en.Bien entendu, son apparition eut tout l’effet “escompté”. Comment ne pas être pris d’effroi lorsqu'une créature sort des ombres pour prendre l’apparence de votre défunt frère ? Les premiers jours après son nouvel état, l’Élémentaire des ténèbres restait caché dans les ombres tel une créature maléfique des fables, vivant et observant son hôte. Elle avait presque déserté la maison, sachant qu’une créature y avait logé. Pourtant, petit à petit, après de brefs moments de curiosité qui faisaient sortir le natif de la brume de sa cachette, elle comprit qu’il était inoffensif. C’est ainsi que, plus les jours passaient, plus leur intérêt mutuel se développait. Lui n’était qu’une créature venant de naître, ne sachant même pas dire un mot mais animé d’une curiosité. Elle, de son côté, voulait comprendre ce qu’il était.
La jeune femme d’une vingtaine d’années avait vite compris ce qu’il était après plusieurs jours de cohabitation. C’est à partir de ce moment, celui où cette personne, Angvall, lui donna un nom, qu’il considéra cela comme le début de son existence. À partir de ce moment et jusqu’à la fin de sa vie, il portera le nom de Su’en.
Le petit baraquement où vivait le duo se trouvait non loin d’un petit village dans la jungle d’Aramila, proche des frontières de Sancta. C’était un lieu stratégique pour Angvall, qui était archéologue ; d’ici, elle pouvait prendre le bateau pour les Terres Brûlées et fouiller les anciennes ruines. Bien entendu, Su’en l’accompagnait durant ces expéditions, et peu à peu, il développa un goût pour ces fabuleuses aventures et ses fouilles. Quand ils n’étaient pas en expédition, Angvall donnait des cours à Su’en sur le monde, lui apprenait à lire et à écrire, et bien d’autres choses qu’il serait bien trop long de lister.
Au village de Doulek, elle était connue pour son excentricité mais aussi pour sa bienveillance. Il est clair que Su’en était devenu un homme bon grâce à elle, prenant clairement exemple sur les faits et gestes de son mentor, jusqu’à hériter de son but : répondre aux plus grands mystères de ce monde. Ils restèrent de longues années ensemble. Su’en n’avait depuis longtemps plus rien à apprendre d’elle ; il aurait pu voyager à travers le monde et mener ses propres recherches archéologiques, mais il ne se sépara jamais d’elle. Il l’admirait.
Mais un jour, alors que Su’en revenait du village avec des courses, il retrouva sa maison en cendres et Angvall tuée, sa tête au bout d’une pique. Cette vision d’horreur est la première fissure qui abîme son altruisme. Il n’avait pas besoin de faire de longues recherches ; il savait qui était le coupable. Au vu des traces tout autour de la maison, il s’agissait d’un groupe d’inquisiteurs, et les retrouver n’était pas bien compliqué, vu le nombre de massacres qu’ils laissaient dans leur sillage.
lus rien n’avait d’importance, son seul but maintenant était de venger la mort de son mentor et traquer tous ces animaux de Sancta. Pendant plusieurs années, il massacra de nombreux inquisiteurs sévissant proche des frontières. Par ces exactions, il fut repéré par un obscur groupe. Le Treizième Cercle. Il refusa leur première invitation mais se rendit très vite compte des avantages qu’une telle organisation pourrait lui conférer. Comme lui, ils nourrissaient une aversion envers l’église et semblaient avoir des savoir sur certain mystère que son mentor et lui cherchait à répondre. Alors son rapprochement avec ce groupe est tout naturel.
Avec les années passants, la rage meurtrière de Su’en s’était calmée mais son aversion pour l’église non. A ses débuts, il était extrêmement actif pour le Cercle mais soudainement, plus aucun contact ou à de rares occasions. Il n’en avait cure, ils n’étaient qu’un outil pour leur permettre d’assouvir ses basses besognes et ne possédaient pas réellement d'affection pour eux. Mais sa vie semblait bien vide après cette période, sans Angvall pour le guider. Il repris son travail d’archéologue et voyagea à travers le monde, en partie pour reprendre goût à la vie. Mais le voyage qui devait lui permettre de reprendre confiance en l’homme devint bien pire qu’il aurait pu imaginer.
Lui qui était persuadé que la religion était le principal problème, il observa la révolution de Sancta et sa part d’ombre. Ainsi les individus n'avaient pas besoin d’une quelconque religion pour commettre des actes atroces. Pourtant, l’on pourrait croire que Su’en comprendrait cette insurrection et c’est le cas, mais voir les hommes de lettres utiliser les mêmes méthodes que les inquisiteurs le dégoûte au plus profond de lui. Cette fissure au fond de son âme n’en devenait que plus grande. Comment Angvall qui connaissait si bien cette part d’ombre pouvait trouver la force d’être aussi dévoué pour les hommes ? Lui, perdait petit à petit cette force.
Ce qui sonna le glas, ce fut la guerre entre Aramilla et Epistopoli dans les collines de Renon. Pour lui, il n’y avait plus rien à tirer des peuples. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d’aider les nécessiteux pendant cette guerre, souvent en agissant comme un vulgaire contrebandier, en faisant passer des ressources entre les deux frontières pour venir en aide aux pauvres, pris entre deux feux, et obligés de subir un mal qui ne les concernait pas. Après tout, il connaissait ces lieux mieux que personne, ayant vécu une partie de sa vie non loin et y ayant voyagé de nombreuses fois au cours de sa longue existence.
Pendant une longue période, il prit congé, ne se consacrant qu’à des tâches archéologiques en totale indépendance. Ses contacts avec le Cercle étaient rares mais devenaient de plus en plus fréquents, semblant indiquer qu’il avait repris du service ces dernières années, bien que sans grande activité. Existait-il vraiment des gens capables de se souvenir du lien entre Su’en et ce groupe ? C'était fort peu probable. De son côté, Su'en poursuivait ses recherches sur la brume et les Anciens. Mais lorsque les rumeurs concernant le Mandebrume parvinrent jusqu’à lui, il ne pouvait se résoudre à les ignorer. Il resta neutre dans les conflits, préférant observer ce qui se passait avant d'agir. Cependant, lorsqu'il apprit que la mer de brume était en mouvement et que cela pouvait être l’œuvre de ce fameux Mandebrume, il sortit de sa torpeur pour reprendre ses activités. Cette fois-ci, avec un peu de chance, il pourrait enfin trouver le moyen d’atteindre son objectif, s’il utilisait correctement les ressources du Cercle.
“Les mots ne contiennent ni ne définissent personne. Un coeur en est capable, s'il le veut” / Il
Chaya et Helma m’ont forcé à (re)venir. Au moindre problème c’est sur elles qu’il faut taper.
Sinon je reprend le Rp après une énième pause. Au plaisir de pouvoir Rp avec vous.( Et cette fois-ci promis je fini ma fiche)
Dernière édition par Su'en le Lun 2 Sep - 16:48, édité 5 fois