Lun 26 Aoû - 22:49
Amande De Montazac
Opale / Noble
- 31 ans / 21 Nagidir 1869
- Humaine / Féminin
- Epistopoli
- Bisexuelle / Elle
- Chercheuse au magistère
- Mel ; Arcane
Description
La folie du savoir.La folie des grandeurs ; du pouvoir.
Un puit sans fond dans lequel elle se noie noie n o i e
sans jamais pouvoir retrouver la surface
Elle est trop enfoncée désormais, Amande. Elle s’est perdue il y a bien longtemps déjà – quand des corps mutilés ont quitté l’institut, quand les voix s’élevaient pour hurler à la mort ; quand, un jour, finalement, le silence se fit.
Elle doit rendre des comptes ; donner des résultats. Sa place en dépend. Sa vie en dépend.
(son obsession)
(toujours et à jamais)
Elle en fait, des sacrifices, elle en fait, des concessions – aussi bien morale que mentale.
Elle se referme ; elle ne voit plus, son cœur n’est qu’un frein dans ses recherches, son cerveau en marche automatique alors qu’elle cherche cherche cherche c h er ch e
Les cheveux toujours bien arrangés ; le maquillage sans aucune imperfection, jamais.
Elle semble solaire ; stellaire, dans ses robes longues, son regard ambré et ses lèvres pleines.
Elle semble fière ; la tête haute, le pas sûr, la voix grave et sans détour.
Et à l’intérieur elle tournoie sans cesse – une ébullition qui aura raison d’elle, à toujours en vouloir plus, à toujours en chercher plus.
Ses lèvres souvent maquillées cachent des morsures et une sècheresse certaine ; ses éclats d’or sur son visage un vil moyen de paraître saine et en vie.
(elle ne compte plus le nombre de nuit blanche)
(expérience ou à chercher l’inatteignable)
Ses subalternes la disent douce et compréhensive, rassurante ; ses supérieures la disent sans merci et promis à de grandes choses.
Ses cobayes ne peuvent plus parler.
L’obsession en devient déraisonnable mais n’est-ce pas là le destin de chaque chercheur ?
Quand elle redevient une enfant depuis les avancées, quand son visage s’illumine alors que de nouvelles expériences ont lieu et que les résultats sont productifs ?
Amande ne recule devant rien.
Amande ne recule jamais ; les résultats sont ce qui compte.
Les résultats jusqu’à ce qu’enfin elle puisse mettre la main sur un cristal ; jusqu’à ce qu’elle puisse comprendre, enfin, ce que ça fait du toucher du doigt la divinité.
De toucher la brume.
Habiletés et pouvoirs
Amande sait se battre, Amande sait viser.
Plusieurs armes à feu, pistolets de diverses technologies provenant tout droit d’Epistopoli, fusils et autres sont présent chez elle. Que ce soit un cadeau de son père quand elle lui rend visite, ou des achats de sa part, sa collection peut parfois paraître impressionnante.
Elle suppose que son affection pour la ville du savoir se manifeste ainsi, comme pour garder un lien à ses origines, à sa famille.
La précision n’est pas de secret pour elle ; elle a été bien éduquée dès son enfance, avec les différents professeurs que son père lui a offert.
Ce n’est pas la même chose pour les dagues – les combats au corps à corps lui sont bien moins agréable qu’avec un revolver ; la texture de la carcasse, le cliquetis de la détente, l’odeur du barillet… tout cela lui est familier. La lame froide et sans vie du métal beaucoup moins, même si elle en possède toujours une sur elle. Au cas où.
Biographie
Elle avait connu l’amour, un jour.
Le vrai, celui avec un grand A ; pas celui des palpitations ou des papillons, pas celui des folies et des passions.
Celui qui terrasse, celui qui détruit.
Celui qui est lent ; lancinant ; qui se propage et se nourrit de tout sur son passage, comme un affamé.
Elle avait connu l’amour, celui qui lui était passé entre les doigts, celui qu’elle l’avait laissé partir. Et elle se demandait si son père, lui aussi, avait vécu cette même destruction.
(pour toujours, la curiosité qui hante, la curiosité qui tente)
Elle n’avait pas deux ans quand sa mère est morte. Pas même encore capable de parler correctement ; d’aligner une phrase comme il le fallait.
Elle n’avait pas deux ans quand sa mère est partie affrontée la brume – grande aventurière qu’elle était, grande curieuse qu’elle était
(avais-tu entendu dire)
Deux ans et ses souvenirs d’elle n’était que des dires rapportés, des souvenirs rapiécés par l’imagination et l’envie de se créer un portrait, une figure maternelle.
Tout cela n’était qu’illusion ; son cœur savait, son cerveau, lui, en nécessitait.
Elle n’avait pas deux ans quand la moitié de sa vie s’en était déjà allée.
(à jamais, opale qui attire, opale qui fait vivre)
Le sujet de discorde relevait toujours de la même chose ; ses études. Epistopoli était une bonne cité, elle ne pouvait le nier mais ce n’était pas ce bon elle avait besoin.
Ce qu’elle souhaitait.
Amande, elle, elle voulait comprendre.
Pourquoi sa mère était allée là-bas ? qu’est-ce qui l’y avait poussé ?
Comment était-elle morte ? la brume, ou une créature ?
Qu’est-ce qui aurait pu la persuader à ce point pour abandonner sa famille, sa fille à peine née, tout en connaissant les risques ?
Amande ne comprenait pas.
(et ça te bouffait tellement, tel lem e n t)
(ta souffrance)
Elle n’avait jamais manqué de rien ; l’argent n’était pas un problème, son père ne savait même pas quoi en faire.
Elle n’avait jamais manqué de rien ; à part peut-être d’une mère, à part peut-être de cette compréhension.
(et tu lui en voulais, au fond, d’être partie)
(enfin, espitopoli le souvenir, epistopoli qui fait sourire)
Opale était aussi attirante qu’elle ne l’avait rêvé. Opale et ses folies de grandeur, Opale et son savoir sur la brume, Opale et ses recherches…
Opale et Amande qui tombent amoureuses.
Opale offrait à Amande tout ce qu’elle avait toujours voulu ; un amour (aussi fugace qu’intense), des connaissances (aussi impressionnantes que mystérieuses), un but (aussi difficile que facile).
Opale offrait tout à Amande à condition que cette dernière se plie – la morale n’existait plus, le cœur meurtri ne souffrait plus, le cerveau endolori ne marchait plus qu’aux résultats. C’était tout ce qui comptait : les résultats, les expériences, les rapports qui prouveraient à ses supérieurs qu’elle pouvait faire plus.
(quitte à y laisser tout ce que tu étais)
(plus rien ne compte à part comprendre)
Amande n’est plus qu’une ombre d’Opale qui continue d’agir, de se noyer, de se perdre, jusqu’à ce qu’enfin, enfin, elle arrive au sommet et qu’elle comprenne.
- résumé rapidopilo:
(- Les parents d’Amande proviennent tous deux de famille aisée et ont continué à s’enrichir au fil des ans en tant que chercheurs et scientifiques d’Espitopoli.
- La mère d’Amande, fascinée par la chute de Dainsbourg, décide de faire partie d’un convoi d’expédition et n’en revient pas.
- Amande attrape cette fascination et souhaite savoir ce qui a poussé sa mère à partir en expédition, ainsi qu’essayer de comprendre comment elle a pu mourir. De là né sa fascination furieuse de la brume et de tout ce qui en découle.
- Amande a fait ses études à Epistopoli pendant un temps puis a réussi à intégrer Opale grâce aux contacts de son père (et à son argent). Elle a ensuite réussi à intégrer le Magistère et à grimper les échelons rapidement une fois que sa curiosité a été réellement piquée par la brume.)
si vous captez la ref du nom de famille je vous aime Elle
un gros prout et c’est la faute de zéphyr si je suis revenue sur la scène rp. (mes temps de réponses sont beaucoup en dents de scies mais je fais au mieux, mes excuses !)
Dernière édition par Amande de Montazac le Lun 9 Sep - 21:12, édité 4 fois