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Fiche de lieu : Landes de Cicada

Fiche de lieu : Landes de Cicada Brandw10
Mer 7 Aoû - 14:52

Landes de Cicada

Les Terres Planes

Par-delà les infranchissables Polaires et Sept Glaciers, là se trouvent les Landes de Cicada, occupant une bonne partie des contrées orientales du sous-continent situé au Sud d'Yfe. Accessibles depuis Uhr via une voie terrestre à la fois oubliée et fortement accidentée, sinuant entre les massifs montagneux depuis Dainsbourg, elles se présentent d'abord comme une plaine continue. Celle-ci s'étend jusqu'aux Bois de Cicada, traversée par de rares rivières et entrelacs de végétation luxuriante, avant de donner soudainement sur un dénivellement profond : les Falaises Ambrées. Grâce à la barrière naturelle des montagnes et monts encerclant la région, les Landes de Cicada bénéficient d'un climat doux, aussi bien en hiver qu'en été, et rappelant le littoral en termes de pluviométrie. Malgré cela, le vend descendant des montagnes est aussi beaucoup plus froid, accentuant les risques d'orages et de tempêtes, rasant les plaines fréquemment pour ne laisser y pousser qu'herbes et sous-bois.

Loin d'être aussi vides jadis, les terres de Cicada abritaient hameaux et villages dont on peut encore trouver des vestiges épars, lorsque ceux-ci n'ont pas été balayés par les intempéries depuis maintenant deux millénaires. Encore assez reconnaissables, les ruines de la ville éponyme, plus grande agglomération locale, trônent à quelques centaines de kilomètres de la mer, vers laquelle le continent s'épuise en longues plages de sable fin, aussi plates qu'interminables. Contrastant à présent avec l'état sauvage des terres environnantes, encore parfois jalonnées de ruines d'usines, d'anciens sites industriels ou de routes de transport terrestre, la ville était d'apparence proche à celle d'Epistopoli, garnie de gratte-ciels et entourée à moitié de quartiers résidentiels et à moitié de zones artisanales. Malgré l'état d'usure, ses hauts fourneaux et ses ateliers de couture demeurent figés dans le temps, comme si l'activité pouvait y reprendre demain, donnant des idées aux explorateurs avides de richesses.

Faciles à confondre, le Bois et la Forêt de Cicada ne partagent rien en commun. Tandis que l'un n'est qu'un marche-pied de végétation quasiment ordinaire vers les Falaises Ambrées, contrastant suffisamment avec le reste du territoire pour mériter sans grand effort son nom de bois, le second est un épais conglomérat d'arbres tous similaires, sinon identiques, renvoyant une étrange impression et donnant des frissons dans le dos quand on s'y aventure. Comme pour justifier sa présence, celui-ci sépare la Ville de Cicada des Dunes de Rakuten, dont les paysages magnifiques, presque tropicaux, réchauffent le cœur par leur simple vision.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto

Ville de Cicada

Incroyablement préservée, probablement en raison de ses épais squelettes de fer et d'aciers dans lesquels elle est taillée, Cicada pourrait bien être assoupie. Comme Dainsbourg, il y règne cet étrange calme inquiétant, cette impression que le temps est resté en suspens et que du jour au lendemain les disparus pourraient y revenir. Bien sûr, certains quartiers sont plus dégradés que d'autres, notamment ceux où devaient jadis s'entasser les pavillons résidentiels dont il ne reste plus grand chose. Malheureusement, les lieux ne sont pas aussi déserts qu'il n'y paraît : car l'endroit joui de nombreuses cachettes où l'on peut se garder de la lumière, de la chaleur, des êtres surnaturels sont parvenus à y survivre pendant des millénaires, défiant toute logique. Bien loin des Jiangshi classiques, ceux de Cicada sont desséchés, voraces et bien plus vicieux, n'hésitant pas à faire preuve de stratégie et à bondir sur leur proie au moment où elle s'y attend le moins, ciblant la carotide de préférence avec leur longues dents élimées. Après que plusieurs disparitions soient survenues, l'Alliance a recommandé de toujours se tenir à bonne distance des bâtiments, n'étant parvenue aujourd'hui qu'à sécuriser un infime périmètre, un immeuble seulement, tant la cité est infestée par les morts-vivants. Mais pas seulement. Au Nord de la ville, des tribus gobelines semblent elles aussi capables de résider en relative sécurité, domptant les zombies pour leurs propres besoins... mais aussi pour détecter leurs congénères ? Une attitude qui surprend les chercheurs locaux, intrigués à l'idée d'en découvrir plus sur l'intelligence de cette race méconnue... mais aussi sur les capacités insoupçonnées des Jiangshi pour communiquer, se reconnaître ou même s'organiser et tendre des pièges.

Ajouté par Keshârem Evangelisto

Les Cicades

Nommé ainsi par les Dainsbourgeois en raison des sept pics qui surmontent toutes les autres montagnes au sein d'Uhr, les Sept Glaciers font en vérité partie d'un massif montagneux plus vaste et tout aussi indétrônable : les Cicades. Là, il ne s'agit pas de simples montagnes comme les Monts d'Argent ou même les Aiguières, mais de sommets glaciaux et de vaux profonds constamment balayés par les intempéries et un vent froid paralysant suffisamment la neige pour éviter des avalanches. Mais pas assez pour empêcher les vibrations de pas de visiteurs de les causer. Les Cicades sont traîtresses et peu de personnes sont parvenues à les maîtriser au sein d'Uhr, en 2000 ans d'existence. Pourtant, pour peu que l'on s'y aventure, on peut remarquer des sentiers creusés dans la neige et même des traces de pas : des petits pieds, souvent nus ou chaussés de bottes difformes, bien différents des empreintes laissées par les chèvres. La question demeure donc : qui sont ces gens qui parcourent les lieux et où sont-ils ? On pourrait penser qu'il s'agit de gobelins, mais les rares tribus pacifiques vivant dans Uhr indiquent n'avoir connaissance d'aucune espèce homologue dans les environs... En revanche, lorsqu'on mentionne les filons de pierres précieuses qu'il serait soi-disant possible de trouver en creusant légèrement la roche des cimes, là pour le coup personne ne sait rien.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto

Forêt de Cicada

Les Patrouilleurs affirment que la Brume ici est différente, qu'elle est plus malicieuse, plus malveillante. En vérité, quelques recherches dans les vieux registres laissés par la ville de Cicada au Sud prêtent à penser que la forêt du même nom est maudite depuis la nuit des temps. En apparence déserts, ces lieux font l'objet de nombreuses spéculations d'avant comme d'aujourd'hui : repère d'un Roi Bukavac, territoire du Maître des Blumeux ou encore le classique repère de fantômes issus d'une des nombreuses tragédies faisant sens avec l'atmosphère locale. Peut-être même tout ça en même temps ? Mais ce ne sont pas les ragots qui effraient le plus l'Alliance et l'ont poussée à quadriller les parages pour définir une route sûre. Non, ce sont les gobelins qui s'y sont installés, particulièrement brutaux et bellicistes, prenant la moindre intrusion pour une déclaration de guerre. Et ceux-ci sont lourdement équipés grâce aux razzias réalisées dans la région, formant une armée munie de cristaux et d'armes antiques aux potentiels insoupçonnés... lorsqu'elle fonctionnent encore. Ceci dit, il est à la fois étrange et inquiétant de voir que ces êtres sauvages n'ont aucune difficulté à réparer le matériel chiné ici et là, d'autant plus lorsque les cristaux sont dans l'équation, comme si c'était inné chez eux.

Ajouté par KEshâ'rem Evangelisto

Falaises Ambrées

Malgré ce qu'elles laissent entrevoir, les Falaises Ambrées ne sont pas plus riches en ambre ou de cette couleur que n'importe quelle falaise classique, davantage taillée dans le granit et le calcaire. Il semblerait que leur création soit le résultat de l'un des glissements de terrain les plus prodigieux à avoir eu lieu durant l'époque de l'Empire. Certains rapports de l'époque laissent penser que cela proviendrait d'une activité locale dont les effets auraient été désastreux pour les sols, d'autres indiquent tout simplement que c'est une cause naturelle liée à l'effondrement d'une nappe phréatique. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui ces grands remparts naturels se découpent à la frontière exacte des Bois de Cicada, dévalant sur plus d'une centaine de mètres vers une pente obtuse en contrebas, comme si le sol avait soudainement crevé. Là, un petit prodige a néanmoins eu lieu : dans l'ombre des falaises, des nouvelles espèces de plantes ont vu le jour, certaines curatives et d'autres vénéneuse, alimentant un nouveau mythe de panacée. Une aubaine pour les Harpies nichant sur et sous la crête qui se servent à la fois du Jardin d'Eden et des animaux s'y risquant pour constituer leurs prochains repas. Une exploratrice Saraph raconterait notamment que passés les périls des femmes-oiseaux et des plantes toxiques, elle aurait aperçu un curieux éclat au pied des falaises, dans une zone que la lumière n'atteint jamais, et qui pourrait bien être la clé du mystère sur ce qui a pu se produire ici, il y a plusieurs milliers d'années.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto

Dunes de Rakuten 

Terres limitrophes des Landes de Cicada et de l'Elinor, les Dunes de Rakuten rappellent les longues plages qui séparent la mer de la ville plus au Sud, mais avec davantage de dénivelés. Là, de hautes collines de sable se confrontent à des buttes de terre, présentant chacun leur lot de végétation et s'alternant dans un spectacle magnifique, présentant une marbrure blanche et brune sur des centaines de kilomètre pour quiconque les admirerait depuis le lointain. Mais une fois proche, force est de constater que les proportions du lieu sont dantesques et que l'on ne s'aventure pas aussi facilement dans les Dunes : la faune y est aussi spéciale qu'elle y est carnivore. Entre les tempêtes de sable pouvant se lever en un instant, on peut parfois apercevoir l'ondulation d'une peau écailleuse, tantôt terrestre et tantôt aérienne. Car à Rakuten comme dans tout le reste de l'Elinor, l'eau s'est retirée il y a fort longtemps, à une époque où les continents avaient une toute autre forme, mais la faune a survécu et s'est adaptée. Et les plus gros poissons ainsi que les plus dangereux sont en partie dans ces dunes, où le sable virevoltant leur offre fréquemment une couverture pour chasser leurs proies égarées, venues de la forêt adjacente ou des collines alentours. Comble du comble, le paysage y est dit changeant : comme pour aider les prédateurs, les dunes se déplacent en permanence.

Ajouté par Ginny Kadwell

Évènements

An impérial 2016 - Les Transformés

Les rares traces écrites parvenant jusqu'à nos jours et documentant l'apparition de la Brume sont celle d'un rescapé qui aurait vécu ses derniers jours à Cicada. Témoignage lourd en émotion, il est celui des derniers jours d'un homme qui se savait condamné, prisonnier d'une ville où ceux qui n'ont pas disparu sont devenus des bêtes assoiffées de sang, rôdant dans les constructions à la recherche de nouvelles victimes à déchiqueter, dépecer. Bien que le récit n'apporte pas grand chose par rapport au drame de Dainsbourg, il laisse toutefois entendre une chose aussi épouvantable que désespérante : ces morts qui se seraient remis à marcher seraient apparus peu de temps avant que la Brume ne submerge les lieux. Ses dernières paroles, encore plus mystérieuse et indéchiffrables sont, elles, en partie camouflées par les tâches de sang laissées par la blessure mortelle qu'il s'infligea ensuite.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto

An panthéiste -30 à 300 – L’Écrin

Malgré le chaos et l'apparition de la Brume, la communauté alrune formait déjà un noyau solide logé au nord de la ville dans les quartiers insalubres de l’Écrin. Grâce à l'imperméabilité de leurs constructions et à l'ingéniosité de ceux y vivant, il ne fut pas très complexe de mettre en place d'ingénieux systèmes pour sécuriser une enclave. Selon les écrits laissés, difficilement consultables car aujourd'hui en terres gobelines, ce fortin serait parvenu à lutter contre la Brume pendant des siècles avant qu'une catastrophe soudaine et mystérieuse ne condamne sa population et qu'il passe entre les mains des gobelins.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto

An panthéiste 1900 - Escarmouches gobelines

L'arrivée des explorateurs à Cicada ne fut pas sans heurts : outre la découverte macabre et malheureuse des colonies de Jiangshi s'y dissimulant, les premières rencontres avec les gobelins se firent au prix du sang. Les pertes des deux côtés furent jugées suffisantes par le responsable des recherches pour estimer la menace comme importante. Et malgré de nombreuses tentatives de dialogue, seul le plomb demeure aujourd'hui la réponse aux guet-apens et attaques des gobelins sur les convois et infrastructures sécurisées par l'Alliance.

Ajouté par Keshâ'rem Evangelisto