Jeu 11 Juil - 15:50
Meije
Aramila / Soldat
- 24 ans / 7 Raphalos 1877
- Mi-humaine, mi-triton / Féminin
- Aramila
- Hétérosexuelle / Elle
- Sentinelle de la Brume
- Celes Chere – Final Fantasy VI
Description
Il n’y a chez Meije aucune duplicité : si vous le lui permettez, elle ne vous voudra jamais que du bien. Sa bonne volonté n’exclut pas les maladresses – elle les provoque même parfois, mais elle n’en reste pas moins infatigable dans la poursuite du bonheur – celui des autres avant tout. Sa bienveillance et sa foi sont probablement des armes aussi redoutables que son sabre, car elle a une façon bien à elle de ne pas fléchir devant l’adversité. D’aucuns parlent d’une propension insolente à se remettre de tout, d’un optimiste qui ignore avec une trop grande légèreté les cruautés du sort. Qu’à cela ne tienne, la médisance et la haine lui restent étrangères, à elle. Ce n’est toutefois pas sans peur qu’elle regarde et confronte l’avenir, partagée entre une quête personnelle qui risque de la pousser jusqu’au fond des abysses et un amour en apparence inépuisable pour le vivant qui l’oblige à observer avec une attention et une conscience toujours plus vives les dangereuses fluctuations du monde – quitte à ce que ses propres fondations vacillent à leur tour.
Pour en savoir plus : sa fiche.
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Chronologie
- 1877
- Le 7 Raphalos, on la retrouve sous le porche d’un petit monastère non loin du port d’Aramila. Pendant un peu plus de sept ans, une sororité aimante mais non moins sévère l’éduque selon les principes religieux du Panthéisme.
- 1884
- Elle échappe à la vigilance de ses gardiennes et s’aventure jusqu’au port, où elle finit par tomber dans l’eau qui l’attire irrésistiblement. Elle y fait la rencontre à la fois de Jabril, une Sentinelle de la Brume qui pensait la secourir, et de sa seconde nature qui se manifeste à travers l’apparition de branchies de part et d’autre de sa gorge.
- De 1884 à 1889
- Jabril et son épouse Portia l’arrachent au monastère dans la perspective de faire d’elle une Sentinelle de la Brume. Elle apprend d’abord à maîtriser son hybridité et les rudiments du sabre sous la supervision rigoureuse de Portia.
- De 1889 à 1893
- Meije rejoint les Dunes d’Orimar à douze ans pour poursuivre un entraînement autrement intensif. Elle est confrontée aux profils pour le moins éclectiques qui composent les Sentinelles de la Brume, non sans être chahutée au passage. Elle s’endurcit – un peu.
- 1893
- Meije passe son baptême de la Brume à seize ans, entourée de soldats d’élite qui ne laissent pas la moindre place à l’erreur. Les expéditions suivantes, quoique rarement dénuées d’accidents, ne finissent cependant jamais en carnage. Elle en conçoit un rapport assez ambigu à la Brume.
- 1897
- Peu avant ses vingt ans, elle commence à prendre part à ses premières expéditions navales avec Jabril et nourrit le secret espoir d’en apprendre un peu plus sur sa naissance – en vain jusqu’à maintenant.
- 1900
- La catastrophe survenue à Opale la rappelle brutalement à des priorités moins personnelles. Comme tous ses pairs, elle vit depuis dans un perpétuel qui-vive.
Liens
Sœur Lucetta (PNJ) / Bienfaitrice ; Humaine ; Âge inconnu.
Panthéiste rigoriste, Sœur Lucetta fait partie des figures vénérables et presque unanimement respectées offrant conseils et secours à quiconque en exprime le besoin. Sans elle, Meije serait probablement restée à l’humain ce que le têtard est à la grenouille. C’est Sœur Lucetta qui lui a appris à marcher en s’apercevant de ses infirmités sur la terre ferme, c’est elle qui lui a transmis un solide sens moral et une répugnance instinctive, viscérale pour toute forme de bassesse. Son amour, quoique bardé d’une exigence confinant à la dureté, lui a permis de ne jamais se sentir diminuée et de ne presque rien subir des affres de l’abandon. Par faiblesse sentimentale ou conviction religieuse, elle n’approuve guère son enrôlement au sein des Sentinelles de la Brume malgré son respect pour leur mission et s’étonne encore aujourd’hui de ce qu’une enfant si sensible ait réussi à y trouver sa place ; mais c’est toujours avec une tendresse sincère, bien que bourrue, qu’elle l’accueille au monastère. Meije met un point d’honneur à lui rendre fréquemment visite, ne serait-ce que pour se désaltérer à la source de sa grande sagesse qui lui tient lieu de phare dans la nuit d’un avenir de plus en plus incertain.
Jabril (PNJ) / Mentor ; Humain (?) ; 44 ans.
Meije ne s’en cache pas : Jabril remplace indiscutablement le père qu’elle n’a pas eu l’heur – ou le malheur – de connaître. Sentinelle éminente tant par ses compétences martiales que par sa capacité à s’adapter à ses interlocuteurs, menant essentiellement des expéditions navales à travers la Brume, il est un chef d’équipe à l’autorité indiscutée, qui sait déployer les ressources nécessaires pour limiter les pertes autant que possible. D’un abord facile cependant, il peut être tentant de le sous-estimer pour qui ne le connaît pas, et lui n’a évidemment pas son pareil pour faire son jeu de ce genre d’erreurs. Bien qu’il aspire sans conteste à servir les intérêts d’Aramila, certaines de ses motivations restent troubles, ce que Meije perçoit confusément. Elle lui doit beaucoup cependant et préfère ne pas l’interroger de façon trop insistante, craignant par-dessus tout les silences indéfinissables dans lesquels il se mure parfois. Elle sent bien d'ailleurs qu'il n'est pas tout à fait à l'aise avec son espoir de retrouver un jour ses parents biologiques, sans qu'elle ne sache pourquoi.
Portia (PNJ) / Mentor ; Portebrume (Lumière) ; 53 ans.
Il n’y a rien à faire : bien qu’elle l’aime de tout son cœur, Meije se laisse toujours impressionner par l’inclémence de son regard. Portia, qui se garde bien d’avoir trop ouvertement pour elle les tendresses d’une mère, est l’une des raisons pour lesquelles ses collègues ne questionnent plus sa place parmi eux : c’est elle qui l’a entraînée pendant seize ans, et qui continue de la guider. On la connaît pour ses méthodes qui sacrifient souvent la bienveillance à l’efficacité, pour la froideur moqueuse de ses sourires et l’acerbité de ses réflexions chaque fois qu’elle confronte une âme coupable de bassesse morale. Il est certain qu’elle attire plus souvent l’hostilité que la sympathie, tant elle semble peu disposée à complaire à autrui, mais la sincérité de ses intentions ne fait aucun doute : elle se sent profondément concernée par le sort du monde et de ses semblables, quoiqu’il lui arrive souvent de les juger sévèrement. Irréversiblement blessée à la jambe lors d’une expédition, elle est depuis en charge de la formation des Portebrumes aux Dunes d’Orimar, où ses coups de canne sont tout aussi craints que ses colères glacées. Les années et l’expérience aidant, elle a eu le temps de devenir sage, sévère et implacable, comme seul le règne minéral peut l’être. La violence est cependant pour elle une solution tout à fait légitime le cas échéant, et il se murmure à cet égard qu’elle n’a jamais abandonné ses tentations bellicistes à l’encontre d’Epistopoli depuis l’annexion du Renon, dont elle est originaire.
Chāyā Lelwani / En cours de construction
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