Dim 28 Avr - 21:14
Sylas Eldraden
Aramila / Archevêque
- 47 printemps — Né en Pthélior (Mai) 1853
- Secrètement Portebrume — Être humain / Homme
- Aramila
- Hétérosexuel / Il/lui
- Chef d'Etat / Archevêque d'Aramila
- Corvo Attano de Dishonored
Description
On reconnaît Sylas à sa silhouette élancée, son teint clair et son poil grisonnant. Homme de grande taille, il surprend par sa chevelure sombre aux mèches rebelles, sa barbe mal taillée, ses oreilles rondes et sa mâchoire carrée, qui lui donnent un air bourru, un rien intimidant. Ce même air qui est renforcé par un front saillant, un nez charnu et des lèvres souvent pincées en une moue réprobatrice. Son regard, teinté d’iris sombres et surplombé de sourcils épais, semblent sonder ses interlocuteurs en permanence.
Le contraste est d’autant plus saisissant dès lors que s’il ne semble pas accorder un soin particulier à son apparence, il n’en demeure pas moins maniéré : il se meut d’une démarche lente et droite, comme s’il tenait à laisser une empreinte indélébile à chacun de ses pas. Son timbre de voix, grave, a le don de rassurer ses alliés comme de mettre ses adversaires sur leurs gardes.
Très propre sur lui, de son passage se dégage une discrète odeur de pin.
Sylas est à la hauteur de son grade d’Archevêque. D’un sang-froid à toute épreuve, il fait montre d’un tempérament inébranlable face à l’adversité — et nombreux sont ceux qui veulent le voir tomber. Sa seule faiblesse est de succomber à la colère lorsqu’il est provoqué sur la mort de sa fille.
L’histoire lui a fait se forger deux carapaces : une première lorsqu’il est devenu Portebrume ; une autre après qu’on a assassiné son enfant, ce qui en fait, malgré lui, un personnage mystérieux à bien des égards, un rien suspicieux parfois. Les épreuves de la vie l’ont ainsi appris à lire les gens, qualité indispensable pour un régent de surcroit. Ainsi, s’il doit éviter une nouvelle crise, il n’hésitera pas à manipuler, à cacher ses émotions et à flatter l’ego d’autrui.
Même s’il sait habilement déléguer les bonnes tâches aux bonnes personnes, la confiance n’exclut pas le contrôle.
Pieu, il prêche la religion originelle du Panthéisme et il connaît certains passages de l’Ahad par cœur. On lui reconnaît un certain art du psaume.
Sa plus grande faiblesse ? Sa famille.
Pour finir, il méprise tout ce qui a trait à la technologie mais ne reculera pas devant son utilisation si la fin justifie les moyens.
Le contraste est d’autant plus saisissant dès lors que s’il ne semble pas accorder un soin particulier à son apparence, il n’en demeure pas moins maniéré : il se meut d’une démarche lente et droite, comme s’il tenait à laisser une empreinte indélébile à chacun de ses pas. Son timbre de voix, grave, a le don de rassurer ses alliés comme de mettre ses adversaires sur leurs gardes.
Très propre sur lui, de son passage se dégage une discrète odeur de pin.
Sylas est à la hauteur de son grade d’Archevêque. D’un sang-froid à toute épreuve, il fait montre d’un tempérament inébranlable face à l’adversité — et nombreux sont ceux qui veulent le voir tomber. Sa seule faiblesse est de succomber à la colère lorsqu’il est provoqué sur la mort de sa fille.
L’histoire lui a fait se forger deux carapaces : une première lorsqu’il est devenu Portebrume ; une autre après qu’on a assassiné son enfant, ce qui en fait, malgré lui, un personnage mystérieux à bien des égards, un rien suspicieux parfois. Les épreuves de la vie l’ont ainsi appris à lire les gens, qualité indispensable pour un régent de surcroit. Ainsi, s’il doit éviter une nouvelle crise, il n’hésitera pas à manipuler, à cacher ses émotions et à flatter l’ego d’autrui.
Même s’il sait habilement déléguer les bonnes tâches aux bonnes personnes, la confiance n’exclut pas le contrôle.
Pieu, il prêche la religion originelle du Panthéisme et il connaît certains passages de l’Ahad par cœur. On lui reconnaît un certain art du psaume.
Sa plus grande faiblesse ? Sa famille.
Pour finir, il méprise tout ce qui a trait à la technologie mais ne reculera pas devant son utilisation si la fin justifie les moyens.
Habiletés et pouvoirs
De par son statut de Portebrume, Sylas possède une maîtrise du feu (vivifié). Mais l’archevêque ne se repose pas sur ses acquis (d’autant plus qu’il dissimule sa condition au monde entier). Il possède toujours une dague sous son manteau pour se défendre en cas d’agression, en plus d’avoir appris des gestes élémentaires d’auto-défense.
Biographie
Sylas est l’aîné de la famille des Edralden. Élevé dans la discipline et dans une éducation pieuse, il n’a jamais connu le vice et n’a jamais remis en question l’autorité de sa parentèle. Comprenant très vite les responsabilités qui lui incombaient, il a embrassé les aspirations du paternel jusqu’à entrer dans les ordres à l’âge de quinze ans.
Son premier désaccord avec ses parents survint à cette période, à propos d’une autre famille d’Aramila : les Leonhardt. Ces derniers, réputés pour être des vassaux de la famille des Edralden, prêchaient des paroles blasphématoires contre le Panthéisme et leur proximité avec la Malice.
En 1870, la chute de Dainsbourg eut un profond effet sur lui. Elle remit en cause certaines de ses croyances et le jeune homme se vit confronté à une impasse. Il vit alors en les Leonhardt l’opportunité unique de faire à nouveau preuve d’allégeance aux Edralden et proposa à son père de les utiliser pour enquêter sur la catastrophe naturelle, ce qu’il accepta. Galvanisé par cet accès de confiance accordé par sa famille, il tira partie de la crise en promouvant un discours empreint d’espoir à l’intention de son peuple : si la Brume avait enveloppé la nécropole de Dainsbourg, il n’y avait aucune raison que la ville d’Aramila ne succombât à ses affres pourvu qu’on se montrât pieu.
Son discours avait deux facettes. D’une part, il appelait au redoublement de piété envers le Panthéisme et, d’autre part, d’étendre les responsabilités de la Garde Sacrée à l’exploration des Brumes. Inflexible face aux levées de boucliers, il finit par gagner l’assentiment de sa patrie et, remarqué pour son éloquence, son sang-froid et sa connaissance du Panthéisme, il devint, contre toute attente, le plus jeune Archevêque de la cité.
Conscient du poids de ses paroles et de ses responsabilités, Sylas, malgré son grade et sous l’empire d’une insatiable curiosité, conscient de devoir jouer sa peau en tant que personne d’importance, entreprit d’accompagner les sentinelles lors de leurs multiples expéditions dans les Brumes.
Son existence prit un autre tournant en 1872, lors d’une patrouille dans Ventdune. Par manque de vigilance, Sylas fit la rencontre d’une Nebula. Celle-ci s’infiltra dans son corps, sous la vue de toutes les sentinelles présentes lors des faits. Lorsqu’elles comprirent ce qu’il venait de se passer, elles essayèrent immédiatement de supprimer Sylas, qui, par accès de légitime défense, se servit d’une torche pour carboniser toute l’escouade.
Désormais Portebrume, il revint rescapé de l’évènement, bredouille, et fit croire à une Tempête de Brume qui avait décimé toute son escouade alors qu’il se trouvait en retrait. Marqué par cet événement, il se désintéressa des explorations dans les Brumes et se mura tant dans un silence mortifère que dans sa tour d’Ivoire qu’était Aramila. Il profita de cette réclusion pour affermir son esprit et comprendre le lien symbiotique qui le liait à la Nebula.
Cinq années au calme passèrent. À vingt-cinq ans, un mariage arrangé avec une autre grande famille de la cité lui donna deux enfants à un an d’intervalle : un garçon puis une fille. Voir la vie se créer sous ses yeux l’enhardit de nouveau et, conscient des tensions géopolitiques entre les cités, il poussa des projets de lois visant à augmenter toujours plus le champ d’action de la Garde Sacrée pour explorer toujours plus et ne pas se laisser dépasser par les autres cités, notamment d’Epistopoli, qui rejetait la pratique du Panthéisme.
Malgré sa réputation devenue controversée, Sylas parvint à conserver son statut d’archevêque et à mener une existence relativement paisible, dissimulant soigneusement son statut de Portebrume à sa famille comme à ses pairs.
Sa résistance face à l’adversité le mena sur les pas de Zéphyr, le Grand Camérier à la tête de l’Ordre des Caravaniers. Depuis leur rencontre, il n’eut de cesse de considérer cet homme comme son éminence grise.
Sa vie prit un tournant plus marquant encore que Dainsbourg ou Ventdune encore lorsqu’il apprit le meurtre de sa fille. Grâce à l’aide de Zéphyr, Sylas put identifier l’auteur du crime et son enquête le conduisit jusqu’aux Leondhart. S’il ne pût mettre la main sur l’assassin véritable de sa progéniture, il fit porter le chapeau à l’entièreté de la famille et condamna à mort chacun de ses membres.
Cet évènement acheva de faire comprendre à Sylas la noirceur qui pouvait se terrer dans le cœur des hommes. Aujourd’hui, il dirige Aramila d’une main de fer dans un gant de velours, souvent conseillé par son acolyte Zéphyr.
Son atout principal ? Le Panthéisme. Il s’en sert pour attirer les âmes égarées à lui et séparer le grain de l’ivraie pour repérer des atouts lui permettant d’arriver à ses fins, tout comme ceux qui désirent voir Sylas chuter. Après tout, il faut être proche de ses amis et encore plus proche des ses ennemis…
Son premier désaccord avec ses parents survint à cette période, à propos d’une autre famille d’Aramila : les Leonhardt. Ces derniers, réputés pour être des vassaux de la famille des Edralden, prêchaient des paroles blasphématoires contre le Panthéisme et leur proximité avec la Malice.
En 1870, la chute de Dainsbourg eut un profond effet sur lui. Elle remit en cause certaines de ses croyances et le jeune homme se vit confronté à une impasse. Il vit alors en les Leonhardt l’opportunité unique de faire à nouveau preuve d’allégeance aux Edralden et proposa à son père de les utiliser pour enquêter sur la catastrophe naturelle, ce qu’il accepta. Galvanisé par cet accès de confiance accordé par sa famille, il tira partie de la crise en promouvant un discours empreint d’espoir à l’intention de son peuple : si la Brume avait enveloppé la nécropole de Dainsbourg, il n’y avait aucune raison que la ville d’Aramila ne succombât à ses affres pourvu qu’on se montrât pieu.
Son discours avait deux facettes. D’une part, il appelait au redoublement de piété envers le Panthéisme et, d’autre part, d’étendre les responsabilités de la Garde Sacrée à l’exploration des Brumes. Inflexible face aux levées de boucliers, il finit par gagner l’assentiment de sa patrie et, remarqué pour son éloquence, son sang-froid et sa connaissance du Panthéisme, il devint, contre toute attente, le plus jeune Archevêque de la cité.
Conscient du poids de ses paroles et de ses responsabilités, Sylas, malgré son grade et sous l’empire d’une insatiable curiosité, conscient de devoir jouer sa peau en tant que personne d’importance, entreprit d’accompagner les sentinelles lors de leurs multiples expéditions dans les Brumes.
Son existence prit un autre tournant en 1872, lors d’une patrouille dans Ventdune. Par manque de vigilance, Sylas fit la rencontre d’une Nebula. Celle-ci s’infiltra dans son corps, sous la vue de toutes les sentinelles présentes lors des faits. Lorsqu’elles comprirent ce qu’il venait de se passer, elles essayèrent immédiatement de supprimer Sylas, qui, par accès de légitime défense, se servit d’une torche pour carboniser toute l’escouade.
Désormais Portebrume, il revint rescapé de l’évènement, bredouille, et fit croire à une Tempête de Brume qui avait décimé toute son escouade alors qu’il se trouvait en retrait. Marqué par cet événement, il se désintéressa des explorations dans les Brumes et se mura tant dans un silence mortifère que dans sa tour d’Ivoire qu’était Aramila. Il profita de cette réclusion pour affermir son esprit et comprendre le lien symbiotique qui le liait à la Nebula.
Cinq années au calme passèrent. À vingt-cinq ans, un mariage arrangé avec une autre grande famille de la cité lui donna deux enfants à un an d’intervalle : un garçon puis une fille. Voir la vie se créer sous ses yeux l’enhardit de nouveau et, conscient des tensions géopolitiques entre les cités, il poussa des projets de lois visant à augmenter toujours plus le champ d’action de la Garde Sacrée pour explorer toujours plus et ne pas se laisser dépasser par les autres cités, notamment d’Epistopoli, qui rejetait la pratique du Panthéisme.
Malgré sa réputation devenue controversée, Sylas parvint à conserver son statut d’archevêque et à mener une existence relativement paisible, dissimulant soigneusement son statut de Portebrume à sa famille comme à ses pairs.
Sa résistance face à l’adversité le mena sur les pas de Zéphyr, le Grand Camérier à la tête de l’Ordre des Caravaniers. Depuis leur rencontre, il n’eut de cesse de considérer cet homme comme son éminence grise.
Sa vie prit un tournant plus marquant encore que Dainsbourg ou Ventdune encore lorsqu’il apprit le meurtre de sa fille. Grâce à l’aide de Zéphyr, Sylas put identifier l’auteur du crime et son enquête le conduisit jusqu’aux Leondhart. S’il ne pût mettre la main sur l’assassin véritable de sa progéniture, il fit porter le chapeau à l’entièreté de la famille et condamna à mort chacun de ses membres.
Cet évènement acheva de faire comprendre à Sylas la noirceur qui pouvait se terrer dans le cœur des hommes. Aujourd’hui, il dirige Aramila d’une main de fer dans un gant de velours, souvent conseillé par son acolyte Zéphyr.
Son atout principal ? Le Panthéisme. Il s’en sert pour attirer les âmes égarées à lui et séparer le grain de l’ivraie pour repérer des atouts lui permettant d’arriver à ses fins, tout comme ceux qui désirent voir Sylas chuter. Après tout, il faut être proche de ses amis et encore plus proche des ses ennemis…
L’Empereur arrive à pieds par la Chine / Votre humble serviteur
J’adore l’écriture et j’ai horreur des guêpes. Je suis assez disponible. Si je mets du temps à répondre, c’est soit un manque de motivation, soit un cas de force majeur.
J’aime beaucoup les forums jolis et les events bien ficelés. Au plaisir de jouer avec vous tous !
J’aime beaucoup les forums jolis et les events bien ficelés. Au plaisir de jouer avec vous tous !
Dernière édition par Sylas Edralden le Lun 29 Avr - 12:56, édité 12 fois