Lun 18 Juil - 22:24
Artémis De Goya
Opale / Rang
- 35 / 27 mars
- Humaine / Masculin
- Opale
- Hétérosexuelle / Il
- Ermite
- Bruce Wayne / Batman
Description
En tenue civile, plus d’une femme se retourneraient pour le reluquer. Des muscles saillants, volumineux et souples, ce qui le différenciait des brutes épaisses incapables de se mouvoir. Une démarche assez élégante, restes de son passé dans la noblesse, le buste toujours relevé et la tête haute. Le tout n’a rien de robotisé mais semblait plutôt d’une élégance que l’on reconnaissait des souverains de ce monde. Ses manières étonnaient toujours quand on savait qu’il était considéré comme le loup blanc de la région. Un homme vivant seul aux pieds des montagnes n’avait rien de charmant.Or, Artémis cassait quelque peu ce mythe, malgré cet aspect sauvage qui se dégageait de lui. Cette démarche raffinée ne changeait rien à sa voix rauque et à son manque de tendresse. On le comparait à un ours, la faute à une vie bien trop reculée et à une Nebula colérique. Il impressionnait par sa taille, sa musculature, mais surtout par son impulsivité. Était-il réellement impulsif ? Le chevalier de la nuit avait tendance à frapper le premier, non pas par impulsivité, mais surtout grâce à une analyse poussée de son adversaire. C’était un félin en alerte.
Bel homme néanmoins, ses passages en ville lui attiraient toujours des invitations de la gente féminine, qu’il refusait catégoriquement en ressassant les souvenirs d’une mère désabusée. Les femmes lui rappelaient constamment ce souvenir inconsciemment inventé de toutes pièces. Ainsi, il passait une nouvelle pour un gros rustre. Dans les diverses tavernes fréquentées, Artémis buvait le souvent seul. Souvent bien armé et vêtu d’une étrange tenue de chauve-souris, les clients ne tenaient pas réellement à se familiariser avec cet aliéné, sauf peut-être les plus enivrés d’entre eux, qui le regrettaient bien rapidement. Il s’exprimait assez peu et se complaisait dans cette solitude. Parfois, on le voyait parler seul, passant une nouvelle fois pour un dégénéré, mais tous ignoraient qu’il discutait en réalité avec son habitant.
La trentaine passée et plus en forme que jamais, Artémis pourrait semblait plus jeune si seulement ses traits n’étaient pas si fermés. Grognon, agressif et grossier, cet homme issu de la bourgeoisie n’était plus qu’un sauvage aux manières décousues. Les yeux bleus virant aux verts par moments, une barbe de trois à trente jours selon son emploi du temps, la charisme de Goya pouvait être extrême son psyché suivait. Il lui arrivait parfois d’avoir des absences. Il rêvait debout, statique, en plein milieu de la foule ou de la forêt, quand une bousculade ou le cri d’un loup le sortait de ses songes.
Tout était encore à découvrir ou à redécouvrir chez ce personnage tourmenté.
Artémis pouvait être considéré comme étant légèrement alcoolique. Ses occasions de s’en boire quelques-unes demeuraient rares et heureusement. S’il le pouvait, il ne s’hydraterait qu’à base de bière ou de rhum. Au niveau alimentaire, il se contentait aisément de ce que lui offrait la nature, que ce soit au cours de ses cueillettes ou sessions de chasse. Il appréciait écouter de bonnes musiques, aussi bien dans les rues d’Opale que dans les tavernes fréquentées.
Habiletés et pouvoirs
Dire qu’il s’agit d’un tueur né est une bêtise. Cependant, il l’est devenu. Une véritable force de la nature qui sait jouer de son corps, fracassant des crânes de ses poings, tranchant des viscères avec sa fidèle lame d’acier. Loin de maîtriser un art martial en particulier, ses poings frappent forts et souvent avec un bon timing. Il fait aussi danser sa lame avec une certaine habilité, à force de combats, d'entraînements contre des arbres, de formateurs insoupçonnés...Véritable funambule, Artémis est un acrobate capable de jouer à Tarzan ou à tant de héros sautant d’immeubles en immeubles. Ainsi, il utilise également un grappin pour se déplacer ou pour chasser.
L’autre élément important : Artémis est un Portebrume. Cette malédiction octroie la capacité de Guérison.
Biographie
Goya a vécu l’ensemble de sa tendre enfance dans des conditions privilégiées. Des parents riches de part leurs fonctions de scientifiques, leurs inventions révolutionnaires, et qui ont largement profité – et qui profitent encore – de la richesse accumulée. Tandis que d’autres, dans des lieux dissimulés de cette population gavée par la fortune, pourrissent aujourd’hui encore dans des conditions exécrables.Un jour, certain d’avoir mis le doigt sur la solution à un problème qui pèse sur le monde, Albert et Marie De Goya, parents du jeune Artémis, ont décidé de mener sur ce dernier une expérience. Une expérience censée le rendre meilleur, plus fort, plus vif, dans le but de devenir un être bien plus évolué que les autres. Mais les ambitions de ces pauvres gens - riches par leur fortune, pauvres par leurs desseins démesurées et irréalisables – n’ont eu que pour effet de simplement faire de leur enfant un « Portebrume ». Ces expériences ont un prix et Artémis, à son insu, en a payé le prix fort.
Le procédé a été si violent que les effets ont eu été immédiats sur le cobaye, qui perdit une partie de sa mémoire, ou du moins fut-elle altérée, accompagnée d’une perception de de son environnement légèrement troublée. La Nebula a agit directement sur son hôte et perturbe grandement ses fonctions cognitives. En effet, l'échec de ces expérimentations ont permis à la Nebula d'infecter le corps rapidement, trop rapidement, pour que le jeune homme puisse lui résister correctement. Artémis, brillant enfant promit à réaliser de grandes choses, à quelques jours de ses vingts bougies, ne fut plus que l’ombre de lui-même. Pas entièrement dévoré par cette malédiction, l'homme en a été tout même bien touché.
Le parasite résidant en lui a largement contribué à sa défaillance. Persuadé de la mort de ses parents, Artémis s’est mis en quête de les venger, de nettoyer ce monde des malfrats, des monstres, de la gangrène. Son père, dont les travaux ont été volés, a sombré dans l’alcool et a finalement fini par se suicider. Sa mère, veuve et sans le sous, s’est abandonnée dans des pratiques douteuses pour gagner de quoi se nourrir. Un jour, tombant sur des clients trop puissants pour être inquiétés, elle subit des atrocités, désirs de ces immondes personnages, avant d’être battue à mort et jetée dans les bas fonds par des hommes de main qui, bien naturellement, eurent l’autorisation de se faire plaisir avec la dépouille. Tout cela n’était qu’une rêverie. Les parents d’Artémis vivent toujours dans la bourgeoisie, seulement malheureux de l’état de leur seul fils. L’héritage est en effet compromis. Néanmoins, ils n'ont jamais cessé de le surveiller autant que possible et de faire en sorte qu'il ne manque de rien.
Aujourd’hui, Artémis n’est qu’un vagabond qui passe son temps à s’entraîner, à s’attaquer à ce qui lui semble douteux et qui tente de contrôler cette chose en lui. Il a passé le plus clair de son temps à perfectionner son corps, à développer un physique capable de supporter sa mission, sans pour autant délaisser l’esprit que ses parents – défunts à ses yeux – ont pris longtemps le soin de nourrir durant son enfance. Cela a pris beaucoup de temps, mais il a finalement accepté de vivre en compagnie de cet être dont il ignore tout. La relation reste difficile mais pas insupportable. Pour l’heure, le justicier ignore totalement l’expérience subie et les conséquences de celle-ci sur sa personnalité. Par ailleurs, il ignore également la malédiction qui le guette et qui se rapproche un peu plus chaque jour.
L'erreur est une source d'apprentissage.
Tout est dit au-dessus. Je me trompe souvent et tente d'en retirer des apprentissages à chaque fois. Si comme moi, vous trouvez cette phrase absolument nulle à chier - bien que réelle -, alors faisons connaissance.