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6. Encyclopédie naturelle

6. Encyclopédie naturelle Brandw10
Mer 4 Mai - 22:45

Encyclopédie naturelle

Êtres vivants, mécaniques et minéraux


Ces derniers évènements nous ont appris que le savoir était une fleur délicate, qu'il faut cultiver et entretenir. Les mensonges de l'Eglise et les mystères enfouis sous la Brume sont d'autant de secrets qui n'attendent que d'être dévoilés. À l'aube de cette nouvelle ère, nous ne pouvons plus nous permettre d'oublier puis de laisser à nos descendants le fardeau de redécouvrir la vérité qui les entoure.  L'œuvre a été débutée il y a longtemps déjà, incomplète. Elle a vu une succession d'initiatives personnelles ou organisationnelles pour préserver la connaissance, sans grand succès. Mais aujourd'hui nous sommes plus nombreux que jamais à travailler à l'assemblage d'un même dictionnaire, d'une encyclopédie. Ces ouvrages, chapeautés par des chercheurs de tous horizons, du Magistère au Conservatoire, offrent la possibilité à n'importe qui le veut de laisser une trace, en commençant par un répertoire des espèces vivantes de ce monde. Si vous ne voulez plus laisser les institutions se souvenir à votre place, devenez acteur de la Grande Recollection !
- « Voeux du Conservatoire pour l'année 1901» de Hari Ngozi

Adhra propose une richesse naturelle longtemps restée inexploitée. Ne serait-ce qu’au sein de l’enclave, le vivant seul constitue une véritable réserve de diversité qu’il convient de découvrir, de maîtriser.  Pour ne plus répéter les schémas de siècles d’obscurantisme et mettre un terme à l’ignorance, un travail de mémoire a été initié par les habitants d’Uhr, réunissant les savoirs et témoignages sur le monde qui les entoure. Mieux comprendre l’environnement, l’appréhender et découvrir ce qu’il se passe sous de nouveaux horizons est la mission quotidienne de centaines de chercheurs et d’aventuriers.

Ainsi l’encyclopédie permet de compiler ces connaissances et d’offrir ce savoir à tous, porte ouverte sur ce qui a été, ce qui est et ce qui sera, à mesure que l’exploration se poursuit et que la Brume livre ses secrets. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice en se référant à l’une des nombreuses organisations de sauvegarde trouvables à Aramila comme à Opale ou Xandrie, tels que le Conservatoire, le Magistère, la Guilde des Naturalistes…

Réunis sous le terme « d’encyclopédie naturelle », les volumes où figurent le Bestiaire et l’Herbier illustrent une multitude de créatures étonnantes et de plantes exotiques trouvables sur Adhra, des plus communes aux plus légendaires.


Dernière édition par Uhr le Ven 17 Mai - 21:19, édité 19 fois
Ven 17 Mai - 21:12

Bestiaire

Drôles de petites bêtes

À l'instar de bien d'autres domaines de recherche, la zoologie jouit en Uhr d'un engouement constant, qui transcende les frontières des différentes factions. L'étude de la faune, aussi bien avant qu'après le passage de la Brume, a toujours attiré les âmes curieuses. Jamais aucune espèce intelligente n'a pu réfréner son envie de comprendre celles qui vivaient à ses côtés.

D'abord éparpillés aux quatre coins du territoire, agissant selon leurs propres intérêts, ou ceux de leur communauté, les chercheurs ont rapidement compris l'évidence : ils iraient plus loin et plus vite en mettant en commun leurs découvertes. C'est de ce concours qu'est née l'idée d'un bestiaire commun, recensant toutes les espèces vivant aux côtés des peuples d'Uhr. Bien évidemment, une telle entreprise a rapidement attiré les convoitises politiques et aujourd’hui aucun organisme n’a encore réussi à se positionner comme figure de proue, tant la compétition est forte, à l’instar de l’exploration.

Malgré cela, nombreux sont les organismes à travailler main dans la main pour étoffer toujours plus cette encyclopédie fabuleuse. Une coopération aussi fructueuse qu'inédite pour le Magistère, qui joue un véritable double-jeu. Ailleurs, d'autres groupements, bien moins importants, organisent eux aussi quelques recherches, finissant toujours par les léguer aux plus grandes organisations contre monnaie sonnante et trébuchante pour assurer leur survie.


Dernière édition par Uhr le Ven 17 Mai - 21:17, édité 1 fois
Ven 17 Mai - 21:16

Herbier

Les véritables richesses du sol

D’abord l’objet de cercles d’initiés, la richesse du règne végétal d’Uhr, et à présent d’Adhra, a longtemps été mal comprise. Apothicaires, herboristes et autres alchimistes ont généralement été les seuls désireux de percer les mystères de la nature, encore plus lorsqu’il s’agit de plantes, de champignons ou de minéraux singuliers. En effet, tout est question de dosage entre ce qui pourrait être un poison ou bien un antidote, les menant à aller plus loin et à découvrir toujours plus d’espèces, de propriétés, jusqu’à ce que leur quête de nouveauté les mène jusqu’à la Mer de Brume. C’est aujourd’hui grâce à eux que le langage des fleurs continue à être étudié avec d’autant plus de sérieux par des organisations souvent penchées sur l’observation du règne animal en parallèle.

Ne serait-ce que pour les propriétés de leurs collections, les herbiers constituent une véritable mine d’or. Propriétaire de bons nombres des livres qui ont traversé les siècles jusqu’à aujourd’hui, le Conservatoire a la mainmise sur une bonne partie des connaissances passées, mais lutte à armes égales avec d’autres organisations comme la Guilde des Naturalistes ou le Magistère pour toutes les découvertes récentes issues de l’exploration.

Si une bonne partie des variétés documentées sont monnaie courante, d’autres sont déjà éteintes ou sur le point de disparaître. Malgré les difficultés, toutes les organisations se sont mises d’accord sur la nécessité d’entreposer les graines de chaque espèce végétale, fongique ou minérale à but d’archivage. En revanche, c'est une autre paire de gants pour identifier ceux qui hériteront de cette mission.
Ven 18 Oct - 10:53

Mecadex

Créatures de vis, d’écrous et de rouages

Avec la montée en puissance de certaines factions, aidées par une industrialisation massive et une meilleure compréhension du sujet de la robotique, l’étude des créatures mécaniques d’Uhr et de la Mer de Brume est devenue une priorité encore réservée à une élite discrète. Portée par des cercles plutôt rares et minoritaires comme la Société d’Etude des Robots et Entités Mécaniques (connu sous le diminutif de SEREM), ce domaine scientifique est pourtant relativement récent, et s’applique à cartographier avec minutie les espèces mécaniques de l’enclave et de la Mer de Brume. Les finalités sont nombreuses, et pour certaines lucratives, même si la déontologie s’applique à faire respecter l’étude avant le profit. Cela n’empêche pas certaines grandes corporations d'investir massivement dans celle-ci dans le but de reproduire aujourd’hui ce qui a servi jadis.

Il faut dire que la Brume regorge de merveilles mécaniques encore méconnues. Si l’étude a permis de pousser la connaissance des espèces mécaniques de l’enclave à son paroxysme, la véritable recherche commence dès les frontières connues franchies. Les explorations consécutives et de plus en plus professionnelles de la Malice ont permis de rapporter l’existence, parfois à profusion, d’entités mécaniques plus ou moins hostiles, et toutes incomprises. Ces entités, une fois étudiées, sont alors rapportées dans les pages du Mecadex, encyclopédie collaborative de la Robotique.

Le consensus voudrait que ces espèces mécaniques soient documentées avec sérieux mais jamais reproduites, laissant au passé les technologies du passé, et s’appliquant à maintenir un statu quo entre les factions pour éviter les tensions. C’est néanmoins rarement respecté: les mystères de ces technologies, parfois assez miraculeuses, représenterait une source inégalable de progrès. C’est pour cela que certains sont près à payer le prix fort pour certains spécimens, mêmes cassés.